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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-34
3>2 à 16 Sur la bienséance dans les assemblées chrétiennes
Lâexhortation du verset 32 est le résumé pratique de ce qui précède. Lâapôtre ne craint pas dâen montrer lâaccomplissement dans sa propre vie, (verset 33) ni même dâappeler ses frères à lâimiter en cela, parce quâil est lui-même lâimitateur du Modèle suprême qui a constamment donné lâexemple du renoncement par la plus tendre charité.
Plan
3>II. Sur certains abus relatifs aux agapes et à la sainte cène
Loin de pouvoir ici louer ses lecteurs, il a à blâmer dans leurs assemblées des divisions, qui servent, il est vrai, à manifester les vrais croyants. (17-19)
Ce nâest pas manger la cène du Seigneur que de prendre des repas séparés, où les uns manquent de tout, les autres ont surabondance ; câest bien plutôt mépriser lâÃglise, faire honte aux pauvres ; comment louer cela ? (20-22)
à ces abus, lâapôtre oppose la sainte institution de la cène, telle quâil lâa reçue du Seigneur, telle quâil lâétablit dans la nuit terrible de ses souffrances. (23-25)
Participer à la cène du Seigneur, câest donc annoncer sa mort ; combien est coupable celui qui le fait indignement ! quel sujet dâexamen ! quel jugement attend les indignes ! (26-29)
Ce jugement sâexerce déjà parmi vous ; mais ces châtiments ont pour but que vous ne périssiez pas avec le monde ; câest pourquoi, réformez les abus.(30-34)
17 à 34 sur certains abus relatifs aux agapes et à la sainte cène
Comme il lâa fait à dâautres égards (verset 2) On peut rapporter le mot ceci à ce qui précède, comme le font plusieurs, ou à ce qui suit, et cela paraît plus conforme à lâensemble du texte. En effet, lâapôtre va censurer de criants abus, se rattachant à ce quâil y a de plus sacré : la cène du Seigneur.
Dans lâÃglise apostolique on célébrait la cène tout à fait selon son institution, en la faisant précéder dâun repas pris en commun; câest ce quâon appelait agape (charité, amour). à Corinthe, cet usage nâavait pas tardé à dégénérer, sous lâinfluence de lâesprit de parti. Des coteries sâétaient formées, elles sâassemblaient en particulier pour ces repas, les riches y apportaient de leur profusion, tandis que les pauvres nâavaient pas de quoi se nourrir (verset 21). La cène, à la suite de cela, ne pouvait quâêtre indignement profanée.
Câest pourquoi lâapôtre, après avoir réprimandé ces abus, rapporte lâinstitution de la communion dans sa simplicité et sa sainteté, afin de faire mieux sentir à ses lecteurs, par ce contraste, de quoi ils se rendaient coupables, et quels châtiments ils attiraient sur eux.
Grec : «â¯Non pour le mieux, mais pour le pisâ¯Â», ce qui se rapporte au but religieux et moral des assemblées.
Ce premièrement nâest pas suivi dâun secondement, mais selon toute apparence lâapôtre a dans la pensée, après les abus relatifs à la cène, dont il va parler dâabord, dâautres abus concernant les dons spirituels, sujet quâil traite à 1 Corinthiens 12 et 1 Corinthiens 14. Ou bien, il parle premièrement des divisions, (versets 18, 19) puis de la cène même, (verset 20) sujet auquel il passe par un donc, maintenant.
Grec : «â¯Des schismesâ¯Â», câest-à -dire séparations en partis, en coteries. Il ne sâagit que des assemblées; car, quant aux grands partis qui divisaient lâÃglise de Corinthe, (1 Corinthiens 1:12) lâapôtre nâen croyait pas seulement une partie. Ici, il fait sagement la part des exagérations.
