Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-56
3>1 à 13 visite à Nazareth
Et il partit de là , câest-à -dire, selon notre évangéliste, de la maison de Jaïrus (Marc 5:38 et suivants).
Sa patrie, câest Nazareth.
Voir, sur ce récit, Matthieu 13:53-58, notes;
Matthieu place cette visite de Jésus à Nazareth immédiatement après le grand discours en paraboles.
Une variante de Codex Sinaiticus, B, porte : «â¯de tels miracles qui se font par ses mainsâ¯Â».
De tels miracles, grec de telles puissances, câest-à -dire de tels actes de la puissance divine; câest le terme le plus usité pour désigner les miracles.
Les habitants de Nazareth ont en vue les miracles que Jésus avait faits à Capernaüm et ailleurs et dont ils avaient entendu parler; de là la tournure interrogative de la phrase.
Leur étonnement nâest donc pas causé seulement par la sagesse de ses discours, à lui qui nâa pas reçu lâinstruction des rabbins; il sây mêle un sentiment dâenvie provoqué par le fait que des dons si extraordinaires ont été départis à un homme de si humble condition (verset 3)
Le mot par ses mains peut être un hébraïsme, signifiant par son moyen (Actes 5:12; Actes 19:11), ou, si on le prend littéralement, ce serait une allusion à ce que Jésus guérissait le plus souvent par lâimposition des mains (Marc 5:23).
Grec : Ils se scandalisaient à son sujet, trouvaient une occasion de chute et dâincrédulité dans cette connaissance quâils avaient de Jésus selon la chair, qui les empêchait de le connaître selon lâesprit.
«â¯Dieu manifesté en chairâ¯Â», nâest-ce pas toujours le «â¯grand mystère ?â¯Â» (1 Timothée 3:16)
Selon Matthieu, les habitants de Nazareth nomment Jésus «â¯le fils du charpentier;â¯Â» dâaprès Marc, simplement le charpentier, sans doute parce quâils lâavaient vu travailler de ses mains dans lâatelier de son père adoptif.
Telle est, en effet, la tradition recueillie par quelques Pères de lâÃglise (Justin, Dialogue avec Triphon, 88; Théodoret, Histoire Ecclésiastique III, 23).
Voir, sur les frères et les sÅurs de Jésus, Matthieu 12:46, note.
Dans toutes ces occasions où les membres de sa famille sont énumérés, il nâest plus question de Joseph. Peut-être était-il déjà mort, comme lâadmet la tradition.
Maison est pris dans le sens de famille (Marc 3:25).
Si ce proverbe était vrai, appliqué au Prophète saint et sans tache, combien plus le sera-t-il pour ses serviteurs, dont les infirmités et les défauts ne sont nulle part mieux connus que parmi leurs amis et dans lâintérieur de leurs maisons.
Nous avons admis (Matthieu 13:54, 1re note) quâil ne faut pas identifier cette visite de Jésus à Nazareth, racontée par Matthieu et Marc, avec celle que rapporte Luc (Luc 4:16 et suivants).
Et, en effet, les deux récits sont tellement différents, quâon est forcé dây voir deux faits et non un seul. Mais comme, dâautre part, il est difficile dâadmettre que, dans lâun et dans lâautre de ces séjours, les habitants de Nazareth aient fait la même objection et Jésus la même réponse, nâest-il pas probable que ces paroles ont été transférées dâun fait à lâautre par la tradition apostolique, recueillie telle quelle par les évangélistes ?
Il ne put. Voir sur ce mot Matthieu 13:58, note. Ce petit nombre de malades guéris est regardé comme peu de chose, tellement la bienfaisante activité du Sauveur était riche et abondante.
6 Ã 13 Mission des Douze.
Jésus sâétonne de lâincrédulité comme il sâétonne de la foi (Matthieu 8:10).
Il faut prendre ce mot à la lettre; Jésus ne sâattendait pas à ce que ses concitoyens de Nazareth seraient à ce point aveuglés par les préjuges.
Leur incrédulité marque le point culminant des dispositions défavorables que Jésus rencontre chez son peuple; elle va le déterminer à accentuer sa retraite en sâéloignant de la contrée. Auparavant, toutefois, il adressera aux Galiléens un dernier appel par la mission des douze.
Plan
3>Les disciples sur le lac. Jésus sur la montagne
Jésus contraint ses disciples dâentrer dans la barque pour repasser le lac, congédie la multitude et se retire sur une montagne pour prier. La nuit étant venue, il est là seul, tandis que les disciples se trouvent vers le milieu du lac (45-47).
Jésus vient au secours des disciples
Jésus, voyant quâils ont beaucoup de peine à ramer par un vent contraire, vient à eux, marchant sur les eaux. Le prenant pour un fantôme, ils poussent des cris dâeffroi. Mais Jésus les rassure ; il monte dans la barque et le vent cesse. Tous en éprouvent le plus extrême étonnement (48-52).
