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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 15". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/1-corinthians-15.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 15". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-58
Le sujet de la résurrection des morts, nié à Corinthe
[15:12] Mais dâautres maux avaient trouvé moyen de sâintroduire au milieu des dons brillants qui sâexerçaient au sein du troupeau de Corinthe : on niait la résurrection des morts. Satan est rusé dans ses voies. En apparence, ce nâétait que le corps qui était en question; [15:16] il y allait cependant de tout lâÃvangile, car si les morts ne ressuscitent pas, Christ nâest pas ressuscité, [15:18] et si Christ nâest pas ressuscité, les péchés des fidèles ne sont pas ôtés et lâÃvangile nâest pas vrai. Lâapôtre réserve donc cette question pour la fin de son épître et la traite à fond.
Ch. 15 v. 1-19 â Christ est ressuscité, base de la foi et preuve incontestable de la résurrection des morts
[15:1] Dâabord il rappelle ce quâil avait prêché au milieu des Corinthiens comme étant lâÃvangile, [15:3] savoir que Christ est mort pour nos péchés selon les Ãcritures, [15:4] et quâil a été ressuscité selon les Ãcritures. [15:2] Cette vérité était donc le moyen de leur salut, sâils y persévéraient, à moins quâils nâeussent cru en vain (v. 2). Câétait là un fondement bien solide pour son argumentation; le salut des Corinthiens (à moins que tout ce quâils avaient cru ne fût quâune fable sans profit) dépendait du fait de la résurrection et sây rattachait. [15:16] Or si les morts ne ressuscitaient pas, Christ nâétait pas ressuscité, car il avait bien été mort. [15:5-7] La première chose que fait Paul est donc dâétablir le fait de la résurrection de Christ par les témoignages les plus complets et les plus positifs, [15:8] y compris le sien propre, car il avait vu le Seigneur lui-même. [15:6] Cinq cents personnes à la fois lâavaient vu, dont la plupart vivaient encore pour rendre témoignage de ce fait. [15:8] Remarquons en passant que lâapôtre ne peut parler de rien sans quâun effet moral soit produit dans son coeur, parce quâil y pense avec Dieu. [15:9] Ainsi, dans les v. 8-10, il rappelle lâétat des choses par rapport à lui-même et aux autres apôtres, [15:10] et ce que la grâce avait opéré. [15:11] Ayant ainsi déchargé son coeur, Paul revient à son sujet. Le témoignage était le même, quel que fût celui qui lâavait rendu : tous déclaraient que le Christ était ressuscité (v. 11); tout dépendait du fait quâil était en effet ressuscité. Câest là le point de départ de lâapôtre. [15:12] Si, dit-il, ce quâon a prêché au milieu de vous est vrai, et si le Christ a été ressuscité, comment se fait-il que quelques-uns dâentre vous disent quâil nây a pas de résurrection des morts ? [15:13] Sâil nây a pas de résurrection des morts, Christ nâest pas ressuscité, [15:14] et si Christ nâest pas ressuscité, la prédication des témoins de Christ est vaine, la foi des chrétiens est vaine, [15:15] et non seulement cela, mais ces témoins sont de faux témoins, car ils ont déclaré à lâégard de Dieu quâil a ressuscité Christ (v. 12-15). Or Dieu ne lâa pas ressuscité si les morts ne ressuscitent pas : [15:17] et dans ce cas la foi des Corinthiens était vaine; ils étaient encore dans leurs péchés, [15:18] et ceux qui étaient déjà endormis en Jésus avaient péri. [15:19] Or si câest dans cette vie seulement que le croyant a espérance en Christ, il est de tous les hommes le plus misérable; il ne fait que souffrir, pour ce qui regarde ce monde. [15:20] Grâces à Dieu il nâen est pas ainsi : Christ est ressuscité !
Ch. 15 v. 20-28 â La résurrection en rapport avec lâhomme
Christ ressuscité dâentre les morts établit la délivrance de lâhomme
[15:20] Mais ici ce nâest pas seulement une doctrine générale que les morts ressuscitent : Christ en ressuscitant, est sorti
[15:21] sa résurrection est lâeffet de la faveur et de la puissance de Dieu, intervenues pour1 ramener dâentre les morts Celui qui, dans sa grâce, était descendu dans la mort pour effectuer et montrer en Christ la délivrance de lâhomme de la puissance de Satan et de la mort; pour mettre un sceau public à lâoeuvre de la rédemption, et enfin pour faire luire dans lâhomme la victoire remportée sur toute la puissance de lâEnnemi. [15:20] Ainsi Christ est sorti dâentre tous les autres morts â car la mort ne pouvait pas le retenir â il a établi le glorieux principe de cette divine et complète délivrance, et il est devenu les prémices de ceux qui dorment, de ceux qui, ayant sa vie, attendent lâexercice de sa puissance, qui les réveillera en vertu de lâEsprit qui demeure en eux.1 Christ a pu dire : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le rebâtirai » [(Jean 2:19)]. Il s âest ressuscité lui-même, car celui qui demeure dans le temple est Dieu. Il est aussi dit quâil a été ressuscité par lâEsprit [(Rom. 8:11)]; et il est également dit quâil lâa été par la gloire du Père [(Rom. 6:4)]. Mais là le Seigneur est considéré comme homme : comme tel il a subi la mort, et Dieu est intervenu pour quâil nây restât pas. Sa résurrection est ainsi présentée comme lâoeuvre de Dieu, parce que le but nâest pas de montrer la gloire de la personne du Sauveur, mais de démontrer notre résurrection, puisque Lui, homme mort, a été ressuscité. [15:21] Par lâhomme, la mort est arrivée; par lâhomme, la résurrection. Tout en démontrant quâIl était Seigneur du ciel, lâapôtre parle toujours ici du Christ, homme.
