Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/matthew-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Ch. 4 v. 1-10 â La tentation de Jésus au désert â son obéissance et sa confiance parfaites en son Dieu
Jésus éprouvé dans sa relation de dépendance envers Dieu
[4:1] Ayant ainsi pris en grâce sa position comme homme sur la terre, Jésus commence sa carrière terrestre, étant conduit par lâEsprit au désert pour être tenté par le diable. Lâhomme juste et saint, le Fils de Dieu, jouissant comme tel de tous les privilèges qui Lui sont propres, doit subir le jugement de ces ruses par lesquelles le premier Adam est tombé. Son état spirituel est mis à lâépreuve. Il ne sâagit pas ici dâun homme innocent, jouissant de toutes les bénédictions naturelles de Dieu, et mis à lâépreuve au milieu de ces bénédictions qui auraient dû lui rappeler Dieu. Christ, près de Dieu comme son Fils bien-aimé, mais au milieu de lâépreuve ayant la connaissance du bien et du mal, et, pour ce qui est des circonstances extérieures, étant descendu au milieu de lâétat de chute de lâhomme, Christ doit avoir sa fidélité à cette position pleinement mise à lâépreuve quant à sa parfaite obéissance. Il devait pour sây maintenir ne pas avoir dâautre volonté que celle de son Père, et accomplir cette volonté ou la subir, quelles quâen fussent les conséquences pour lui-même. Il devait lâaccomplir au milieu de toutes les difficultés, de toutes les privations, et dans lâisolement au désert où se trouvait la puissance de Satan. Toutes ces choses pouvaient lâengager à suivre un chemin plus doux que celui qui seul serait à la gloire de son Père. Il devait renoncer à tous les droits qui appartenaient à sa Personne, sauf à les recevoir de Dieu et à les Lui abandonner dans une confiance parfaite.
[4:3] Lâennemi faisait tous ses efforts pour engager Christ à user de ses privilèges â « si tu es Fils de Dieu » â pour son propre soulagement, en dehors du commandement de Dieu et en évitant les souffrances qui accompagneraient lâaccomplissement de cette volonté. Mais câétait pour lâamener à faire sa propre volonté et non celle de Dieu.
[4:2] Jésus, jouissant dans sa propre personne et dans sa relation avec Dieu, de la pleine faveur de Dieu, comme Fils de Dieu, de la clarté de sa face, va passer quarante jours dans le désert pour être aux prises avec lâennemi. Il nâest pas éloigné de lâhomme et de toute communication avec lâhomme et les choses humaines, pour être avec Dieu, comme Moïse et Ãlie. [4:1] Déjà pleinement avec Dieu, il est séparé des hommes par la puissance du Saint Esprit pour être seul dans sa lutte avec lâennemi. Dans le cas de Moïse, câétait lâhomme en dehors de son état naturel, pour être avec Dieu [(Ex. 34:28)]. Dans le cas de Jésus, il en est ainsi pour être avec lâennemi : être avec Dieu était sa position naturelle.
Ch. 4 v. 3-4 : Première tentation
[4:3] Lâennemi tente Jésus dâabord en lâengageant à satisfaire aux besoins de son corps, et, au lieu de sâattendre à Dieu, à employer, dâaprès sa propre volonté et pour lui-même, la puissance dont il était doué. [4:4] Or si Israël a été nourri de la manne de la part de Dieu dans le désert, le Fils de Dieu, quelle que soit sa puissance, agira selon ce quâIsraël aurait dû apprendre en recevant cette manne, savoir que « lâhomme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ».
