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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 14". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/1-corinthians-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 14". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-40
Ch. 14 v. 1-19 â Lâamour désire lâédification de lâassemblée par les dons
Ch. 14 v. 1-5 â La prophétie est un don plus excellent, car elle édifie
[14:1] Les chrétiens sont donc exhortés à poursuivre et à rechercher lâamour, tout en désirant les dons de lâEsprit, mais en particulier celui de prophétiser, [14:4] parce quâainsi lâon édifie lâassemblée : et câest lâédification de lâassemblée quâon doit chercher; câest ce que lâamour désire et cherche, et ce que lâintelligence voudrait; or lâamour et lâintelligence sont les deux caractères dâ
en Christ, de celui pour lequel Christ est tout.Ch. 14 v. 3 â Le caractère du prophète
Deux versets de ce chapitre 14 exigent un peu dâattention : ce sont les versets 3 et 6. [14:3] Le premier nous présente lâeffet ou plutôt la qualité de ce quâun prophète dit : ce nâest pas une définition. Le prophète « édifie, exhorte, console » en parlant. Ces paroles montrent cependant le caractère de ce que le prophète dit. La prophétie en elle-même nâest en aucune manière simplement la révélation des événements à venir, quoique les prophètes aient révélé ces événements, comme revêtus du caractère de prophètes. Un « prophète » est un homme qui est assez en communication avec Dieu pour pouvoir communiquer les pensées de Dieu; un « docteur » enseignait dâaprès ce qui avait été déjà écrit et ainsi en expliquait la portée; mais le prophète, en communiquant les pensées de Dieu aux âmes qui étaient sous la grâce, les encourageait et les édifiait.
Parler en langues nâapporte aucun profit à lâassemblée
[14:6] Par rapport au v. 6, il est clair quâen parlant en langues ([14:20] et nous voyons que les Corinthiens, comme des enfants, aimaient à briller dans lâassemblée par lâexercice de ce don), [14:4] celui qui parlait ainsi nâédifiait personne : [14:2] on ne le comprenait pas. [14:28] Peut-être ne se comprenait-il pas lui-même [14:14] et nâétait-il que lâorgane inintelligent de lâEsprit, tout en ayant la puissante impression du fait que Dieu parlait par son moyen, de sorte que, selon lâEsprit, il sentait quâil était en communication avec Dieu; mais son intelligence nâen retirait aucun fruit. [14:5] En tout cas, on ne saurait parler pour le profit de lâassemblée à moins de communiquer à celle-ci les pensées de Dieu.
Ch. 14 v. 6 â Les communications divines : la révélation et la connaissance â Les moyens de les communiquer : la prophétie et la doctrine
[14:6] Lâapôtre distingue deux genres de communications ayant ce caractère : la révélation et la connaissance. La dernière suppose une révélation déjà faite, et que quelquâun met à profit par lâEsprit pour le bien du troupeau. Ensuite lâapôtre indique les dons, savoir la prophétie et la doctrine qui étaient, respectivement, les moyens dâédifier de ces deux manières, câest-à -dire par la révélation et par la connaissance. Ce nâest pas que ces deux derniers termes, la prophétie et la doctrine, soient les équivalents des deux premiers, mais les deux modes dâédification déjà indiqués sâaccomplissaient par le moyen de ces deux dons. On pouvait prophétiser sans que ce quâon annonçait fût absolument une nouvelle révélation, quoiquâil y eût plus que de la connaissance. Il pouvait y avoir une application des pensées de Dieu, un appel spécial de la part de Dieu aux âmes, à la conscience, qui était plus que la connaissance, mais qui nâétait pas une nouvelle révélation. Dieu agit en cela sans révéler une nouvelle vérité ou un nouveau fait. Une communication prend le caractère de prophétie en faisant ressortir de la Parole, par la puissance de lâEsprit de Dieu, ce qui était caché en elle et ce qui, en sâappliquant au moment même, se légitime dans les consciences et dans les coeurs de ceux qui sont spirituels ou atteints par la puissance du témoignage. La connaissance ou la doctrine enseigne des vérités ou explique la Parole, choses très utiles à lâassemblée; mais il nây a pas nécessairement, lorsquâon enseigne, une action directe de lâEsprit en application aux assistants et aux circonstances du moment, et ainsi il nây a pas la manifestation directe de la présence de Dieu aux hommes dans leur propre conscience et leur propre coeur. Quand on enseigne, celui qui est spirituel profite de ce qui est dit : [14:24] quand on prophétise, celui-là même qui nâest pas spirituel pourra sentir la force de la Parole; il est atteint et jugé, et il en est ainsi de la conscience du chrétien. Diviser ces communications à lâassemblée en
