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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/1-corinthians-10.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-33
Chapitres 10:14-33 et 11:1-16
La fin du chap. 10 et ceux qui suivent, nous entretiennent dâun nouveau sujet: lâordre et lâorganisme de lâAssemblée comme corps de Christ. Pour le «corps», comme pour la «maison», lâépître aux Corinthiens diffère beaucoup de celle aux Ãphésiens. Cette dernière nous montre lâAssemblée croissant pour être un temple saint dans le Seigneur; elle en parle comme dâune habitation de Dieu par lâEsprit; elle nous la montre aussi comme un Corps uni avec sa Tête glorifiée dans le ciel. LâAssemblée est le corps de Christ selon les conseils éternels de Dieu. Enfin, cette même épître aux Ãphésiens parle de lâAssemblée comme de lâÃpouse de Christ, ne faisant quâun avec Lui, les deux nâétant quâune seule chair, quoique cette Ãpouse lui soit soumise. Câest lâÃpouse, telle que Christ la voit, mais il la purifie ici-bas, afin quâil se la présente sainte et sans défaut dans la gloire.
En revanche, comme nous lâavons vu, lâépître aux Corinthiens considère lâAssemblée comme une maison édifiée par lâhomme, responsable des matériaux quâil y introduit et de lâordre qui doit y régner. Si nous la considérons au point de vue du corps de Christ, cette épître nous présente aussi tout autre chose que celle aux Ãphésiens. Nous y voyons le corps (de même que la maison) au point de vue de sa responsabilité, de la manière dont il doit fonctionner pour manifester Christ ici-bas. Cette pensée est développée dans tous les chapitres que nous allons considérer, jusquâà la fin du chap. 14. Il faut que lâAssemblée manifeste le fonctionnement et lâunité qui appartiennent au corps de Christ. Vous comprendrez aisément lâimmense importance pratique de ce point de vue, car, ne fussions-nous que trois ou quatre, nous sommes tenus de représenter lâunité du corps de Christ dans ce monde, et lâordre qui appartient à cette unité.
Câest pourquoi le rôle assigné à la Table du Seigneur est très remarquable dans les vers. 14 à 22 du chap. 10. Il sâagit, en tout premier lieu, dâétablir quâil y a, dans ce monde, une manifestation de lâunité du corps. Cette unité existe; ce nâest pas à nous à la faire; il y a, est-il dit dans lâépître aux Ãphésiens, un seul corps et un seul Esprit: câest ce que Dieu a fait. Mais nous sommes ici-bas, et nous avons à manifester cette unité devant le monde. De fait, il nây a quâune seule place où elle puisse lâêtre: câest la table du Seigneur. Le «seul pain» que nous avons sur cette table et auquel nous participons tous, est le signe visible que nous sommes tous un seul corps. Que le monde veuille ou ne veuille pas le voir, cela nây change rien. Il y a ici-bas un témoignage, le seul qui puisse être rendu à cette unité, un témoignage établi de Dieu. Voilà ce qui fait (en partie, car nous ne parlons pas encore ici de la Cène comme mémorial) la valeur de la Cène du Seigneur pour nous.
Nous ne devons jamais lâoublier. Si nous ne nous réunissons pas autour de la table du Seigneur pour participer à ce seul pain, nous montrons une indifférence coupable au sujet de la manifestation de lâunité, confiée à notre responsabilité.
Mais, en lisant ces versets, nous pouvons nous rendre compte dâun autre fait, câest quâon pourrait être réunis comme chrétiens autour de cette table, sans manifester lâunité du corps. Je crois que ce fait est important et parle à nos consciences. Une assemblée comme celle des Corinthiens, moralement divisée, en mauvais état spirituel, pleine de compétitions, de querelles, sans union pratique, peut-elle prétendre à manifester lâunité à la table du Seigneur? Absolument pas. «Je parle», dit lâapôtre, «comme à des personnes intelligentes: jugez vous-mêmes de ce que je dis» (v. 15). Si la table du Seigneur est lâexpression de lâunité du corps de Christ, nous nâavons pas le droit de dire que nous avons cette table et manifestons lâunité du corps, quand pratiquement nous sommes désunis. Car, notez-le bien, toute cette épître traite, non pas comme celle aux Ãphésiens, de ce qui est dans les conseils de Dieu, mais de notre responsabilité et de la manifestation pratique de ce que Dieu a établi. Nous pouvons donc perdre, par notre faute, lâimmense privilège dâannoncer la vérité capitale quâil y a dans ce monde un corps de Christ, dont tous les chrétiens, unis ensemble, font partie. Grâce à Dieu, ce corps reste un à ses yeux, mais si nous sommes infidèles, il ne pourra plus lâêtre aux yeux du monde, et quelle perte en résultera pour le Seigneur et pour son témoignage!