Lâobéissance de Jésus à la volonté de Dieu et à la Parole
Lâhomme, le Juif obéissant, le Fils de Dieu sâattendait à cette parole, et ne faisait rien sans elle. Il nâétait pas venu pour faire sa volonté, mais la volonté de Celui qui lâavait envoyé [(Jean 6:38)]. Câest là le principe qui caractérise lâEsprit de Christ dans les Psaumes. Aucune délivrance nâest acceptée sinon lâintervention de Jéhovah quand il le trouve bon. Câest la patience parfaite, afin dâêtre parfait et accompli dans toute la volonté de Dieu. Il ne pouvait se trouver aucun désir coupable en Christ; mais avoir faim nâétait pas pécher; câétait pourtant un besoin humain, quel mal y avait-il donc à manger quand on avait faim ? Il nây avait pas de volonté de Dieu à le faire, et câétait cette volonté, dâaprès la parole, que Jésus était venu accomplir. La suggestion de Satan était : « Si tu es Fils de Dieu, commande », mais il avait pris la place du serviteur, et ce nâétait certes pas celle du commandement : Satan cherchait à faire sortir le Seigneur de la place de lâobéissance et du service parfaits, de la place de serviteur.
Remarquez ici lâimportance que lâÃcriture a et le caractère de lâobéissance de Christ. Pour cette obéissance, la volonté de Dieu nâétait pas simplement une règle, câétait le seul mobile dâaction. Notre volonté est souvent arrêtée par la Parole. Il nâen était pas ainsi de Christ. La volonté de son Père était son mobile : il agissait non seulement selon la volonté de Dieu, mais parce quâelle était la volonté de Dieu. Nous nous plaisons à voir un enfant qui, courant à quelque chose quâil aime, sâarrêterait et ferait joyeusement la volonté de ses parents, quand il y serait appelé. Mais Christ nâa jamais obéi ainsi, il nâa jamais cherché sa propre volonté, mais sâen est tenu à celle de son Père. Et nous sommes sanctifiés pour lâobéissance de Christ. Notez encore que lâÃcriture était ce dont il vivait et ce qui le faisait vaincre. Ici, tout dépendait de la victoire de Christ, comme tout dépendit de la chute dâAdam. Mais pour Christ, une parole, bien employée naturellement, suffisait. Il nâen cherchait pas dâautre que lâobéissance. Cela suffit pour Satan, il nâa rien à redire. Ses ruses sont ainsi déjouées.
Le premier principe du triomphe, câest lâobéissance simple et absolue qui vit de toute parole sortant de la bouche de Dieu. Le second, câest la confiance parfaite dans le sentier de lâobéissance.
Ch. 4 v. 5-7 : Seconde tentation
[4:5] En second lieu, lâennemi place Jésus sur le faîte du temple [4:6] pour lâengager à sâappliquer les promesses faites au Messie, sans se tenir dans les voies de Dieu. Lâhomme fidèle assurément doit compter sur le secours de Dieu en marchant dans ses voies. Lâennemi veut que le Fils de lâhomme mette Dieu à lâépreuve (au lieu de compter sur Lui en demeurant dans ses voies), pour savoir si lâon peut compter sur Lui. Cela aurait été un manque de confiance en Dieu et pas de lâobéissance; ou de lâorgueil qui se flatte de ses privilèges, au lieu de compter sur Dieu dans lâobéissance1. [4:7] Prenant sa place avec Israël dans la condition où il se trouvait sans roi dans le pays, et rappelant les directions qui lui étaient données dans ce livre pour le guider au chemin de Dieu, lequel y était enseigné, Jésus emploie, pour sa propre conduite, cette partie de la Parole qui contient le commandement divin à ce sujet : « Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu »; passage souvent cité comme sâil défendait un excès de confiance en Dieu, tandis quâil signifie quâil ne faut pas se défier, mais essayer sâil est fidèle. Le peuple tentait Dieu en disant : « Dieu est-il vraiment au milieu de nous ? » [(Ex. 17:7)] Voilà ce que Satan voulait obtenir du Seigneur.
1 Nous avons besoin de confiance pour avoir le courage dâobéir; mais la vraie confiance se trouve sur le chemin de lâobéissance. Satan peut se servir de la Parole avec ruse, mais il nâen peut détourner Christ le Seigneur. Christ peut encore lâemployer comme lâarme divine suffisante, et Satan nâa point de réplique. Interdire lâobéissance aurait été se montrer soi-même Satan. Quant à la place où se trouvait le Seigneur dâune manière dispensationnelle, nous pouvons remarquer quâil cite toujours dâaprès Deutéronome.
