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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Mark 8". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/mark-8.html.
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-38
Seconde multiplication des pains
(v. 1-9). â Dans le récit de la multiplication des pains au chap. 6, le Seigneur est ému de pitié envers les foules à cause de leurs besoins spirituels: « Ils étaient comme des brebis qui nâont pas de berger ». Il les enseigne et pourvoit aussi à leurs besoins matériels, auxquels, dans cette seconde multiplication, la compassion de Jésus se rapporte davantage. Ce ne sont pas les disciples qui viennent dire à Jésus de renvoyer la foule afin quâelle aille se procurer des vivres; il les appelle lui-même et leur dit: « Je suis ému de compassion envers la foule, car voici trois jours déjà quâils demeurent auprès de moi, et ils nâont rien à manger; et si je les renvoie à jeun dans leurs maisons, ils tomberont en défaillance par le chemin; car quelques-uns dâentre eux sont venus de loin » (v. 2, 3). Dans son amour infini, qui prend connaissance de toutes les circonstances de ceux qui lâentourent, Jésus veut montrer que, quoi que les hommes pensent de lui, il veut agir envers son peuple selon son cÅur plein de miséricorde, car il est lâÃternel qui voulait rassasier « de pain ses pauvres » (Psaumes 132:15).
Les compassions de Jésus ne rencontrent chez ses disciples que lâexpression du doute et de leur ignorance à lâégard de sa puissance et de sa personne; ignorance coupable, car ils avaient déjà été témoins de ce quâavait fait Jésus en pareille circonstance. « Dâoù les pourra-t-on rassasier... ici, dans le désert? » Hélas! ne sommes-nous pas souvent semblables aux disciples? Combien de fois, dans nos difficultés, nous regardons autour de nous et ne trouvons que le désert ou lâinsuffisance de nos ressources, et nous sommes inquiets, ne sachant dâoù nous viendra le secours, alors que nous lisons dans lâÃvangile: « Ne soyez... pas en souci » et: « Votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses » (Matthieu 6:31, 32). Le Seigneur est, en présence de nos peines et de nos besoins, le même que lorsquâil se trouvait ici-bas; sâil juge bon de ne pas toujours répondre tout de suite à nos demandes, ni selon nos désirs, câest afin de fortifier notre faible foi, pour que nous nous attendions réellement à lui, que ce monde nous apparaisse comme un désert ou bien comme lâÃgypte avec ses riches provisions.
Les disciples avaient sept pains et quelques petits poissons. Jésus les prit et, après avoir ordonné aux quatre mille hommes de la foule de sâasseoir, il rendit grâces et les rompit, puis il les donna aux disciples pour quâils les distribuassent aux foules. Tous mangèrent à leur faim et on remplit sept corbeilles avec les morceaux qui restèrent, puis Jésus congédia la foule. Comme nous lâavons déjà remarqué, il ne renvoie jamais à vide ceux qui viennent à lui.
Dans la multiplication des pains au chap. 6, Jésus agit selon son caractère de Messie présenté à son peuple; câest pourquoi il y a douze corbeilles de reste, le nombre douze indiquant la perfection dans lâadministration humaine. Ici, malgré son rejet comme Messie, il agit selon la grâce et le pouvoir divins, ce quâindique le nombre sept; il y avait sept pains et sept corbeilles de reste, sept étant le nombre parfait.
Jésus refuse un signe aux pharisiens
(v. 10-13). â Jésus et ses disciples montent dans une barque et viennent aux quartiers de Dalmanutha (en Matthieu 15:39, Magadan ou Magdala). Jésus se trouve là aux prises avec les pharisiens qui disputèrent avec lui et demandèrent un signe du ciel pour lâéprouver. Cette demande, qui provenait de lâincrédulité et de lâhypocrisie de ces gens, fait soupirer Jésus. Il avait déjà soupiré en constatant lâétat misérable du peuple, représenté par lâhomme sourd-muet, au chap. 7:34. Dans ce cas il y avait un remède dans sa grâce et sa puissance, tandis que, devant lâincrédulité et lâhypocrisie des gens religieux, Jésus ne peut rien faire: « Et, soupirant en son esprit, il dit: ... En vérité, je vous dis: il ne sera point donné de signe à cette génération. Et les laissant, il remonta de nouveau dans la barque et sâen alla à lâautre rive ». Le signe, câétait lui-même, mais ils ne le voulaient pas; Jésus ne pouvait rien faire de plus quâil nâavait fait au milieu dâeux; câétait inutile.