Christ est associé aux siens comme homme dans la résurrection
[15:20] Le fait que Christ est sorti dâentre les autres morts, et que les fidèles sortiront aussi dâentre eux par la puissance de Dieu, donne évidemment un caractère tout particulier à la résurrection. Ce nâest pas seulement que les morts ressuscitent, mais que Dieu, par sa puissance, rappelle dâJean 10:18)]; â [15:23] mais le grand principe de la résurrection dâentre les morts est le même pour Lui et pour nous. Cette résurrection nâest pas seulement une résurrection des morts, mais ceux qui sont vivants selon Dieu sortent du tombeau comme les objets de la faveur divine, et par lâexercice de cette puissance par lequel Dieu veut les prendre pour lui-même et avec lui-même : Christ, les prémices; ceux qui sont du Christ, à sa venue (v. 23). Nous sommes associés avec Christ en résurrection. Comme Lui, nous sortirons non seulement de la mort, mais dâentre les morts. Remarquons encore ici comment Christ et les siens sont inséparablement identifiés. [15:16] Sâils ne ressuscitent pas, Lui nâest pas ressuscité. [15:21] Il est mort aussi réellement que nous pouvons mourir; il a pris en grâce la même place que nous dans la mort; il a été un homme comme nous (à part le péché) [15:16] et il lâa été si réellement que, si lâon nie la résurrection pour nous, on la nie pour Lui, [15:17] et quâalors lâobjet et la fondation de la foi manquent. [15:23] Cette identification de Christ avec les hommes, telle que nous pouvons en tirer une conclusion de nous à Lui, est dâune grande puissance et dâune grande bénédiction pour nous. [15:16] Si les morts ne ressuscitent pas, Lui nâest pas ressuscité; il a été aussi réellement mort que nous pouvons lâêtre.
les morts certaines personnes, comme objets de sa faveur, et en rapport avec la vie et avec lâEsprit qui sont en elles. [15:22] Christ a une place tout à fait particulière. La vie était Lui, et il est notre vie. Il a remporté la victoire dont nous profitons; [15:20] il est de droit les prémices. Cela était dû à sa gloire. Sâil nâavait pas remporté la victoire, nous serions toujours restés dans la prison. Il avait Lui-même le pouvoir de reprendre la vie [(Ch. 15 v. 21 â La résurrection est par lâhomme, comme la mort lâa été
[15:21] Cette résurrection devait être par lâhomme (v. 21, 22). Sans doute la puissance de Dieu peut rappeler les hommes hors du tombeau; [15:22] et Dieu en effet les rappellera, agissant dans la personne du Fils, à qui tout jugement est confié; mais ce ne sera pas une victoire remportée dans la nature humaine sur la mort qui tenait les hommes captifs. Câest une telle victoire que Christ a remportée : il a bien voulu être livré à la mort pour nous, afin de remporter, comme homme et pour nous, hommes, la victoire sur la mort et sur celui qui avait lâempire de la mort. [15:21] Par lâhomme est venue la mort â par lâhomme, la résurrection. La résurrection ! glorieuse victoire, triomphe complet ! Par elle nous sortons de lâétat où le péché et ses conséquences nous atteignaient : le mal ne peut entrer là où nous sommes amenés en sortant de cet état; nous sommes pour toujours au delà des limites de son empire. Le péché, la puissance de lâEnnemi, restent en dehors de cette nouvelle création qui est le fruit de la puissance de Dieu après que le mal avait été introduit, un fruit que lâhomme, comme placé sous sa propre responsabilité, ne gâtera pas. Câest Dieu qui maintient cette création en rapport avec lui-même : elle dépend de Lui.
Ch. 15 v. 22 â Adam et Christ, chefs de deux familles
Deux grands principes sont posés ici : [15:21] par lâhomme, est venue la mort; par lâhomme, la résurrection des morts; [15:22] Adam et Christ étant présentés comme chefs de deux familles. En Adam tous meurent, en Christ tous seront vivifiés; mais il y a ici un développement de toute importance en rapport avec la position de Christ dans les conseils de Dieu. Un côté de cette vérité, câest la dépendance dans laquelle la famille se trouve vis-à -vis de son chef. Adam porte la mort au milieu de ses descendants, au milieu de ceux qui sont en relation avec lui; la mort est le principe qui caractérise lâhistoire du premier Adam. Christ en qui est la vie, porte la vie au milieu de ceux qui sont siens; il la leur communique : la vie est le principe qui caractérise le dernier Adam et les siens en Lui. De plus, câest la vie dans la puissance de la résurrection sans laquelle elle nâaurait pas pu leur être communiquée. Le grain de froment eût été parfait en soi, mais il serait resté seul, distinct des pécheurs [(Jean 12:24)]; â mais il est mort pour le péché des siens, et maintenant il leur communique la vie, tous leurs péchés leur étant pardonnés.
