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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 13". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/1-corinthians-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 13". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (5)New Testament (1)
versets 1-13
Plan du commentaire biblique de 1 Corinthiens 13
Les dons les plus brillants nâont aucune valeur sans la charité
Sans elle ;
Verset 1
Les dons les plus brillants nâont aucune valeur sans la charité (1-3)
Charité signifie amour. On pourrait donc, suivant lâexemple donné par la plus littérale des versions modernes, employer constamment ce dernier mot qui présente à lâesprit une idée si précise et si belle, tandis que le premier a été si souvent défiguré par lâusage quâon en fait. Luther et la version anglaise appuient de leur vénérable autorité lâemploi de ce terme, sans craindre le rapprochement quâil provoque entre lâamour divin et lâamour humain.
Malgré cela et bien quâen maints passages nous ayons suivi cet exemple pour plus de clarté, un motif bien grave nous paraît militer ailleurs en faveur du mot charité, qui, en un certain sens, répond seul complètement au terme original (agapè)â¯: ce motif, câest lâautorité du Nouveau Testament tout entier.
En effet, les auteurs sacrés avaient sous la main le mot usuel dâamour. Pourquoi ne lâont-il jamais employéâ¯? Pourquoi aussi les traducteurs latins, tant anciens que du siècle de la réforme, ont-ils constamment préféré le mot de charité à celui dâamourâ¯? Câest quâici la pensée religieuse se meut dans un tout autre domaine.
Parmi les dons que lâapôtre oppose à la charité, il commence précisément par celui que les Corinthiens élevaient au-dessus de tout, le don des langues (comparer 1 Corinthiens 12.10, note et 1 Corinthiens 14). Il ne faut pas voir dans les langues des anges une simple hyperboleâ¯; il y a une réalité dans le langage du ciel, quel quâil soit, puisque Paul y avait entendu des choses ineffables (2 Corinthiens 12.4).
Lâairain qui résonne (instrument de musique), comme la cymbale retentissante, sans lâesprit qui leur donne le sens et lâharmonie, ne sont quâun vain bruitâ¯: tels sont les dons les plus brillants sans la charité.
Verset 2
Les dons de prophétie, de science et de foi (1 Corinthiens 12.8-10, note), sans la charité, ne trouvent pas grâce aux veux de lâapôtre, non plus que le don des langues.
Balaam est un exemple frappant de la prophétie sans la charité (Nombres 22). Quant à la connaissance sans la charité, voir les remarquables paroles de lâapôtre, 1 Corinthiens 8.1â¯; 1 Corinthiens 8.3. La foi ici (comme 1 Corinthiens 12.9) nâest pas celle qui est imputée à justice (Romains 4.5 et suivants), qui nous unit au Sauveur et nous rend participants de Christ tout entierâ¯; car une telle foi est inséparable de la charité.
Il sâagit ici dâun don (charisme), comme celui des langues ou des miracles et cette foi, quoiquâelle ne soit pas absolument différente de lâautre, du moins dans son principe, ne saisit guère comme son objet que la toute-puissance de Dieu, dont elle sâempare, et, par elle, se rend possible lâimpossible, jusquâà transporter les montagnes (comparer Matthieu 17.20).
Ceci trouvait surtout son application dans lâétat de lâÃglise de Corinthe, au milieu de la fermentation des dons extraordinaires, où lâhumain se mêlait dâune manière étrange au divin. Mais de tout temps une foi très forte peut exister sans la charité, témoin le fanatique qui persécute avec sincérité, ou qui devient lui-même martyr de son erreur.
Verset 3
Quel que puisse être le motif de tels sacrifices des biens (grecâ¯: «â¯distribués en morceauxâ¯Â») ou même de la vie, ils ne servent de rien aux yeux de Dieu sâils ne découlent de lâamour pour lui et pour les hommes.
Ce que Dieu veut, câest le cÅur, il refuse sans cela tout le reste. Quel jugement absolu sur toutes les Åuvres de propre justice, sur toutes celles où lâhomme se recherche lui-mêmeâ¯!
Verset 4
Lâapôtre la personnifie et en retrace lâimageâ¯:
Les caractères de la charité (4-7)
Comme lâapôtre personnifie la charité, il nâemploie en retraçant sa belle et sainte image ni épithètes pour la définir, ni adjectifs pour la qualifier, mais uniquement des verbes, le mot de lâactionâ¯; il dit ce quâelle fait ou ne fait pas, conformément à sa nature intime. Il nous montre par là quâelle nâest pas un sentiment vague et contemplatif du cÅur, mais un pouvoir énergique qui agit dans la vie et en transforme tous les rapports.
Ainsi elle use de patience (grecâ¯: «â¯de longanimitéâ¯Â», elle «â¯longanimiseâ¯Â»), en ne se laissant point provoquer par le malâ¯; bien plus, son inépuisable bonté répand autour dâelle le bien, les bénédictions quâelle puise à la vraie source.
