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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-31
3>1 à 11 Les dons spirituels sont divers, mais tous produits par le même Esprit
Grec : «â¯Touchant les spirituelsâ¯Â». Il est évident par ce qui suit que le substantif sous-entendu câest les dons et non les hommes (spirituels), comme on lâa prétendu.
Lâapôtre consacre trois chapitres à cet important sujet chapitres 12 à 14.
Remontant à lâorigine des choses dans lâexpérience des Corinthiens, lâapôtre leur rappelle dâabord quâils ne connaissaient jadis, en fait de religion, que des idoles muettes (comparez Psaumes 115) vers lesquelles ils se laissaient conduire comme des aveugles; dâoù il conclut que tous ceux dâentre eux qui ont une foi vivante en Jésus, qui ont reconnu et confessé en lui leur SEIGNEUR, le Fils du Dieu vivant, leur Sauveur, nâont pu le faire que par une influence de lâEsprit-Saint qui les a régénérés (voir la même pensée autrement exprimée dans 1 Jean 4:2)
Telle est lâaction la plus générale du Saint-Esprit, la foi, sans laquelle ne peuvent exister les dons particuliers que lâapôtre va énumérer. Mais avant même de donner cette marque claire et positive de la présence du Saint-Esprit dans une âme, lâapôtre en indique une négative, de laquelle on peut conclure, avec plus de certitude encore, quâun homme est non seulement étranger à lâEsprit de Dieu, mais sous lâinfluence de lâEsprit des ténèbres. Câest lorsquâil maudit Jésus, prononçant sur lui anathème, exécration, ce que lâon faisait à lâégard dâun être voué au démon, aux dieux infernaux (comparer Romains 9:3; 1 Corinthiens 16:22 note).
La confession ou la réjection du nom de Jésus, le Seigneur, tel est donc le signe distinctif de lâEsprit que lâapôtre indique, signe dont la vérité subsiste pour tous les temps, car lâÅuvre de lâEsprit consiste à glorifier Jésus-Christ dans les âmes (Jean 16:14). Cette Åuvre ne peut procéder ni de la puissance des ténèbres, ni de lâhomme naturel.
Il est vrai quâentre les deux extrêmes posés par lâapôtre, il y a un milieu qui peut tromper aussi : câest une connaissance historique et morte de Jésus, qui, elle aussi, dit : «â¯Seigneur, Seigneurâ¯Â», sans être la foi que produit lâEsprit; mais Paul ne touche point ici à cette funeste illusion, parce que, voulant traiter la grande question des dons spirituels, il lui importe seulement de les distinguer de ce qui aurait pu en être une fausse imitation.
Avant tout, afin de détruire les divisions, les préférences provenant des dons mêmes de Dieu, et que lâesprit de parti pouvait exploiter à son profit, lâapôtre déclare que tous ces dons ont une seule et même origine, la libre grâce de Dieu (verset 11); quâils sont accordés pour un seul et même but, le bien de lâÃglise, et non la satisfaction personnelle; quâenfin leur diversité, loin de troubler lâunité, en est au contraire la condition et la perfection. Dans ce but, lâapôtre résume dâabord les diverses manifestations de lâEsprit, quâil va énumérer, (versets 8-10) en trois mots qui les renferment toutes :
Les dons ici désignés par lâapôtre sont au nombre de neuf : les deux premiers ont surtout leur siège dans une intelligence éclairée et sanctifiée par lâEsprit, (verset 8) les cinq suivants sont plus en rapport direct avec une foi forte, dans laquelle le cÅur et la volonté prédominent (versets 9, 10); les deux derniers concernent les langues et leur interprétation (verset 10).
