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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 11". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/1-corinthians-11.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 11". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-34
Ayant donné ces règles, en réponse à des questions de détails, Paul va traiter maintenant ce qui concerne la présence et lâaction de lâEsprit Saint, ce qui introduit aussi la question de la conduite qui convient aux chrétiens dans les assemblées.
Ch. 11 v. 1-16 â Les femmes doivent prier avec la tête couverte
Ramener toutes choses à lâordre divin
Remarquez ici comment lâapôtre base ses réponses à lâégard des détails, sur les principes fondamentaux et les plus élevés. Câest ce que fait le christianisme pour tous les sujets quâil traite (comp. Tite 2:10-14). Il introduit Dieu et la charité, en mettant lâhomme en relation avec Dieu lui-même. Nous en avons un exemple frappant dans ce qui suit. [11:5] Il sâagissait de donner une direction pour les femmes : elles ne devaient pas prier sans avoir la tête couverte. [11:7] Pour décider cette question simplement de décence et de convenance, Paul expose la relation des dépositaires de la gloire de Dieu avec Dieu, [11:8] et lâordre de leur relation1, [11:10] et il introduit les anges auxquels les chrétiens, qui leur sont en spectacle, doivent montrer lâordre selon la pensée divine. [11:3] La tête ou le chef de la femme, câest lâhomme â le chef de lâhomme, le Christ â le chef du Christ, Dieu (v. 3). Voilà lâordre du pouvoir en remontant jusquâà Celui qui est suprême. [11:9] Ensuite, pour ce qui est des relations de la femme et de lâhomme entre eux, lâhomme nâest pas fait pour la femme, mais la femme pour lâhomme; [11:10] puis pour ce qui est des relations de la femme avec les autres créatures intelligentes et conscientes de lâordre des voies de Dieu, la femme doit être couverte à cause des anges, spectateurs des voies de Dieu dans lâéconomie de la rédemption et de lâeffet que cette merveilleuse intervention a dû produire. [1 Tim. 2:14] à ces choses la Parole ajoute ailleurs (voyez la note précédente) relativement à ce qui est arrivé dans le paradis, que ce nâest pas lâhomme qui a été trompé, mais que câest la femme qui, ayant été trompée, a été la première dans la transgression; [11:8] et le passage que nous étudions nous rappelle, par rapport à la création, que lâhomme nâa pas été tiré de la femme, mais la femme de lâhomme (v. 8); [11:11] cependant lâhomme nâest pas sans la femme, ni la femme sans lâhomme, dans le Seigneur, [11:12] mais toutes choses sont de Dieu (v. 11, 12). Or tout cela est dit pour régler une question de modestie à lâégard de la conduite des femmes, lorsquâen priant celles-ci étaient devant les yeux des autres2. [11:7] Le résultat, pour ce qui concerne les détails, est donc que lâhomme devait avoir la tête découverte, parce quâil représentait lâautorité, et quâil était, sous ce rapport, revêtu, quant à sa position, de la gloire de Dieu dont il était lâimage; [11:10] la femme, au contraire, devait avoir la tête couverte comme signe de son assujettissement à lâhomme; câétait le signe du pouvoir auquel elle était soumise; [11:11] toutefois lâhomme ne pouvait se passer de la femme, ni la femme de lâhomme. [11:14] Lâapôtre en appelle enfin au témoignage fourni par lâordre de la création même, [11:15] dâaprès lequel la chevelure de la femme est la gloire et lâornement de celle-ci, et montre en contraste avec la chevelure de lâhomme, que la femme nâest pas faite pour se montrer avec la hardiesse de lâhomme devant tout le monde. Donnée comme un voile, la chevelure de la femme montre que la modestie, la soumission â une tête couverte qui se cache ainsi dans cette soumission et dans cette modestie â est la vraie position de la femme, et sa gloire distinctive. [11:16] Du reste, si quelquâun voulait contester, ni lâapôtre, ni les assemblées, nâadmettaient la coutume que la femme eût la tête découverte (v. 16).
1 En 1 Tim. 2:11-15, lâeffet moral des circonstances de la chute est introduit comme donnant à la femme sa vraie place dans lâAssemblée par rapport à lâhomme.