Elle ne porte point envie ou jalousie.
Grecâ¯: «â¯Nâuse point de vanterie, de jactanceâ¯Â», ou encore de vanité, de fatuités ni en paroles ni dans la conduite.
Verset 5
Ãtrangère à lâorgueil, toujours humble, elle ne se permet aucun de ces procédés quâon nâavoue point, dont on a honte, même devant les hommes (grecâ¯: «â¯elle ne fait rien de honteuxâ¯Â»). En général, ces caractères de la charité, donnés ainsi dâune manière négative, sont autant de censures des misères que Paul voyait à Corinthe et dans le cÅur de lâhomme.
Elle détruit au contraire lâégoïsme, qui est la racine de tout péché.
Ou «â¯nâimpute point le malâ¯Â» pour en tirer vengeanceâ¯; elle lâoublie.
Verset 6
Elle nâa aucune joie secrète et maligne quand elle voit un frère tomber dans le péché, elle sâen afflige et se réjouit de la vérité (pratique), câest-à -dire de la sainteté.
Nous traduisons littéralementâ¯: «â¯Elle se réjouit avec la véritéâ¯Â». Comme lâapôtre dans tous ces versets personnifie la charité, il le fait de même quant à la vérité, en sorte que lâune, rencontrant lâautre, se réjouit avec elleâ¯; et cette joie, câest le cÅur aimant qui lâéprouve, par sympathie et parce quâil aime ce qui glorifie Dieu, la véritéâ¯!
Verset 7
Grecâ¯: «â¯elle couvre toutâ¯Â», câest-à -dire les fautes et les péchés des autres autant que cela est permis.
Dans les autres, à lâégard dâelle-même, sans pour cela appeler jamais le mal bien, les ténèbres lumière.
Croire et espérer beaucoup des hommes, est souvent le plus puissant moyen de les amener au bien, tandis que la défiance, lâesprit de jugement provoquent le mal.
Verset 8
Elle ne saurait périr, car elle est Dieu même en nous, tandis que les autres dons deviendront inutiles dans lâétat de perfection (8-10).
Preuve et développement de cette vérité par deux imagesâ¯: Ce quâest le petit enfant à lâhomme fait, ce quâest la vue obscure des objets dans un miroir à la contemplation immédiate de la réalité, tel est notre état présent relativement à la perfection (11, 12).
Conclusionâ¯: la charité est plus grande que la foi, qui sera changée en vue et que lâespérance, qui cessera par la possession (13).
La charité est éternelle (8-13)
Grecâ¯: «â¯Ne tombe ou ne cesse jamaisâ¯Â», parce quâelle est lâessence même de la vie de lââme, de la vie du ciel, puisée en Dieu, qui est amour. Lâamour, dans sa perfection future, ne sera différent de lâamour qui vit maintenant dans le cÅur de lâenfant de Dieu que par cette perfection même et non par sa nature. Il nâen est pas ainsi des dons de lâEsprit qui ne sont que pour un temps, semblables à lâéchafaudage qui tombe lorsque lâédifice est achevé (versets 8-12).
Verset 10
Les versets 9 et 10 donnent la raison pour laquelle les dons désignés au verset 8 cesseront, comme lâindique déjà la liaison au moyen de car (verset 9). Puis lâapôtre développe encore cette raison par deux similitudes (versets 11 et 12).
Parce que nous connaissons et prophétisons en partie, par fragments, dâune manière extrêmement imparfaite, la science et la prophétie seront abolies, pour faire place à un tout autre moyen de connaître (verset 12).
Relativement à la prophétie, cela est évident et cette déclaration a déjà été accomplie historiquement dès ici-bas. Mais quant à la science ou connaissance, comment cela peut-il être, puisquâil est dit que connaître Dieu, câest la vie éternelle (Jean 17.3), et que la connaissance est identifiée avec lâamour même, qui ne périt jamais (1 Jean 4.7â¯; 1 Jean 4.8)â¯?
à cette question, qui nâest pas sans difficulté, on peut au moins répondreâ¯:
Ainsi encore la prophétie, cette inspiration immédiate de Dieu (1 Corinthiens 14), sera abolie, mais la communion parfaite avec Dieu sera la plus haute prophétie. De même la connaissanceâ¯; ses moyens pénibles et lents feront place à la vue immédiateâ¯; ses résultats fragmentaires (en partie) disparaîtront devant la plénitude de la vérité, dans la pure lumière. Ce qui prouve que telle est la pensée de lâapôtre, ce sont les deux comparaisons par lesquelles il lâexplique (versets 11 et 12).
En un sens, la science de lâenfant subsiste certainement encore dans celle de lâhomme faitâ¯; mais, dâun autre côté, on peut dire quâil nâest pas une de ces notions puériles qui nâait été abolie par la science de lââge mûr.