Nombreuses guérisons dans la contrée de Génézareth
Jésus, ayant débarqué dans la contrée de Génézareth, se voit aussitôt entouré de gens qui, le reconnaissant, lui apportent des malades. Dans quelque lieu quâil entre, dans les villes et dans les campagnes, on met devant lui les malades sur les places publiques, et tous ceux qui touchent la frange de son vêtement sont guéris (53-56).
45 à 56 Jésus marche sur la mer et opère des guérisons.
Comparer Matthieu 14:22-36; Jean 6:16-21.
Jésus obligea ses disciples à se séparer de la foule, car ils y répugnaient par diverses raisons (Matthieu 14:22, note).
Bethsaïda, petite ville située sur la rive occidentale du lac, en Galilée (Jean 12:21), lieu natal de trois apôtres (Jean 1:44), près de Capernaüm et de Chorazin (Luc 10:13), ce qui explique comment Jean (Jean 6:17) peut dire, sans contradiction avec le récit de Marc que les disciples naviguaient «â¯vers Capernaümâ¯Â».
Il y avait aussi une ville du nom de Bethsaïda (nom qui signifie maison de pêche) sur la rive orientale du lac (Marc 8:22, note), dont Josèphe (Guerre des Juifs, III,10, 7) désigne la situation.
Câest à tort que quelques interprètes admettent cette dernière localité comme celle vers laquelle tendaient ici les disciples.
Voir Matthieu 14:23 note.
Matthieu 14:25, note.
Les voyant, il vient.
Câest ainsi que Marc rend présente cette scène; deux mots lui suffisent pour nous montrer à la fois le regard pénétrant de Jésus qui, de sa retraite sur la montagne, aperçoit ses pauvres disciples en danger, et sa tendre sollicitude qui le porte à leur secours.
La quatrième veille de la nuit commençait à trois heures du matin. Comme ils sâétaient embarqués la veille au soir, on a trouvé étrange que les disciples eussent lutté toute la nuit contre les flots. Mais Marc, en parfait accord avec Matthieu, a déjà prévenu cette objection par la simple observation que le vent leur était contraire.
Les devancer ou les dépasser.
Ce trait qui appartient à Marc seul est assez difficile à expliquer. Quel était le but de Jésus ?
Un interprète dit quâil voulait passer inaperçu de ses disciples; un autre, quâil voulait les encourager en marchant devant eux comme le vainqueur des flots déchaînés. Nâest-il pas plus conforme au récit de penser quâil voulait les rassurer en se montrant à eux ? Ou, puisque ce but ne fut pas atteint et que leur trouble ne fit quâaugmenter, Jésus voulait-il mettre leur foi à lâépreuve et désirait-il que lâinitiative de la délivrance vint de leur part, et quâils implorassent son secours ?
Quoi quâil en soit, le cri dâangoisse quâils firent entendre parvint à son cÅur (verset 50).
voir Matthieu 14:27 note.
Jésus est auprès dâeux, la tempête sâapaise sans quâil ait à commander aux flots et à la mer, comme dans une autre occasion (Marc 4:39).
Au terme si fort, ils furent stupéfaits, le texte reçu avec A, D, majuscules ajoute : et ils sâétonnaient.
Cette réflexion, qui est particulière à notre évangéliste, jette une sorte de blâme sur lâextrême étonnement des disciples et peut-être aussi sur la peur dont ils avaient été saisis en voyant Jésus marcher sur les eaux.
Il nâen aurait pas été ainsi sâils avaient compris au sujet ou à lâoccasion du miracle des pains; (verset 35 et suivants) ils auraient conclu de la puissance de Jésus dans la première occasion, à sa puissance dans la seconde.
La cause de ce manque dâintelligence se trouvait dans leur cÅur endurci.
Ce dernier mot ne doit pas sâappliquer seulement à un aveuglement, une sensibilité de leur cÅur dans le cas actuel, mais sâétendre à lâétat moral dans lequel ils étaient à cette époque.
Cette observation intime sur les disciples ne peut provenir que dâun témoin oculaire ou même dâun homme qui avait éprouvé les impressions dont il sâagit. Or ce témoin, câest lâapôtre Pierre, dont Marc a conservé les récits (voir lâIntroduction). Et câest là aussi peut-être la cause pour laquelle nous ne trouvons pas dans notre Ãvangile le trait relatif à Pierre marchant sur les eaux (Matthieu 14:28-31).
Pierre, en racontant cette grande scène dans ses prédications, passait sous silence ce qui le concernait personnellement.
Grec : Ayant traversé vers la terre, ils arrivèrent en Génézareth.
Telle est la leçon de Codex Sinaiticus, B; dans le texte reçu, dans A, D et les majuscules, les mots sont dans un autre ordre; vers le pays est joint à Génézareth : ils vinrent dans le pays de Génézareth.
Voir, sur cette contrée de Génézareth, Matthieu 14:34, note.
Voir sur ce récit Matthieu 14:36, note.
Marc nous peint avec plus de détails ces scènes émouvantes, cet extrême empressement des malades et de leurs proches, ces nombreuses guérisons accomplies par le Sauveur, qui marquèrent le point culminant de lâactivité de Jésus en Galilée, et provoquèrent un redoublement dâhostilité de la part des adversaires (Marc 7:1 et suivants).