2 Nous ne sommes pas encore arrivés à la question de lâordre dans lâAssemblée.
La chute nâaltère en rien ce que Dieu a établi
[11:9] Remarquez encore ici que quelle que soit la chute de lâhomme, lâordre divin dans la création ne perd jamais sa valeur comme expression de la pensée de Dieu, et câest pour cela aussi quâen parlant de lâhomme tel quâil est, il est dit dans lâépître de Jacques, que lâhomme a été fait à la ressemblance de Dieu [(Jac. 3:9)]. Pour ce qui regarde son état moral, lâhomme, maintenant quâil a la connaissance du bien et du mal, doit naître de nouveau, être créé en justice et en vraie sainteté, afin dâêtre lâimage de Dieu maintenant révélé en Christ, mais sa position dans le monde comme centre et chef de toutes choses, ce quâaucun ange nâa été, est la pensée de Dieu lui-même, aussi bien que la position de la femme, compagne de la gloire de lâhomme, mais soumise à lâhomme. Cette pensée de Dieu sera glorieusement accomplie en Christ et, à lâégard de la femme, dans lâAssemblée, mais elle reste toujours vraie dans les relations elles-mêmes, qui sont lâordre constitué de Dieu, ordre qui est toujours juste parce quâil est lâordre divin, car lâordonnance de Dieu crée lâordre, quoique sans doute sa sagesse et sa perfection se déploient dans cet ordre.
Lâordre de la création
[11:3] Le lecteur remarquera que cet ordre dans la création, ainsi que lâordre qui est établi dans les conseils de Dieu à lâégard de la femme, de lâhomme, de Christ et de Dieu lui-même, [11:10] et le fait que les hommes (au moins les chrétiens sous la rédemption) sont un spectacle pour les anges (comp. 4:9), sont des sujets du plus haut intérêt, que je ne puis quâindiquer en passant1.
1 Le premier chapitre de la Genèse nous présente lâhomme ayant dans la création sa place donnée par Dieu le Créateur; dans le second chapitre, nous avons sa relation avec lâÃternel Dieu, relation où il était placé en rapport avec Lui, puis celle de la femme avec lui-même.
Ch. 11 v. 17-22 â Les divisions dans lâassemblée de Corinthe
[11:18] Lâapôtre sâoccupe ensuite de leurs assemblées (v. 17 et suivants). [11:2] Au v. 2, il avait loué les Corinthiens de ce quâils se souvenaient de ce qui le concernait et gardaient ses ordonnances telles quâil les avait données; [11:17] mais sur ce point de leurs assemblées, Paul ne pouvait pas faire de même : [11:18] elles manifestaient un esprit de division. Cela tenait à la différence de condition entre les riches et les pauvres, mais cet esprit donnait lieu encore, à ce quâil paraît, à dâautres divisions; [11:19] du moins dâautres divisions étaient-elles nécessaires pour manifester ceux qui étaient vraiment approuvés de Dieu. Or ces divisions avaient le caractère de sectes, câest-à -dire dâopinions particulières qui partageaient les chrétiens de la même assemblée, de lâAssemblée de Dieu, en écoles hostiles lâune à lâautre, [11:20] lors même quâils prenaient la cène ensemble, si toutefois on peut dire quâils la prissent ensemble : [11:22] ensuite les jalousies qui avaient surgi entre les riches et les pauvres, tendaient à nourrir la séparation sectaire. [11:21] Jâai fait remarquer que lâon pouvait à peine dire quâils rompissent le pain ensemble, car chacun prenait soin de manger son souper avant que les autres mangeassent et quelques-uns avaient faim, tandis que les autres mangeaient leur soûl. [11:20] Ce nâétait pas là vraiment manger la cène du Seigneur.
Ch. 11 v. 23-32 â La cène du Seigneur
Ch. 11 v. 23-26 â Lâordonnance de la cène
Lâapôtre, guidé par lâEsprit Saint, saisit cette occasion pour faire connaître quelle est la nature et la portée de lâordonnance de la cène. [11:23] On peut remarquer ici que le Seigneur avait donné connaissance de cette institution à lâapôtre par une révélation particulière. [11:26] Cela prouve lâintérêt qui se rattache à la cène1 et montre que celle-ci est une partie des pensées du Seigneur quant à lâensemble de la marche chrétienne, et quâil y attache de lâimportance en vue de lâétat de nos affections spirituelles et de notre condition morale individuellement, ainsi que de celles de lâAssemblée. Dans la joie de la liberté chrétienne, au milieu des effets puissants de la présence de lâEsprit Saint, de lâexercice des dons par lesquels lâEsprit se manifestait dans lâAssemblée, la mort du Seigneur, son corps offert, étaient rappelés et comme rendus présents à la foi, comme base et fondement de toutes les pensées et de tout le culte chrétien. La mort du Seigneur, cet acte dâamour, ce fait simple et solennel, faible et nul en apparence, gardait toute sa valeur : le corps du Seigneur avait été offert pour nous ! â fait immense auquel lâEsprit Saint lui-même devait rendre témoignage, et qui devait garder toute son importance dans le coeur du chrétien et être le fondement et le centre de lâédifice de lâAssemblée. [11:24] Quelle que fût la puissance qui brillât dans lâAssemblée, le coeur était ramené à ce fait : le corps du Seigneur lui-même avait été offert2, la bouche de Jésus lui-même avait réclamé notre souvenir. Lâéquilibre moral résultant de la place que tient la cène, est très important pour les saints. La puissance et lâexercice des dons nâagissent pas nécessairement sur la conscience et le coeur de ceux à qui ils sont confiés, et ne le font pas toujours chez ceux qui jouissent de leur manifestation. Et quoique Dieu soit là et que sa présence soit sentie quand nous sommes en bon état, cependant câest lâhomme qui parle et qui agit sur les autres : lâhomme est en vue. Dans la cène du Seigneur, le coeur est ramené à un point où il est dans une dépendance complète, où lâhomme nâest rien, où Christ et son amour sont tout, où le coeur est exercé, et où la conscience se rappelle quâelle a dû être purifiée et quâelle a été purifiée par lâoeuvre de Christ, et que nous dépendons dâune manière absolue de cette grâce. Les affections aussi sont en plein exercice, il est important de sâen souvenir.