La vie du Fils de Dieu, le Serviteur parfait, était une vie de souffrances de tous genres. Souffrance en voyant souffrir les hommes sous toutes les conséquences du péché; souffrance au spectacle de leur incrédulité et de leur mépris de lâamour qui apportait à tous la délivrance et le bonheur. Il était, dit Ãsaïe: Un « homme de douleurs, et sachant ce que câest que la langueur, et comme quelquâun de qui on cache sa face, il est méprisé, et nous nâavons eu pour lui aucune estime » (Ãsaïe 53:3). Ce précieux Sauveur réalisait toutes ces souffrances sur le chemin qui le conduisait à dâautres bien plus terribles, celles de la croix, cette croix où, selon les expressions mêmes du prophète (53:5): « Il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités; le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris ». Pour qui toutes ces souffrances, chers lecteurs, si ce nâest pour des coupables tels que vous et moi, afin que, par la foi en lui, nous soyons délivrés des terribles conséquences de nos péchés et ayons en partage, avec ce bien-aimé Sauveur, la gloire pour lâéternité? Pensons à ce que notre salut a coûté au Fils de Dieu, afin quâil soit gratuit pour nous! Que les cÅurs de ceux qui le connaissent soient étreints dâun amour tel quâils vivent pour lui, et quâil attire à lui ceux qui nâont encore vu aucune beauté en celui qui a quitté la gloire pour venir les sauver!
Un levain à éviter
(v. 14-21). â Jésus met en garde les disciples contre les principes des pharisiens et dâHérode: « Voyez », leur dit-il, « gardez-vous du levain des pharisiens et du levain dâHérode ». Le levain est le symbole dâune doctrine corruptrice. Lâhypocrisie et lâimpiété caractérisaient les pharisiens, ils voulaient paraître religieux devant les hommes sans avoir affaire avec Dieu, juge de toutes les pensées. Ils voulaient être les conservateurs de la religion juive, en opposition aux sadducéens et aux hérodiens; et comme leurs avantages se liaient à cette religion, telle quâils lâenseignaient, ils manifestaient une violente inimitié à lâégard du Seigneur qui mettait en lumière tout ce qui nâétait pas selon Dieu. Les partisans dâHérode étaient plutôt un parti politique; pour plaire aux Romains, que représentait leur chef, ils se souciaient peu de leur religion; sâils en avaient une, ils se rattachaient aux sadducéens. Ces gens cherchaient à tirer tous les avantages possibles, à leur profit, de lâasservissement du peuple juif aux Romains. Un écrivain a dit dâeux: « Ils rendaient à César ce qui était à César, mais ne rendaient pas à Dieu ce qui était à Dieu ».
On comprend que le Seigneur mette en garde ses disciples contre de tels principes; mais câest triste de voir leur incapacité pour comprendre ses avertissements. Leurs pensées ne sâélevaient pas au-dessus de la matière, quand Jésus leur parle de levain, ils pensent à du pain, et croient que câest parce quâils nâen avaient quâun avec eux. La stupidité des disciples venait encore accroître la souffrance du cÅur du Seigneur. Il leur dit: « Pourquoi raisonnez-vous sur ce que vous nâavez pas de pains? Nâentendez-vous pas encore, et ne comprenez-vous pas? Avez-vous encore votre cÅur endurci? Ayant des yeux, ne voyez-vous pas? et ayant des oreilles, nâentendez-vous pas? et nâavez-vous point de mémoire? Quand je rompis les cinq pains aux cinq mille, combien recueillîtes-vous de paniers pleins de morceaux? Ils lui disent: Douze. Et quand je rompis les sept aux quatre mille, combien recueillîtes-vous de corbeilles pleines de morceaux? Et ils dirent: Sept. Et il leur dit: Comment ne comprenez-vous pas? » (v. 17-21).
