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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-33
3>1 à 14 Danger dâune fauuse liberté, prouvé par lâhistoire dâIsraël
Grec : (dâaprès le texte reçu) : «â¯Or, frèresâ¯Â», (et selon une variante plus sûre) : «â¯car, frèresâ¦â¯Â»
Par cette particule, lâapôtre lie ce chapitre à celui qui précède, et surtout à 1 Corinthiens 8 dont il est le développement. Là il a traité des rapports des chrétiens avec les idolâtres, relativement aux sacrifices et aux choses offertes sur les autels du paganisme.
à 1 Corinthiens 9 il a montré, par divers traits de sa propre conduite, lâutilité quâil y a à savoir renoncer à ses droits, afin dâéviter dâautant plus sûrement une liberté charnelle qui conduit au péché. Poursuivant ici le cours des mêmes pensées, qui étaient si importantes pour lâÃglise de Corinthe, entourée de dangers au sein de cette ville opulente et voluptueuse, il va puiser dans lâhistoire dâIsraël dâeffrayants exemples des péchés auxquels ce peuple fut entraîné par cette fausse liberté dont il nourrissait son orgueil.
Tour à tour, il se livra à lâidolâtrie, (verset 7) à lâimpureté (verset 8); il tenta Dieu (verset 9); il murmura, (verset 10) malgré les grâces et les merveilles dont il avait été lâobjet de la part de Dieu, et que lâapôtre rappelle dâabord. Après quoi Paul applique à ses lecteurs ces exemples quâil appelle des types, parce quâil y voit un sens spirituel et symbolique.
La nuée (Exode 13:21) était à la fois le signe et le moyen de la protection et de la direction de Dieu dont le peuple tout entier était lâobjet; preuve visible de la présence de lâÃternel qui aurait dû retenir Israël dans lâobéissance.
Paul voit ensuite dans le passage de la mer Rouge, comme Pierre dans le déluge, (1 Pierre 3:20; 1 Pierre 3:21, note) une sorte de baptême par lequel le peuple fut consacré à Dieu pour lui appartenir, après avoir éprouvé sa merveilleuse délivrance (comparer Exode 20:2).
Ce baptême eut lieu en Moïse (littéral. «â¯envers, pour Moïseâ¯Â»), parce que câest à lui et à la loi divine, dont il fut le médiateur, (Galates 3:19) que le peuple devait obéir (comparer Exode 14:31).
De la manne. à lâoccasion de cette nourriture, et de la parole que Moïse prononça lorsquâelle fut donnée, (Exode 16:15) Paul, sachant que «â¯lâhomme ne vit pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieuâ¯Â», voit encore dans cet aliment matériel le symbole dâune nourriture et dâune vie supérieures.
Telle était aussi lâintention de Dieu en nourrissant dâune manière miraculeuse son peuple; câest pourquoi lâapôtre parle dâune nourriture spirituelle. Tous ces bienfaits miraculeux de Dieu envers son peuple devaient élever les âmes jusquâà lui, qui est la source de la vie (Psaumes 78:12 et suivants).
Bien que lâapôtre semble, dans ces paroles, faire allusion au baptême et à la cène des chrétiens, il faut se garder de presser ces allégories, comme lâont fait plusieurs interprètes, entre autres Calvin, dâordinaire si sobre.
Exode 17:1-6. La signification spirituelle que lâapôtre voit dans le fait historique, est ici la même que dans les paroles qui précèdent; seulement, il est plus explicite encore, en nommant Christ comme renfermé sous le symbole dont il sâagit.
