Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-58
3>1 à 11 Les témoins de la résurrection de Jésus-Christ
Paul, tout rempli du grand sujet quâil va traiter, recommence pour ainsi dire de nouveau à faire connaître aux Corinthiens lâÃvangile quâil leur a annoncé, et par lequel seul ils peuvent être sauvés. Il leur rend le témoignage quâils lâont reçu, quâils sây sont tenus fermes jusquâici, mais déjà il jette un regard inquiet et triste sur lâerreur quâil va attaquer relativement à la résurrection.
De là , cette restriction conditionnelle : si vous le retenez⦠non seulement tel, mais (grec) «â¯selon la parole par laquelle je vous lâai annonceâ¯Â». Paul oppose la certitude et le contenu de cette parole divine aux objections des adversaires, qui, tout en retenant lâÃvangile, le faussaient. De là , pour eux, le danger dâavoir cru en vain (comparer verset 14).
Voir, sur ces expressions, 1 Corinthiens 11:23, et surtout 1 Corinthiens 7:40.
Voilà donc lâÃvangile que Paul avait transmis aux Corinthiens. Ce nâest pas un système religieux, câest un fait, le fait de la rédemption du monde par la mort et la résurrection du Sauveur. Si ce fait est nié, que reste-t-il ?
Rien nâest plus frappant, relativement à lâautorité divine des Ãcritures, que le soin avec lequel Jésus-Christ et ses apôtres en appellent sans cesse à cette autorité, même lorsquâil sâagit dâun fait dont ils sont eux-mêmes les témoins, comme ici la mort et la résurrection du Sauveur (voir leurs citations de lâÃcriture sur ce fait, entre autres : Matthieu 12:40; Matthieu 26:31; Luc 22:37; Luc 24:25-27; Luc 24:44-47; Jean 19:36-37; Actes 2:25-28; Actes 2:34-35; Actes 3:22; Actes 4:25 et suivants, 1 Pierre 1:10-11 comparer 1 Pierre 2:24; 1 Pierre 2:25).
Cette apparition du Seigneur à Céphas, ou Pierre, est mentionnée Luc 24:34.
Quant aux douze apôtres, ils lâont vu très souvent après sa résurrection (Jean 20:19 et suivants; Luc 24:36 et suivants; Actes 1:3). Ils nâétaient plus que onze; mais cette dénomination les douze était devenue si habituelle, quâelle resta même après la chute de Judas.
Cette apparition à plus de cinq cents frères à la fois nâest pas rapportée par les évangélistes, elle eut lieu sans doute en Galilée, (Matthieu 28:10; Matthieu 28:16; Matthieu 28:17) où le Sauveur avait plus de disciples que partout ailleurs.
Ces témoins vivaient encore au temps de Paul, il en appelle à eux, malgré la certitude divine de son propre témoignage (verset 3). Il nâest aucun fait de lâhistoire plus inébranlablement confirmé que celui de la résurrection de JésusChrist.
Encore un fait dont Paul a seul conservé le souvenir (verset 3).
1 Corinthiens 15:5; Luc 24:36 et suivants; Jean 20:19 et suivants; verset 25. Paul revient ici à tous les apôtres pour rappeler les nombreuses communications quâils eurent avec le Seigneur pendant les quarante jours de son séjour parmi eux.
Voilà le motif de cette expression énergique de mépris contre lui-même (verset 8).
Le terrible souvenir dâavoir persécuté Christ dans les siens, accompagna Paul durant toute sa vie comme une cause dâhumiliation et de tristesse (Ãphésiens 3:8; 1 Timothée 1:13); mais aussi ce souvenir même, joint au sentiment de la miséricorde immense dont il avait été lâobjet, devint en lui un motif tout-puissant de consacrer ses forces et sa vie, jusquâà son dernier soupir, à lâavancement de la sainte cause quâil avait eu le malheur de méconnaître. Câest ainsi que la grâce de Dieu transforme en bien même lâerreur et le péché (verset 10).
Par ces mots travaillé plus quâeux tous, faut-il entendre plus que tous ensemble, ou plus que chacun dâeux ? Les opinions des exégètes sont divisées sur cette question. Quoi quâil en soit, Paul se hâte dâexpliquer sa pensée en attribuant à la grâce ses travaux et ses succès, mais à la grâce qui est avec lui, ce qui exprime lâaction de Dieu et de lâhomme dans leur pleine harmonie. Plusieurs manuscrits lisent en effet : «â¯la grâce de Dieu avec moiâ¯Â».