Lâinintelligence des disciples nous étonne, nous indigne même; mais avec un peu de droiture, ne nous reconnaissons-nous pas en eux? Quel profit avons-nous retiré des enseignements que nous avons reçus du Seigneur, lorsque nous avons entendu sa Parole ou que nous avons fait lâexpérience de sa bonté et de ses délivrances? Nombreuses sont les occasions dans lesquelles il peut nous dire: « Ne comprenez-vous pas? ne voyez-vous pas? nâentendez-vous pas? avez-vous encore votre cÅur endurci? Nâavez-vous point de mémoire? » Réfléchissons à toutes les occasions dans lesquelles le Seigneur a dû nous rappeler nos inconséquences, notre indifférence, notre ingratitude, notre oubli continuel de sa Parole. Après une lecture en famille, une réunion, nous nous laissons distraire par mille choses, si même nous ne lâavons pas été pendant que nous aurions dû écouter. Et lorsque, dans le cours de la journée, cette parole devrait nous être utile pour nous guider dans le chemin, nous encourager, nous consoler ou nous instruire, elle nous manque; nous sommes sans ressources, sans intelligence; nous avons oublié! Dans le chapitre 12 de lâévangile selon Jean, le Seigneur rappelle une prophétie dâÃsaïe, qui annonçait lâendurcissement du peuple comme jugement: « Il a aveuglé leurs yeux et il a endurci leur cÅur, afin quâils ne voient pas des yeux, et quâils nâentendent pas du cÅur, et quâils ne soient convertis, et que je ne les guérisse » (Jean 12:40). Le Seigneur était venu pour ouvrir les yeux et les oreilles du peuple, mais puisquâils ne le recevaient pas, ils demeuraient dans leur état pour être jugés. Les disciples, au contraire, avaient reçu Jésus; de là leur inconséquence, et le Seigneur doit leur dire: « Ãtes-vous encore dans cet état, puisque vous avez joui du privilège de voir et dâentendre? » Les disciples nâauraient pas dû rester dans lâétat où se trouvait le peuple, et pourtant, quant aux résultats, il y avait peu de différence. Quel déshonneur fait au Seigneur lorsque la conduite du croyant ne diffère pas de celle de lâinconverti!
Guérison de lâaveugle de Bethsaïda
(v. 22-26). â à Bethsaïda on amène un aveugle à Jésus afin quâil le touche. Ceux qui faisaient cela savaient quâil nâen fallait pas davantage pour communiquer la puissance qui délivre des infirmités. Mais Jésus ne guérit pas cet aveugle sur place; il le prend par la main et le mène hors de la bourgade; là , il crache sur ses yeux, pose les mains sur lui, et lui demande sâil voit quelque chose. Lâhomme répondit: « Je vois des hommes, car je vois comme des arbres qui marchent. Puis Jésus lui mit encore les mains sur les yeux et le fit regarder, et il fut rétabli, et voyait tout clairement ».
Cet homme, voyant imparfaitement, représente les disciples dans lâétat où nous les avons vus précédemment; sans être aveugles comme la nation, ils voyaient encore confusément. Jésus les avait séparés du peuple, comme il avait conduit lâaveugle hors de la bourgade, et là , dans sa patiente grâce, il achèverait son Åuvre jusquâà ce quâils voient tout clairement. Câest ce qui leur arriva après la résurrection du Seigneur (Luc 24:45) et après lâenvoi du Saint Esprit.
Jésus renvoie dans sa maison celui quâil avait guéri, en lui disant: « Nâentre pas dans la bourgade, et ne le dis à personne dans la bourgade » (v. 26). Câétait inutile de proclamer plus longtemps ce que Jésus faisait, car la nation était décidée à ne pas le recevoir.