et en est une division parfaite qui embrasse tout. La et la sont en intime relation avec les deux; mais la prophétie embrasse dâautres idées que celle de révélation, de sorte que cette seconde division de moyens positifs de communications (la prophétie et la doctrine), ne répond pas exactement aux deux premiers termes de révélation et de connaissance.Lâintelligence doit être en exercice dans lâassemblée
[14:9] Lâapôtre insiste longuement sur la nécessité de se faire comprendre, soit quâon parle, [14:15] soit quâon prie ou quâon chante. Il veut (et la remarque est de toute importance pour juger les prétentions que peuvent avoir les hommes dâenseigner par lâEsprit) que lâintelligence soit en exercice. [14:14] Paul ne niait pas quâon pût parler des langues sans que lâintelligence y fût pour quelque chose; [14:11] et le don des langues était dâune puissance et dâune utilité évidentes quand étaient présentes des personnes qui ne comprenaient que la langue quâon parlait, ou quâil y en avait dont elle était la langue maternelle. [14:14] Mais en général câétait une chose inférieure quand lâEsprit nâagissait pas sur lâintelligence en celui qui parlait, [14:9] et par conséquent par son moyen sur dâautres. [14:16] La communion des âmes, dans un sujet commun à tous par lâunité de lâEsprit, nâexistait pas quand celui qui parlait ne comprenait pas ce quâil disait. [14:14] Lâindividu qui parlait ne jouissait pas, comme venant de Dieu, de ce quâil communiquait à dâautres. [14:9] Si les autres ne le comprenaient pas, câétait un enfantillage que de prononcer des paroles sans signification pour les auditeurs. [14:19] Mais lâapôtre tenait à comprendre lui-même ce quâil disait, [14:18] tout en parlant beaucoup de langues, ce qui démontrait dâailleurs que ce nâétait pas jalousie de sa part sâil parlait contre lâemploi des langues quand personne ne les comprenait. Il parlait plus de langues étrangères, par le don du Saint Esprit, quâeux tous; [14:19] mais son coeur aimait les choses de Dieu, aimait à recevoir de Lui la vérité dâune manière intelligente, aimait à sâentretenir intelligemment avec les autres, et Paul préférait dire cinq paroles avec son intelligence que dix mille sans celle-ci dans une langue inconnue (v. 18, 19).
Ch. 14 v. 20-25 â Lâamour dirige lâexercice des dons
[14:25] Quelle puissance merveilleuse, quelle manifestation de la présence de Dieu et â chose digne de la plus profonde attention â en même temps, quelle supériorité à toute vanité charnelle et à lâéclat qui rejaillit sur un homme par le moyen des dons; [14:1] quelle puissance morale de lâEsprit de Dieu dans cet amour qui ne trouvait dans ces manifestations de puissance que des instruments à être employés pour le bien de lâAssemblée et des âmes ! [12:31] Câétait la force pratique de cet amour à lâexercice duquel, comme à une grâce supérieure aux dons, lâapôtre exhortait les fidèles; [14:19] câétait lâamour et la sagesse de Dieu dirigeant lâexercice de la puissance divine pour le bien de ceux que Dieu aimait. Quelle position pour un homme ! Quelle simplicité la grâce de Dieu donne à celui qui sâoublie dans lâhumilité et dans lâamour, et quelle puissance dans cette humilité ! [14:23] Lâapôtre confirme son raisonnement par lâeffet que produiraient sur les étrangers qui entreraient dans lâassemblée ou sur les chrétiens non éclairés, des paroles prononcées en des langues que personne ne comprenait : on les prendrait pour des insensés. [14:24] La prophétie, au contraire, en atteignant leur conscience, [14:25] leur ferait sentir que Dieu était là , quâil était présent dans lâAssemblée de Dieu.