Ch. 4 v. 8-10 : Troisième tentation
[4:8] Lâennemi, ne réussissant pas à tromper ce coeur obéissant, même en se cachant sous lâemploi de la parole de Dieu, se montre dans son vrai caractère en engageant pour la troisième fois le Seigneur à sâépargner toutes les souffrances qui lâattendaient, Lui montrant lâhéritage du Fils de lâhomme sur la terre, héritage qui devait Lui appartenir quand il y serait parvenu au travers de toutes ces voies, pénibles, mais nécessaires à la gloire du Père, et que le Père avait tracées pour Lui. [4:9] Tout serait à Lui, sâil reconnaissait Satan, le dieu de ce monde, en lui rendant hommage. Câétait, en effet, ce que les rois de la terre avaient fait seulement pour une partie de ces choses; combien souvent on les fait pour une futile vanité ! mais Lui, il les aurait toutes. Mais si Jésus devait hériter la gloire terrestre (comme toute autre), le but de son coeur était Dieu lui-même, son Père, pour le glorifier. Quel que fût le prix du don, câétait comme don du
que son coeur lâappréciait. Au reste, il prenait la place dâun homme éprouvé et dâun fidèle Israélite; et quelle que fût lâépreuve de la patience où le péché du peuple lâavait placé, dût lâépreuve être grande, il ne servirait que son Dieu seul.[4:10] Or si le diable pousse la tentation, le péché, jusquâau bout, et se montre lâAdversaire (Satan), le fidèle a le droit de le chasser. Sâil vient comme tentateur, le fidèle doit lui répondre par la fidélité à la Parole, guide parfait de lâhomme, selon la volonté de Dieu. Il nâest pas nécessaire quâil pénètre tout. La Parole est la Parole de Celui qui agit, et en la suivant, on marche selon une sagesse qui connaît tout, et dans un sentier formé par cette sagesse et qui conséquemment implique une confiance absolue en Dieu. Les deux premières tentations étaient de ruses du diable, la troisième, une hostilité ouverte contre Dieu. Sâil vient comme adversaire avoué de Dieu, le fidèle a le droit de nâavoir rien à faire avec lui. « Résistez au diable, et il sâenfuira de vous » [(Jac. 4:7)]. Il sait quâil a rencontré Christ, non la chair. Puissent les croyants
, si Satan cherchait à les tenter par la Parole, se rappelant que le domaine de Satan est dans lâhomme tombé !Ce qui le garantit moralement (câest-à -dire quant à lâétat de son coeur), câest un oeil simple. Si je ne cherche que la gloire de Dieu, ce qui ne me présente pour motif que mon propre agrandissement ou ma propre satisfaction de corps ou dââme, nâaura pas de prise sur moi, et se montrera à la lumière de la Parole, qui dirige lâoeil simple, comme étant contraire à la pensée de Dieu. Ce nâest pas lâarrogance qui rejette la tentation comme si lâon était bon; câest lâobéissance, qui donne humblement à Dieu sa place et par conséquent aussi à sa Parole. « Par la parole de tes lèvres je me suis gardé des voies de lâhomme violent » (Ps. 17:4), de celui qui faisait sa volonté propre et en faisait son guide. Si le coeur ne cherche que Dieu, la ruse la plus habile est découverte, car lâennemi ne nous pousse jamais à ne chercher que Dieu. Mais cela suppose un coeur pur et aucune recherche de soi-même. Câest ce qui a été montré en Jésus.
Notre sauvegarde contre la tentation, câest la Parole employée par le discernement dâun coeur parfaitement pur qui vit dans la présence de Dieu, apprend à connaître ses pensées dans sa Parole1, et connaît par conséquent lâapplication de cette Parole aux circonstances présentes. Câest la Parole qui garantit lââme des ruses de lâennemi.
