Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-18
3>1 à 5 salutations, actions de grâces
Paul indique en deux mots quelle est l’origine et le but de son apostolat : son origine, c’est la volonté de Dieu (1 Corinthiens 1:1; 2 Corinthiens 1:1; Éphésiens 1:1; comparez 1 Timothée 1:1), qui en fait l’autorité et la force; son but c’est d’annoncer aux hommes pécheurs la promesse de la vie, de la vie éternelle qui est en Jésus-Christ (Jean 1:4; 1 Jean 1:1). La vie, cette vie impérissable, qui est victorieuse du monde, du péché, de la mort, voilà la grande parole par laquelle Paul aime à résumer tout l’Évangile au moment où il touche à son dernier et suprême combat.
En la foi (1 Timothée 1:2, note.).
Comparer Romains 1:7 note; 1 Timothée 1:2.
Grec : « à qui je rends un culte depuis mes ancêtres avec une conscience pure ».
L’apôtre veut rappeler que la piété dont il est animer plonge ses racines dans le passé, puisqu’elle était déjà connue et pratiquée de ses pères et qu’il avait été élevé dans le culte du vrai Dieu. C’est à ce point de vue uniquement qu’il peut parler d’une conscience pure, c’est-à-dire de la sincérité, de la droiture qu’il a toujours apportée dans ce culte, même dans le temps de son ignorance et de sa haine contre l’Évangile (comparer Actes 23:1; Actes 24:14-16; Philippiens 3:6).
Quand Paul parle dans un sens absolu de sa responsabilité devant un Dieu saint et juste, on sait qu’il fait entendre un langage bien différent, lui qui nous a si vivement décrit les combats de sa conscience (Romains 7:7 et suivants; comparez 1 Corinthiens 15:9; 1 Timothée 1:13; 1 Timothée 1:15).
Gerlach pense que l’apôtre ne parle point ici du temps d’avant sa conversion, mais de sa conscience de chrétien, purifiée par le sang de Christ et par l’Esprit de Dieu. Ce sens n’est pas conforme à l’ensemble de notre passage.
Comparer Romains 1:9; Philippiens 1:3; Philippiens 1:4; Colossiens 1:3; 1 Thessaloniciens 1:2.
Larmes que répandait Timothée, probablement en prenant congé de Paul, qu’il aimait comme un père, (comparez Actes 20:37-38; Actes 21:13) ou en d’autres occasions, dans les tristesses de son ministère et de sa vie.
Comparer Romains 1:10-12; Philippiens 1:8. Quel amour mutuel entre ces deux hommes dénotent ces larmes du disciple, ce désir ardent de Paul de le revoir, cette joie qu’il s’en promet !
Grec : « Ayant reçu le souvenir ». Le terme original indique qu’une circonstance inconnue vient rappeler à Paul la foi de son disciple. Nos versions effacent cette nuance en traduisant simplement : « me souvenant ».
Ce souvenir de la foi dont avaient été animées la mère et l’aïeule de Timothée, est provoqué par le même sentiment qui portait Paul à parler de ses ancêtres : (2 Timothée 1:3) c’est une profonde reconnaissance pour les grâces de Dieu déjà répandues sur ces familles de pieux Israélites, et qui n’avaient été que les arrhes de grâces plus grandes encore. En effet, Timothée ayant été converti à l’Évangile dès sa jeunesse, il est probable que ces membres de sa famille l’avaient été aussi avec lui.
Tous ces précieux souvenirs que l’apôtre aime à rappeler, sont l’objet de ses actions de grâce, (2 Timothée 1:3) et en même temps un motif puissant de l’exhortation qui va suivre (2 Timothée 1:6 et suivants).
Plan
3>III. Communications personnelles
Plusieurs disciples ont abandonné Paul pour retourner en Asie (15).
Onésiphore, au contraire, l’a consolé, et, loin d’avoir honte de ses chaînes, il l’a cherché et trouvé à Rome ; vœu de l’apôtre pour lui et sa famille (16-18).
15 à 18 communications personnelles
Paul entre dans ces détails personnels sur quelques-uns de ceux qui avaient été avec lui, afin de rendre son exhortation plus impressive, par l’exemple de l’infidélité des uns et de la persévérance des autres (2 Timothée 1:16-18).
Ceux qui sont en Asie, au nombre desquels il cite deux noms, maintenant inconnus, sont probablement des hommes qui, après avoir abandonné Paul à Rome, au moment du danger, étaient retournés en Asie, où Timothée se trouvait alors; c’est pourquoi l’apôtre lui rappelle ces faits en lui disant : tu sais…(comparer 2 Timothée 1:17; 2 Timothée 4:10; 2 Timothée 4:16).
Ce touchant éloge d’Onésiphore, cherchant à Rome le pauvre prisonnier de Jésus-Christ, sans avoir honte de sa chaîne, sans craindre les dangers auxquels il s’exposait, paraît faire allusion à des faits récents; tandis que les services rendus par ce fidèle chrétien à Éphèse, Timothée lui-même en avait été témoin (La plupart des versions portent : « combien de services il m’a rendus ». Ce pronom n’est pas dans le texte.).
Paul exprime sa tendre reconnaissance pour ce disciple, en implorant par deux fois la miséricorde du Seigneur sur lui et sur sa famille. Ce dernier mot (2 Timothée 1:16) peut faire penser que, lorsque Paul écrivait cette lettre, Onésiphore était mort.