Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-17
Plan
3>Jean le baptise
Jésus vient de Galilée au Jourdain pour être baptisé par Jean, celui-ci sây oppose, disant : Câest moi qui ai besoin dâêtre baptisé par toi ! Jésus lui déclare quâil lui faut ainsi accomplir toute justice, et Jean le baptise (13-15).
3>Les cieux sâouvrent
Au moment où Jésus ressortait de lâeau, les cieux sâouvrirent, il vit lâEsprit descendre sur lui sous la forme dâune colombe et une voix du ciel dit : Celui-ci est mon fils bien-aimé (16-17).
13 à 17 Baptême de Jésus.
Comparer Marc 1:9-11; Luc 3:21-22
Les premiers mots de ce verset marquent le moment solennel où Jésus sortit de sa longue retraite à Nazareth pour être manifesté au monde et entrer dans son ministère; les derniers indiquent le but précis de ce voyage en Judée, au Jourdain : câétait pour y être baptisé par Jean.
Le baptême de Jésus est lâun des traits de sa vie les plus difficiles à comprendre. Pourquoi lui, le Saint et le Juste, qui nâavait besoin ni de repentance, ni de régénération, voulut-il être baptisé ? à cette question les réponses les plus diverses ont été successivement faites. Il faut écarter dâabord celles qui ne sont pas dignes du Sauveur, ou qui ôtent à son baptême sa vérité et sa réalité intimes, pour y substituer des motifs plus ou moins extérieurs.
Jésus ne se soumit au baptême, ni parce quâil aurait eu besoin, comme nous, de la purification du péché, ni parce que son séjour parmi les hommes lâaurait entaché dâune impureté lévitique, ni parce que ce baptême aurait appartenu à lâobservation de la loi cérémonielle, ni parce que cet acte dâobéissance devait avoir lieu pour nous, à notre place, ni parce que Jésus aurait voulu honorer et sanctionner par là le baptême de Jean ou le baptême en général, ni parce quâil voulait provoquer par cet acte le témoignage que Jean devait rendre à sa dignité messianique ou quâil espérait recevoir de Dieu lui-même la confirmation solennelle de cette messianité, dont il nâaurait point eu jusquâalors la certitude.
Non, Jésus reçut le baptême parce que ce baptême lui était indispensable. Homme «â¯semblable à ses frères en toutes chosesâ¯Â», bien que «â¯sans péchéâ¯Â», Jésus dut, pendant toute sa vie, fournir une carrière de développement religieux et moral Luc 2:52 dont le terme suprême ne fut atteint que lorsquâil eut été consommé dans son obéissance absolue envers Dieu, dans son amour sans bornes envers les hommes, et cela, par la souffrance et le sacrifice. Hébreux 2:10-11; Hébreux 5:8-9 La souffrance et la mort furent son vrai baptême Marc 10:38 et tout baptême a cette signification (Romains 6:3-4, note). Or la carrière qui devait aboutir à ce terme sâouvrait alors devant le Sauveur; il fallait quâil sây consacrât tout entier; tel est le sens de son baptême. Surtout enfin, cette carrière, il ne pouvait lâaccomplir quâen triomphant des plus redoutables obstacles, dans les plus violents combats contre le péché, le monde et la puissance des ténèbres; quâen acceptant les plus amers renoncements, jusquâau sacrifice entier de sa volonté et de sa vie. Pour cela, il fallait quâil fût rempli de lâEsprit-Saint «â¯sans mesureâ¯Â», Jean 3:34, et câest ici le côté positif et essentiel de son baptême (verset 16), qui coïncide avec le témoignage solennel de Dieu (verset 17) acceptant la consécration de son Fils bien-aimé.
Dès lors Jésus commença à mourir selon la chair pour être vivifié selon lâEsprit. 1 Pierre 3:18 Câest ainsi que va être accomplie sur la terre «â¯toute justiceâ¯Â» (verset 15) par lâÅuvre quâentreprend le Rédempteur (comparer sur ce sujet Frédéric Godet, Commentaire sur Luc, qui insiste sur le rôle du baptême dans le développement personnel de Jésus, et Jules Bovon, Théologie du Nouveau Testament, I, p. 230 et suivants, qui marque la place de cet acte dans lâÅuvre rédemptrice en relevant la solidarité qui unit, dans le baptême, le Sauveur à lâhumanité pécheresse).
