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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-27
3>1 à 14 Lâapôtre démontre son droit à recevoir son entretien des Ãglises
Le texte reçu place ces deux questions dans un ordre inverse : «â¯Ne suis-je pas apôtre ? ne suis-je pas libre ?â¯Â» contrairement aux meilleures autorités.
Paul venait de dire (1 Corinthiens 8:13) quâil se priverait de tout aliment qui pourrait scandaliser son frère. Et pourtant il sait quâil est libre, aussi libre que ceux qui, à Corinthe, abusaient de leur liberté chrétienne. Bien plus, il est apôtre. Comme apôtre de Jésus-Christ, Paul avait plus encore de liberté et dâautorité que tout autre; sâil y renonce par charité, son exemple en aura dâautant plus de poids, et humiliera ceux qui sâautorisent de leurs droits pour froisser les consciences faibles. Or, câest précisément cet exemple de sa vie personnelle quâil tient à exposer en présence des insinuations de certains adversaires (verset 3). Il consacre à cela tout ce chapitre, qui nâest point un hors-dâÅuvre.
Paul avait probablement vu le Seigneur avant quâil mourût sur la croix; mais ce nâest pas de ce temps quâil parle ici, puisque ce triste privilège, il lâaurait eu en commun avec les ennemis du Sauveur (comparer 2 Corinthiens 5:16, note).
Il a vu le Seigneur glorifié (Actes 9:3 et suivants) qui lui est apparu en divers temps, et dont il a reçu des révélations (Galates 1:1; comparez Actes 18:9; Actes 18:10; 1 Corinthiens 11:23; 2 Corinthiens 12:1 et suivants).
Il rappelle ces faits pour justifier son caractère apostolique, que niaient ses adversaires en disant quâil nâavait pas vu le Seigneur, et quâà cause de cela il ne pouvait pas être le témoin de sa vérité comme les autres apôtres (verset 3). Ainsi parlait sans doute le parti qui se réclamait de Céphas (1 Corinthiens 1:12).
Comme Ãglise quâil avait fondée, et dont les membres avaient été en grande partie amenés par lui à la foi : sceau divin posé par Dieu même sur son apostolat (verset 2).
Ce mot dans le Seigneur (versets 1, 2) ajoute à la démonstration de lâapôtre quelque chose dâintime et de sacré. Toute son Åuvre à lâégard des Corinthiens a eu lieu selon le Seigneur, dans sa communion, en sorte que le Seigneur lui-même en est le témoin et le vrai auteur.
Grec : «â¯Câest là mon apologie contre ceux qui mâaccusent en jugementâ¯Â» ou «â¯qui font des enquêtes sur moiâ¯Â». Son apologie irréfutable, câest que ses lecteurs sont son ouvrage, le sceau de son apostolat (versets 1, 2).
Cette question se lie a la fois aux libertés quâil a discutées dans le chapitre précédent et aux pensées qui suivent, câest-à -dire au droit quâaurait lâapôtre de vivre aux dépens des Ãglises auxquelles il avait annoncé lâÃvangile (verset 7 et suivants).
Grec : «â¯Une sÅur femmeâ¯Â», câest-à -dire une épouse chrétienne.
Ainsi les autres apôtres, et spécialement les frères du Seigneur (Jacques le Mineur et Jude) et Pierre, les plus renommés dâentre les apôtres, (Galates 2:9; Matthieu 16:18; Matthieu 16:19) étaient tous mariés, et leurs femmes les accompagnaient dans leurs voyages missionnaires.
Si Paul, par des raisons quâil a exposées, (1 Corinthiens 7) a renoncé à lâétat du mariage, il nâen revendique pas moins le droit.
Et câest en présence de ces faits quâune Ãglise établit le célibat forcé des prêtres ! Câest quâavant cela elle avait renié lâautorité de la Parole de Dieu et ramené dans la nouvelle alliance le prêtre de lâancienne, au détriment de la sacrificature unique et parfaite de Jésus-Christ, et au mépris du sacerdoce universel de tous les chrétiens.
Câest le célibat obligatoire qui fait la caste, mise à la place de lâhomme et du citoyen.
De ne point travailler de leurs mains, à côté de leur Åuvre missionnaire, afin de pourvoir à leurs besoins, sans en charger les Ãglises (Actes 20:34; Actes 18:3; 2 Thessaloniciens 3:8; 2 Thessaloniciens 3:9).