Ce nâest pas sans raison que Paul les range après tous les autres : les chrétiens de Corinthe y attachaient un prix exagéré, par des motifs qui nâétaient pas toujours purs (1 Corinthiens 14); deux fois encore (versets 28, 30) lâapôtre assigne à ces dons la dernière place. Au reste, cette triple division des dons ici nommés nâest point arbitraire; non seulement elle est psychologiquement fondée, mais elle est indiquée, en grec, par un mot spécial qui commence chacune des trois subdivisions, il signifie à un autre, mais il est différent du mot placé devant chaque don particulier (câest-à -dire que Paul ouvre sa première division par ce mot à lâun et continue par à un autre lâénumération des dons particuliers; mais il ouvre la seconde et la troisième division par à un autre, dans le sens dâune autre catégorie, versets 9, 10).
Dans la première division, lâapôtre place la parole (ou discours) de sagesse et de science (ou connaissance), câest-à -dire le don de parler avec clarté et profondeur des mystères de Dieu. La sagesse dans ce sens signifie surtout la vérité divine sâappliquant immédiatement à la pratique de la vie chrétienne (comparer 1 Corinthiens 2:6; 1 Corinthiens 2:7, note); la science est le don de pénétrer bien avant dans la doctrine révélée, de la saisir dans son ensemble et dans ses détails, et de lâexposer pour lâinstruction des autres. Paul unit souvent ces deux dons qui font le docteur (1 Corinthiens 12:28; 1 Corinthiens 12:29; Ãphésiens 4:11; comparez Ãphésiens 1:17; Colossiens 1:9; Colossiens 2:3, et relativement à Dieu, source de ces grâces, Romains 11:33).
La foi (verset 9) désignée comme un don spécial de lâEsprit, nâest pas seulement cette confiance du cÅur, commune à tous les chrétiens, et qui nous rend participants de Christ et du salut par lui; mais cette foi héroïque qui, par moments, se saisit de la toute-puissance de Dieu et accomplit des miracles (1 Corinthiens 13:2).
Aussi est-ce à la suite de cette foi, comme en étant les fruits, que lâapôtre place les dons miraculeux (versets 9, 10).
Les dons de guérison sont distingués des opérations de miracles (grec : «â¯opérations de puissancesâ¯Â»), comme le particulier du général. Il est remarquable que Paul met au rang des dons spéciaux le discernement des esprits, cette pénétration qui distingue, comme par un instinct spirituel et sûr, le vrai et le faux dans ceux qui se disent apôtres ou prophètes, ou simplement chrétiens (1 Jean 4:1; Actes 5:3; 1 Corinthiens 14:29; Philippiens 1:9; Philippiens 1:10).
Quant aux dons de prophétie et des langues (grec : «â¯genre de languesâ¯Â»), voir 1 Corinthiens 14.
Grec : «â¯Comme il veutâ¯Â».
Un être doué de volonté est un être personnel.
Aussi a-t-on trouvé dans ces paroles une des preuves scripturaires de la personnalité du Saint-Esprit. Mais ce quâil faut surtout remarquer dans cette conclusion de lâapôtre, fondée sur les versets versets 4, 5, 6, câest que les chrétiens, malgré la plus grande diversité de leurs dons, doivent trouver en eux lâunité, puisque tous ces dons découlent du seul et même Esprit, qui ne saurait être divisé.
Cette conclusion, lâapôtre la tire et la développe dans la belle image qui suit.
Plan
3>II. Diversité et unité des dons, représentées par lâimage dâun même corps
Le corps est un, quoiquâil ait plusieurs membres ; ainsi est lâÃglise, où tous ont le même Esprit. (12-14)
Dans le corps, comme dans lâÃglise, la diversité est aussi essentielle que lâunité. (13-20)
Aucun membre nâa le droit de dire à lâautre : tu mâes inutile ; au contraire, les membres faibles sont nécessaires, les moins honorables sont le plus honorés, afin quâil nây ait point de division dans le corps, que les membres aient soin les uns des autres et souffrent ou se réjouissent ensemble. (21-26)
Application de lâimage ; câest là le corps de Christ, où Dieu a disposé les charges et les dons, et où nul nâa le droit de prétendre à ce quâil nâa pas reçu. (27-31)
12 à 31 diversité et unité des dons, représentés par lâimage dâun même corps
On attendait ici, comme point de comparaison : il en est de même de lâÃglise, qui est le corps de Christ. Au lieu de cela, lâapôtre met directement Christ, sans doute afin de montrer quâil est un avec son Ãglise, la tête de tous les membres dont il constitue ainsi lâindissoluble unité.