Ch. 14 v. 26-33 â Lâordre dans lâexercice des dons dans lâassemblée
[1:7] Les dons spirituels étaient abondants à Corinthe. Après avoir réglé ce qui concernait les questions morales, lâapôtre règle lâexercice de ces dons. [14:26] Chacun venait à lâassemblée avec quelque manifestation de la puissance de lâEsprit Saint, à laquelle on pensait évidemment plus quâà la conformité à Christ. Cependant lâapôtre reconnaît dans cette manifestation la puissance de lâEsprit de Dieu; il donne des règles pour son exercice. [14:27] Deux ou trois peuvent parler en langues, pourvu quâil y ait un interprète, afin que lâassemblée en soit édifiée, et Paul veut quâil nây en ait quâun seul à la fois qui parle, car il paraît quâils parlaient même plusieurs en même temps. [14:29] De même quant aux prophètes : deux ou trois pouvaient parler, et les autres devaient juger si ce qui était dit venait vraiment de Dieu; [14:31] car, si Dieu en donnait la capacité à tous, tous pouvaient prophétiser, un seul à la fois cependant, afin que tous apprissent et que tous fussent encouragés. [14:30] La dépendance est toujours bonne pour les prophètes les plus doués. [14:32] Les esprits des prophètes, câest-à -dire le mouvement de la puissance dans lâexercice des dons, étaient soumis à la direction de lâintelligence morale que lâEsprit donnait aux prophètes. Ceux-ci étaient de la part de Dieu maîtres dâeux-mêmes dans lâemploi de ces dons, dans lâexercice de cette puissance merveilleuse qui agissait en eux. [14:33] Ce nâétait pas une fureur divine, comme le disaient les païens de lâinspiration diabolique qui les emportait, car Dieu ne pouvait pas être un auteur de confusion dans lâassemblée, mais de paix. [14:32] En un mot, lâon voit que la puissance spirituelle était confiée à lâhomme sous sa responsabilité morale : principe important et invariable dans les voies de Dieu. Dieu a sauvé lâhomme par la grâce, quand lâhomme avait manqué à la responsabilité, mais dans tout ce que Dieu confie à lâhomme quelle que soit la divine énergie du don, lâhomme est tenu pour responsable de se servir de ce qui lui a été confié pour la gloire de Dieu, et par conséquent pour le bien dâautrui et en particulier pour celui de lâAssemblée.
Ch. 14 v. 34-38 â Lâordre de lâEsprit dans lâassemblée
[14:34] Les femmes doivent se taire dans lâassemblée; il ne leur est pas permis de parler; elles doivent rester dans lâobéissance, et non pas diriger les autres (v. 34, 35). La loi dâailleurs tient le même langage. [14:35] Il serait honteux dâentendre les femmes parler en public, et si elles ont des questions à faire, elles peuvent questionner leurs maris dans leurs maisons. [14:36] Au reste, quelque nombreux que fussent les dons que possédaient les Corinthiens, la parole cependant nâétait pas sortie du milieu dâeux et nâétait pas venue à eux seuls : [14:37] ils devaient se soumettre à lâordre universel de lâEsprit dans lâAssemblée. Sâils prétendaient être conduits par lâEsprit, ils devaient reconnaître â et ce serait la preuve quâils étaient ainsi conduits â que les choses que lâapôtre leur écrivait étaient « le commandement du Seigneur » : assertion de la plus haute importance; position responsable et bien sérieuse de cet admirable serviteur de Dieu.
Ch. 14 v. 37-38 â Reconnaître lâautorité et la sagesse de Dieu
[14:37] Quel mélange de tendresse, de patience et dâautorité dans Paul. Il désire que les fidèles viennent à la vérité et à lâordre, conduits par leurs propres affections; ne craignant pas, si cela était nécessaire pour leur bien, de se prévaloir dâune autorité sans appel, comme parlant directement de la part de Dieu, autorité que Dieu légitimerait, si lâapôtre était forcé malgré lui de sâen servir. [14:38] Si quelquâun ignorait quâil écrivait par lâEsprit et avec lâautorité de Dieu, câétait bien de lâignorance, et rien dâautre : que celui qui était ainsi ignorant fût abandonné à son ignorance ! [14:37] Les hommes spirituels et simples seraient délivrés de telles prétentions. Car ceux qui étaient vraiment remplis de lâEsprit reconnaîtraient que ce que lâapôtre écrivait, venait directement de Dieu et était lâexpression de la sagesse de Dieu, lâexpression de ce qui répondait à son caractère, car souvent on peut reconnaître la sagesse divine, ou même humaine, quand elle a été trouvée, quoiquâon nâait pas su trouver soi-même le chemin de cette sagesse, ou que, si on lâavait aperçue en partie, on nâait pas su la produire avec autorité. [14:38] En attendant lâhomme prétentieux nâayant aux yeux de tous que ce caractère dâignorance manifestée et jugée, trouverait dans son humiliation son profit et ce dont il avait besoin.
Lâinspiration des épîtres comme commandement de Dieu
[14:37] On remarquera aussi lâimportance de ce que lâapôtre affirme ici, pour ce qui concerne lâinspiration des épîtres. Ce quâil enseigne quant aux détails mêmes de lâordre de lâAssemblée, était si réellement donné de Dieu, venait si entièrement de Dieu, que câétait « le commandement du Seigneur ». [Rom. 16:26] Pour la doctrine, nous avons à la fin de lâépître aux Romains la même déclaration, que câétait par des écrits prophétiques que lâÃvangile était disséminé parmi les nations.
Ch. 14 v. 39-40 â Résumé des instructions du chapitre
[14:39] Lâapôtre résume ses instructions en disant quâon devait désirer de prophétiser, ne pas défendre de parler des langues, [14:40] et que tout devait se faire avec ordre et convenance (v. 39, 40).