Notre vie ici-bas, en comparaison de la vie du ciel, est infiniment moins encore que la première enfance à lâégard de la plus mûre expérienceâ¯; car, entre la terre et le ciel, il nây a pas seulement la distance de la foi à la vue, mais surtout la distance du péché à la sainteté. Or, même au plus haut degré de développement possible, le chrétien marche par la foi, une foi souvent obscurcie et non par la vue (2 Corinthiens 5.7).
Verset 12
Cette image aussi, comme celle du verset 11 (voir la note qui précède), que lâapôtre nâentend pas lâabolition de la connaissance actuelle dâune manière absolue, car un miroir peut bien ne montrer les objets que dâune manière très imparfaite, défigurée, ne présenter que des formes indécises et obscures (câétait surtout le cas des miroirs métalliques des anciens)â¯; mais pourtant ces objets ainsi vus sont bien les mêmes qui existent dans la nature et que le miroir reflète si mal.
Le chrétien compare les vérités révélées avec son expérience, avec ses besoins, avec le monde extérieur et voilà pour lui le miroir où se réfléchit lâimage des choses divinesâ¯; mais comme ni le monde extérieur, qui est plein de mystères, ni son propre cÅur, qui est obscurci par le péché, ne lui rendent purement et nettement cette image, il voit obscurément, «â¯en une énigmeâ¯Â» (grec), énigme dont il cherche le mot, qui lui est donné tantôt dâune manière, tantôt dâune autreâ¯; et ainsi il avance, de degré en degré, laissant derrière lui mille questions sans réponse, jusquâau jour où il verra face à face, immédiatement, sans le moyen du miroir.
Comme jâai été connuâ¯: de Dieu (comparer 1 Corinthiens 8.3, note). Cette connaissance mutuelle sera une mutuelle pénétration par lâamourâ¯; en dâautres mots, une communion parfaiteâ¯: (voir 1 Jean 3.2) «â¯Nous le verrons tel quâil estâ¯Â» en lui-même, tandis quâici-bas nous le voyons seulement tel quâil est en nous (comparer Jean 17.21).
Verset 13
Maintenant, pour tout le temps de lâépreuve, bien que les autres dons doivent cesser, demeurent ces trois éléments de la vie chrétienneâ¯: la foi, qui, dans les choses religieuses, est la source de toute connaissance vraie, saisit comme présents les biens qui nous sont révélés et offerts en Jésus-Christ et possède dès icibas, dans la mesure de son développement, ce dont nous jouirons complètement quand cette foi aura été changée en vue.
Lâespérance, qui repose sur la foi, nâen diffère quâen tant quâelle est entièrement dirigée vers lâavenir, vers la délivrance, vers la perfection. Elle est le vif sentiment que «â¯ce que nous serons nâa pas encore été manifestéâ¯Â» et que cette «â¯manifestation des enfants de Dieuâ¯Â» est aussi nécessaire à notre perfection quâelle est certaine dâaprès les promesses de Dieu. La foi rassasie (Jean 6.35)â¯; lâespérance donne la faim (Romains 8.19-25)â¯; lâune et lâautre sont nécessaires à notre avancement dans la vie intérieure. Par la foi, nous avons communion avec Christ, paix avec Dieu, accès auprès de luiâ¯; lâespérance maintient en nous le sentiment que nous nâavons encore que les arrhes de ce qui nous est réservé (2 Corinthiens 1.22, note), elle est un perpétuel soupir vers lâinfini et la perfection.
La charité est au-dessus de lâune et de lâautre, non seulement parce quâelle subsistera quand la foi sera changée en vue et que lâespérance sera accomplie (verset 8, note)â¯; mais encore parce que la charité est lââme, la vie de lâespérance et de la foi. La charité, câest Dieu en nousâ¯; et Dieu sera tout en tous.
Par cette exposition, le but de lâapôtre est admirablement rempliâ¯: la foi, par où il nâentend plus ici (comme 1 Corinthiens 12.9â¯; 1 Corinthiens 13.2) un don extraordinaire et passager, mais le moyen permanent de la vie chrétienneâ¯; lâespérance, qui est comme la jouissance anticipée du ciel, sont certainement supérieures aux dons miraculeux les plus distingués. Et pourtant la charité est plus grande encore que la foi et que lâespéranceâ¯! Quelle leçon pour ces Corinthiens qui sâélevaient à leurs propres yeux par lâexcellence de leurs dons, en oubliant les uns envers les autres les plus simples obligations de la charitéâ¯! Cette leçon, au reste, est indispensable à recueillir dans tous les temps.
Quelques exégètes prennent le mot maintenant, non comme une désignation du temps présent, mais comme une conclusion logique et pensent que le verbe demeurent assigne une durée perpétuelle, éternelle à la foi et à lâespérance, aussi bien quâà la charité. Ces trois dons de la grâce seraient, même dans le ciel, les éléments dâun développement indéfini de lââme. Mais qui peut concevoir la foi et lâespérance là où est la vue et la possessionâ¯? Paul lui-même nâa-t-il pas répondu à cette question (Romains 8.24)â¯?