Ch. 15 v. 23-24 â Les trois étapes de la résurrection
[15:23] Or, dans la résurrection, il y a un ordre selon la sagesse de Dieu pour lâaccomplissement de ses conseils : Christ, les prémices; ceux qui sont du Christ, quand il viendra. Ainsi ceux qui sont en Christ sont vivifiés selon la puissance de la vie qui est en Lui : câest la résurrection de vie. Mais ce nâest pas toute lâétendue de la résurrection que Christ a acquise en remportant la victoire sur la mort selon lâEsprit de sainteté. Le Père a donné à Christ autorité sur
chair afin quâil donne la vie éternelle à tous ceux quâil Lui a donnés. Câest de ces derniers que notre chapitre traite essentiellement, parce que son sujet est la résurrection au milieu des chrétiens, et lâapôtre â lâEsprit lui-même â aime à traiter la question de la puissance de la vie éternelle en Christ.Toutefois Paul ne peut pas omettre absolument lâautre partie de la vérité. [15:21] La résurrection des morts, nous dit-il, est venue par lâhomme. Mais il ne parle pas ici de la communication de la vie qui est en Christ. [15:24] En rapport avec cette dernière et plus intime partie de son sujet, lâapôtre ne touche pas la résurrection des méchants; mais après la venue de Christ, il introduit « la fin, quand Christ aura remis le royaume à Dieu le Père ». Le royaume introduit la pensée de la puissance de Christ exercée sur toutes choses, pensée tout autre que celle de la communication de la vie aux siens.
Ainsi, il y a trois pas dans les événements dont il est fait mention ici : [15:23] dâabord la résurrection de Christ, les prémices; puis la résurrection de ceux qui sont de Christ, à sa venue; [15:24] puis la fin, quand il aura remis le royaume au Père. Le premier et le second de ces événements sont lâaccomplissement, en résurrection, de la puissance de la vie en Christ et dans les siens.
Ch. 15 v. 25-28 â La domination universelle finale
Le règne de Christ et la résurrection de jugement
[15:25] Or, lorsque Christ vient, il prend le royaume; il prend sa grande puissance et agit comme roi. De sa venue jusquâà la fin, nous est présenté le déploiement de sa puissance pour sâassujettir toutes choses; temps durant lequel toute puissance et toute autorité seront abolies; car il faut quâil règne jusquâà ce que tous ses ennemis soient sous ses pieds : [15:26] le dernier assujetti sera la mort. Câest donc ici, et seulement comme effet de la puissance de Christ, et non en rapport avec la communication de la vie, que nous trouvons la résurrection de ceux qui ne sont pas siens, car la destruction de la mort est leur résurrection. Ils sont passés sous silence, seulement la mort, telle que nous la voyons, nâa plus dâempire sur eux; Christ, en vertu de sa résurrection et parce quâil a glorifié le Père, a le droit et le pouvoir de détruire lâempire quâexerce la mort sur eux et de les ressusciter. Ce sera la résurrection de jugement. Lâeffet de ce jugement est déclaré ailleurs. [15:25] Lorsquâil a mis tous ses ennemis sous ses pieds [15:24] et quâil a remis le royaume à Dieu son Père (car le royaume ne Lui est jamais ôté, ni nâest donné à un autre, comme il arrive des empires humains), [15:28] alors le Fils lui-même est assujetti à celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous (v. 28).
La place finale de Christ comme homme
[15:28] Le lecteur doit remarquer quâil sâagit ici des conseils de Dieu à lâégard du gouvernement de toutes choses, et non pas de la nature de Jésus; il doit remarquer de plus que câest du Fils comme homme que ces choses sont dites. Et ce que je dis ici nâest pas une explication arbitraire. [15:27] Le passage qui nous occupe (v. 27) cite le Ps. 8, dont le sujet est lâélévation de lâhomme à la position de chef de toutes choses, Dieu mettant toutes choses sous les pieds de lâhomme. Rien, dit lâapôtre, nâest excepté (Héb. 2 [v. 8]), sauf nécessairement, ainsi quâil est dit ici, celui qui lui a assujetti toutes choses. [15:28] Quand lâhomme Christ, le Fils de Dieu, a accompli de fait cet assujettissement, il rend à Dieu le Père la puissance universelle qui Lui a été confiée, et le Jean 8:58)]; mais le gouvernement médiatorial de lâhomme aura disparu, il sera absorbé dans la suprématie de Dieu à laquelle il nây aura plus dâopposition. Christ prendra sa place éternelle dâhomme, chef de toute la famille des rachetés, tout en étant Dieu béni éternellement, un avec le Père.
médiatorial quâil tenait comme homme, cesse : le Fils est de nouveau soumis comme il lâétait sur la terre. Il ne cesse jamais dâêtre un avec le Père; il lâétait même quand il vivait en humiliation sur la terre, tout en disant « avant quâAbraham fût, je suis » [(Jésus Dieu et homme, jusquâà la fin
[Ps. 2:7] Au Ps. 2, nous voyons le Fils de Dieu, comme né sur la terre, [Ps. 2:6] roi en Sion, [Ps. 2:2] rejeté quand il se présente sur la terre; [Ps. 8:6] au Ps. 8, nous trouvons, comme résultat de son rejet, le Christ élevé comme fils de lâhomme à la tête de tout ce que la main de Dieu a fait; [15:28] puis ici, il nous est présenté comme déposant cette autorité qui Lui a été conférée, et rentrant dans la position normale de lâhumanité, dans la position dâun être assujetti à Celui qui lui avait tout assujetti. Mais à travers tout, la nature divine du Christ ne change jamais, ni, sauf à échanger lâhumiliation contre la gloire, sa nature humaine non plus. Mais Dieu sera alors tout en tous, et le gouvernement spécial de lâhomme dans la personne de Jésus â gouvernement auquel lâAssemblée est associée1 â sera fondu dans la suprématie immuable de Dieu, dans la relation finale et normale de Dieu avec sa créature. On remarquera que lâAgneau ne paraît pas dans ce qui est dit en Apoc. 21:1-8, à propos de cette période.