Vos schismes dans les assemblées, votre esprit de parti, en foulant aux pieds la charité qui est le lien de la perfection, vous conduiront nécessairement à des sectes permanentes (grec : «â¯hérésiesâ¯Â», mot qui, dans lâorigine, signifiait secte en matière de doctrine, tandis que le schisme nâest quâune séparation sans divergences dogmatiques).
Il le faut; votre corruption à cet égard le rend inévitable, puisque même la célébration de la cène nâa pu vous unir; il le faut, afin que ceux qui sont approuvés de Dieu soient manifestés du milieu de ceux qui se recherchent eux-mêmes.
Le mal existant dans la nature humaine, Dieu permet parfois quâil apparaisse avec toute sa puissance, pour en préserver les siens et pour exercer un jugement sur les coupables qui nâen prennent pas occasion de se repentir et de revenir à lui. Cette sérieuse pensée se trouve fréquemment dans les Ãcritures (Luc 17:1-2; Jean 9:39; Actes 2:23; Romains 5:20).
«â¯Lorsque vous le faites ainsi, vous ne sauriez donner à votre repas ce nom sacré, il nâest pas possible que vous célébriez la cèneâ¯Â».
«â¯La cèneâ¯Â», ou «â¯le souper du Seigneurâ¯Â» (câest le seul passage où se trouve cette désignation de la communion), est ainsi appelée, parce que câest le Seigneur qui lâa fondée, qui y invite, qui sây donne lui-même en nourriture, et parce que la cène fut instituée au repas du soir.
Pour comprendre ce qui suit, il ne faut pas oublier que la cène terminait un vrai souper pris en commun (agape).
Grec : «â¯Ivreâ¯Â». Lâapôtre emploie à dessein les plus fortes expressions afin de montrer, par un contraste criant avec la sainteté de la chose, tout ce quâil y avait dâodieux en de tels abus.
à Corinthe, comme partout et toujours, le goût raffiné des beaux-arts, de la sagesse du siècle, de lâéloquence, avait fait alliance avec la convoitise de la chair. Les gens «â¯de bon ton, de bonne compagnieâ¯Â» se tenaient à part, même dans les assemblées des chrétiens, et trouvaient tout naturel dâemployer à flatter leur sensualité ces biens que Dieu leur avait confiés, tandis que les pauvres devaient se contenter de ce qui leur était tombé en partage !
Lâexpression : «â¯prend dâabord ou dâavance son propre repasâ¯Â», prouve que, quoique dans le même local, le repas nâétait pas en commun, comme il aurait dû lâêtre, mais divisés en coteries, riches et pauvres. De là , lâexhortation qui se trouve au verset 33, de sâattendre les uns les autres.
De tels reproches sur de tels abus durent amener promptement dans lâÃglise la cessation des agapes avant la cène. Elles en furent séparées, en effet, et subsistèrent, comme simples repas fraternels, pendant les quatre premiers siècles.
Lâapôtre lie, par la particule car, le récit de lâinstitution de la cène à ce reproche : Je ne vous loue point, je vous blâme : cela nous indique clairement que son but est de mettre en contraste frappant, dâune part, la cène du Seigneur envisagée dans toute sa pureté primitive, et, dâautre part, les abus dont les Corinthiens lâavaient profanée. Lâimpression que fait ce simple récit dut leur prouver, mieux que tous les raisonnements et tous les reproches, combien leur manière de la célébrer en dénaturait le but et leur en ôtait les bénédictions. Au reste, les sérieuses conséquences que lâapôtre déduit de son récit (versets 28-34) nous montrent plus clairement encore quel était son but.
Bien que lâapôtre connût lâinstitution de la cène par la tradition apostolique, il déclare positivement que, ce quâil a transmis sur ce point aux Corinthiens, il lâavait reçu du Seigneur, câest-à -dire, comme il le dit ailleurs, de tout lâÃvangile quâil prêchait, il lâavait reçu «â¯par une révélation de Jésus-Christâ¯Â» (Galates 1:12; comparez 1 Corinthiens 7:40, note).