1 Cela se rattache aussi au fait que la cène est lâexpression de lâunité du corps â vérité spécialement commise à lâapôtre Paul. Dâun autre côté, il nâavait pas été envoyé pour baptiser [(1:17)]. Le baptême était simplement lâadmission dans la maison déjà formée, et lâapôtre y était entré comme dâautres par cette voie.
2 Je ne dis pas « rompu »; les meilleurs manuscrits omettent ce mot; mais câest le mémorial dâun Christ mis à mort, et de son précieux sang versé pour nous.
Lâimportance de la signification de la cène quant à lâassemblée
[11:30] Les conséquences résultant chez les Corinthiens de lâoubli quâils faisaient de la portée de la cène, confirmaient lâimportance de lâinstitution, et montraient combien le Seigneur voulait quâon y prît garde. â Lâapôtre va parler de la puissance de lâEsprit de Dieu, manifestée dans ses dons, et donner les règles nécessaires pour maintenir lâordre et pour pourvoir à lâédification dans les cas où ces dons étaient exercés dans lâassemblée; mais avant dâentrer dans ce sujet, il place la cène comme le centre moral et lâobjet de lâassemblée.
La cène, mémorial dâun Christ mort
Le souvenir dâun Christ mort, mais maintenant ressuscité
Signalons quelques-unes des pensées de lâEsprit en rapport avec lâordonnance de la cène. [11:23] Paul rattache les affections à la cène de la manière la plus forte : « Car moi, jâai reçu du Seigneur, dit-il, ce quâaussi je vous ai enseigné : câest que le Seigneur Jésus, la nuit quâil fut livré, prit du pain⦠». Câest dans cette même nuit où Jésus est trahi, quâil a laissé ce mémorial de ses souffrances et de son amour. [11:24] Comme lâagneau de Pâque rappelait la délivrance quâavait procurée à Israël le sacrifice offert en Ãgypte, ainsi la cène rappelle le sacrifice de Christ. Jésus est dans la gloire, lâEsprit est donné, mais on doit se souvenir de Lui. Dans ce mémorial, son corps offert est lâobjet placé devant les coeurs. Remarquez ces paroles : « Faites ceci
de moi. » Le Christ dont nous nous souvenons, nâest pas un Christ tel quâil existe maintenant, la cène nâest pas la réalisation de ce quâ â cela nâest pas un souvenir; le corps de Jésus est maintenant glorifié. La cène est un souvenir de ce que Jésus a été sur la croix, lâobjet qui y est représenté est un corps immolé, un sang versé, et non pas un corps glorifié. Cependant ce mémorial est célébré par ceux qui sont maintenant unis à Lui dans la gloire où il est entré. Comme ressuscités et associés avec Lui dans la gloire, ils regardent en arrière à cette oeuvre bénie dâamour, et à son amour qui, par elle, leur a donné une place là où il est. [11:25] Ils boivent aussi de la coupe en mémoire de Lui, dont le sang a été répandu. [11:26] En un mot, la cène nous rappelle le Christ envisagé comme mort : un tel Christ nâexiste pas maintenant.Celui qui est mort est le Seigneur, auquel les affections sâattachent
[11:26] Remarquez aussi que la cène est instituée pour être le souvenir de Christ lui-même : câest ce qui nous attache à Lui. Cela ne nous rappelle pas seulement la valeur de son sacrifice, mais nous attache à Lui-même; câest le souvenir que le Seigneur nous donne de lui-même dans la circonstance où son amour sâest manifesté de la manière la plus touchante et la plus parfaite. Ensuite si câest un Christ mort que la cène nous rappelle, lâapôtre nous fait voir