Le rejet de Christ se dessine dans ce chapitre, où lâactivité de son amour ne cesse pas, malgré lâétat du peuple et de ses disciples. Il sâagit selon sa puissance divine pour nourrir les foules (v. 1-9). Vu lâincrédulité manifeste des pharisiens, il les laisse (v. 10-13). Il supporte patiemment les disciples quâil a séparés de la masse, pour accomplir toute son Åuvre en eux, afin de les rendre capables de voir distinctement (v. 14-26). Dans le reste du chapitre, Jésus va annoncer sa mort, seul moyen dâamener lâhomme à Dieu pour être béni, puisque, dans son état naturel, il le rejette.
Jésus annonce sa mort
(v. 27-38). â En se rendant aux villages de Césarée de Philippe, ville située au pied du Liban, Jésus interrogea ses disciples en ces termes: « Qui disent les hommes que je suis? Et ils répondirent: Jean le Baptiseur; et dâautres: Ãlie; et dâautres: Lâun des prophètes ». Alors comme aujourdâhui, lâhomme naturel ne peut admettre que Jésus soit le Christ, le Fils de Dieu. Ceux même qui le considèrent comme un personnage extraordinaire nâadmettent pas sa divinité, ni quâil soit le Sauveur envoyé de Dieu pour le salut des pécheurs. Aussi Jésus dit aux Juifs, en Jean 8:24: « Si vous ne croyez pas que câest moi, vous mourrez dans vos péchés ». En ce qui concernait le salut dâIsraël, il fallait croire que Jésus était le Christ, le Messie promis qui devait délivrer son peuple (Matthieu 1:21 et Luc 1:70, 71).
Sâadressant aux disciples, Jésus leur dit: « Et vous, qui dites-vous que je suis? Et Pierre, répondant, lui dit: Tu es le Christ. Et il leur défendit expressément de dire cela de lui à personne ». Désormais la nation allait être laissée dans son incrédulité; Dieu avait fait pour elle tout son possible. On nâavait pas écouté les prophètes; on avait mis à mort le précurseur du Messie; à part quelques-uns, on nâavait fait aucun cas de la prédication du royaume par le Seigneur et les disciples, et après tous les miracles de Jésus, les pharisiens demandaient un signe. Tout démontrait que du côté de lâhomme rien nâétait possible; il ne restait pour lui que la mort et le jugement.
Câest alors que Jésus parle de la mort quâil subirait lui-même à la place des coupables, afin que Dieu puisse accomplir ses pensées de grâce envers le peuple juif, comme envers tous les pécheurs. « Et il commença à les enseigner: Il faut que le Fils de lâhomme souffre beaucoup, et quâil soit rejeté des anciens et des principaux sacrificateurs et des scribes, et quâil soit mis à mort, et quâil ressuscite après trois jours » (v. 31). Cette révélation soumet la foi des disciples à une terrible épreuve. Ils venaient de confesser que Jésus était le Christ et pouvaient sâattendre à ce quâil leur dise: « Vous seuls qui croyez en moi, vous allez régner avec moi, tandis que je jugerai ceux qui me rejettent ». Au lieu de cela, il leur apprend quâil va souffrir beaucoup et être mis à mort. Aussi, en entendant ces paroles, Pierre prend Jésus à part pour le reprendre. Nous savons par Matthieu 16:22, en quels termes il le fit. Jésus « se retournant et regardant ses disciples, reprit Pierre, disant: Va arrière de moi, Satan, car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes » (v. 32, 33). Pierre jugeait à la façon humaine; il voulait un Messie glorieux, avec lequel il partagerait la gloire immédiatement; mais il méconnaissait le côté de Dieu, le seul à considérer en toutes choses. Il ne comprenait pas que le règne de Christ ne pouvait sâétablir quâen vertu de sa mort qui réconcilierait toutes choses avec Dieu et ôterait le péché devant ses yeux. Cette mort était nécessaire, non seulement pour que les promesses faites à Israël sâaccomplissent, mais pour que dans lâéternité, une nouvelle terre puisse être peuplée dâhommes sauvés, semblables à Christ. Pierre ne pensait quâà un règne présent, sans tenir compte du péché qui le rendait impossible sans la mort de Jésus. Il y pensait selon lâhomme et non selon Dieu. En reprenant le Seigneur, Pierre se trouvait, sans quâil sâen doute, dans la main de Satan pour détourner de Jésus les autres disciples, dont le salut ne pouvait avoir lieu quâen suivant un Christ souffrant et rejeté, qui devait passer par la mort ignominieuse de la croix. Aussi Jésus reprend Pierre en regardant les disciples, afin que tous comprennent bien la gravité de lâerreur de Pierre et ses conséquences. Que serions-nous devenus si le désir de Pierre avait reçu satisfaction? Lui-même, et nous tous, nous serions demeurés éternellement sous les conséquences terribles de nos péchés.
