Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-37
Plan
3>Le retour
Jésus étant ressorti du territoire de Tyr, revient vers la mer par la Décapole. On lui amène un sourd-muet, auquel on le prie d’imposer les mains (31, 32).
La guérison
Jésus l’ayant tiré hors de la foule, touche ses oreilles et sa langue, et levant les yeux au ciel, il dit en soupirant : Ephphatha, ouvre-toi ! L’infirme est complètement guéri (33-35).
Vaine défense d’en parler
Jésus défend à ceux qui sont présents de raconter ce miracle, mais plus il le leur défend, plus ils le publient. Et, dans un étonnement extrême, ils s’écrient : Il a tout bien fait ! (36, 37)
31 à 37 Retour de Jésus vers la mer de Galilée. Guérison d’un sourd-muet.
Le texte reçu dit encore ici, comme au verset 24, Tyr et Sidon, mais il omet ces mots par Sidon, qui se lisent dans Codex Sinaiticus, B, D et plusieurs versions.
Jésus s’était avancé jusqu’aux limites septentrionales de la Galilée, où commençait le territoire de Tyr (verset 24) et où se passa la scène qui précède.
Maintenant, au lieu de revenir immédiatement sur ses pas, il fait un détour encore plus au nord, par Sidon, ou, comme d’autres l’entendent, par le territoire de Sidon, pour revenir vers la mer de Galilée, en franchissant le Liban dans la direction de Damas, puis en traversant la Décapole.
L’évangéliste ne nous dit pas pourquoi Jésus choisit cette route, l’on ne peut faire à ce sujet que des suppositions, mais l’on est fondé à penser que, dans ce long voyage en pays païen, il put s’entretenir d’une manière suivie avec ses disciples.
La Décapole (c’est-à-dire, les dix villes) était une vaste contrée, située au-delà du Jourdain au nord-est de la Galilée (comparer Matthieu 4:25).
Jésus avait abordé une fois cette contrée; il avait dû se retirer à la prière des habitants, mais y avait laissé un témoin de sa puissance (Marc 5:17-19).
Grec : un sourd parlant avec peine, c’est-à-dire ne faisant entendre que des sons inarticulés, en un mot, un sourd-muet. Le mot se trouve au vers. 37.
Le lieu de ce récit n’est pas clairement déterminé; on ignore qui sont ceux qui amènent à Jésus cet infirme, mais on voit qu’ils avaient confiance en lui, puisqu’ils le prient de lui imposer les mains.
Marc seul raconte cette guérison. Matthieu (Matthieu 15:30-31) en marque peut-être la place en nous montrant Jésus entouré de plusieurs malades, parmi lesquels il y avait des sourds-muets.
Ce verset relate deux circonstances qui ont beaucoup occupé la sagacité des interprètes et donné lieu à diverses suppositions.
D’abord Jésus prend à part le sourd-muet : pourquoi chercher à ce fait si simple d’autres causes que le désir bien naturel de sortir de la foule empressée et bruyante, pour être seul avec le malade, entrer en rapport personnel avec lui et lui laisser une impression d’autant plus profonde de sa guérison ? Toutefois, Jésus resta en vue de la multitude, puisque le vers. 37 nous montre évidemment qu’elle fut témoin du miracle.
L’autre circonstance de ce récit est plus importante. Jésus,(grec) ayant craché, met ses doigts dans les oreilles, avec de la salive, et touche la langue du muet.
L’Évangile présente divers faits analogues (Marc 8:23; Matthieu 8:3; Jean 9:6).
À l’ordinaire Jésus guérissait uniquement par la parole. En agissant autrement, quel peut être son but ?
Les uns pensent qu’il voulait ainsi suppléer à ce qui manquait à la foi du malade; l’encourager en lui montrant qu’il s’occupait de lui avec intérêt.
D’autres supposent qu’il avait en vue les témoins de la guérison et s’accommodait à leurs idées sur l’efficacité de certains moyens, afin de prévenir en eux la superstition qui pouvait s’attacher au miracle. Rien de pareil n’est indiqué dans le texte. Il faut simplement admettre que Jésus, qui ne faisait rien d’inutile, trouvait ces moyens nécessaires pour accomplir quelques-uns de ses miracles.
C’était là une sorte d’intermédiaire entre lui et le malade.
Seulement il faut remarquer avec Olshausen que, même là où Jésus ne guérit pas uniquement par la parole, il n’emploie jamais des moyens étrangers à sa personne; en elle résidait exclusivement la puissance divine qui rendait la santé aux malades et même la vie aux morts.
Il y a une grande solennité dans l’accomplissement de ce miracle. Jésus, comme il le faisait souvent, lève les yeux au ciel, où son regard cherchait auprès de Dieu toute lumière et toute puissance; il soupire, soit en faisant monter vers Dieu son ardente prière, soit par la douleur qu’il éprouvait en prenant sur lui nos infirmités; enfin il prononce la parole puissante qui rendra à un malheureux l’usage de l’ouïe et de la parole : Ephphatha ! ou proprement ethphatach, c’est l’impératif du verbe araméen ou syriaque que l’évangéliste a voulu conserver dans la langue originale et qu’il traduit lui-même par ouvre-toi !
Dans le langage figuré, les oreilles du muet étaient fermées, sa langue était liée, de là ces termes : ses oreilles furent ouvertes, et (grec) le lien de sa langue fut délié.
Aussitôt manque dans B, D, A, etc.
Il parlait très bien, grec droitement, correctement.
Voir, sur ces défenses de Jésus de publier ses miracles, Matthieu 8:4, note.
Cette multitude, témoin du miracle, obéissait plutôt à son enthousiasme qu’aux ordres de Jésus (comparer Marc 1:45).
Grec : Très bien ou très beau, tout ce qu’il a fait !
Cette expression d’admiration se rapporte à la guérison actuelle (verbe au parfait, fait accompli), tandis que les paroles qui suivent généralisent l’idée de la puissance de Jésus : il fait (présent) entendre même les sourds, et parler les muets !