Lâhumilité chrétienne a un caractère absolument différent de ce qui porte ce nom, ou le nom de modestie dans la morale du monde. Le chrétien, profondément convaincu quâil nâest rien en lui-même, rien quâun pécheur digne de condamnation, et que tout ce quâil possède, il le doit uniquement à la miséricorde divine, peut, néanmoins, sans blesser aucunement cette humilité, sans que, pour ainsi dire, cela le regarde, avouer hautement tout ce que Dieu a accompli en lui et par lui.
Câest ce que fait Paul ici et ailleurs, (Romains 15:18 et suivants, par exemple) mais toujours en attribuant tout le bien de sa vie à la grâce de son Dieu, pour le glorifier, et sâaccusant de tout le mal quâil avait fait avant sa conversion. Lâhomme du monde, au contraire, réduit à sa propre valeur morale dans le bien comme dans le mal, a intérêt à voiler lâun et lâautre; le mal, parce quâil en serait accablé sans remède devant Dieu et devant les hommes; le bien, parce que le bon ton lui commande de ne pas se glorifier lui-même, et que la modestie est une gloire de meilleur aloi.
Grec : «â¯Ainsi nous prêchons, et ainsi vous avez cruâ¯Â», câest-à -dire, comme il lâa exposé, (versets 1-4) et comme prêchent tous les témoins quâil a énumérés jusquâau verset 8.
Plan
3>IV. Conclusion : Ce qui arrivera aux vivants. Chant de victoire
Donc, ce nâest pas le corps actuel, corruptible, composé de chair et de sang, qui héritera le royaume céleste. (50)
Même ceux qui vivront au dernier jour seront transformés ; car il faut que tous soient revêtus dâincorruptibilité et dâimmortalité ; alors, la mort sera détruite. (51-54)
Où donc est la mort, et le péché, et la loi ? Grâces à Dieu, qui nous a donné la victoire sur tous ces ennemis ! (55, 56)
Restez donc fermes, car votre Åuvre sera couronnée dâun plein succès dans le Seigneur. (57)
Ce que je dis, ou ce que je veux dire, ce que je conclus de toute cette instruction destinée à réfuter lâobjection (verset 35) quâon tire de lâidée que nous ressusciterons et entrerons au royaume de Dieu avec ce corps grossier.
La chair et le sang, câest lâhomme naturel, déchu, pécheur, sujet à la corruption (Romains 1:3, note).
Lâentrée au royaume de Dieu ne peut donc nous être ouverte quâautant que Christ nous a renouvelés à son image, dès ici-bas par son Esprit, et, au dernier jour, par la résurrection; de là lâincorruptibilité en harmonie avec la vie du ciel.
Paul appelle un mystère telle doctrine ou tel fait caché dans le conseil de Dieu, et dont il a reçu directement la révélation (1 Corinthiens 2:7, note; comparez Romains 11:25; Ãphésiens 3:3 et suivants).
Le mystère dont il sâagit ici concerne ceux qui vivront encore au retour de Christ. Que deviendront-ils, tandis que les morts ressusciteront incorruptibles ?
Lâapôtre enseigne, ici et ailleurs, (1 Thessaloniciens 4:15-17; 2 Corinthiens 5:2-4) quâils seront changés, transformés, revêtus de cette incorruptibilité qui seule peut hériter le royaume de Dieu (verset 50). Cela aura lieu, non par un lent procédé de glorification, mais en un instant, par un miracle de la puissance divine tout semblable à celui de la résurrection, et simultanément avec cette dernière (1 Thessaloniciens 4:15).
Le signal de ces grands événements sera donné par la dernière trompette, câest-à -dire celle du dernier jour. Dans le langage symbolique de lâÃcriture, le son de la trompette est le signe du combat (1 Corinthiens 14:8; Zacharie 9:14); celle-ci annoncera la victoire finale sur le dernier ennemi (verset 26). Le bruit de cet instrument était aussi le signal des grandes assemblées du peuple de Dieu; ici sera le dernier accomplissement de la prophétie dâÃsaïe, (Ãsaïe 27:13) lâassemblée éternelle de tous les rachetés.
