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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/matthew-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-17
Jean le Baptiseur
(v. 1-12). â Le temps arrive où Christ doit être manifesté à Israël; mais le Seigneur ne pouvait prendre place au milieu de son peuple dans le triste état où il se trouvait, sans une Åuvre opérée dans les cÅurs. Ãsaïe avait prophétisé que la venue du Seigneur serait annoncée et préparée par un précurseur: «Voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, faites droits ses sentiers» (Ãsaïe 40:3). Ces paroles font allusion à ce qui se passait autrefois au moment de lâarrivée dâun souverain. Les routes nâétant pas entretenues comme elles le sont aujourdâhui, on faisait enlever les obstacles, niveler et redresser les chemins, de manière à faciliter la marche du roi et de sa suite. Ici, la préparation pour la réception du roi était morale; elle devait sâaccomplir dans les cÅurs, par lâaction de la parole de Dieu et du Saint Esprit. Jean le Baptiseur avait reçu de Dieu cette mission au milieu du peuple. Matthieu ne parle pas de la naissance de Jean, mais Luc en donne le récit détaillé et intéressant. Ici, comme en Marc, Jean apparaît soudain, prêchant dans le désert de la Judée et disant: «Repentez-vous, car le royaume des cieux sâest approché». Chose étrange que de voir quelquâun prêcher dans un désert, mais ce désert représente ce quâest pour Dieu le cÅur du peuple, le cÅur naturel de tout homme. Quelle merveilleuse bonté de sa part, quâil ait fait prêcher les richesses de sa grâce. En effet, Jean avait vécu dans la solitude, dans une séparation entière dâavec un peuple corrompu. Il portait le vêtement des prophètes (voir 2 Rois 1:8): un manteau de poil de chameau et une ceinture de cuir autour de ses reins; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage (v. 4). Les sauterelles, grosses et abondantes en Orient, servent encore à lâalimentation des habitants de ces contrées. Mais celui qui vit pour Dieu, séparé de ce monde, ne se nourrit pas de ce que le monde peut fournir.
Le Seigneur, ou lâÃternel, allait venir dans la personne de Jésus. Le royaume des cieux sâapprochait, celui dont le gouvernement siège dans le ciel, en contraste avec les royaumes dont le gouvernement est de la terre. Le Seigneur ne pouvait pas établir son règne sur le peuple dans lâétat de péché qui caractérisait celui-ci. Sâil sâétait présenté soudain dans lâexercice de son pouvoir, il aurait anéanti par le jugement ce peuple, composé uniquement dâhommes pécheurs. Comment donc un pécheur aurait-il place dans un royaume où seul ce qui est de Dieu peut subsister? Câest ce que Jean annonçait en prêchant la repentance et en disant au peuple de croire en celui qui devait venir (Actes 19:4). Il se tenait à part du peuple, comme nous lâavons vu. On venait à lui de partout; on confessait ses péchés, puis on était baptisé dans le Jourdain, du baptême de la repentance, et rendu propre pour recevoir le Messie. Dieu agit dâaprès le même principe pour la conversion du pécheur aujourdâhui; Dieu lui offre le ciel; mais à cause de son absolue sainteté, le pécheur ne peut y entrer. Que doit-il faire? Confesser ses péchés. Ne pas dire seulement: «Jâai eu tort», mais dire: «Voilà ce que jâai fait», en reconnaissant le jugement quâil a mérité. Alors il pourra sâécrier, avec le psalmiste: «Je tâai fait connaître mon péché, et je nâai pas couvert mon iniquité; jâai dit: Je confesserai mes transgressions à lâÃternel; et toi, tu as pardonné lâiniquité de mon péché» (Psaumes 32:5).
Tous ceux qui venaient à Jean en toute droiture de cÅur, confessant leurs péchés, étaient propres à recevoir le Seigneur, qui par ses souffrances à la croix, en ferait lâexpiation. Mais il se trouvait là aussi des pharisiens et des sadducéens qui voulaient participer au royaume des cieux en vertu de leur position nationale et religieuse, croyant que, pour obtenir cette part, il suffisait dâappartenir à la race dâAbraham, sans que leur état de péché fût en jeu. Ils se trompaient entièrement, car ce nâest quâen vertu de la grâce, par laquelle Dieu pardonne au pécheur, que le Juif, comme tout homme, peut jouir des bénédictions apportées par le Seigneur. Aussi Jean, indigné de leur manque de conscience et de leur mépris des droits et du caractère de Dieu, leur dit: «Race de vipères, qui vous a avertis de fuir la colère qui vient?» Il ne leur dit pas quâils sont trop mauvais pour éviter cette colère, mais: «Produisez donc du fruit qui convienne à la repentance», câest-à -dire: «Reconnaissez avec droiture votre état de péché, confessez-le, et que votre marche réponde à vos paroles». Il faut des fruits qui prouvent la réalité de ce que lâon professe. Câétait inutile de se vanter de sa position dâenfant dâAbraham; lâépreuve que Dieu avait faite de ce peuple et, par lui, du cÅur de tout homme, était à son terme et nâattirait sur lui que le jugement. Aussi Jean ajoutait: «Déjà la cognée est mise à la racine des arbres; tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit est coupé et jeté au feu». Le jugement ne sâexécutait pas encore, la hache nâétait pas encore levée; elle était posée au pied de lâarbre, prête à frapper, si les fruits de la repentance ne se produisaient pas.