Parole dâhumilité qui est en pleine harmonie avec la déclaration du verset 11 et avec tout le caractère du précurseur. Jean 3:29-30 Mais cette parole, qui suppose en Jean-Baptiste une connaissance si sûre de Jésus comme Messie, est difficile à concilier avec son témoignage dans Jean 1:31-33 (voir les notes).
Dâautres, sans y être autorisés par le texte original, traduisent : tout ce qui est juste, et réduisent ce mot à signifier : le devoir actuel (Calvin).
Câest vrai, mais câest trop peu. Il faut prendre le mot dans toute sa signification et ajouter avec Bengel :
(verset 13, note).
Ces pronoms : il vit, sur lui, se rapportent à Jésus, mais non à lâexclusion de Jean-Baptiste qui fut témoin de lâaction. Jean 1:33
Câest à tort que le texte reçu, avec C. D. et la plupart des majuscules, lit pour lui (Jésus) après les cieux furent ouverts.
On ne peut faire que des conjectures sur ce qui apparut extérieurement aux yeux des spectateurs et qui a pu être exprimé par ce terme assez vague : les cieux furent ouverts. Mais cette parole a un sens spirituel qui nâéchappera à aucun lecteur attentif. Comparer Jean 1:51; Actes 7:56
LâEsprit de Dieu qui, au jour de la Pentecôte, descendit sous la forme symbolique de langues de feu, apparaît ici comme une colombe comparez Jean 1:32, image de la douceur, de la pureté, de la simplicité. Matthieu 10:16
Cette expression et celle quâemploie Luc 3:22 sous une forme corporelle, comme une colombe, ne permettent pas dâentendre cette apparition comme une simple vision intérieure.
Voici, en grec vois ! Annonce toujours une chose inattendue et importante. Luc 5:12; Actes 8:27; Apocalypse 4:1; Apocalypse 6:2; etc.
Grec : Celui-ci est mon fils, le bien-aimé. Ce solennel témoignage de Dieu, qui sera identiquement réitéré dans une autre occasion (Matthieu 17:5), proclame le Sauveur du monde, non seulement comme Messie, dâaprès Psaumes 2:7; Ãsaïe 42:1, mais dans son rapport unique et exclusif dâessence avec son Père, comme Luc 1:35; Jean 1:18; Jean 3:16
La bienveillance ou le bon plaisir de Dieu en son Fils est un terme hébraïque qui exprime cet ineffable amour que Jésus lui-même se plaisait à rappeler Jean 3:35; Jean 5:20; Jean 10:17 et dont, par lui et en lui, ses rachetés deviennent aussi lâobjet. Jean 7:23; Ãphésiens 1:5; 6; Colossiens 1:13
Même le temps du verbe (aoriste) : en qui je me suis complu est à remarquer, car il indique ce rapport éternel, toujours le même, dans lequel Dieu se contemple en son Bien-aimé. Jean 17:5
Dans le baptême de Jésus-Christ apparaît pour la première fois la Trinité divine : Le Père et son témoignage, le Fils qui se voue à son Åuvre, lâEsprit qui le consacre pour cette Åuvre. Et, au terme de sa carrière, le Sauveur fera de cette triple manifestation, mise alors en tout son jour, la formule sacrée pour le baptême de tous ses rachetés. Matthieu 28:19 comparez 2 Corinthiens 13:13, note. Ce nâest pas un thème pour la spéculation, tout est action pour le salut, pour la vie religieuse.
On lit ici : Celui-ci est mon Fils. Dans Marc et Luc, la parole sâadresse directement à Jésus : «â¯Tu es mon filsâ¯Â». Unité dans le fond liberté dans la forme, selon que le narrateur sâest attaché au sens du témoignage pour Jean-Baptiste et les assistants, ou pour Jésus lui-même.