est celui qui est mort ? « Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur⦠» (v. 26). Impossible de trouver un rapprochement plus important que celui qui est renfermé dans ces deux mots : la du Que de choses comprises dans ce fait, que celui qui sâappelle le est ! Que dâamour, que dâintentions, quelle efficacité, quels résultats ! Le Seigneur lui-même sâest livré pour nous : nous célébrons sa mort !La mort de Jésus, fin de lâancienne alliance avec lâhomme
En même temps la mort du Seigneur est la fin des relations de Dieu avec le monde sur le pied de la responsabilité de lâhomme â sauf le jugement. Cette mort a rompu tout lien, a démontré lâimpossibilité dâun lien quelconque entre Dieu et lâhomme enfant du premier Adam. On annonce cette mort jusquâà ce que le Seigneur rejeté revienne pour établir de nouveaux liens dâassociations en nous recevant à Lui pour avoir part à ces liens. Câest cette vérité si importante que nous annonçons dans la célébration de la cène. [11:25] Outre cela, le rite lui-même est une déclaration que le sang sur lequel la nouvelle alliance est fondée, est déjà répandu : elle est établie sur ce sang.
Ch. 11 v. 27-32 â La solennité de la cène et le jugement qui sây rapporte
La cène du Seigneur est pour le cÅur et les affections des siens
Je ne veux pas dépasser ce que présente le passage qui nous occupe : le but de lâEsprit de Dieu nâest pas ici de présenter lâefficacité de la mort de Jésus, mais ce qui attache le coeur à Lui lorsquâon se souvient de sa mort, et la signification du rite. [11:26] Câest dâun Christ mort, dâun Christ trahi quâon se souvient; [11:24] le corps offert est comme devant les yeux des assistants, [11:25] le sang répandu du Sauveur réclame les affections de leurs coeurs. [11:27] On est coupable du mépris de ces choses précieuses, si lâon prend part au rite dâune manière indigne (v. 27 et suivants). Dans cette ordonnance de la cène, le Seigneur lui-même, de la manière la plus touchante et au moment même où il était trahi, a arrêté nos pensées sur son corps offert et sur son sang répandu.
La discipline de Dieu sur ceux qui méprisent la cène
[11:29] Mais si Christ attire lâattention du coeur sur les faits que la cène rappelle, la discipline aussi sâexercera solennellement en rapport avec ce rite : [11:27] le châtiment de Dieu tombera sur ceux qui méprisent le corps et le sang du Seigneur en y prenant part avec légèreté. [11:30] Ainsi plusieurs dâentre les Corinthiens étaient devenus malades et faibles, et plusieurs sâétaient endormis, câest-à -dire étaient morts.
La dignité et le jugement de soi-même pour participer à la cène
[11:28] Il ne sâagit pas de sâenquérir si lâon est digne de participer à la cène; [11:27] ce qui est blâmé ici, câest quâon y participe dâune manière indigne. [11:28] Tout chrétien, à moins dâun péché qui lâexclue, est digne de participer à la cène, parce quâil est chrétien; [11:29] mais il peut arriver à tout chrétien dây aller sans se juger ou sans apprécier, comme il le doit, ce que la cène lui rappelle, et ce que Christ a rattaché à lâinstitution : en agissant ainsi, il nâa pas fait la différence entre le corps du Seigneur et un repas ordinaire, et en ne le faisant pas, [11:31] il nâa pas jugé le mal qui était en lui. Dieu ne peut pas nous laisser ainsi dans lâinsouciance : si le croyant se juge lui-même, le Seigneur ne le juge pas; [11:32] si nous ne nous jugeons pas, le Seigneur juge; mais lorsque le chrétien est jugé, il est châtié par le Seigneur afin quâil ne soit pas condamné avec le monde (v. 31, 32).