1 Voyez la citation de ce même Psaume en Ãph. 1:20-23.
La révélation des voies de Dieu liées à la résurrection
[15:21] Ainsi nous trouvons dans les v. 20-28, la résurrection par lâhomme â la mort étant entrée par lui â [15:22] la relation des saints avec Jésus, source et puissance de vie â [15:23] la conséquence de cette puissance de vie, savoir la résurrection de Jésus et celle des siens à son avènement, la résurrection de ceux-ci étant la conséquence de leur relation avec Lui; [15:25] ensuite nous voyons le pouvoir sur toutes choses confié à Christ, lâhomme ressuscité; [15:24] enfin le royaume remis à Dieu le Père, le tabernacle de Dieu avec les hommes, [15:28] et lâhomme Christ, dernier Adam, éternellement homme, soumis à Celui qui est Suprême â vérité dâun prix infini pour nous (la résurrection des méchants, bien que supposée dans la résurrection introduite par Christ, nâétant pas lâobjet direct de ce chapitre). Maintenant le lecteur doit remarquer que le passage que nous venons de considérer est une
, où par lâEsprit de Dieu, lâapôtre ayant arrêté ses pensées sur Jésus et sur la résurrection, interrompt subitement le fil de ses raisonnements avec cet essor que la pensée de Christ donne toujours à son coeur et à son intelligence, [15:22] et annonce toutes les voies de Dieu en Christ en rapport avec la résurrection, [15:23] les relations des siens avec Lui dans cette résurrection, [15:25] et le gouvernement, la domination, qui appartient à Jésus comme ressuscité, [15:28] ainsi que lâétat éternel de ses relations comme homme avec Dieu. Ayant communiqué dans les v. 20-28, en forme de parenthèse, ces pensées de Dieu qui lui ont été révélées, lâapôtre reprend la suite de ses raisonnements au v. 29. Cette partie se termine au v. 34, après lequel Paul traite la question, quâon présentait comme objection, à savoir comment les morts ressusciteraient.Ch. 15 v. 29-34 â Les conséquences de la négation de la résurrection
Le baptême, image de la mort, est insensé sans résurrection
En considérant ainsi comme une parenthèse les v. 20-28, qui contiennent dans un passage complet en soi une si importante révélation, les v. 29-34 deviennent beaucoup plus intelligibles, et quelques expressions qui ont beaucoup tourmenté les interprètes, ont un sens passablement déterminé. [15:18] Lâapôtre avait dit (v. 16-18) que si les morts ne ressuscitent pas, ceux qui sâétaient endormis en Christ, avaient péri, [15:19] et que les croyants vivants étaient de tous les hommes les plus misérables. [15:29] Au v. 29, il revient sur ces points et parle de ceux qui sont baptisés pour les morts, [15:18] en rapport avec lâassertion que sâil nây a pas de résurrection, ceux qui sâétaient endormis en Christ avaient péri. [15:29] Si, dit-il (en répétant avec plus de force lâexpression du v. 16), les morts ne ressuscitent absolument pas, que feront ceux qui sont baptisés pour les morts, etc. ? [15:30] Et ensuite il montre jusquâà quel point, sâil nây a pas de résurrection, il est lui-même de tous les hommes le plus misérable, car à tout moment il était, humainement parlant, en danger de périr aussi, [15:32] ayant à lutter comme avec des bêtes féroces, [15:31] mourant chaque jour. [15:29] Ãtre baptisé pour les morts, câest donc devenir chrétien en vue de ceux qui sont endormis en Christ et particulièrement en vue de ceux qui avaient été mis à mort pour Lui; câest prendre sa part avec les morts, même avec un Christ mort, ce qui est la vraie signification du baptême (Rom. 6 [v. 3-4]); il nâaurait pas de sens si les morts ne ressuscitent pas. Au chap. 4 de la première épître aux Thessaloniciens, le sujet, bien quâil soit parlé de tous les chrétiens, est envisagé de la même manière. Le mot traduit « pour », dans la phrase « pour les morts », est fréquemment employé dans ces épîtres pour « en vue de, en rapport avec ».
