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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Mark 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/mark-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur Mark 7". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-37
Les Juifs et la tradition
(v. 1-23). â Nous voyons ici Jésus entouré, non par des personnes venues à lui avec leurs besoins, mais par des hommes religieux remplis dâeux-mêmes, qui trouvaient en défaut les disciples parce quâils ne se conformaient pas aux usages traditionnels des Juifs. Quel contraste entre la manifestation de lâamour de Christ, tel que nous lâavons vu sâexercer envers tous au chapitre précédent, et ces hommes qui préfèrent les vaines formes dâune religion charnelle à la grâce apportée par Jésus!
Les pharisiens et les scribes viennent dire à Jésus: « Pourquoi tes disciples ne marchent-ils pas selon la tradition des anciens, mais mangent-ils du pain avec des mains souillées? » Les Juifs, surtout les pharisiens et les scribes, observaient très scrupuleusement beaucoup de choses reçues par la tradition; ainsi ils se lavaient en revenant du marché, croyant, par ce moyen, se purifier des fautes commises dans leurs transactions; ils lavaient les coupes, les pots, les vases dâairain, les lits, et cela leur donnait une apparence de grande sainteté devant les hommes, mais ce nâétait que de lâhypocrisie. Ces malheureux ne pensaient pas que, sâils adressaient des reproches aux disciples, ils les apportaient devant celui qui sonde les cÅurs et les reins. Jésus leur répond: « Ãsaïe a bien prophétisé de vous, hypocrites; comme il est écrit: « Ce peuple-ci mâhonore des lèvres, mais leur cÅur est fort éloigné de moi; mais ils mâhonorent en vain, enseignant, comme doctrines, des commandements dâhommes » (voir Ãsaïe 29:13). Il leur montre ensuite comment lâobservation des traditions humaines annulait les commandements de Dieu, car ce qui vient de lâhomme ne saurait sâaccorder avec ce qui vient de Dieu. Ils ne pouvaient accomplir la loi; ils la remplaçaient donc par des règles qui avaient quelque ressemblance avec certaines ordonnances de Moïse, dont ils ne comprenaient pas la signification typique. Car les ablutions qui faisaient partie du culte juif nâétaient que des lavages extérieurs qui parlaient des exigences de Dieu au sujet de la pureté du cÅur, mais celle-ci ne peut se réaliser que par le sacrifice de Christ. Toutes ces pratiques religieuses charnelles, qui semblaient justifier ces hommes aux yeux de leurs semblables, provenaient de la source impure de leur propre cÅur que ne pouvaient atteindre les lavages de la tradition. Bien au contraire: lâobservation de ces ordonnances détournait les enfants de lâaccomplissement de leurs devoirs les plus légitimes vis-à -vis de leurs parents; en effet, les dons faits pour le temple comptaient pour ce qui était dû aux parents, alors que la loi disait: « Honore ton père et ta mère » (Exode 20:12). Ainsi, par une religion dont lâhomme se glorifiait, Dieu nâétait pas honoré, ni ceux auxquels, après Dieu, revient le plus grand honneur, savoir les pères et les mères. La religion de la chair prive toujours Dieu de ce qui lui est dû; elle nourrit lâorgueil de lâhomme, même par le moyen de choses pénibles à accomplir. Paul dit, en parlant des commandements des hommes, quâils « ont bien une apparence de sagesse en dévotion volontaire et en humilité, et en ce quâelles nâépargnent pas le corps, ne lui rendant pas un certain honneur, pour la satisfaction de la chair » (Colossiens 2:23). Parlant de la religion qui est le fruit de la vie de Dieu, Jacques dit: « Le service religieux pur et sans tache devant Dieu le Père, est celui-ci de visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction, de se conserver pur du monde » (Jacques 1:27), câest-à -dire la pratique de lâamour selon Dieu et de la pureté, qui permet de maintenir des rapports pratiques avec Dieu.
Jésus appelle la foule pour la mettre en garde contre la nullité dâune religion de formes. « Il leur dit: Ãcoutez-moi, vous tous, et comprenez: Il nây a rien en dehors de lâhomme, qui, entrant au-dedans de lui, puisse le souiller; mais les choses qui sortent de lui, ce sont celles qui souillent lâhomme. Si quelquâun a des oreilles pour entendre, quâil entende ». Le cÅur doit être purifié, non les mains; et il faut veiller sur ce qui sort du cÅur et non sur ce qui entre dans la bouche.
