Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 12". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/1-corinthians-12.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 12". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-31
Ch. 12 v. 1-3 â Les manifestations spirituelles et leur origine
Les dons du Saint Esprit présent dans lâAssemblée â Les manifestations de lâennemi envers les hommes
Lâautre partie de la vérité relativement à lâAssemblée en général et aux assemblées, câest la présence et les dons du Saint Esprit. Cette présence et ces dons sont, aussi bien que la cène1, en rapport avec lâunité, [12:7] et lâindividu est responsable dans lâemploi des dons que lâEsprit Saint lui départit, [11:28] ainsi quâil lâest à lâégard de la cène. [12:1] Câest ce sujet des manifestations spirituelles que lâapôtre traite dans le chap. 12. Le premier point était dâétablir les marques distinctives auxquelles on pût reconnaître lâEsprit de Dieu. Il y avait des mauvais esprits qui cherchaient à se glisser au milieu des chrétiens, à parler ou à agir en se présentant comme étant lâEsprit de Dieu, et ainsi à tout confondre. Les chrétiens dâaujourdâhui ne croient guère à de tels efforts de lâEnnemi. Les manifestations spirituelles sont, sans doute, moins frappantes maintenant quâau temps dont lâapôtre parle, mais lâEnnemi adapte ses moyens de déception aux circonstances dans lesquelles lâhomme et lâoeuvre de Dieu se trouvent, ainsi que Pierre nous le montre à lâégard dâun cas analogue : « Il y a eu de faux 2 Pierre 2:1). LâEnnemi ne cesse pas dâagir : ainsi, la défense de se marier était « des enseignements de démons », comme dit lâapôtre à Timothée [(1 Tim. 4:3, 1)]. Dans les derniers jours la puissance de lâEnnemi sera manifestée encore davantage. Dieu peut la restreindre par lâénergie de son Esprit et par la puissance de la vérité; mais si lâEnnemi nâest pas bridé, il agit encore dans le temps présent en trompant les hommes, et par des choses telles que â à moins dâavoir été ainsi séduit soi-même â on nâaurait pas supposé quâun homme de sens rassis pût les croire. Mais il est étonnant de voir ce que lâhomme laissé à lui-même, ce que lâhomme qui nâest pas gardé de Dieu peut croire lorsque lâénergie de lâEnnemi est en activité. On parle du sens commun, on parle de la raison, et ce sont là , sans doute, des choses très précieuses; mais à lire lâhistoire, on ne peut douter que ce soit Dieu seul qui nous les donne et qui nous les conserve.
parmi le peuple, comme aussi il y aura parmi vous de faux » (1 Câest ce que nous avons vu, quant à la cène, au chap. 10:17 et ce que nous verrons, quant au Saint Esprit, au chap. 12:13.
Ch. 12 v. 2 â La puissance de lâennemi attire et trompe lâhomme naturel
Au temps des apôtres, lâEsprit se manifestait par des effets de sa puissance qui éclataient au milieu de lâassemblée, et attiraient lâattention du monde même; lâEnnemi les imitait. [12:2] La plupart des chrétiens de Corinthe avaient été de pauvres gentils sans discernement et stupidement conduits par les illusions de lâEnnemi; ils étaient ainsi plus en danger dâêtre encore trompés par les mêmes moyens. Lorsquâun homme nâest pas rempli de lâEsprit de Dieu, de cet Esprit qui donne de la force à la vérité dans son coeur et de la clarté à sa vision morale, la puissance séductrice de lâEnnemi éblouit son imagination. Il aime le merveilleux, tout incrédule quâil soit quant à la vérité; le saint discernement lui manque parce quâil ignore la sainteté et le caractère de Dieu, et quâil nâa pas la stabilité dâune âme qui possède la connaissance de Dieu et (on peut le dire) Dieu lui-même comme son trésor, cette stabilité dâune âme qui, sachant quâelle a tout en Lui, nâa pas besoin dâautres choses merveilleuses. Lorsquâun homme nâest pas ainsi établi par la connaissance de Dieu, la puissance de lâEnnemi le frappe et le préoccupe; il ne sait pas sâen débarrasser, ni sâen rendre compte; il est victime de lâinfluence que cette puissance exerce sur son esprit, la chair sây complaît, parce que, en résultat, lâinfluence de lâEnnemi sous une forme ou sous une autre, donne toujours libre cours à la chair.