Le corps et lââme dans la résurrection
Nous avons vu que les v. 20-28 forment une parenthèse; le v. 29 se rapporte donc au v. 18; les v. 30-32 au v. 29, et lâexplication historique de ces derniers versets se trouve dans la seconde épître (voyez 2 Cor. 1:8, 9; 4:8-12). [15:32] Je ne pense pas que le v. 32 doive être pris littéralement; le mot traduit par : « jâai combattu contre les bêtes », est habituellement employé dans un sens figuré pour « être en lutte avec des ennemis féroces et acharnés ». Paul avait failli perdre la vie par la violence des Ãphésiens; il désespérait même de la sauver [(2 Cor. 1:8)], mais Dieu lâavait délivré : or à quoi bon toutes ces souffrances, si les morts ne ressuscitaient pas ? Remarquez ici que quoique la résurrection démontre que la mort ne touche pas à lââme (comp. Luc 20:38), cependant lâapôtre ne pense pas à lâimmortalité1, à part de la résurrection. Dieu a affaire avec lâhomme, et lâhomme est composé de corps et dââme; il rend compte au jugement des choses faites dans le corps; câest lorsquâil sera ressuscité quâil rendra ainsi compte. Lâunion intime entre lââme et le corps, tout distincts quâils sont, fait le ressort de la vie, est le siège de la responsabilité, le moyen du gouvernement de Dieu à lâégard de sa créature et la sphère dans laquelle ses voies se déploient. La mort dissout cette union; et bien que lââme survive, et soit heureuse ou misérable, lâexistence de lâhomme complet est suspendue : le jugement de Dieu ne sâexécute pas encore, le croyant nâest pas encore revêtu de gloire. Ainsi, nier la résurrection, câétait nier les vrais rapports de Dieu avec lâhomme, et faire de la mort la fin de lâhomme, en détruisant lâhomme tel que Dieu lâenvisage et en le faisant périr comme une bête2.
1 Remarquez que, dans le Nouveau Testament, la mortalité nâest jamais appliquée à autre chose quâau corps, et cela exclusivement et emphatiquement, comme quand il est dit « ce mortel », et autres expressions semblables. Lâexistence séparée de lââme, comme ne mourant pas avec le corps, est suffisamment et clairement enseignée dans lâÃcriture, et non seulement pour le chrétien (quant à lui, câest évident, car il déloge pour être avec Christ) mais pour tous, comme il paraît dâaprès Luc 20:38; 12:4, 5, et la fin du chap. 16.
2 Comparez le raisonnement du Seigneur dans la passage de Luc dont jâai cité plus haut un verset.
Le manque dâexercice de conscience amène la fausse doctrine
[15:32] Hélas ! la négation de la résurrection tenait au désir de lâhomme de lâcher la bride aux vices. [15:33] Satan introduisait cette incrédulité au sujet de la résurrection dans le coeur des chrétiens par le moyen de leurs relations avec des personnes avec lesquelles lâEsprit de Christ ne pouvait pas avoir de communion. [15:34] Ces chrétiens avaient besoin dâavoir la conscience exercée, et dâêtre réveillés pour que la justice y eût sa place. Câest le défaut de cet exercice de conscience qui est habituellement la vraie source des hérésies. Il
manquait chez plusieurs la connaissance : câétait à la honte de ces chrétiens. Que Dieu nous donne dây faire attention ! Câest la grande affaire même dans les questions de doctrine.Ch. 15 v. 35-41 â Le corps glorieux est donné selon la volonté de Dieu
[15:35] Mais lâesprit curieux de lâhomme voudrait être satisfait quant Ã
la manière dont la résurrection sâopère physiquement. [15:36] Lâapôtre ne répond pas à cette curiosité; il reproche plutôt à lâhomme chez qui elle se trouve, sa stupide folie [15:37] qui, tous les jours, a lâoccasion de voir des choses analogues dans la création dont il est entouré. [15:38] Le corps ressuscité, fruit de la puissance de Dieu, sera selon le bon plaisir de Celui qui le donne de nouveau pour demeure glorieuse de lââme : il sera toujours un vrai corps dâhomme. En même temps, après avoir passé par la mort, il revêtira lâétat glorieux que Dieu lui a préparé; il sera un corps approprié à la créature qui le possède, mais selon la volonté suprême de celui qui lâen revêt. [15:39] Il y a diverses espèces de corps; [15:37] et comme le blé nâest pas le simple grain quâon sème, tout en étant une plante de la même nature que celle du grain qui avait été semé, et non pas une autre, [15:38] ainsi il en sera de lâhomme ressuscité. [15:40] Autre est aussi la gloire des corps célestes et celle des corps terrestres; [15:41] une étoile diffère dâune autre étoile en gloire (v. 35 et suivants). Je ne crois pas que ce passage ait trait aux degrés de gloire dans le ciel; mais bien au fait que Dieu distribue la gloire comme il le trouve bon; seulement la gloire céleste et la gloire terrestre sont clairement mises en contraste, car il y aura une gloire terrestre.Ch. 15 v. 42-45 â Le caractère de la résurrection
La vie en relation avec Dieu
Et remarquez que ce nâest pas seulement le fait de la résurrection qui est affirmé dans ce passage, mais son caractère. [15:43] Ce sera, pour les saints, une résurrection pour la gloire céleste. [15:42] Ils auront des corps incorruptibles, [15:43] glorieux, vases de puissance, [15:44] spirituels. [15:42] Ce corps, semé comme le grain de froment pour la corruption, revêtira la gloire et lâincorruptibilité1. [15:45] Il ne sâagit ici que des saints, de « ceux qui sont célestes » et en relation avec Christ, le dernier Adam. [15:44] Lâapôtre avait dit que le premier corps était un corps « animal »; que sa vie était celle de lââme vivante; que, quant à son corps, lâhomme participait à cette sorte de vie que possèdent les autres animaux. Toutefois, la supériorité de la vie qui anime ce corps est grande, sans doute, quant à ses relations avec Dieu, en ce que Dieu lui-même a soufflé dans ses narines lâesprit de vie [(Gen. 2:7)], de sorte que lâhomme est ainsi dâune manière spéciale en relation avec Lui, « de sa race », comme lâapôtre sâexprime à Athènes [(Act. 17:28)] â « Adam, fils de Dieu », dit lâEsprit Saint dans Luc [(3:38)] â « fait à la ressemblance de Dieu », dit Jacques (3:9). La conduite de lâhomme aurait dû répondre à cette relation, et Dieu sâétait révélé à lui afin de le placer moralement dans la position qui convenait au souffle de vie quâil avait reçu. [15:45] Soit quâil fût libre de la mort par la puissance de Dieu qui le soutenait, ou bien mortel par la sentence de Celui qui lâavait formé, lâhomme était devenu par la création « une âme vivante ». Il nâavait pas de puissance vivifiante en lui-même : le premier Adam était simplement un homme, « le premier homme Adam » (v. 45).