Ce témoignage prouve, comme tant dâautres (1 Pierre 1:10; Jean 1:1, note) que lâauteur de toutes les révélations et de toutes les Åuvres divines de lâancienne alliance, aussi bien que de la nouvelle, câest le Logos de Dieu, la Parole éternelle, Jésus-Christ. Lui seul a pu sâécrier au milieu de son peuple, dans le désert comme sous les portiques du temple : «â¯Quiconque a soif quâil vienne à moi et quâil boive !â¯Â»
Les mots : qui les suivait sont évidemment une métonymie, dans laquelle le symbole est pris pour la chose symbolisée, le rocher, pour Christ. Christ suivait son peuple pour désaltérer les corps par la puissance miraculeuse quâil prêtait à Moïse, et les âmes fidèles par les eaux vives qui jaillissent en vie éternelle.
La tradition rabbinique prétendait quâun rocher matériel suivait le camp dâIsraël à travers le désert.
Plusieurs interprètes (de Wette, Meyer dans ses premières éditions), ont pensé que Paul sâappropriait cette fable et croyait que Christ sâétait incarné dans ce rocher. M. Godet répond avec raison :
Tous les Israélites reçurent les mêmes bienfaits temporels et spirituels; ce mot tous, cinq fois répété, en tête dâautant de phrases, (versets 1-4) forme un contraste tragique avec celui-ci : mais la plupartâ¦
Et ce dernier terme lui-même implique un effrayant avertissement quand on songe que tous tombèrent dans le désert, à lâexception de Caleb et de Josué. Ils furent conduits à leur ruine par les mêmes dangers que Paul redoutait ici pour lâÃglise de Corinthe, et se montrèrent dâautant plus coupables quâils avaient été plus privilégiés (Nombres 14:23; comparez Hébreux 3:16 et suivants; Hébreux 4:1 et suivants).
Grec : «â¯Ces choses sont devenues nos typesâ¯Â». Les grâces temporelles et spirituelles de Dieu, dâune part; de lâautre, lâingratitude et lâorgueil du peuple; enfin, la ruine des coupables : câest toute une révélation, une prédication, dont la vérité subsiste.
Voilà le vrai rapport entre lâAncien et le Nouveau Testament.
Grec : «â¯Afin que nous ne soyons point convoiteurs de choses mauvaises, comme eux convoitèrentâ¯Â». Par ces mots, lâapôtre ne paraît pas avoir en vue quelque fait particulier de lâhistoire dâIsraël, mais il veut plutôt désigner le penchant général des cÅurs dans ce peuple, la convoitise, les mauvais désirs.
Exode 32:6; Exode 32:17-19. Cette citation sâappliquait admirablement aux dangers auxquels les Corinthiens sâexposaient en prenant part aux fêtes idolâtres, par un orgueilleux abus de leur liberté.
Les repas des sacrifices païens, comme celui que célébrèrent alors les Israélites en lâhonneur du veau dâor étaient toujours accompagnés de jeux et de danses, et il était impossible que lââme chrétienne en ressortît sans souillure, ce que lâapôtre donne clairement à entendre dans les versets suivants.
voir Nombres 25:1; Psaumes 106:28; Psaumes 106:29.
Nombres 21:4 et suivants
Tenter Dieu, câest abuser de ses bienfaits, de sa patience, de sa puissance, par une incrédulité charnelle qui exige des preuves matérielles de sa présence ou de sa fidélité.
Que dâexemples de ce péché dans lâhistoire dâIsraël ! Ici lâapôtre écrit : tenter Christ (les variantes qui lisent le Seigneur ou Dieu ne sont que des corrections critiques).
LâAncien Testament, non moins que le Nouveau, est tout rempli de la présence et de lâEsprit de Christ (comparez Jean 1:1, note; 1 Pierre 1:10-12; cidessus verset 4); câest Christ, lâange de lâalliance, que les Israélites tentèrent au désert; câest lui que lâÃternel avait défendu à son peuple dâirriter (Exode 23:20; Exode 23:21). Et câest lui que les Corinthiens tentaient par lâabus dangereux de leur liberté.
Voir surtout Nombres 14.
La menace qui sây trouve (Nombres 14:22-23) fut accomplie à la lettre, et reste comme un effrayant exemple de la juste sévérité de Dieu contre lâingratitude.