Ch. 12 v. 3 â Lâennemi ne reconnaît pas Jésus comme le Seigneur
[12:2] Longtemps menés aveuglément par la puissance des mauvais esprits, les gentils convertis nâétaient guère en état de les discerner et de les juger. [12:3] Chose étrange, cette puissance démoniaque avait une telle influence que lâon oubliait lâimportance du nom de Jésus même, ou du moins, on oubliait que ce nom nâétait pas reconnu par ces mauvais esprits. LâEnnemi se transforme en ange de lumière, mais il ne reconnaît jamais réellement Jésus Christ pour Seigneur. Il parlera de Paul et de Sylvain, et voudra avoir sa part avec les chrétiens, mais Christ nâest pas reconnu : et finalement câest la destruction et la ruine de ceux qui le suivent. Ce trait essentiel et caractéristique que Christ nâest pas reconnu par lâEnnemi, fournit donc le moyen de discerner entre les manifestations de lâEsprit de Dieu et celles des mauvais esprits. Un esprit impur ne dira pas : « Seigneur Jésus », et lâEsprit de Dieu ne peut pas dire : « Anathème à Jésus ». Mais il est important de remarquer que, lorsque lâapôtre déclare que nul ne peut dire « Seigneur Jésus » que par lâEsprit de Dieu, il est question dâesprits et non de la conversion, ni de la nécessité de la grâce opérant dans le coeur pour la vraie confession du nom de Jésus, nécessité très réelle du reste, mais dont il ne sâagit pas ici1.
1 Ce que lâapôtre dit est même le contraire de ce que lâon suppose : il déclare que lorsquâon dit « Seigneur Jésus », on ne peut le dire que par lâEsprit â mais il ne parle pas du coeur, mais des esprits.
La présence de lâEsprit Saint ici-bas
LâEsprit Saint, présence de Dieu ici-bas au milieu des hommes et dans lâAssemblée
[12:4] Maintenant, pour en venir aux instructions positives, rien de plus important, de plus distinctif, de plus merveilleux que la présence de lâEsprit Saint ici-bas au milieu des chrétiens. [12:5] Elle est pour nous le fruit de lâoeuvre parfaite de Christ, [12:6] mais en elle-même la manifestation de la présence de Dieu parmi les hommes sur la terre. Dieu manifeste sa puissance dans les oeuvres de la création; sa providence et son gouvernement dirigent toutes choses : mais lâEsprit Saint est sa présence dans ce monde, le témoignage que Dieu rend de Lui-même, de son caractère1. Dieu est au milieu des hommes pour se manifester, non pas encore en gloire, mais en puissance et en témoignage de ce quâil est. Christ ayant accompli la rédemption et ayant présenté à Dieu, souverain et juge, lâefficacité de son oeuvre, lâAssemblée qui est rachetée et purifiée par son sang et qui Lui est unie comme son corps, devient le vase de cette puissance qui agit dans les divers membres; aussi doit-elle déployer en sainteté la force qui lui est départie : elle est responsable de le faire. Mais ainsi, quant à lâexercice de la puissance, lâhomme devient de fait, individuellement, le vase de cette énergie spirituelle. Elle est un trésor qui lui est confié. Or lâEsprit est tout premièrement le lien entre lâAssemblée et Christ, aussi bien quâentre le chrétien et Christ. Câest par lâEsprit que la communion se réalise et se maintient; câest la première fonction de lâEsprit : et lâhomme doit être dans la jouissance de cette communion pour réaliser le caractère de Dieu et discerner sa volonté, et cela selon le témoignage que Dieu a lâintention de rendre par lâEsprit descendu ici-bas.
1 Câest une vérité frappante que lâhabitation de Dieu avec les hommes est le fruit de la rédemption. Il nâhabitait pas avec Adam innocent. Il se promenait dans le jardin [(Gen. 3:8)], mais nây habitait pas. Il nâhabitait pas avec Abraham.
