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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 13". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/1-corinthians-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 13". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (5)New Testament (1)
versets 1-13
Ch. 13 v. 1-3 â Lâamour donné de Dieu est tout ce qui compte
[13:1] On pouvait posséder toutes les langues, [13:2] la prophétie, la connaissance des mystères, la foi qui transporte des montagnes; [13:3] on pouvait donner toutes ses possessions pour nourrir les pauvres, et livrer son corps pour être brûlé, [13:2] si lâon nâavait pas lâamour, on nâétait rien. Lâamour est la conformité à la nature de Dieu, lâexpression vivante de ce que Dieu est, la manifestation dâune participation à sa nature : on agit, on sent dâaprès la nature de Dieu. Cet amour se développe en rapport avec les autres; mais les autres ne sont pas le motif de son activité, quoiquâils en soient lâobjet. Lâamour a sa source au dedans de celui en qui il agit; sa force est indépendante des objets dont il sâoccupe, et câest ainsi quâil peut agir là où les circonstances pourraient produire dans le coeur de lâhomme lâirritation ou la jalousie. Il agit dâaprès sa propre nature dans les circonstances où il se trouve placé; et en les considérant selon cette nature, les circonstances nâagissent pas sur lâhomme qui est plein dâamour, sauf en tant quâelles fournissent lâoccasion de son activité et quâelles en dirigent la forme. Lâamour est son propre motif à lui-même; en nous, la participation à la nature divine est son unique source. La communion avec Dieu lui-même est seule ce qui soutient lâamour à travers toutes les difficultés quâil doit surmonter dans son chemin. Cet amour est lâopposé de lâégoïsme et de la recherche de soi-même, et les exclut; il cherche le bien dâautrui, de même que (quant au principe) Dieu lâa cherché pour nous en grâce (voyez Ãph. 4:32; 5:1, 2). Quelle puissance que cet amour pour éviter le mal en soi-même, pour tout oublier afin de faire le bien.
Ch. 13 v. 4-7 â Les caractères de lâamour
Il est digne de remarque que les qualités de lâamour divin sont presque entièrement dâun caractère passif. [13:4-5] Les huit premières indiquées par lâEsprit sont lâexpression de lâabnégation de soi-même. [13:6] Les trois qui suivent marquent la joie que lâamour trouve dans le bien, ce qui délivre aussi de la tendance de la nature humaine à supposer le mal; tendance si naturelle au coeur humain à cause du fond de mal qui se trouve dans le coeur et du mal dont on fait lâexpérience dans ce monde. [13:7] Les quatre derniers caractères indiqués par lâapôtre montrent lâénergie positive de lâamour qui, source de toute bonne pensée, croit au bien par le ressort puissant de la nature divine quand il ne voit pas ce bien, et supporte le mal quand il le voit, en le couvrant par le support et la patience. Lâamour ne veut pas mettre le mal au jour, mais il lâensevelit dans la profondeur de cette nature qui aime, profondeur dont on ne trouve pas le fond parce que lâamour ne change pas, et que les pensées qui voudraient produire le mal au grand jour, ne trouvent jamais place en lui. On ne trouve que lâamour, là où il est réel et où il sâexerce; car les circonstances ne sont quâune occasion pour le mettre en exercice et le montrer. [13:8] Lâamour est toujours lui-même, et câest lâamour qui sâexerce et se déploie. Câest cet amour qui remplit la pensée; toute chose extérieure nâest quâun moyen de réveiller lââme pour lâexercice de lâamour lorsquâelle demeure dans cet amour. Câest là le caractère divin. Sans doute le temps du jugement viendra, mais nos rapports avec Dieu sont en grâce : lâamour est la nature de Dieu; câest maintenant le temps de son exercice : nous représentons Dieu sur la terre en témoignage.
Ch. 13 v. 8-12 â Lâamour reproduit la nature divine en nous
Dans tout ce qui est présenté de lâamour dans notre chapitre, on trouve la reproduction de la nature divine, [13:5] sauf que ce qui est dit nâexprime que le renoncement à lâégoïsme de la chair en nous. [13:8] Or la nature divine ne change pas, et est permanente : lâamour demeure donc toujours. Les communications venant de la part de Dieu, les moyens par lesquels elles sont faites, la connaissance comme nous pouvons la posséder ici-bas [13:9] et selon laquelle nous ne saisissons que partiellement la vérité, bien que toute la vérité nous soit révélée, [13:10] en un mot tout ce qui a le caractère dâêtre « en partie » passe. [13:9] Ici-bas nous saisissons la vérité en détail, de sorte que nous nâen avons jamais lâensemble à la fois, le caractère de notre connaissance étant de saisir chaque vérité à part : par conséquent tout ce genre de connaissance passe. [13:8] Lâamour ne passera pas. [13:11] Lâenfant apprend, il se réjouit aussi dans ce qui lâamuse; homme fait, il lui faut des choses selon lâintelligence quâil a comme homme fait. [13:8] Il en est ainsi des langues et des dons pour lâédification de lâassemblée. [13:12] Au reste le temps vient où lâon connaîtra comme on a été connu, non par les communications des vérités à une capacité qui saisit la vérité dans ses diverses parties, mais où on la comprendra comme un tout dans son unité.
Ch. 13 v. 13 â Lâamour, nature de Dieu, est plus excellent que tout ce qui se rattache à lâhomme
[13:13] Or lâamour subsiste déjà ; la foi et lâespérance existent aussi. Non seulement celles-ci doivent passer, mais même maintenant ici-bas ce qui est de la nature de Dieu est plus excellent que ce qui se rattache à la capacité de la nature humaine, même lorsquâelle est éclairée de Dieu et quâelle a pour objet la gloire révélée de Dieu.