Il ressort de là que Barnabas suivait à cet égard la même ligne de conduite que Paul; que ces deux serviteurs de Dieu savaient sâestimer et sâaimer, malgré le fait rapporté Actes 15:39; enfin, que Barnabas exerçait son ministère dans les Ãglises dâOccident.
Lâexemple des mÅurs et des usages des hommes que lâapôtre venait de citer (verset 7) pour rendre plus légitime sa pensée, aurait pu, aux yeux de plusieurs, manquer dâautorité; câest pourquoi il recourt à une plus haute autorité, celle de la loi.
Sans aucun doute Dieu prend soin des bÅufs et de toute créature; cette loi (Deutéronome 25:4) le prouve aussi bien que dâautres pareilles (Deutéronome 22:6-10; Lévitique 22:28); mais ces lois dâune tendre providence sont moins écrites pour les animaux (qui ne savent pas lire, remarque Luther), que pour lâhomme qui doit apprendre par là à être humain et reconnaissant, même envers les êtres destitués de raison qui le servent par leur travail; combien plus envers son semblable ! et combien plus encore le chrétien envers le serviteur de Dieu, qui lui fait part des biens spirituels ! (versets 10, 11)
Une variante adoptée par M. Godet porte : «â¯Celui qui foule doit participer à lâobjet espéréâ¯Â».
Les actes de labourer et de fouler ne présentent pas deux exemples parallèles, juxtaposés.
Labourer est pénible; mais fouler le grain, non. Ce dernier acte nous transporte au jour de la moisson, où le bÅuf, libre de toute muselière, prend sa part de la récompense espérée.
Lâapôtre sâapplique le principe quâil a établi abondamment, mais il lui vient à lâesprit encore deux arguments quâil ne veut pas omettre (versets 13, 14); puis il reprend (verset 15) son application à lui-même.
Grec : «â¯Ceux qui sâemploient aux choses sacrées, mangent les choses du sanctuaireâ¯Â».
Paul veut parler des lévites et des prêtres de lâancienne alliance, qui nâavaient point eu de part avec les autres tribus dans la terre de la promesse; car lâÃternel était leur part et leur héritage, et ils devaient vivre de ce qui était offert au temple (Nombres 18:8 et suivants., Nombres 18:21-24).
Cet ordre se trouve à Matthieu 10:10; Luc 10:7.
Ce nâest donc pas seulement pour dâautres, et par charité envers les faibles, que le chrétien doit savoir renoncer à ses privilèges les plus légitimes, à ses droits, à sa liberté, mais pour lui-même, pour son propre salut.
Afin de rendre plus évidente cette sérieuse pensée, lâapôtre lâexprime par deux images qui étaient aussi familières à ses lecteurs quâelles le sont peu à nos mÅurs actuelles.
Dans toutes les villes de la Grèce, particulièrement à Corinthe, il y avait une arène publique où sâexécutaient des courses et divers combats, dans lesquels saint Paul voit une image de la vie chrétienne. Ici, le prix, la couronne à remporter par le vainqueur, câest la vie éternelle (comparer Philippiens 3:12-14; 2 Timothée 2:5; 2 Timothée 4:8).
Paul fait remarquer que dans lâarène un seul remporte le prix : câest quâil y a «â¯beaucoup dâappelés et peu dâélusâ¯Â» (Matthieu 7:13; Matthieu 7:14; Luc 13:24; Matthieu 20:16; Matthieu 22:14; 2 Thessaloniciens 3:2).
De là , la nécessité dâimiter ces combattants qui sâabstenaient de tout ce qui aurait pu rendre leur corps lourd ou faible, et retarder leur course.
Dans la course, lâathlète a un but qui est clair devant lui, auquel il sacrifie tout; dans le combat, il ne perd jamais de vue son adversaire sur lequel tombent ses coups, sans quoi il frapperait lâair, dans le vide.
Lâapplication de ces images se présente dâelle-même à tous les esprits.
Le premier de ces mots signifie (dans le langage des athlètes) frapper à la figure; le second, conduire en esclavage, subjuguer.
En sâappliquant lâimage, lâapôtre voit donc ici son adversaire dans son propre corps, dans une liberté charnelle quâil tient assujettie (Romains 8:13; 1 Pierre 2:11).
Avoir longtemps annoncé à dâautres le salut, et sâen voir finalement soi-même exclu, ce serait être victime de lâillusion la plus funeste. Voilà pourquoi lâapôtre renonce plutôt aux droits et aux libertés que lâÃvangile lui accorde.