LâAssemblée responsable du maintien de la communion avec Dieu
Mais si lâAssemblée ne se maintient pas dans cette communion, elle perd sa force comme témoin responsable de Dieu sur la terre, et de fait elle perd aussi sa joie et son intelligence spirituelle. Dieu est toujours souverain pour agir comme il lâentend, et Christ ne peut manquer à sa fidélité envers son corps; mais si la communion et la dépendance manquent, le témoignage confié à lâAssemblée nâest plus rendu de manière à faire sentir que Dieu est présent sur la terre. LâAssemblée ne sâaperçoit peut-être pas de son éloignement de Dieu, parce quâelle conserve pendant un temps beaucoup de ce que Dieu a donné et qui est bien au delà de tout ce qui était selon la nature; et, en perdant la force, elle perd aussi le discernement de ce quâelle devrait être. Mais Dieu ne se trompe jamais quant à la condition de lâAssemblée. Il dit : « Tu as abandonné ton premier amour. Repens-toi et fais les premières oeuvres : autrement, je viens à toi et jâôterai ta lampe de son lieu » [(Apoc. 2:4-5)]. Pensée solennelle pour lâAssemblée, quant à sa responsabilité, lorsquâon réfléchit à la grâce qui lui a été faite, aux fruits qui ont été manifestés au commencement et qui auraient dû lâêtre dans la suite, et à la puissance qui lui a été donnée pour les produire.
Les conseils et les voies de Dieu envers les siens
Les
de Dieu en faveur de lâAssemblée ont leur fin et leur but dans le ciel; ils sâaccompliront sans quâil soit possible que la moindre chose manque au résultat divin : tout ce qui est nécessaire pour introduire ses membres dans la gloire selon les conseils de Dieu, Christ le fera; les membres de son corps sont rachetés par son sang pour être à Lui. Les de Dieu sâaccomplissent et se déploient sur la terre pour notre instruction, dans lâAssemblée et dans les individus.LâEsprit de Dieu demeure dans son peuple, à la différence de ses actions de lâAncien Testament
[12:4] Ce nâest pas seulement dans ses dons que la présence de lâEsprit de Dieu se manifeste. Il y a eu, avant la Pentecôte, des prophéties et des miracles, des hommes mus par lâEsprit Saint. Ce qui est attribué à la foi, au chap. 11 de lâépître aux Hébreux, est souvent attribué à lâEsprit dans lâAncien Testament. Mais lâEsprit avait été 1 Rois 8:11)]. LâEsprit de Dieu agissait souverainement en dehors de lâordre de sa maison, et pouvait être avec le peuple même quand la gloire nâétait plus là (voyez Aggée 2:5, et comparez avec le premier et le second chapitre de Luc). Mais lâEsprit Saint envoyé dâen haut pour demeurer dans les disciples et dans lâAssemblée sur la terre, était la manifestation de la présence de Dieu dans sa maison, de Dieu qui était là par lâEsprit. Et cette présence de lâEsprit est tellement distincte, et si clairement constatée comme une chose connue et réalisée par les premiers chrétiens, et qui démontrait au lieu dâêtre démontrée1, que la parole en parle comme étant le Saint Esprit lui-même. « LâEsprit nâétait pas encore », dit Jean, au chap. 7 de son évangile [(v. 39)]; « nous nâavons même pas ouï dire si lâEsprit Saint est », disent les douze hommes à Paul (Actes 19:2). Il ne sâagissait pas de savoir sâil y avait réellement un Saint Esprit : tout Juif orthodoxe le croyait; mais il sâagissait de savoir si cette présence de lâEsprit Saint lui-même demeurant ici-bas, le nouveau Consolateur et Guide des disciples dont Jean le Baptiseur avait parlé, était réalisée. Si lâEsprit Saint était descendu, sa présence était la présence de Dieu dans son temple spirituel sur la terre. Le lieu où les disciples étaient réunis avait tremblé pour montrer que Dieu était là [(Act. 4:31)]; Ananias et Sapphira étaient tombés morts devant les apôtres pour avoir menti à Dieu [(Act. 5:9)]; Philippe avait été transporté, par la puissance de lâEsprit, loin de la présence de lâhomme qui avait reçu la connaissance de Jésus par le moyen de cet évangéliste [(Act. 8:39)].