Avant dâaller plus loin et de développer sa comparaison, lâapôtre tient à montrer comment lâhomme devient membre du corps de Christ et un avec tous ses frères; câest par la régénération du Saint-Esprit, dont le baptême est le signe. Ce baptême de lâEsprit est considéré comme une réalité actuelle et puissante, exprimée par ces mots : baptisés (plongés) dans au seul Esprit, et abreuvés dâun seul et même Esprit (vraie variante et vraie traduction).
Ces deux termes (baptisés et abreuvés) doivent sâentendre de la même action de lâEsprit, et non, selon quelques interprètes, lâun du baptême et lâautre de la cène.
Ce nâest pas seulement la diversité des dons de lâEsprit qui vient sâharmoniser dans lâunité; mais aussi les différences de nationalité, dâéducation, de caractère, de rang : Juifs, Grecs, esclaves ou libres, deviennent un en Christ par le même Esprit.
Ici et verset 15 on peut traduire sans question : ne laisse pourtant pas dâêtre du corps. Cette comparaison, ou plutôt ces paroles que lâapôtre fait prononcer à des membres du corps se plaignant de nâêtre pas dâautres membres, montre vivement la folie quâil y a à faire de tels dons spéciaux, de telle position, de telle vocation le signe infaillible quâon appartient à Christ, ou bien à en conclure le contraire avec découragement et peut-être avec un regard dâenvie sur dâautres.
Une conséquence non moins funeste de cette erreur serait que chacun dans lâÃglise se croirait autorisé à vivre pour soi, et à refuser à lâensemble du corps les services et le dévouement quâil lui doit, dâaprès lâintention de Dieu.
Ainsi, non seulement la diversité ne détruit pas lâunité, mais elle en est la condition indispensable. Sans cela, le corps, selon la supposition de lâapôtre, loin dâêtre un admirable organisme, serait une masse monstrueuse (verset 19). Il faut donc, au lieu dâexiger en tous les mêmes dons, reconnaître lâadorable sagesse qui a présidé à leur distribution (verset 18). Seulement, il ne faut pas oublier quâil nây a de corps quâen Christ, qui est le Chef, (verset 20) ni dâunité que dans lâEsprit (verset 13).
Dans les paroles qui précèdent, Paul reprend les membres du corps de Christ mécontents de la part que Dieu leur a faite et y trouvant des motifs de découragement, de défiance, ou dâinfidélité.
Ici, au contraire, il censure ceux qui, plus richement doués, du moins à leurs propres yeux, nâestiment à leur juste valeur dâautres de leurs frères différemment partagés.
Cette pensée devient plus frappante encore si lâon se représente vivement lâimage par laquelle Paul lâexprime : lâÅil est certainement lâun des plus précieux membres du corps, mais lorsquâil tend vers un objet, il ne peut y atteindre sans la main, ou bien lorsquâil est blessé ou troublé par quelque corps étranger, il ne saurait sâen délivrer sans la main.
La tête est infiniment supérieure aux pieds et, toutefois, elle ne peut sans eux exécuter ses pensées. Câest que ni lâÅil, ni la main, ni les pieds, ni la tête ne sont rien par eux-mêmes, mais uniquement par lâesprit qui les anime et dont ils sont les instruments. Ainsi doit-il en être dans le corps de Christ, animé de son Esprit.
Lâapôtre présente ici, (versets 22-25) la même image sous une autre face; il distingue dans le corps des membres honorables, et dâautres qui le sont moins (par exemple les pieds); or, comme lâhomme prend un soin particulier de ces derniers, tandis que les autres (par exemple le visage) nâen ont pas besoin, ainsi Dieu, dans sa condescendante bonté, honore les membres les plus obscurs du corps de Christ, (verset 24) et nous devons lâimiter, afin quâau lieu de nous diviser au sujet de ses dons, nous prenions un même tendre soin de ceux qui, en apparence, sont les moins honorés.