1 Il ne doit y avoir dâautre motif dâaction que la volonté de Dieu qui, pour lâhomme, doit toujours se chercher dans la Parole; parce que, dans ce cas, lorsque Satan nous pousse à agir, comme il le fait toujours, par quelque autre motif, on voit que celui-ci est opposé à la Parole qui est dans le coeur et au motif qui le gouverne; il est par conséquent jugé comme lui étant contraire. Il est écrit : « Jâai caché ta parole dans mon coeur, afin que je ne pèche pas contre toi » [(Ps. 119:11)]. Câest pour cette raison quâil est souvent important, quand nous sommes dans lâincertitude, de nous demander par quel motif nous sommes influencés.
Remarquez aussi que câest conséquemment dans cet esprit dâobéissance simple et humble que réside la puissance, car là où il existe, Satan ne peut rien. Dieu est là , aussi lâennemi est-il vaincu.
Les caractères des tentations par rapport à ce quâest le Seigneur
Il me semble que ces trois tentations, sont présentées au Seigneur sous les trois caractères dâhomme, de Messie, et de Fils de lâhomme.
Il nâavait pas de convoitise comme un homme déchu, mais il avait faim. Le tentateur lâengageait à satisfaire ce besoin sans Dieu.
Les promesses du Père lui appartenaient comme étant faites au Messie. Et tous les royaumes lui appartiennent comme Fils de lâhomme.
Jésus répond toujours comme un Israélite fidèle, personnellement responsable à Dieu, citant le livre du Deutéronome qui traite ce sujet (câest-à -dire lâobéissance dâIsraël en vue de la possession de la terre et des privilèges qui lui appartenaient en rapport avec cette obéissance, et en dehors de lâorganisation qui en formait un corps devant Dieu1).
1Un examen attentif du Pentateuque montrera que, quoique les faits historiques nécessaires soient établis, le contenu de lâExode, du Lévitique et des Nombres est essentiellement typique. Le tabernacle était fait selon le modèle montré sur la montagne, modèle des choses célestes; non seulement les ordonnances cérémonielles, mais les faits historiques, ainsi que lâapôtre lâétablit clairement, leur arrivèrent comme types et ont été écrits pour notre instruction [(1 Cor. 10:11)]. Le Deutéronome donne des directions pour leur conduite dans le pays; les trois livres mentionnés, même là où ils contiennent des faits historiques, sont typiques dans leur objet. Je ne sais pas si un sacrifice fut offert après leur institution, à moins peut-être que ce ne soient des sacrifices officiels (voyez Actes 7:42).
Ch. 4 v. 11
[4:11] Satan laisse Jésus, et les anges viennent exercer leur ministère en faveur du Messie, le Fils de lâhomme victorieux par lâobéissance. Il a pleinement répondu à ce en quoi Satan aurait voulu lâamener à éprouver Dieu. Les anges sont pour nous aussi des esprits administrateurs.
Mais quâil est profondément intéressant de voir notre adorable Seigneur, le Fils de Dieu, descendre du ciel et prendre sur la terre â Lui, la Parole faite chair â sa place au milieu de pauvres êtres pieux; puis, ayant pris cette place, reconnu du Père comme son Fils, les cieux étant ouverts et ouverts sur Lui, et le Saint Esprit descendant et demeurant sur Lui comme homme, quoique sans mesure, de le voir former le modèle de notre position, bien que nous nây fussions pas encore; toute la Trinité, comme je lâai dit, était dâabord pleinement révélée lorsquâil sâest ainsi associé à lâhomme; et alors, quand nous étions esclaves de Satan, il est allé dans ce caractère et cette relation rencontrer Satan pour nous, afin de lier lâhomme fort et de donner par lui-même cette place aussi à lâhomme; seulement il fallait la rédemption pour nous amener où il est.