dâune manière spéciale dans lâAncien Testament. La manière dont lâEsprit a agi à cette époque-là nâa jamais été celle de la présence de Dieu au milieu du peuple, comme elle lâest au milieu de lâAssemblée. La gloire est venue prendre possession du tabernacle [(Ex. 40:34)] ou du temple [(1 Le changement qui est résulté de la perte faite par lâAssemblée de la conscience de la présence du Saint Esprit et des manifestations de cette présence, est très frappant, si lâon compare la manière de voir des chrétiens de nos jours avec ce que dit la Parole (voyez Gal. 3:2 et 1 Jean 3:24). Dans ces passages, la présence du Saint Esprit nâest pas démontrée par des preuves accessoires, par des effets que cette présence produit, et par lâétat du coeur, au contraire ils montrent que la présence du Saint Esprit était une chose si sensible et palpable, quâelle était elle-même la preuve des relations de lâAssemblée et des chrétiens avec Dieu.
La manifestation de la présence de lâEsprit Saint
[12:4] Telle était la présence de lâEsprit. Dans notre chapitre, il sâagit des manifestations de la présence de lâEsprit dans les dons qui sâexerçaient par lâinstrumentalité des membres du corps de Christ, soit pour lâappel et pour lâédification de lâAssemblée, soit comme témoignage pour ceux du dehors. [12:3] Avant dâentrer dans ce sujet, Paul donne aux Corinthiens, que lâEnnemi aurait voulu entièrement tromper, des instructions qui devaient les rendre capables de discerner entre la manifestation de lâEsprit Saint et lâaction dâun mauvais esprit. [12:4] Ensuite il parle des dons.
Ch. 12 v. 4-6 â Les relations du croyant avec Dieu et Christ, par lâEsprit
[12:4] Or, il nây avait pas divers esprits, comme dans le cas des démons : il nây avait quâun seul et même Esprit, mais diversité de dons. Cela fournit à lâapôtre lâoccasion de parler des diverses relations dans lesquelles les hommes mus par le Saint Esprit, sont placés avec Christ et avec Dieu, car lâordre des relations de lâhomme avec Dieu, relations dont lâénergie pratique est dans lâEsprit Saint, est le sujet qui lâoccupe. LâEsprit donc, un seul et même Esprit, agit en eux par diverses manifestations; [12:5] mais dans lâexercice de ces dons différents, ils étaient administrateurs, et il y avait un seul Seigneur, câest-à -dire Christ. Ce qui agissait en eux nâétait donc pas une puissance indépendante et volontaire. Quelle que fût lâénergie de lâEsprit en eux, ils ne cessaient pas dâêtre serviteurs et économes de Christ, et ils devaient agir dans ce caractère, reconnaissant dans leur service la Seigneurie de Christ. [12:6] Cependant, quoique ce fût une puissance dans un homme, et que ce fût lâhomme, par conséquent, qui agît, de sorte quâil était serviteur; â et quoique ce fût un Homme qui fût Chef et quâon servît (Fils de Dieu toutefois et Seigneur de tout), cependant câétait Dieu qui opérait, un seul et même Dieu qui opérait tout en tous. Ce nâest pas à proprement parler la Trinité qui nous est présentée ici dans son caractère propre, [12:4] mais un seul Esprit agissant dans les chrétiens, [12:5] Jésus Seigneur, [12:6] et Dieu agissant dans les dons.