Jean annonce ensuite lâarrivée de Celui qui venait après lui, qui était plus puissant que lui, dont il nâétait pas digne de porter les sandales; il ne baptiserait pas dâeau, mais de lâEsprit Saint et de feu: de lâEsprit Saint, qui serait la puissance de vie par laquelle ceux qui croyaient pourraient servir et glorifier Dieu dans le nouvel état de choses que le Seigneur introduirait; de feu, câest-à -dire du jugement de Christ sur ceux qui ne le recevraient pas. «Il a son van dans sa main, et il nettoiera entièrement son aire et assemblera son froment dans le grenier; mais il brûlera la balle au feu inextinguible». Le van sert à séparer la balle du grain, lorsquâon a battu le blé. Lâaire était Israël, et le Seigneur venait pour accomplir ce triage et exécuter plus tard le jugement. Câest ce que les Juifs alors, ainsi que tout homme aujourdâhui, avaient à prendre en considération, afin dâagir en conséquence, en acceptant, comme pécheurs coupables, la grâce venue dans la personne de Celui qui sera le Juge pour ceux qui lâauront rejeté comme Sauveur.
Baptême de Jésus
(v. 13-15). â Quelle scène merveilleuse ces versets placent devant nous! Nous venons dâentendre la solennelle invitation à la repentance, adressée par Jean au peuple, quand il annonce lâarrivée dâun plus puissant que lui, le Seigneur, qui sauverait les siens de leurs péchés.
Le peuple attendait Celui qui allait paraître. Dâoù viendrait-il? Comment apparaîtrait-il? Quel serait son aspect?
Un jour, sur les bords du Jourdain, arrive auprès de Jean un homme venu de Nazareth de Galilée, le plus humble des hommes qui nâait jamais été vu sur la terre. Il demande le baptême, lui aussi. Jean, enseigné de Dieu, le reconnaît aussitôt (Jean 1:29-31), et veut lâempêcher de se faire baptiser, disant: «Moi, jâai besoin dâêtre baptisé par toi, et toi, tu viens à moi!» Que pouvait penser le peuple qui assistait à cette scène? Celui-là serait-il donc le Messie? Comment se fait-il quâil demande le baptême, lui, dont Jean a dit quâil nâétait pas digne de porter les sandales, lui qui doit exercer le jugement sur les pécheurs, lui qui nâa point de péchés à confesser? Oui, câest bien lui, mais, mystère insondable! au lieu dâapparaître dans lâéclat de sa gloire messianique, il vient en grâce se joindre aux pécheurs repentants, prendre place au milieu dâeux? Il les accompagne dès leurs premiers pas dans le chemin que Dieu leur ouvre pour les sortir de leur triste condition, pour les conduire aux bénédictions quâil venait leur apporter, avant dâaccomplir son Åuvre en jugement. Ces pécheurs repentants étaient les seuls sur la terre dâIsraël en qui il puisse prendre plaisir; câest ce quâexprime le Psaumes 16:3: «Tu as dit aux saints qui sont sur la terre, et aux excellents. En eux sont toutes mes délices». Le Seigneur formule la même pensée quand il dit: «Il y aura de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix neuf justes qui nâont pas besoin de repentance» (Luc 15:7). Quel amour que celui dont Jésus a été lâexpression ici-bas et qui trouve son plaisir, sa satisfaction dans un pécheur qui se repent! Câest au milieu de ces pécheurs que nous verrons ce précieux Sauveur tout le long de son ministère ici-bas; et pour lâéternité, ce sont eux encore, alors glorifiés, qui lâentoureront en célébrant sa grâce et sa gloire dans un monde nouveau. Dieu veuille que tous nos lecteurs soient du nombre!
à Jean le Baptiseur qui, par une humilité bien compréhensible, refusait de le baptiser, Jésus répond: «Laisse faire maintenant, car ainsi il nous est convenable dâaccomplir toute justice». Là encore, nous voyons la grâce merveilleuse et condescendante qui le fait sâassocier aux pécheurs repentants et à Jean comme serviteur, en lui disant: «Il nous est convenable dâaccomplir toute justice». Câétait juste, pour celui qui entrait par la repentance dans le chemin de Dieu, de se faire baptiser; le Seigneur qui entre en grâce dans ce chemin, comme homme, ne veut pas quâil y ait dâexception pour lui; Jean doit donc accomplir ce qui est juste à cet égard.
Le Saint Esprit descendant sur Christ
(v. 16, 17). â De sa demeure céleste, Dieu contemplait cette scène merveilleuse, où lâobjet de ses délices éternelles, lâhomme de ses conseils, était confondu avec les autres hommes et refusait toute distinction. Alors il proclame lui-même publiquement ce qui distingue son Fils. Jésus ayant été baptisé, «les cieux lui furent ouverts, et il vit lâEsprit de Dieu descendre comme une colombe, et venir sur lui. Et voici une voix qui venait des cieux, disant: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui jâai trouvé mon plaisir».
De grandes et merveilleuses choses sont présentées dans ce moment sublime. Ãnumérons-en seulement quelques-unes:
Remarquons aussi la forme sous laquelle le Saint Esprit descend sur Christ. La colombe exprime lâhumilité, la grâce, la douceur qui lâont caractérisé dans son service dâamour ici-bas.
Quels sujets infinis les évangiles placent devant nous! Quelle profondeur divine nous entrevoyons dans la glorieuse personne de Jésus, lâHomme-Dieu venu en grâce au milieu des pécheurs! Mais câest encourageant de savoir que, si ces choses merveilleuses sont cachées aux sages et aux intelligents, cachées à la raison humaine, elles sont révélées aux petits enfants, câest-à -dire aux croyants.