Il est dit au v. 16: «La coupe de bénédiction que nous bénissons, nâest-elle pas la communion du sang du Christ? Le pain que nous rompons, nâest-il pas la communion du corps du Christ?» à ce propos, je voudrais faire remarquer que la communion a deux caractères. Dans la première épître de Jean, au chap. 1, vous trouvez que, en vertu de ce que nous possédons la vie éternelle, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. La communion nous y est présentée comme une jouissance et une part commune avec le Père et le Fils. Nous jouissons du Fils comme le Père en jouit, et du Père comme le Fils en jouit, et nous pouvons participer à tout ce qui est leur part. Dans notre chapitre, la communion est la participation des croyants, en commun, à toutes les bénédictions qui nous ont été apportées par le sang de Christ. Câest une notion dâune étendue moindre que celle de Jean, et cependant une bénédiction immense. Vous trouvez la coupe dâabord et le pain ensuite, car câest le sang de Christ qui nous introduit dans toutes ces bénédictions. Câest par son sang que nous sommes rachetés, justifiés, sanctifiés, que nous avons obtenu la paix, que nous entrons dans le sanctuaire, que nous sommes amenés à Dieu, que nous sommes capables de nous tenir devant Lui, sans conscience de péché. En un mot, le sang de Christ est toujours la source et le point de départ de tous nos privilèges. La coupe est une coupe de bénédiction. Nous avons communion à ce sang, câest-à -dire que nous avons la jouissance, et cela en commun, de tout ce que ce sang nous apporte, et alors, comment ne pas bénir cette coupe? «Le pain que nous rompons» est la communion du corps du Christ. Nous avons une participation en commun à ce corps, et nous nous identifions avec lui. Quand le seul pain est posé sur la table et que nous le rompons, nous manifestons en commun que nous faisons, tous ensemble, partie de ce seul corps; nous manifestons lâunité. Au chap. 11, le sang et le corps signifient ensemble la mort (le sang séparé du corps). Quand nous prenons part à la Cène, nous annonçons sa mort, et nous faisons le mémorial de Lui-même et de ses souffrances.
Je nâentrerai pas beaucoup dans les détails de ce qui suit. Lâapôtre met la table du Seigneur en regard de lâautel juif et en opposition avec la table des démons. Il nous montre alors que, si lâidole nâest rien, en elle-même, derrière lâidole, chose grave, se cachent les démons, et il ne veut pas que les chrétiens soient assis à la table des démons. Le païen a communion avec les démons; le Juif, qui a part aux sacrifices, a communion avec lâautel; le chrétien, qui a part à la table du Seigneur, a communion avec Christ.
Avons-nous à cÅur de manifester lâunité du corps de Christ, ou ferons-nous comme le monde, allant où bon nous semble? Soyons donc intelligents et ne provoquons pas le Seigneur à jalousie!
Les versets 23 à 33 nous exhortent à ne pas rechercher chacun son propre intérêt, mais lâintérêt dâautrui. Nâest-ce pas la conséquence naturelle du fait que nous sommes un seul pain, un seul corps? lâapôtre termine en disant: «Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu» (v. 31). Je mâarrête sur ce passage. Un chrétien qui a une conscience délicate et timorée se demande souvent: Est-ce bien ou mal de faire ceci ou cela? Je ne pourrais le lui dire, mais il trouve, dans la parole de Dieu, une règle parfaite, sâadaptant à toutes les circonstances de sa vie, au manger et au boire, au repos ou à lâactivité, à la maison ou au voyage, à une invitation ou à une fête, aux relations avec le monde, à tout enfin, et cette règle, câest la gloire de Dieu. Comment puis-je faire ces choses à la gloire de Dieu? En imitant le Seigneur dont câétait la mesure. «Soyez mes imitateurs», dit Paul, «comme moi aussi je le suis de Christ» (11:1). Dès lors tout est simple. Quand je prends la même règle en main, elle me dirige sans hésitation, sans inquiétude de conscience; elle devient la source de toute la conduite du chrétien dans ce monde. Il est dit aussi: «Quoi que vous fassiez, faites-le de cÅur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes» (Col. 3:23). Ce que je fais, est-il bien ou mal? Est-ce que je le fais pour Lui? Si, par exemple, jâentre dans telle maison, si je fais telle visite, est-ce pour Christ? Si, pour faire une visite, je suis obligé de supprimer le Seigneur, pourrai-je y consentir? Ne ferai-je pas mieux dây renoncer? Oui, certes! Je ne puis laisser mon Seigneur à la porte, comme on laisse son manteau dans le vestiaire. Christ mérite une autre place. Sâil a cette place dans mon cÅur, il faut que je le porte avec moi.