Si Paul nâavait eu lâhistoire de lâinstitution de la cène que par la tradition, il ne dirait pas : moi jâai reçu, mais : nous avons reçu. Câétait donc non seulement de son autorité apostolique, mais par lâautorité de Jésus-Christ, quâil transmettait aux Ãglises cet important document sur lâorigine et le sens de la sainte cène.
Quel souvenir que celui de cette nuit terrible des souffrances de Jésus, mis en contraste avec la manière légère et profane dont ce même repas était célébré à Corinthe !
Quant à lâexplication des paroles de lâinstitution, on ne la reproduira pas ici. Voir Matthieu 26:26-28; Luc 22:19-21, notes. Câest Luc qui, dans son récit, se rapproche le plus des termes mêmes de Paul.
Il y a dans ces versets (versets 24-29) un nombre considérable de variantes quâil faut indiquer.
verset 24, les mots du texte reçu : prenez, mangez, manquent dans les sources les plus décisives; ils sont retranchés dans notre texte. De même le mot qui est rompu manque dans les plus anciens manuscrits qui lisent seulement : ceci est mon corps pour vous. Ainsi traduit M. Rilliet dâaprès le manuscrit du Vatican. Comme le Seigneur, en prononçant ces mots, rompait le pain, le sens, dâautant plus saisissant, se trouvait dans lâaction symbolique, et nâavait pas besoin de paroles. Matthieu et Marc ne les ont pas non plus; Luc dit : qui est donné pour vous. Toutefois, le témoignage opposé dâautres autorités rend la suppression au moins douteuse.
verset 26,; il ne faut pas lire : de ce pain, de cette coupe, mais : ce pain, la coupe.
verset 27, le pain, la coupe.
verset 29, les mots indignement et du Seigneur sont omis par de graves autorités, en sorte que la pensée de lâapôtre serait exprimée ainsi : «â¯Celui qui mange et boit, mange et boit un justement, ne discernant pas le corpsâ¯Â».
Ainsi manger et boire seulement, et ne pas discerner ce corps donné pour nous, serait la cause du jugement. Toutefois les raisons externes et internes de cette leçon ne sont pas assez décisives pour lâintroduire dans le texte, comme le font Lachmann, Tischendorf, etc.
Comme les Israélites, en mangeant lâagneau pascal, annonçaient, déclaraient à leurs enfants leur délivrance de la servitude par le sang de cet agneau, ainsi, en mangeant dans la cène lâAgneau de Dieu qui ôte le péché du monde, nous annonçons et proclamons sa mort comme le salut de notre âme.
Son sacrifice est ainsi toujours nouveau, toujours pleinement efficace, toujours présent, comme si Christ était crucifié au milieu de nous (Galates 3:1). Telle est lâidée profondément vraie qui se trouve matérialisée et faussée dans le sacrifice de la messe.
Ces sérieuses paroles ressortent immédiatement des précédentes : Si la cène est la proclamation de la mort de Jésus-Christ, celui qui y participe indignement se rend coupable du corps et du sang du Seigneur, câest-à -dire pèche contre son sacrifice, contre cette émouvante manifestation de son amour, contre lui-même, qui, glorifié, sâoffre à nous dans la cène pour y devenir la nourriture et la vie de notre âme.
Plus lâobjet dâune offense est élevé et saint, plus le crime est grand; quel nâest donc pas celui qui se commet contre le Fils de Dieu sâoffrant pour nous en sacrifice ?
Mais quâest-ce que participer indignement à la cène du Seigneur ? Câest le faire dans un état dââme qui constitue avec la cène même une contradiction, un mensonge. Or, il nây a quâune disposition qui puisse mettre une âme absolument dans ce cas : câest lâimpénitence.
Quâil en mange et en boive ainsi, câest-à -dire après sâêtre éprouvé.
Sur lâobjet spécial et principal de cet examen de soi-même, voir 2 Corinthiens 13:5.