Ch. 4 v. 12-17 â Jésus en Galilée, à lâécart des Juifs
[4:12] Jean étant mis en prison, le Seigneur se rend en Galilée. Ce mouvement, qui plaçait la scène de son ministère en dehors de Jérusalem et de la Judée, avait une grande portée à lâégard des Juifs. Le peuple (en tant que concentré à Jérusalem, se vantant de posséder les promesses, les sacrifices, le temple, et dâêtre la tribu royale) perdait la présence du Messie, fils de David. Jésus, pour la manifestation de sa personne, pour le témoignage de lâintervention de Dieu en Israël, se rend au milieu des pauvres et méprisés du troupeau; car le résidu et les pauvres du troupeau sont déjà , aux chapitres 3 et 4, clairement distingués des chefs du peuple. Ainsi, il devient réellement le vrai tronc, au lieu dâêtre une branche de ce qui avait été planté ailleurs, quoique cet effet nâeût pas été pleinement manifesté. Ce moment correspond au chap. 4 de Jean.
Ce serait le lieu ici de remarquer que, dans lâévangile de Jean, les Juifs sont toujours distingués de la foule1. La langue ou plutôt la prononciation des Galiléens était entièrement différente de celle des Juifs. On ne parlait pas le chaldéen en Galilée.
1 Appelée le peuple dans les évangiles.
[4:14] Cette manifestation du fils de David en Galilée était en même temps lâaccomplissement dâune prophétie dâÃsaïe, dont la force est celle-ci : [4:16] bien que la captivité romaine fût tout autrement terrible que les invasions des Assyriens lorsquâils avaient envahi le pays dâIsraël, il y avait cependant une circonstance qui changeait tout, savoir la présence du Messie, de la vraie lumière, dans ces contrées mêmes.
Nous remarquons que lâEsprit de Dieu passe ici par-dessus toute lâhistoire de Jésus jusquâau commencement de son ministère après la mort de Jean le baptiseur. Il donne à Jésus sa position propre au milieu dâIsraël â Emmanuel, le Fils de David, le Bien-aimé de Dieu [(3:17)], reconnu comme son Fils, le Fidèle en Israël, quoique exposé à toutes les tentations de Satan [(4:1)]; [4:14-16] et ensuite, sa position prophétique annoncée par Ãsaïe [4:17] et le royaume proclamé comme étant proche1.
1 Nous pouvons remarquer ici, comme on lâa déjà fait, quâil quitte les Juifs et Jérusalem, et sa place naturelle, pour ainsi dire, qui Lui donnait son nom, Nazareth, et prend sa place prophétique. La mise en prison de Jean était le signe de son propre rejet. Jean y était son précurseur, comme, dans sa mission, il lâavait été du Seigneur (voyez chap. 17:12). Le témoignage de Jésus est le même que celui de Jean le baptiseur.
Ch. 4 v. 18-22 â Lâappel des premiers disciples
[4:18] Jésus sâentoure alors de ceux qui devaient le suivre définitivement dans son ministère et dans ses tentations, [4:20] et qui, à son appel, abandonnant tout, lient leur sort et leur portion à son sort et à sa portion.
Ch. 4 v. 23-25 â Lâannonce du royaume
[4:23] Lâhomme fort était lié, de sorte que Jésus pouvait piller ses biens et annoncer le royaume avec les preuves de la puissance qui pouvait établir ce royaume.
La puissance de la proclamation et le caractère du royaume â Introduction au sermon sur la montagne
Deux choses sont alors mises en avant dans le récit de lâévangile :
1 Il est frappant de voir que tout le ministère du Seigneur est raconté dans un seul verset (4:23). Tout ce qui est exposé ensuite, ce sont des faits ayant une importance morale particulière, et montrant ce qui se passait au milieu du peuple en grâce, jusquâà son rejet; ce nâest pas une histoire consécutive proprement dite. Cela marque très clairement le caractère de Matthieu.
Il est évident que, dans toute cette partie de lâévangile, câest la position du Sauveur qui est lâobjet de lâenseignement de lâEsprit, et non les détails de sa vie. Ces détails viennent après, afin de montrer pleinement ce quâil était au milieu dâIsraël, ses rapports avec ce peuple, et son sentier dans la puissance de lâEsprit qui a conduit à la rupture entre le Fils de David et le peuple qui aurait dû le recevoir. [4:24] Lâattention de tout le pays ayant été attirée par ses actes de puissance, [5:2] le Seigneur propose à ses disciples â mais le peuple lâentendant â les principes de son royaume.