De cette manière, nos plus simples relations sont absolument réglées. Que Dieu nous donne de répondre à ses pensées à cet égard. Sâil en est ainsi, tout ira bien dans notre vie, et Dieu sera glorifié.
Passant de là au chap. 11, vers. 2 à 16, lâapôtre aborde une question qui, à première vue, semble secondaire, et que, peut-être, je le pense, les Corinthiens avaient provoquée. Une femme doit-elle prier la tête couverte ou découverte? Câest un petit détail, mais auquel Dieu attache une grande importance. Sans doute, il avait besoin dâêtre connu parmi les Corinthiens, car lâapôtre dit: «Je veux que vous sachiez». Je me suis souvent demandé pourquoi ce détail nous est donné à cette place? La réponse est que, lorsquâil sâagit de la gloire de Christ, rien nâest sans importance aux yeux de Dieu. Quâune femme prie la tête couverte ou découverte, Dieu sâen enquiert. Cela touche, en type, aux rapports de Christ avec lâAssemblée, de lâÃpoux avec lâÃpouse. Nous retrouvons ici, sous un autre caractère, la relation dont parle lâépître aux Ãphésiens, chap. 3:10: «Afin que la sagesse si diverse de Dieu soit maintenant donnée à connaître aux principautés et aux autorités dans les lieux célestes, par lâassemblée»; et ici: «La femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de lâautorité à laquelle elle est soumise» (v. 10). Ainsi, quand les anges ont les yeux sur la femme soumise à son mari, ils voient et apprennent à connaître la sagesse si diverse de Dieu. Dieu a voulu leur donner, dans le spectacle de la femme qui a la tête couverte, un exemple de la soumission de lâÃpouse à son Ãpoux, de lâÃglise à Christ. Telle est la raison, je nâen doute pas, pour laquelle cette question nous est présentée ici, quoiquâil sâagisse, dans lâespèce, dâun détail particulier de la conduite des femmes dans les assemblées.
Lâapôtre donne trois raisons pour que la femme reste couverte. Il trouve la première dans la création: «Lâhomme ne procède pas de la femme, mais la femme de lâhomme; car aussi lâhomme nâa pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de lâhomme» (v. 8, 9). La seconde dans la nature: «La nature même ne vous enseigne-t-elle pas que, si un homme a une longue chevelure, câest un déshonneur pour lui? etc.» (v. 14). La nature est appelée comme témoin, que la femme doit avoir sur la tête le signe de la soumission à son mari. Comme cela sâaccorde peu avec les idées féministes dâaujourdâhui! On trouvera toujours des femmes prêtes à discuter, car il leur plaît toujours moins dâêtre mises dans une place de dépendance. Lâapôtre leur donne, pour leur fermer la bouche, une troisième raison, la coutume: «Si quelquâun paraît vouloir contester... nous nâavons pas une telle coutume, ni les assemblées de Dieu». Un certain ordre, une certaine décence, dépendant de lâhabitude, doivent être observés dans les assemblées de Dieu. Il sâagit donc là , non seulement de la place donnée à la femme dans la création et selon la nature, mais il sâagit de lâordre dans lâÃglise, de ce qui convient à lâAssemblée vis-à -vis de Christ.
Lâapôtre ajoute au v. 11: «Toutefois, ni la femme nâest sans lâhomme, ni lâhomme sans la femme, dans le Seigneur». Il ramène au niveau commun la position respective de lâhomme et de la femme, car, dans le Seigneur, la femme est au niveau de lâhomme, et ce dernier ne peut songer à tyranniser sa compagne. Elle est lâaide de lâhomme et celui-ci est son soutien, mais ils sont unis dans le Seigneur.
Il y a donc un ordre à observer dans les rapports entre époux, afin que Celui qui est le Seigneur de tous soit glorifié dans lâAssemblée.