Lectionary Calendar
Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Mer de Galilée, ou de Tibériade, ou lac de Génézareth, formée par le Jourdain qui la traverse du nord au sud, ayant vingt kilomètres dans sa longueur, douze dans sa plus grande largeur, de forme ovale, entourée de montagnes qui en font le centre d’un pittoresque paysage. Les eaux du lac sont douces, claires, fraîches, abondantes en poissons, souvent violemment agitées par les vents. À tous les avantages dont l’a embelli la nature, le lac de Génézareth joint les immortels et religieux souvenirs qu’a laissés sur ses bords la présence du Sauveur, qui y passa la plus grande partie de son ministère (voir l’intéressante description qu’en fait M. Félix Bovet dans son Voyage en Terre Sainte, 7e édition, p. 347 et suivants et comparez Philippe Bridel, La Palestine Illustrée, IV).
Simon était le nom du disciple. Il avait reçu le surnom de Pierre lors de sa première rencontre avec Jésus sur les bords du Jourdain. Plus tard ce nom lui fut confirmé dans une circonstance solennelle (Matthieu 16:18; comparez Jean 1:43 note). André, son frère, fut avec Jean le premier disciple de Jean-Baptiste qui s’attacha à Jésus. Jean 1:35-41 Ces deux frères étaient de Bethsaïda. Jean 1:45. Ils se livraient à leurs travaux de pêcheurs au moment où Jésus les appelle à le suivre.
Les circonstances de la vocation de ces quatre disciples (verset 21) ont paru à quelques interprètes être en contradiction avec le récit de Jean (Jean 1:37 et suivants), dont la scène est aux lieux mêmes où le précurseur baptisait, et avant son emprisonnement, tandis que, selon Matthieu, cette vocation a eu lieu en Galilée, après cet événement (comparer verset 12, note).
Ils objectent encore que, d’après le récit de Jean, Jésus connaissait ces disciples, tandis que Matthieu semble raconter une première rencontre avec eux. À cela on peut répondre que dans sa première rencontre avec ses disciples, rapportée par Jean, Jésus les appela à la foi; que dans celle-ci, qui est identique avec Luc 5:1 et suivants, il les appelle au ministère. On peut distinguer même une troisième vocation à l’apostolat proprement dit. Matthieu 10:2-14
Comparer Frédéric Godet, Commentaire sur Saint Luc, 1, p. 345.
On a conclu de ce passage que Jacques, nommé le premier, était le frère aîné de Jean.
Ils obéissent immédiatement à l’appel de Jésus, quittant, pour le suivre, non seulement leur barque et leur vocation terrestre, mais leur père (voir la note précédente).
Le mot synagogue signifie réunion, assemblée et, par extension, le lieu où l’on se réunit. Depuis l’exil subsistait dans les synagogues, indépendamment des grandes assemblées solennelles dans le temple de Jérusalem, un culte qui consistait surtout dans la lecture et l’explication de la loi et des prophètes. Chaque Israélite qualifié pour cela pouvait y prendre la parole, avec l’autorisation de celui qui présidait l’assemblée. Jésus, et après lui les apôtres, saisirent fréquemment cette occasion d’annoncer l’Évangile à leur peuple (comparer Luc 4:15, note. Voir sur l’organisation et le rôle de la synagogue, Edmond Stapfer, La Palestine au temps de Jésus-Christ, page 322 et suivantes).
La bonne nouvelle de ce royaume de justice et de paix qu’il venait fonder sur la terre (comparer Matthieu 3:2, seconde note).
Prêcher et guérir, telle était la double action de Jésus, c’est ainsi qu’il se manifestait comme Sauveur. Et telle est sa double action dans le monde moral.
Aussi ses miracles, œuvres de puissance et d’amour, sont-ils appelés dans le Nouveau Testament des signes.
Province romaine dont la Palestine faisait partie et qui comprenait les contrées païennes situées au nord de cette Galilée où Jésus exerçait son ministère. Sa renommée se répandit dans ces pays, et plusieurs surent profiter de la connaissance qu’ils acquirent ainsi de lui (voir par exemple Matthieu 15:21 et suivants).
Parmi les divers genres de maladies énumérés ici, il en est deux qui ne sont pas sans difficulté quant à leur nature : Que faut-il entendre par lunatiques et démoniaques Le premier de ces termes est le participe d’un verbe qui signifie proprement être sous l’influence de la lune. Il parait désigner une catégorie spéciale d’épileptiques, sur la maladie desquels la lune exerçait, croyait-on, une certaine influence.
Les évangiles ne nous racontent qu’une seule guérison de lunatique (Matthieu 17:15), et le terme ne se retrouve pas ailleurs dans le Nouveau Testament.
Quant aux démoniaques, dont les guérisons sont si fréquemment rapportées dans les évangiles synoptiques, il sera plus à propos d’y revenir à l’occasion d’une de ces guérisons (voir Matthieu 8:28 et suivants, note).
La Décapole, c’est-à-dire les dix villes, était une province située au-delà du Jourdain, au nord-est de la Palestine et qui comprenait dix villes principales.
On désignait ainsi la Pérée.
L’évangéliste met un soin particulier à montrer ces grandes foules qui suivaient alors Jésus, parce qu’elles formeront son auditoire pour le discours qu’il va prononcer.