Ceci sâappliquait surtout dâune manière frappante aux dissensions orgueilleuses qui régnaient à Corinthe; mais où est-ce que la charité ne trouvera pas à exercer un tel devoir ?
Dans le corps humain, cette souffrance de tout le corps quand un des membres souffre (ou lâinverse) a toujours lieu, parce quâil nây a là quâune seule et même vie.
Câest de cette nécessité absolue et organique que nous devons apprendre combien est vraie la belle pensée exprimée par Paul (comparer Romains 12:15, note).
Grec : «â¯Ses membres en partieâ¯Â» câest-à -dire chaque membre faisant partie du corps de Christ.
Câest comme sâil disait : «â¯Quelque élevé que tu sois dans lâÃglise, tu nâen es quâune faible partie, tu nây es pas tout; vois donc si tu te soumets humblement à lâensemble, en contribuant à son bienâ¯Â». Câest par ces mots que lâapôtre en vient à lâapplication de lâimage quâil a développée jusquâici.
Câest pour en venir à ces questions impressives que lâapôtre a énuméré encore une fois les dons divers conférés par Dieu à son Ãglise, et câest ainsi que, pour confondre tout orgueil, il applique a ses lecteurs la comparaison du corps humain (verset 15 à 26).
Dans sa première énumération, (versets 4-10) il nâa mentionné les charges ou ministères (services) que sommairement (verset 5); ici il les reprend en détail (verset 28). Lâordre où il les place est intentionnel (comparer Ãphésiens 4:11).
Les apôtres, les témoins authentiques de Jésus-Christ, les fondateurs de son Ãglise, ceux qui lâont formée dans la doctrine et dans la vie, occupent le premier rang, une position unique; les prophètes (voir sur la prophétie, 1 Corinthiens 14) viennent ensuite, avant les docteurs, parce que bien, que moins importants à certains égards, ils recevaient de Dieu pour lâÃglise des révélations directes, de salutaires avertissements, expression de la volonté divine; les docteurs sont ceux qui avaient le don de sagesse et de science (verset 10, note).
Parmi les dons, il en est deux que lâapôtre nâavait pas nommés cidessus : ce sont les secours et les administrations (verset 28). Les premiers ont pour objet les soins donnés aux pauvres et aux malades, les seconds désignent le don de gouverner, dâadministrer les affaires pratiques dans lâÃglise.
Comme ces deux genres dâactivité ont rapport aux choses extérieures, malgré leur importance, lâapôtre les place en dernière ligne avec le don des langues et de leur interprétation, auquel nous reviendrons avec lui (chapitre 14).
Cela établi, il cherche à humilier par ses questions pressantes (versets 29, 30) ceux des chrétiens qui, dans leur orgueil, prétendaient à toutes les charges et à tous les dons, au lieu de se soumettre avec déférence à ceux qui les avaient reçus, et dâen profiter pour leur édification. Ces questions, où perce une sainte ironie, ne sont point déplacées aujourdâhui dans certaines Ãglises (voir verset 10, note).
1 Corinthiens 13. Il nây a pas dans le grec : «â¯des dons meilleursâ¯Â» (Ostervald), ou : «â¯plus excellentsâ¯Â» (Martin), mais les dons les meilleurs, câest-à -dire ceux qui tendent le plus directement et le plus puissamment, non à glorifier lâhomme, mais à édifier lâÃglise de Dieu.
Or, ces dons les meilleurs, câest à 1 Corinthiens 14 quâil les désignera, par opposition à dâautres que les Corinthiens exaltaient dâune manière indue.
Mais avant cela, il veut leur montrer dans lâamour (qui nâest jamais nommé comme un don, un charisme) ce qui doit animer, diriger, sanctifier tous les dons, et sans lequel ils ne seraient rien. On dirait quâil lui tarde dâinterrompre sa dissertation pour parler de lâamour; il emploie le présent : je vous montre, et il appelle la charité une «â¯voie par excellenceâ¯Â» (grec).