1 La fait de notre résurrection en gloire est une preuve collatérale et frappante de la plénitude de notre rédemption, et de lâimpossibilité que nous soyons amenés en jugement. Nous serons glorifiés avant dâarriver devant le tribunal du Christ. Christ aura changé notre corps dâabaissement en la conformité du corps de sa gloire.
Christ, dernier Adam, a la vie en lui-même
[15:45] La parole de Dieu ne sâexprime pas ainsi quant à Christ, lorsque dans le passage qui nous occupe elle parle de Lui comme du dernier Adam. Christ ne pouvait être le dernier Adam sans être un homme; mais la Parole ne dit pas : « le second homme était un esprit vivifiant », mais « le dernier Adam », et quand elle parle de Lui comme second homme, elle ajoute quâil était « du ciel ». Christ nâavait pas seulement la vie comme âme vivante : il avait la puissance dâune vie qui pouvait communiquer la vie à dâautres. Tout en étant homme sur la terre, il avait la vie en Lui-même; aussi vivifie-t-il qui il veut. Toutefois câest comme « le dernier Adam », « le second homme », le Christ, que la Parole nous le présente ici. Ce nâest pas seulement que Dieu vivifie qui il veut, mais le dernier Adam, Christ, spirituellement le chef de la nouvelle race, a en Lui-même cette puissance de vie. Câest pourquoi il est dit (car câest toujours de Jésus sur la terre quâil est question) : « Il a donné au Fils dâavoir la vie Jean 5:26); tandis que de nous il est dit : « Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils; celui qui a le Fils a la vie, et celui qui nâa pas le Fils de Dieu nâa pas la vie » (1 Jean 5:11, 12).
(Ch. 15 v. 46-50 â Les deux races humaines
Ch. 15 v. 46-47 â Lâorigine des deux races
[15:46] Toutefois ce qui est de lâEsprit, nâest pas ce qui est le premier, mais ce qui est animal (v. 46), câest-à -dire ce qui a la vie naturelle de lââme. Ce qui est spirituel, câest-à -dire ce qui tient sa vie de la puissance de lâEsprit, vient après. [15:47] Le premier homme est de la terre; il tire, tel quâil est (Dieu ayant soufflé dans ses narines un esprit ou souffle de vie), son origine de la terre; ainsi il est poussière, comme Dieu lâa dit : « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière » (Gen. 3:19). Le dernier Adam, aussi vraiment homme que le premier, est du ciel.
Ch. 15 v. 48-49 â Les deux races héritent des caractères de leur chef
[15:48] En tant quâappartenant au premier Adam, nous sommes héritiers de sa condition, nous sommes tels que lui; â en tant que participant à la vie du dernier Adam, nous avons part à la gloire quâil possède comme homme, nous sommes tels que Lui, nous existons selon sa manière dâêtre, sa vie étant la nôtre. [15:49] La conséquence en est que, de même que nous avons porté lâimage du terrestre, nous porterons aussi lâimage du céleste (v. 49).
La condition définitive des races et de leur chef
Remarquez que le premier Adam et le dernier, ou le second homme, sont envisagés, respectivement, au point de vue de la condition où ils sont entrés quand leurs épreuves à chacun, sous la responsabilité, ont été terminées, et que ceux qui sont en relation avec lâun et avec lâautre, héritent de la condition et des conséquences de lâoeuvre de celui à qui ils appartiennent et qui a été ainsi mis à lâépreuve. Câest Adam déchu qui est le père dâune race enfantée dâaprès son image, dâune race déchue, coupable, pécheresse et mortelle. Il avait failli, avait commis le péché, et ainsi perdu sa position devant Dieu; il était loin de Dieu quand il a engendré la race humaine. [ Jean 12:24] De même quant à Christ, si le grain de froment tombant en terre ne meurt pas, il reste seul; sâil meurt, il porte beaucoup de fruit. Christ avait glorifié Dieu, fait lâexpiation pour le péché, et avait été ressuscité en justice; il avait vaincu la mort et détruit la puissance de Satan [15:45] avant de devenir, comme esprit vivifiant, le chef dâune race spirituelle1. à cette race, unie à Lui, il communique tous les privilèges appartenant à la position devant Dieu quâil a acquise selon la puissance de cette vie par laquelle il les vivifie. [15:49] Câest dâun Christ ressuscité et glorifié que nous porterons lâimage, comme nous portons actuellement lâimage dâun Adam déchu. [15:50] La chair et le sang â non pas seulement le péché â ne peuvent hériter du royaume de Dieu (v. 50); la corruption (et tels nous sommes) ne peut hériter de ce qui est incorruptible.