La croix est donc le chemin de la gloire, comme elle est le chemin du salut. Jésus le fait comprendre à la foule et aux disciples (v. 34 et suivants): « Quiconque veut venir après moi, quâil se renonce soi-même, et quâil prenne sa croix, et me suive: car quiconque voudra sauver sa vie la perdra; et quiconque perdra sa propre vie pour lâamour de moi et de lâÃvangile la sauvera. Car que profitera-t-il à un homme sâil gagne le monde entier, et quâil fasse la perte de son âme? » Suivre Christ, vouloir le ciel et le monde en même temps, est une chose impossible que plusieurs désirent et quâils ont souvent essayée. Si quelquâun veut suivre Christ, câest-à -dire veut être sauvé, quâil renonce à sa vie dâhomme naturel ici-bas, car cette vie-là sâoppose à Dieu; elle a nécessité la mort de Christ; à elle se rattachent le péché et la condamnation éternelle, mais aussi toutes les jouissances de ce monde auxquelles le cÅur naturel tient si fortement, toutes ces choses qui satisfont « la convoitise de la chair, et la convoitise des yeux, et lâorgueil de la vie » (1 Jean 2:16). On ne peut donc suivre Christ et satisfaire une vie qui a causé sa mort, tandis que celui qui renonce à ce que le monde peut offrir comme aliment de ses convoitises, pour lâamour de Christ et de lâÃvangile, sauvera sa vie pour lâéternité. Ce qui le rendra capable de renoncer à cela, câest la jouissance de lâamour dont il est lâobjet et la pensée de tout ce que Christ a souffert pour le sauver. Car à quoi servent les avantages que peut offrir un monde quâil faudra laisser un jour, pour continuer son existence dans les peines éternelles? Que ne donnerait pas un homme pour racheter son âme lorsquâil constatera, trop tard, que tout est perdu sans retour?
Satan attire lâattention de ceux quâil veut perdre sur les choses présentes quâil faut abandonner pour suivre Christ, mais il ne présente jamais les conséquences éternelles qui seront la part de ceux qui lâauront écouté, ni le bonheur de ceux qui auront cru Dieu. Jésus expose les conséquences de la conduite tenue ici-bas et fait voir que si, pour sauver sa vie, il faut le suivre dans le chemin du renoncement et de la mort, il nâen sera pas toujours ainsi; car lorsquâil viendra dans la gloire de son Père, accompagné de ses saints anges, il aura honte de ceux qui auront eu honte de lui et de ses paroles « parmi cette génération adultère et pécheresse ».
Lorsque Jésus apparaîtra glorieux, comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs, accompagné de toutes les armées qui sont dans le ciel, ses rachetés (Apocalypse 19:14-16), alors que tout Åil le verra, qui voudrait ne lâavoir pas suivi sur cette terre?
Par la grâce de Dieu, il est encore temps de prendre place à la suite dâun Sauveur rejeté, seul moyen dâêtre avec lui dans la gloire. Bientôt il viendra chercher ceux qui nâauront pas eu honte de lui, et la porte du salut se fermera; le sort de chacun sera fixé pour lâéternité. Dieu veuille quâun grand nombre encore fasse comme Moïse qui avait choisi « plutôt dâêtre dans lâaffliction avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des délices du péché, estimant lâopprobre du Christ un plus grand trésor que les richesses de lâÃgypte; car il regardait à la rémunération » (Hébreux 11:25, 26).