Ne discernant ou ne distinguant point le corps du Seigneur dâavec un aliment ordinaire; ne voyant point dans la cène et ne recevant point avec foi ce corps du Seigneur, offert en sacrifice pour le péché. Si Christ, crucifié pour nous, et maintenant glorifié, nâétait pas réellement présent dans la cène, ces paroles nâauraient aucun sens, non plus que celles du verset 27 : être coupable du corps et du sang du Seigneur.
Sous le signe est la chose signifiée.
Quant à la question oiseuse, et sur laquelle pourtant ont eu lieu tant de disputes, de savoir si les communiants indignes reçoivent aussi le corps de Christ (mais en condamnation), câest en vain que lâon a voulu lâaffirmer au moyen de ces paroles de Paul : car elles conservent toute leur sérieuse signification, dès quâon admet que Christ est réellement présent dans la cène, sans pour cela quâil soit nécessaire de penser que lâinfidèle reçoit son corps aussi bien que le croyant. Si quelquâun nâa pas lâEsprit de Christ, comment recevrait-il son corps ? «â¯Christ est-il divisé ?â¯Â»
Le jugement ici dénoncé renferme tous les châtiments de Dieu quâun tel péché entraîne à sa suite, (verset 30) et qui sont les précurseurs du jugement éternel, sâils nâamènent point le communiant indigne à la repentance.
Manger et boire un jugement contre soi-même est une énergique expression pour dire que le châtiment est uni à lâaction même, aussi bien quâà la personne. Câest transformer en malédiction la bénédiction; et plus celle-ci devait être précieuse, plus celle-là est terrible.
Grec : «â¯Dormentâ¯Â». Ces paroles disent clairement que le jugement dénoncé (verset 29) ne sâest pas fait attendre; Dieu lâexerçait déjà à Corinthe lorsque Paul écrivait. Mais en quoi consistait-il ?
En dâautres termes, faut-il entendre les mots infirmes, malades, morts à la lettre, se rapportant au corps, ou spirituellement, sâappliquant à lââme ?
La plupart des interprètes, entre autres Calvin, Gerlach, Godet, se décident pour le premier sens, sâappuyant surtout sur verset 32, où le mot châtiés ne peut, selon eux, sâentendre que dâune épreuve extérieure.
Mais, sans exclure la possibilité de tels châtiments dans lâÃglise de Corinthe, ne reste-t-on pas plus sûrement et plus largement dans la vérité en donnant à tous ces mots un sens spirituel ?
Dâabord, la conséquence naturelle dâun coupable abus de la cène est certainement de rendre lââme infirme, malade, et de lâendormir, plutôt que le corps. Un tel châtiment est infaillible; mais combien de communiants indignes ne sont punis ni par la maladie, ni par la mort ! Une telle vue serait propre à accréditer sur la cène des idées effrayantes et superstitieuses, qui nâexistent déjà que trop.
Ensuite, Paul aurait-il exprimé la mort du corps sous une condamnation de Dieu par cette douce image du sommeil, que lâÃcriture applique à ceux qui se sont endormis (en Christ) ? Voir 1 Corinthiens 15:16-18; 1 Corinthiens 15:20; 1 Corinthiens 15:51; Matthieu 27:52; Jean 11:11; Actes 7:60; Actes 13:36; 1 Thessaloniciens 4:13-15. Même le temps du verbe employé ici paraît contraire à cette idée.
Tout jugement de Dieu, temporel ou spirituel, pendant que nous sommes dans le temps de lâépreuve, a pour but de nous châtier (grec : «â¯Ã©duquerâ¯Â») afin que, revenant à la repentance, nous évitions le dernier jugement, la condamnation.
Prenez ces repas de charité ensemble, dans une fraternelle communion, et non par petites coteries, ou chacun pour soi (comparer verset 21, note).
Grec : «â¯Pour jugementâ¯Â». verset 29.
Il y avait donc à Corinthe dâautres abus de moindre importance que lâapôtre se réserve de redresser par sa présence personnelle (1 Corinthiens 16:5-8).