1 Ce nâest pas que, comme Fils de Dieu, il ne pût vivifier en tout temps, comme effectivement il lâa fait. Mais afin que nous fussions rendus participants avec Lui, toute cette oeuvre était nécessaire et a été accomplie, et ici il est considéré comme étant Lui-même ressuscité dâentre les morts, Lui, lâhomme céleste. De cette manière aussi tout est fondé en justice divine.
Ch. 15 v. 51-53 â La révélation de lâincorruptibilité à venir pour tous les saints
Le changement de tous les corps en incorruptibilité
[15:51] Cela conduit lâapôtre à une révélation positive de ce qui aura lieu quant à la jouissance de lâincorruptibilité par tous les saints. La mort est vaincue. Il nâest pas nécessaire quâelle sâempare de tous les hommes, encore moins que tous passent par la corruption réalisée dans le fait; [15:50] mais il nâest pas possible cependant que la chair et le sang héritent du royaume de gloire. [15:51] Toutefois nous ne nous endormirons pas tous; il y en aura qui seront changés : [15:52] les morts seront ressuscités incorruptibles et nous serons changés. Lâapôtre dit «
», car la rédemption étant accomplie et Christ prêt à juger les vivants et les morts, il envisage toujours la venue de Jésus comme une chose qui est immédiatement devant ses yeux, près dâarriver à chaque instant. [15:53] Ce changement est équivalent à la résurrection, car ce qui est corruptible, sinon déjà en poussière et en corruption, revêtira lâincorruptibilité, et ce qui est mortel, lâimmortalité (v. 53). On voit quâil sâagit ici du corps; câest dans son corps que lâhomme est mortel, lors même quâil a la vie éternelle et quâil vivra par Christ et avec Christ. La puissance de Dieu formera les saints, soit vivants, soit morts, pour lâhéritage de la gloire.La mort est vaincue par Christ, pour les chrétiens
Remarquez bien ce que nous venons de dire. [15:54] La mort est entièrement vaincue â annulée dans sa puissance â pour le chrétien. Il possède une vie (Christ ressuscité) qui le place au-dessus de la mort, non pas peut-être physiquement quant à son corps, mais moralement. La mort comme fruit du péché et du jugement, a perdu toute sa puissance sur lââme du croyant. Elle est tellement vaincue, quâil y a des hommes qui ne mourront pas du tout. Tous les chrétiens ont Christ pour leur vie. Tant quâil est absent â et il le sera aussi longtemps quâil reste assis sur le trône de son Père et que notre vie est cachée avec Lui en Dieu [(Col. 3:3)] â nous subirons la mort, physiquement, selon la sentence de Dieu, câest-à -dire que lââme sera séparée du corps mortel. Quand Christ sâétant levé du trône du Père, reviendra et quâil exercera sa puissance pour prendre les siens à Lui avant de venir exécuter le jugement, la mort nâaura plus aucun empire sur ceux qui vivront encore; ils ne passeront pas par la mort.
La délivrance complète opérée par lâÅuvre de Christ pour nous
[15:52] Que les fidèles déjà morts ressuscitent dâentre les morts, est la preuve dâune puissance toute divine, plus glorieuse même que celle qui avait créé lâhomme de la poussière. Que les vivants soient changés, démontre une perfection de rédemption accomplie et une puissance de vie en Christ qui nâa laissé aucune trace, aucun reste, ni du jugement de Dieu quant à eux, ni de la puissance de lâennemi, ni de lâassujettissement de lâhomme aux conséquences de son péché. Toutes ces choses sont remplacées par un exercice de puissance divine qui se manifeste dans lâabsolue, complète et éternelle délivrance de la pauvre créature coupable placée sous ces conséquences, délivrance qui a eu sa parfaite manifestation dans la gloire de Christ. Christ sâétait assujetti en grâce à la condition de lâhomme soumis à la mort à cause du péché; maintenant quâil est ressuscité et glorifié, la foi tient toujours cette délivrance pour certaine et accomplie dans sa personne; mais la résurrection des morts et le changement des vivants en seront lâaccomplissement effectif pour tous les siens à sa venue. Quelle glorieuse délivrance que celle qui est opérée par la résurrection de Christ, qui â le péché étant entièrement effacé, la justice divinement glorifiée et accomplie, la puissance de Satan détruite â nous transporte, en vertu dâune rédemption éternelle et par la puissance dâune vie qui a aboli la mort, dans une sphère toute nouvelle, où le mal ni aucune de ses conséquences ne peuvent entrer, et où la faveur de Dieu, en gloire, luit parfaitement sur nous et pour toujours. Câest ce que Christ nous a acquis, selon lâamour éternel de Dieu notre Père qui nous lâa donné pour être notre Sauveur.
Lâintroduction par la puissance de Dieu de tous les saints ensemble dans la gloire
[15:52] Câest à ce moment inattendu que nous entrerons dans cette scène ordonnée par le Père et préparée par Jésus. La puissance de Dieu accomplira ce changement en un instant : les morts ressusciteront, nous serons changés (v. 52). « La dernière trompette » nâest quâune allusion militaire, il me semble : la troupe attendait la dernière trompette comme signal pour partir toute ensemble.