Ch. 12 v. 7-11 â Les dons de lâEsprit
Les dons, manifestations et opérations de lâEsprit comme personne dans les hommes
[12:4] Ainsi les dons sont les manifestations de lâénergie de lâEsprit confiée aux hommes, sous lâautorité de Christ qui est Chef et Seigneur, [12:5] et les hommes ont à en user comme servant le Seigneur. [12:7] Or Christ pense à ce qui est profitable à son Assemblée, à ceux qui sont siens, et les manifestations de lâEsprit étaient données pour le profit des âmes, de lâAssemblée en général. [12:8-10] Lâapôtre signale plusieurs de ces dons; [12:11] mais il nous rappelle encore que câest le même Esprit qui opère dans chaque cas, distribuant à chacun selon quâil lui plaît (v. 11). Que le lecteur remarque ce passage. [12:6] Lâapôtre avait dit que Dieu opérait toutes ces choses, [12:7] et il avait parlé des dons comme étant des manifestations de lâEsprit. On aurait pu supposer que lâEsprit était quelque influence vague, et quâon devait attribuer tout à Dieu sans reconnaître un Esprit personnel; [12:6] mais les opérations attribuées à Dieu au v. 6, [12:11] sont attribuées à lâEsprit au v. 11, et la Parole ajoute que lui, lâEsprit, distribue à chacun comme il veut. Il nâest donc pas un Esprit dâun ordre inférieur. Câest Dieu lui-même qui opère là où lâEsprit Saint opère, mais les opérations dans les hommes sont des dons distribués selon la volonté de lâEsprit : lâEsprit nous est ainsi présenté comme agissant personnellement dans cette distribution et selon
à Lui.Le don de la sagesse selon Dieu
Quelques-uns des dons dont lâapôtre parle ici demandent que nous nous y arrêtions un instant. [12:8] La «
» (v. 8) est lâapplication de la lumière divine à ce qui est bien et mal, et à toutes les circonstances par lesquelles nous passons; et cette expression a une grande étendue, car elle sâapplique à toute chose à lâégard de laquelle nous avons à former un jugement. LâEsprit Saint pourvoit quelques-uns dâune manière particulière de cette sagesse, dâune sagesse selon Dieu. Cette sagesse consiste dâun côté, dans une perception de la vraie nature des choses et de leur relation entre elles; dâun autre côté, dans lâintelligence quant à la conduite que nous avons à suivre à leur égard. Cette sagesse venant de Dieu, nous guide à travers les difficultés du chemin, et nous fait éviter ce qui nous placerait dans une fausse position vis-à -vis de Dieu et des hommes.Les dons de connaissance, de foi et de discernement d'esprits
[12:8] La «
» est lâintelligence de la pensée de Dieu, telle quâelle nous est révélée. [12:9] La « », ici (v. 9), ne veut pas dire la simple foi à lâÃvangile; celle-ci nâest pas un don distinctif que lâun des croyants possède et quâun autre ne possède pas, câest évident. La foi dont il est question ici, est la foi, lâénergie donnée de Dieu, qui surmonte les difficultés, qui sâélève au-dessus des dangers, qui fait face à ces choses sans sâen effrayer. [12:10] Les « » ne sont pas le discernement de lâétat dâune âme, et nâont rien à faire avec lâétat moral dâun homme : le discernement dont lâapôtre parle ici, est le don de discerner par la puissante énergie de lâEsprit de Dieu, lâaction des démons, et de la mettre en lumière, si cela est nécessaire, en contraste avec lâaction de lâEsprit de Dieu.Ch. 12 v. 12-27 â Lâunité du corps par lâEsprit
LâEsprit, qui est un, est le centre de lâunité du corps
Les autres dons nâexigent point de remarque. [12:11] Nous pouvons revenir maintenant à lâunité de lâEsprit dont lâapôtre a parlé et à laquelle se lie ce quâil dit après avoir parlé des dons. [12:4] LâEsprit est un, avait-il dit (v. 4), et opère diversement dans les membres, selon sa volonté. [12:11] Lâimportance de la personnalité de lâEsprit et lâimmense portée de sa divinité, quand nous réfléchissons que câest lui qui opère dans lâhomme et par lâhomme, sont évidents, [12:13] spécialement quand nous remarquons quâil est le centre et la puissance vivante de lâunité de tout le corps, de sorte que les individus, dans lâexercice de leurs dons, ne sont que les membres dâun seul et même corps divinement formé par la puissance et la présence de lâEsprit. Lâapôtre développe largement ce point en rapport avec lâunité du corps, la dépendance mutuelle des membres, et la relation de chaque membre avec lâensemble du corps.