Quand lâapôtre dit nous et paraît se comprendre parmi ceux qui vivront au jour de Christ, (comparez 1 Thessaloniciens 4:15) il ne faut pas oublier que «â¯le jour et lâheureâ¯Â» avaient été positivement cachés à lâÃglise, (Matthieu 24:36) afin quâelle se tint constamment dans un état vigilant dâattente, et que, par conséquent, tous les premiers chrétiens qui espéraient le retour de Christ de leur vivant, étaient fondés à le faire.
Nous voyons aussi, par ce fait, que les apôtres eux-mêmes ne connaissaient des desseins de Dieu sur notre avenir que ce qui leur avait été positivement révélé, et cela doit rendre dâautant plus grande notre confiance en leur témoignage.
Il le faut, tant pour les vivants que pour les morts du dernier jour, selon le principe absolu exprimé au verset 50.
Lâincorruptibilité est la condition absolue de lâimmortalité.
LâÃcriture ne connaît pas la notion stérile dâune immortalité de lââme indépendante de la résurrection et surtout du renouvellement de tout notre être.
Le mot même dâimmortalité appliqué à lâhomme ne se trouve quâici dans tout le Nouveau Testament (versets 53, 54); et dans le seul passage où il paraît encore, (1 Timothée 6:16) il est dit que «â¯Dieu seul possède lâimmortalitéâ¯Â».
Ou «â¯en victoireâ¯Â»
M. Godet paraphrase : «â¯La mort est absorbée en la vie inaltérableâ¯Â».
Câest une citation libre de Ãsaïe 25:8, où on lit : «â¯Il engloutit la mort pour toujoursâ¯Â», ce qui suppose bien la victoire proclamée ici par lâapôtre.
Citation encore plus libre de Osée 13:14. Saisi de la grandeur de son sujet et de la gloire de ses espérances, lâapôtre entonne un chant de triomphe (comparez Romains 8:31-39) sur la défaite des plus terribles ennemis de Christ et du chrétien.
Il emprunte pour cela à Osée cette apostrophe hardie : «â¯Où est ton fléau, ô mort ? Où est ta peste, ô enfer ?â¯Â» Mais lâapôtre modifie lâélan poétique du prophète à un double égard.
Dâabord, au terme de ses instructions profondes sur la résurrection, il adresse deux fois son défi à la mort.
La variante du texte reçu, qui lui fait dire : «â¯Ã´ enfer !â¯Â» (hadès, le lieu invisible, faussement rendu dans nos versions par sépulcre) nâest quâune correction selon le passage dâOsée. Ensuite, à ces mots du prophète : où est ton fléau, ta peste ? Il substitue ceux-ci : ton aiguillon, ta victoire.
Lâaiguillon est lâarme dâun animal venimeux, dâun scorpion, qui pique et tue (comparer le verset suivant, note).
Lâaiguillon de la mort, son arme, ce qui la rend si horrible, ce qui lui imprime au front le caractère dâune malédiction, câest le péché.
Sans le péché il nây a point de mort. Le péché, à son tour, a dans la loi toute sa puissance, car câest la loi qui condamne le pécheur et le livre à la mort (Romains 5:20-21; Romains 7:7-14).
Lâapôtre insère ici ces paroles pour relever encore la grandeur de la victoire de Christ et du chrétien par une revue rapide de nos terribles ennemis, et ainsi il prépare lâardente action de grâces de son cÅur pénétré de reconnaissance : Mais grâces à Dieu !â¦
La pressante exhortation par laquelle Paul termine ce riche chapitre, prouve puissamment le rapport intime quâil y a entre la doctrine de la résurrection et la vie chrétienne tout entière.
LâÅuvre du Seigneur, câest la propagation et lâaccroissement de son règne au dehors et au dedans : sans la vivante espérance de la résurrection cette Åuvre nâaurait ni terme ni triomphe à attendre; jamais la puissance du péché, de la chair, de la mort ne serait entièrement vaincue et détruite.
Où donc serait notre courage ? Câest par la résurrection que nous triomphons même en succombant, ainsi que notre Maître qui, en mourant, a vaincu la mort !