Ch. 15 v. 54-57 â La puissance de la mort est vaincue, pour le croyant
[15:54] Nous avons, dans la citation dâ Ãsaïe 25:8, que fait lâapôtre (v. 54), une remarquable application de lâÃcriture. Ici, câest seulement le fait que la mort est engloutie par la victoire que lâapôtre constate par le témoignage du prophète; [Ãs. 25:7] mais la comparaison avec Ãsaïe nous fait voir que la résurrection des fidèles aura lieu non à la fin du monde, mais dans la période où, par lâétablissement du royaume de Dieu en Sion, le voile sous lequel les païens ont demeuré dans lâignorance et dans les ténèbres, sera enlevé de dessus leurs faces. La terre entière sera illuminée et lâopprobre qui pèse sur Israël sera ôté. Je ne dis pas que ce soit au moment même de la résurrection, mais dans la même période. [15:54] Mais cette certitude de la destruction de la mort nous procure une confiance actuelle, quoique la mort elle-même existe encore, [15:55] mais elle a perdu son aiguillon et le tombeau sa victoire. Tout est changé par la grâce qui, à la fin, amènera ce triomphe complet; mais dès à présent, en nous révélant la faveur de Dieu qui nous lâaccorde, et lâaccomplissement de la rédemption qui en est la base, la grâce a complètement changé le caractère de la mort. La mort, pour le croyant qui doit y passer, nâest que lâacte de quitter ce qui est mortel; elle ne porte plus avec elle la terreur du jugement de Dieu, ni celle de la puissance de Satan. [15:57] Christ a passé par ces terreurs et a subi la mort comme revêtue du caractère de la puissance de Satan et de celui du jugement de Dieu : il en a détruit totalement et pour toujours la puissance, et non seulement cela, mais il en a ôté la source. [15:56] Le péché aiguisait et envenimait cet aiguillon; la loi, en présentant à la conscience lâexacte justice et le jugement de Dieu qui exigeaient lâaccomplissement de cette loi, et qui prononçaient la malédiction sur celui qui y manquait, la loi donnait au péché sa force sur la conscience et rendait la mort doublement redoutable. Or Christ a été fait péché et a subi la malédiction de la loi, étant fait malédiction pour les siens qui étaient sous la loi [(Gal. 3:13)] : ainsi, en glorifiant Dieu parfaitement à lâégard du péché et à lâégard de la loi dans ses exigences les plus absolues, il nous a complètement délivrés et du péché et de la loi, [15:57] et en même temps de la puissance de la mort dâoù il est sorti victorieux. Tout ce que la mort peut nous faire, câest de nous retirer de la scène où elle exerce sa puissance, pour nous faire entrer dans celle où elle nâa aucune puissance. Dieu, lâAuteur de ces conseils de grâce qui nous délivrent et nous introduisent glorieux auprès de Lui, Dieu en qui est la puissance pour les accomplir, nous a donné cette délivrance par Jésus Christ notre Seigneur. Au lieu de craindre la mort, nous rendons grâces à Celui qui nous a donné la victoire par Jésus.
Ch. 15 v. 58 â Le travail actuel des fidèles sur cette terre en attendant la gloire
Le grand résultat de cette oeuvre divine sera dâêtre avec Jésus et comme Jésus, et de le voir tel quâil est [(1 Jean 3:2)]. [15:58] En attendant, nous travaillons au milieu de la scène où la mort exerce sa puissance, où Satan se sert dâelle, si Dieu le lui permet, pour nous arrêter dans notre chemin. Nous travaillons, quoiquâil y ait des difficultés, avec une entière confiance, sachant quel sera lâinfaillible résultat de la lutte. Lâennemi peut se trouver sur le chemin, mais la fin sera le fruit des conseils de notre Dieu et de sa puissance exercée en notre faveur selon ce que nous avons vu en Jésus, chef et manifestation de la gloire dont jouiront ceux qui Lui appartiennent.
Résumé du chapitre 15
Pour résumer ce qui a été dit, nous voyons ces deux choses en Christ : dâabord, sa puissance sur toutes choses y compris la mort elle-même : il ressuscite même les méchants; [15:23] secondement, lâassociation des siens avec Lui. Pour ce qui regarde ceux-ci, lâapôtre dirige nos regards vers la résurrection de Christ lui-même. [15:20] Non seulement il ressuscite dâautres, mais il a été ressuscité Lui-même dâentre les morts : il est les prémices de ceux qui
Mais avant sa résurrection, il est mort pour nos péchés. Tout ce qui nous séparait de Dieu est entièrement ôté : la mort, la colère de Dieu, la puissance de Satan, le péché, disparaissent pour ce qui nous concerne, en vertu de lâoeuvre de Christ; et il est fait pour nous cette justice qui est notre droit à la gloire céleste. Rien ne reste de ce qui appartenait à sa première condition humaine, excepté la faveur éternelle de Dieu envers nous qui avait amené Christ ici-bas. Ainsi la résurrection à laquelle nous participons est une résurrection dâentre les morts par la puissance de Dieu en vertu de cette faveur, en vertu du fait que Jésus était les délices de Dieu et que, dans son exaltation, la justice de Dieu est accomplie. Pour nous câest une résurrection qui est fondée sur la rédemption, et dont nous jouissons actuellement dans la puissance dâune vie qui porte dans nos coeurs, illuminés par lâEsprit Saint qui nous est donné, lâeffet et la force de la faveur dont Jésus a joui et de la rédemption quâil a accomplie. [15:52] à la venue de Christ, lâaccomplissement aura lieu de fait pour nos corps.