Câest la troisième fois que nous trouvons dans cet évangile lâavertissement: Qui a « des oreilles pour entendre, quâil entende ». Cela fait comprendre lâimportance quâil y avait à écouter celui qui accomplissait au milieu de son peuple le service du Prophète. Câest lui que lâEsprit de Dieu nous exhorte à considérer et à écouter dans les chapitres 3 et 4 de lâépître aux Hébreux, qui nous le présentent apôtre â celui qui enseigne â et souverain sacrificateur de notre profession. Trois fois aussi, il est dit dans ces deux chapitres: « Aujourdâhui, si vous entendez sa voix, nâendurcissez pas vos cÅurs ». Dans le chapitre 12 de la même épître nous lisons encore: « Prenez garde que vous ne refusiez pas celui qui parle: car si ceux-là nâont pas échappé qui refusèrent celui qui parlait en oracles sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle ainsi des cieux » (v. 25). Ce nâest quâen écoutant et en croyant la Parole que nous pouvons être sauvés et gardés du mal jusquâau bout.
Lorsque Jésus se fut retiré de la foule dans la maison, ses disciples lâinterrogèrent au sujet de ce quâil avait dit touchant la souillure venant du dedans. Eux aussi étaient tellement habitués aux formes extérieures du culte juif quâils ne comprenaient guère la souillure que dans sa forme extérieure. Jésus leur dit: « Vous aussi, êtes-vous ainsi sans intelligence? » Puis il leur énumère les choses qui souillent lâhomme, disant: « Ce qui sort de lâhomme, câest là ce qui souille lâhomme; car du dedans, du cÅur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres, les vols, la cupidité, les méchancetés, la fraude, lâimpudicité, 1âÅil méchant, les injures, lâorgueil, la folie. Toutes ces mauvaises choses sortent du dedans et souillent lâhomme ». En présence dâune telle source de corruption, de quelle valeur sont les formes dâune religion charnelle, qui ne peuvent changer la nature? On comprend que la nécessité dâune nouvelle naissance sâimpose, ainsi que la purification, par le sang de Christ, de tous les péchés, fruits du vieil homme.
Câest très humiliant de découvrir que notre cÅur naturel si mauvais est la source de tout le mal qui sâaccomplit dans le monde. Voilà pourquoi lâhomme, dans son orgueil, hait la lumière que la parole de Dieu apporte sur son état; il se croit bon, ou tout au moins susceptible dâamélioration, quoique Dieu dise le contraire. Nous lisons en Jérémie 17:9, 10: « Le cÅur est trompeur par-dessus tout, et incurable; qui le connaît? Moi, lâÃternel, je sonde le cÅur, jâéprouve les reins ». Après le déluge, lâÃternel dit quâil ne maudira plus le sol à cause de lâhomme, et quâil ne frappera plus tout être vivant. Est-ce peut-être parce que Dieu pensait que le jugement du déluge aurait donné une salutaire leçon aux hommes et quâils deviendraient meilleurs? Au contraire, lâÃternel dit: « Car lâimagination... de lâhomme est mauvaise dès sa jeunesse ». Câest donc parce que câétait inutile de renouveler un jugement semblable, car le cÅur de lâhomme, source de tout mal, nâen serait pas changé; Dieu allait opérer autrement. Il avait par-devers lui les ressources nécessaires. Après un temps de patience, qui dura encore plus de vingt-trois siècles depuis le déluge, le Fils de Dieu vint dans ce monde pour subir le jugement dû à lâhomme incorrigible et pécheur, afin que Dieu puisse offrir au coupable le pardon de ses péchés et lui communiquer une nature nouvelle qui lui permette dâaccomplir le bien. Mais alors, si le déluge ne doit plus venir pour faire périr les méchants sur la terre, nous apprenons en 2 Pierre 3:7, que « les cieux et la terre de maintenant sont réservés par sa Parole pour le feu, gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies ». Le feu, symbole du jugement total et final, consume tout, tandis que le déluge nâétait quâun jugement partiel, puisque huit personnes furent épargnées. Dieu ne présente le jugement final quâaprès avoir offert aux hommes le moyen dây échapper.
Puissent tous ceux de nos lecteurs qui ne sont pas encore nés de nouveau accepter ce que Jésus dit de leur cÅur naturel dans les passages qui nous occupent et comprendre quâavec une telle nature, il nây a point dâamélioration à espérer! Alors ils seront heureux dâaccepter le don de Dieu, la vie éternelle, au lieu de recevoir le salaire du péché, qui est la mort (Romains 6:23).