Le gouvernement du Seigneur sur les siens â La communion
[11:32] Ces voies du Seigneur en châtiment, sont des actes du gouvernement de Dieu confié aux mains du Seigneur qui juge sa propre maison, vérité importante et trop oubliée ! Sans doute, le résultat de tout est selon les conseils de Dieu qui déploie dans ce gouvernement, toute sa sagesse, sa patience et la justice de ses voies; mais ce gouvernement est réel. Dieu veut le bien de son peuple à la fin, mais il veut la sainteté, un coeur dont lâétat réponde à ce quâil a révélé (et il sâest révélé Lui-même), et une marche qui en soit lâexpression. Lâétat normal du chrétien, câest la communion avec Dieu, avec le Père et avec son Fils Jésus, selon la puissance de ce qui a été révélé; si en pratique on manque à la sainteté, on ne marche pas avec Dieu, la communion est perdue et ainsi la force pour glorifier Dieu, force qui ne se trouve nulle part ailleurs que dans cette communion. [11:31] Mais si lâon se juge, il y a restauration; le coeur étant purifié du mal en jugeant ce mal, la communion est rétablie. [11:32] Si lâon ne se juge pas, il faut que Dieu intervienne et quâil corrige et purifie par la discipline, discipline qui peut aller jusquâà la mort (voyez Job 34 et 36; 1 Jean 5:16; Jacques 5:14, 15).
Le jugement de soi-même : la marche dans la lumière divine
[11:31] Il nous reste encore une ou deux remarques à faire. « Se juger soi-même » nâest pas rendu dans le grec par le même mot que « être jugé » de la fin du verset, qui veut dire « être jugé du Seigneur ». Le mot employé pour exprimer le premier de ces deux actes est le même que celui qui est employé, lorsquâil est dit au v. 29 : « ne distinguant pas le corps ». Ainsi ce que nous avons à faire en allant à la cène, nâest pas seulement de juger un mal commis, mais de discerner notre état tel quâil est manifesté dans la lumière et de marcher dans la lumière comme Dieu lui-même est dans la lumière. Câest cette marche dans la lumière qui nous empêche de tomber dans le mal, en actes ou en pensée : ensuite, si nous y sommes tombés, il ne suffit pas de juger lâacte, il nous faut nous juger nous-mêmes, juger lâétat du coeur, la tendance, la négligence qui nous a fait tomber dans le mal, en un mot, ce qui nâest pas communion avec Dieu ou qui empêche cette communion. Câest ainsi que le Seigneur en a agi avec Pierre : il ne lui a pas reproché sa faute, il en a jugé la racine.
[11:32] De plus, lâAssemblée doit pouvoir discerner les voies de Dieu dans ces châtiments. Dieu agit en châtiant, comme nous lâavons vu dans Job; mais les saints ont la pensée de Christ par lâEsprit de Christ, et ils doivent discerner leur propre condition.
La mort de Christ et le péché
[11:26] Le fondement et le centre de tout cela est la position dans laquelle nous sommes vis-à -vis de Christ dans la cène, centre visible de communion et expression de la mort de Christ, dans laquelle le péché, tout péché, a été jugé. Or nous sommes en rapport avec ce saint jugement du péché : il est notre portion. On ne peut pas mêler la mort de Christ avec le péché. Cette mort est, quant à sa nature et à son efficacité, ce dont le plein résultat sera manifesté à la fin, la totale abolition du péché : elle est la négation divine du péché. « Christ est mort au péché » [(Rom. 6:10)], et cela en amour pour nous. Cette mort est la sainteté absolue de Dieu rendue sensible et qui nous est exprimée dans ce qui a eu lieu à lâégard du péché; sous ce rapport elle est le dévouement absolu à Dieu pour sa gloire. [11:27] Apporter le péché ou la négligence à ce qui rappelle cette mort, câest profaner la mort de Christ, qui est mort plutôt que de laisser le péché subsister devant Dieu. Nous ne pouvons être condamnés avec le monde, parce que Christ est mort, et quâil a aboli le péché pour nous; mais apporter le péché à ce qui représente la mort même de Christ, où il a souffert pour le péché, est une chose qui ne saurait être supportée. Dieu revendique ce qui est dû à la sainteté et à lâamour dâun Christ qui a laissé sa vie pour ôter le péché. [11:28] On ne peut pas, comme la chair le suggérerait, se tenir loin : ce serait accepter le péché et abandonner la confession de la valeur de la mort de Christ; on sâexamine et on va à la cène; on rétablit dans la conscience les droits de la mort de Christ â car tout est pardonné et expié, quant à la culpabilité â et lâon va reconnaître ces droits comme preuve de la grâce infinie.
le péché chez le chrétien est jugé, il nâéchappe ni à lâoeil, ni au jugement de Dieu. Dieu ne permet jamais le péché; il en purifie le croyant en le châtiant, quoiquâil ne le condamne pas, parce que Christ a porté ses péchés, et a été fait péché pour lui. Ainsi la mort de Christ forme le centre de communion dans lâAssemblée et la pierre de touche de la conscience : [11:26] et, pour ce qui regarde lâAssemblée, câest dans la cène que se trouve lâapplication de cette vérité.