Ch. 12 v. 13 â Le baptême de lâEsprit produit lâunité; la cène exprime cette unité
Les instructions pratiques de lâapôtre sont faciles à saisir, mais il y a, dans les principes généraux, quelques points importants quâil sera bon de relever. [12:13] Lâunité du corps est produite par le baptême de lâEsprit Saint, et la liaison des membres en dépend : « Nous avons tous été baptisés dâun seul Esprit pour être un seul corps » (v. 13). [10:17] La cène du Seigneur est lâexpression de cette unité : lâEsprit la produit et en est la force. [12:13] Les caractères distinctifs de Juif et de gentil, et toutes les autres différences, étaient perdus dans la puissance dâun seul Esprit, commun à tous, qui unissait tous les croyants en un corps seul et unique. Lâapôtre, dans le v. 13, parle du baptême du Saint Esprit; or ce mot de « baptême » rappelle à son esprit « la cène », lâautre rite institué par le Seigneur; et il parle dâêtre « abreuvés pour lâunité dâun seul Esprit », faisant allusion, je nâen doute pas, à la cène du Seigneur. Il ne parle pas de lâEsprit Saint; un seul esprit était lâétat des croyants, le mot étant employé en contraste avec un seul corps; ils étaient associés en un seul corps et une seule pensée par lâEsprit auquel ils étaient participants en Christ.
Les différents membres composent un même corps, par lâEsprit
[12:13] Ce nâest pas la foi, ni même la vie qui forment lâunion, bien que la foi et la vie appartiennent toutes deux à ceux qui sont unis â câest lâEsprit Saint qui la produit. Le baptême du Saint Esprit est donc ce qui réunit les chrétiens en un seul et unique corps; et ils sont tous rendus participants dâun même esprit, individuellement animés dâun même Esprit. [12:20] Il y a ainsi plusieurs membres, mais un seul corps composé de ces membres [12:22] qui sont dépendants lâun de lâautre [12:25] et qui ont besoin lâun de lâautre. [12:23-24] Les dons mêmes qui avaient le plus dâéclat, avaient comparativement le moins de valeur, comme un homme revêt et orne les parties les moins honorables de son corps et laisse découvertes les plus belles.
Ch. 12 v. 25-27 â Lâunité dans les sentiments et les intérêts du corps
[12:25] Un autre point que lâapôtre signale, câest lâintérêt commun qui existe parmi les chrétiens par le fait quâils sont membres dâun seul et même corps (v. 25, 26). [12:26] « Si un membre souffre, tous les membres souffrent », puisquâil nây a quâun corps animé par un seul Esprit; de même, « si un membre est glorifié, tous les membres sâen réjouissent ». Cette unité dans les souffrances et dans les joies dépend aussi de ce seul et même Esprit qui unit et qui anime les chrétiens. [12:27] De plus, ce corps, câest le corps de Christ : « Vous êtes », dit lâapôtre, « le corps de Christ, et ses membres chacun en particulier ».