La femme Syrophénicienne1
1 Les Romains appelaient Syrophénicie la Phénicie pour la distinguer de la Syrie à laquelle ils lâavaient réunie.
(v. 24-30). â Jésus sâen alla vers les contrées de Tyr et de Sidon et entra dans une maison; il voulait que personne ne le sache. Mais dans ce pays, habité par des étrangers aux promesses faites à Israël, il trouva la foi chez une femme dont la fille avait un esprit immonde. Entendant parler de Jésus, cette femme vint se jeter à ses pieds, le priant de délivrer sa fille. Jésus lui répondit: « Laisse premièrement rassasier les enfants; car il ne convient pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens. Et elle répondit et lui dit: Oui, Seigneur; car même les chiens, sous la table, mangent des miettes des enfants ». Nos lecteurs remarqueront encore ici que la différence entre ce récit et celui de Matthieu tient au caractère de lâÃvangile. En Matthieu, où Jésus est présenté comme Messie, il maintient devant cette femme le caractère de Fils de David sous lequel elle lâavait interpellé, jusquâau moment où sa foi lui fait prendre humblement sa place et trouve le cÅur du Dieu de grâce, qui, sous ce rapport, est aussi bien le Dieu des nations que le Dieu des Juifs (voir Romains 3:29). Dans notre évangile, Jésus agit simplement comme le serviteur, envoyé aux Juifs premièrement. « Laisse premièrement rassasier les enfants; car il ne convient pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens ». Et lorsque cette femme a pris sa place relativement aux Juifs, elle peut largement profiter des miettes que les Juifs foulaient à leurs pieds en méconnaissant Jésus. Câest parce quâils le rejetaient quâil se trouvait dans ces confins. Jésus peut lui dire: « à cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille ». La grâce de Dieu ne peut se limiter à un peuple; elle est pour tous, là où la foi se trouve, en dehors de toute question de dispensation. Pierre, lâapôtre des Juifs, est obligé de dire dans le cas de Corneille: « En vérité, je comprends que Dieu ne fait pas acception de personnes, mais quâen toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice, lui est agréable » (Actes 10:34, 35).
Guérison dâun homme sourd
(v. 31-37). â Jésus revient vers la mer de Galilée en passant par le pays de Décapolis, contrée située au nord-est de la Palestine et habitée aussi par des Gentils. On lui amène un sourd qui parlait avec peine, et on le prie de lui imposer la main. « Et lâayant tiré à lâécart, hors de la foule, il lui mit les doigts dans les oreilles; et ayant craché, il lui toucha la langue, et regardant vers le ciel, il soupira, et lui dit: Ãphphatha, câest-à -dire, ouvre-toi. Et aussitôt ses oreilles sâouvrirent, et le lien de sa langue se délia, et il parlait distinctement ». Cet homme est une image du résidu dâIsraël que Jésus sépare de la nation incrédule, afin de le rendre capable dâentendre la voix de Dieu en Jésus et de pouvoir parler de lui, Åuvre qui doit sâaccomplir en tous, car, par nature, nous nâentendons pas le langage divin et ne pouvons parler de Dieu, ni le louer.
Jésus éprouvait profondément dans son âme à quel degré de misère son peuple était tombé, de même que tout homme. De son cÅur, oppressé par un tel état, monte vers le ciel ce soupir humain autant que divin, soupir du Serviteur qui nâétait rien moins que le Fils de Dieu, expression de lâamour de Dieu au milieu des ravages que le péché avait exercés sur sa créature. Il nây a aucune ressource pour la misère de lâhomme. Aussi Jésus regarde vers le ciel, dâoù viennent les ressources divines. Son cÅur nâa pas changé. Jésus connaît nos maux, nos peines; il sây intéresse avec le même amour que celui qui lâa fait descendre ici-bas. Câest toujours en haut que nous devons regarder et faire monter nos requêtes; là montent ces soupirs inexprimables pour nous-mêmes, mais compris par celui qui connaît ce qui se passe dans nos faibles cÅurs, étreints par les souffrances de tous genres.
Jésus ne voulait pas que ce miracle soit connu, mais plus il défendait de le dire, plus on le divulguait. « Ils étaient extrêmement étonnés, disant: il fait toutes choses bien; il fait entendre les sourds et parler les muets ». Tous doivent reconnaître la perfection des Åuvres de Jésus. Ces paroles expriment sommairement le service tout entier que le Seigneur accomplissait ici-bas et ce quâil fait encore: par la conversion, les oreilles sâouvrent à la parole de Dieu et la langue se délie pour le louer et lui rendre témoignage. Et au travers de nos circonstances diverses souvent pénibles, nous pouvons aussi dire que Dieu fait toutes choses bien, lors même que nous ne le comprendrions pas, nous le savons. « Nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8:28).