Grec : «â¯Nous, à qui est parvenue la fin des sièclesâ¯Â». LâÃcriture considère partout lâéconomie présente comme la dernière, dans laquelle tout doit être accompli.
Menaces et promesses, tout est dâune réalité dâautant plus imposante que lâaccomplissement en est spirituel, éternel, définitif, et non plus symbolique et temporaire comme dans lâéconomie ancienne.
verset 12 renferme la sérieuse conclusion de tous les avertissements qui précèdent; le verset 13 y ajoute un encouragement tiré dé lâexpérience des Corinthiens et de la fidélité de Dieu.
Une tentation (ou épreuve) humaine est celle qui nous vient des hommes ou de notre propre cÅur, et que lâhomme peut surmonter, qui nâest pas au-dessus de ses forces.
Quelques interprètes entendent ce mot en opposition à dâautres tentations qui nous assaillent par la puissance des ténèbres, et qui sâattaquent aux racines mêmes de notre foi. Ce contraste se retrouve Ãphésiens 6:12 (comparer le combat de lâapôtre, 2 Corinthiens 12:7).
Cependant cette distinction, quoique réelle, ne saurait être absolue, puisquâen toute tentation se trouve à la fois la puissance de la chair et lâaction de lâennemi des âmes.
En relevant ce caractère humain des tentations, Paul veut surtout en indiquer le degré, et apprendre aux Corinthiens que jusquâici les leurs nâavaient point été des plus dangereuses.
Puis, afin de les encourager au combat pour les jours plus mauvais qui allaient paraître, il élève leur pensée vers la source de la vraie force et de la vraie consolation : «â¯Dieu fera, avec la tentation, lâissueâ¯Â», (grec : afin que vous demeuriez «â¯plus que vainqueursâ¯Â»).
Tous les avertissements qui précèdent viennent se résumer dans celui-là , que les Corinthiens étaient le plus tentés de négliger. Paul y insiste, et pour cela il va mettre (verset 16) en opposition la communion au corps de Christ et la communion des idoles, que plusieurs considéraient comme un culte rendu aux démons, idée fausse si lâon ne considère que lâidole, mais vraie si lâon pénètre jusquâà lâesprit même du paganisme.
Plan
3>III. Il faut sâabstenir même des choses permises, par égard pour les faibles
En principe, tout est permis à la liberté chrétienne ; mais la charité doit avoir égard à lâavantage et à lâédification des autres. (23, 24)
En fait, la conscience nâinterdit aucun aliment que Dieu a créé, ni même dâaccepter lâinvitation dâun infidèle ; mais si là on vous avertit quâun aliment provient dâun sacrifice aux idoles, nâen mangez point, non à cause de votre conscience, dont la liberté subsiste, mais par égard pour Ja conscience dâun autre. (25-30)
En un mot, quoi que vous fassiez, le désir dâagir pour la gloire de Dieu doit être votre motif, aussi bien que la charité qui ne veut donner de scandale à personne ; telle est la règle de conduite de lâapôtre lui-même. (31-33)
23 à 33 il faut sâabstenir même des choses permises par égard pour les faibles
1 Corinthiens 10:6.12; comparez 1 Corinthiens 8:4, note.
Lâapôtre insiste sur ce quâil a déjà dit (1 Corinthiens 6) quant à lâemploi de la liberté chrétienne; mais, tandis quâauparavant il a traité ce sujet par rapport à celui-là même qui profite de cette liberté, ici il a surtout en vue lâédification des autres.
Selon la liberté chrétienne, toutes les choses où il nây a point de péché sont permises (le texte reçu lit deux fois me sont permises); mais la charité veut que lâon consulte ce qui est avantageux aux autres, ce qui les édifie.