Ch. 12 v. 27 â Lâassemblée locale représente le corps tout entier â Les membres sont ceux du corps, non ceux de l'assemblée locale
[12:27] Remarquez aussi que, quoique cette assemblée de Corinthe ne fût quâune partie du corps de Christ, Paul parle du corps entier, car lâassemblée dans cette ville était, dâaprès le principe de son rassemblement, le corps de Christ comme assemblé à Corinthe. [1:2] Il est vrai quâau commencement de lâépître, lâapôtre parle de tous ceux qui invoquent le nom du Seigneur Jésus; mais de fait il sâadresse à lâassemblée de Corinthe, et lâexpression générale dont il se sert, montre que dans les intérêts généraux et dans la marche de lâAssemblée, on ne peut pas séparer une assemblée locale du corps entier des chrétiens sur la terre; [12:27] et le langage employé ici montre que, quant à leur position vis-à -vis de Dieu, les chrétiens dâune seule ville sont considérés comme représentant lâAssemblée tout entière pour ce qui regarde cette localité; non pas comme indépendants des autres, mais au contraire comme unis inséparablement aux autres, vivant et agissant par rapport à cette localité comme membres du corps de Christ et envisagés comme tels dans cette localité, parce que tout chrétien formait une partie de ce corps, et quâeux, de même, en formaient aussi une. [12:28] Par les versets qui suivent, on voit que lâapôtre, tout en considérant les chrétiens à Corinthe comme constituant le corps de Christ dont ils étaient les membres, a dans sa pensée lâAssemblée tout entière, comme lâAssemblée de Dieu. Il nâest question dans le Nouveau Testament que de membres de Christ et non pas de membres dâautre chose, sinon que nous sommes les membres les uns des autres, comme formant le corps tout entier [(Rom. 12:5)]; mais jamais il nâest question de membre dâ
assemblée; lâidée est différente de celle de membre du corps. Quand on parle de membres, dans la Parole, il sâagit de membres dâun corps tel que celui de lâhomme, en employant le mot comme figure de celui de Christ : il nâest jamais parlé des membres dâune assemblée, dans le sens moderne du mot. [12:27] Nous sommes membres de Christ et par conséquent du corps de Christ. Tels étaient les Corinthiens, en tant que ce corps était manifesté à Corinthe.LâAssemblée sur la terre est vue comme un tout
[12:27] De plus le corps de Christ, lâAssemblée, est envisagé ici comme un tout sur la terre. [12:28] Dieu a mis « dans lâAssemblée », dit lâapôtre, des apôtres, des prophètes, etc., des miracles, des guérisons, des langues (v. 28). Il est clair que cela est sur la terre, où étaient dâailleurs les Corinthiens, et que lâapôtre parle de lâAssemblée dans son ensemble comme dâun tout. Les guérisons et les langues nâétaient pas dans le ciel, et les apôtres nâétaient pas ceux dâune assemblée particulière. En un mot, câétait le Saint Esprit descendu dâen haut qui avait formé lâunité du corps sur la terre, et qui y agissait dans les dons particuliers qui distinguaient les membres.
Ch. 12 v. 28-31 â Lâimportance des différents dons
[12:28] Lâapôtre signale ensuite ces dons, non pour en donner une liste formelle et complète, mais pour marquer lâordre et lâimportance de ceux dont il parle. Les langues, dont les Corinthiens sâenorgueillissaient tant, se trouvent placées les dernières dans lâénumération. [12:31] Il y avait donc des dons plus excellents que dâautres; on devait juger de la valeur de chaque don dâaprès la mesure dans laquelle ils servaient à lâédification de lâassemblée; on devait désirer ceux qui tendaient à cette fin.
LâEsprit agissant avec puissance par les dons â Comparaison avec Ãph. 4
Il est intéressant de remarquer ici la différence entre ce chapitre et Ãph. 4. Ici câest simplement la puissance, et dans certains cas, il est dit que les hommes doivent garder le silence, lorsque la puissance était là [(14:28, 30)]. Câétait lâEsprit Saint agissant comme puissance. [Ãph. 4:15-16] En Ãph. 4, nous avons les soins de Christ comme Tête du corps. [Ãph. 4:11] Il nâest point fait mention de dons comme signes de puissance pour dâautres. [Ãph. 4:12] On ne trouve que ce sur quoi lâAssemblée est fondée, ce qui édifie les saints et fait croître lâAssemblée; [Ãph. 4:13] et alors il y a une promesse de continuité jusquâà ce que nous arrivions tous à la mesure de la plénitude du Christ. Car Christ ne peut pas cesser de prendre soin de son corps, mais les dons-signes peuvent disparaître, ce qui a eu lieu. Les apôtres et prophètes étaient le fondement, et dans ce sens, le fondement étant posé, ils nâétaient plus en exercice. [12:31] Cependant il y avait quelque chose de plus excellent que tous les dons : ils étaient les manifestations de la puissance de Dieu et des mystères de sa sagesse; lâ
était la manifestation de la nature même de Dieu.