Par là , saint Paul revient à parler de lâusage des viandes qui ont servi aux sacrifices, (1 Corinthiens 8:1 et suivants) mais dâun usage privé dans une famille, et non dans les repas religieux du paganisme : «â¯Sâil ne sâagit que de vous, vous êtes libres (versets 25-27); mais si vous froissiez une conscience, abstenez-vous, car, par la, vous ne sacrifiez pas votre liberté (versets 28-30); faites donc tout pour la gloire de Dieu et par un principe de charitéâ¯Â» (1 Corinthiens 10:31; 1 Corinthiens 11:1).
Par lâusage absolu de mon droit et de ma liberté chrétienne sans égard aux autres, je puis agir en parfait égoïste (comparer Philippiens 2:4; Romains 15:1).
Sans vous enquérir, par motif de conscience, si telle viande qui se vend au marché nâa point fait partie dâune victime offerte en sacrifice.
La grande raison de cette liberté se trouve au verset suivant.
Le Seigneur a tout créé pour lâusage de lâhomme. Psaumes 24:1; Psaumes 50:10.
Ainsi, dâune part, lâapôtre ne défend pas au chrétien dâaccepter lâinvitation dâun infidèle; mais comme, dâautre part, il se passait souvent dans ces repas, même privés, des choses propres à révolter une conscience délicate il ajoute, pour que chacun y réfléchisse : et que vous vouliez y aller.
Admirable tempérament que la vérité apporte à la liberté, et qui est dans lâesprit de lâÃvangile Quand une telle question se présente pour le chrétien dans ses rapports avec le monde, quâil la décide à la lumière du principe posé au verset 31, et il ne sera pas longtemps en suspens.
Comme au verset 25.
Le texte reçu reproduit ici la citation du Psaumes 24:1 qui se trouve au verset 26. Câest évidemment une inadvertance de copiste qui a contre elle toutes les autorités du plus grand poids, et qui forme ici un vrai contre-sens.
En demandant aux chrétiens, comme il lâa fait déjà (1 Corinthiens 8; comparez Romains 14:14; Romains 14:15), de sâabstenir dâun aliment par égard pour un frère faible et scrupuleux qui lâa averti, craignant une souillure, (verset 28) lâapôtre affirme nettement que cette abstention nâest point dictée par une conscience éclairée mais uniquement par la conscience de lâautre, câest-à -dire par la charité (verset 29); la liberté chrétienne reste intacte; la conscience dâun autre nâen fait pas la règle; et, en particulier dans le cas présent, toute nourriture, même si elle avait servi aux sacrifices, serait sanctifiée par lâaction de grâce, par cette reconnaissance qui reçoit tout de Dieu et rapporte tout à sa gloire (verset 30).
En un mot, le chrétien sâabstient par charité pour son frère faible (1 Corinthiens 8:7-10); mais, quant à lui, sa liberté subsiste.
Quelques interprètes, Calvin, M. Godet entre autres, voient dans la seconde phrase des versets 29, 30 non pas lâintention de sauvegarder la liberté, mais un motif de sâabstenir : «â¯Pourquoi donnerais-je à un autre lâoccasion de condamner ma liberté ? pourquoi mâexposerais-je à être blâmé ?â¯Â» Comparer Romains 14:16.
A lâoccasion dâun simple devoir de charité, lâapôtre pose ici le principe le plus profond, le plus universel de la vie du chrétien. Dieu a tout créé pour sa gloire; il ne pouvait se proposer de but plus élevé que lui-même.
Or, toute vie dâhomme et toute action de sa vie qui tend vers ce but, tend par là même à sa vraie destination.
Toute Åuvre, au contraire, qui nâest pas inspirée par ce principe, ne porte jamais dans lâÃcriture le titre dâune bonne Åuvre quelle quâen soit dâailleurs lâexcellence relative. Mais ce principe est trop grand pour nâêtre pas tout spirituel; il ne se laisse point réduire en des règles de casuistique.
Dans le cas actuel, le même homme peut sâabstenir pour la gloire de Dieu, (verset 28) ou manger et boire pour la gloire de Dieu, et il en est ainsi de tous les actes de notre vie.