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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (5)New Testament (1)
versets 1-24
3>1 à 9 collecte, visite de Paul à Corinthe
Il sâagit de la même collecte dont il est parlé dans Romains 15:25 et suivants Les chrétiens de la Palestine étaient dans le besoin, parce quâils avaient, beaucoup plus que dâautres, à souffrir de la persécution.
Les Juifs furent, en effet, dans les premiers temps, les plus violents adversaires de lâÃvangile, qui nâavait point encore attiré lâattention des païens.
Paul attachait une grande importance à cette collecte, et pour diverses raisons : outre le secours efficace quâelle apporterait à des frères souffrants, elle devait être un lien de charité entre les Ãglises fondées dans des contrées païennes et celle de Jérusalem, qui conservait encore, contre les premières, beaucoup de préjugés; câétait rendre le bien pour le mal.
En même temps Paul lui-même, personnellement porteur de ce bienfait, (verset 4) aurait une excellente occasion de montrer aux chrétiens judaïsants combien peu il méritait leur défiance et leur mauvais vouloir envers lui.
En général un tel intérêt pour des frères inconnus élevait les âmes au-dessus des préjugés nationaux, et unissait les chrétiens comme une seule famille. Le paganisme ni le judaïsme nâavaient jamais rien produit de pareil.
Cette mention du premier jour de la semaine, câest-à -dire du dimanche, (Matthieu 28:1; Marc 16:2; Actes 20:7) comme dâun jour propre à sâoccuper spécialement dâune bonne Åuvre, prouve lâimportance quây attachaient les chrétiens dès les temps des apôtres, si même ils ne le célébraient pas encore régulièrement comme le jour du repos, plusieurs préférant conserver le sabbat (comparer Actes 20:7; Apocalypse 1:10).
On a trop perdu de vue lâexcellent conseil que donne ici lâapôtre, de déterminer ses dons à lâavance, de les mettre à part à époque fixe, et ainsi dâamasser (grec : «â¯thésauriserâ¯Â») pour le Seigneur. Câest le moyen de donner beaucoup et de nâêtre pas pris au dépourvu à lâheure du besoin.
On peut traduire : «â¯Ceux que vous aurez approuvés par lettresâ¯Â», ou bien : «â¯Jâenverrai par lettres (avec des lettres) ceux que vous aurez approuvésâ¯Â». Le contexte exige ce dernier sens.
En laissant aux Corinthiens le choix de ceux qui devaient recueillir leurs dons et les porter à Jérusalem, aussi bien quâen ordonnant que la collecte se fit en son absence, lâapôtre respectait, avec beaucoup de délicatesse, la liberté de ses frères.
Câest ce qui arriva; son attente ne fut pas trompée (Romains 15:25; Actes 19:21).
Paul a parlé plusieurs fois déjà de cette visite à Corinthe qui lui tenait à cÅur pour plusieurs raisons (1 Corinthiens 16:2; 1 Corinthiens 4:19; 1 Corinthiens 11:34; 1 Corinthiens 14:6).
Quand il dit : «â¯je ne veux pas cette fois vous voir en passantâ¯Â», il semble faire allusion à une précédente visite, de courte durée, dont les Actes ne parlent pas. Cette expression ne peut sâappliquer à son premier séjour qui fut de dix-huit mois (Actes 18:11).
Deux motifs de prolonger son séjour à Ãphèse : le bien quâil peut y faire, et le mal quây feraient les adversaires.
Une grande porte ouverte est une occasion évidente que Dieu offre à lâapôtre dâannoncer lâÃvangile. Paul donne encore à cette porte lâépithète inusitée dâefficace ou énergique, câest-à -dire que lâoccasion était rendue telle par lâesprit de Dieu. Câest lâidée rendue ici par ces mots : avec espérance de succès.
A cause de sa jeunesse ? 1 Timothée 4:12. En général, quâil soit protégé contre les adversaires de lâapôtre, qui reporteraient sur lui leur mauvais vouloir.
Comparer 1 Corinthiens 4:17. Timothée était allé en Macédoine avec Eraste (Actes 19:22) et ne pouvait arriver à Corinthe avant cette lettre.
Je lâattends avec les frères peut sâentendre de ceux qui accompagnaient Timothée, ou de ceux qui étaient auprès de Paul et spécialement de trois députés de Corinthe (verset 17; comparez verset 12).
Cette dernière opinion nous paraît la plus vraisemblable; il en résulterait que ce ne furent pas les députés de Corinthe qui portèrent notre épître.
Grec : «â¯La volonté nâétait absolument pas quâil y allât maintenantâ¯Â».
Cette volonté, peut être celle de Dieu, que Paul et Apollos avaient reconnue dans des obstacles extérieurs. Les derniers mots du verset sont favorables à ce sens. Sâil sâagit de la volonté dâApollos, cela montre la parfaite liberté que les compagnons dâÅuvre de Paul conservaient envers lui.
Versets 13-14
La fermeté, le courage (grec : «â¯soyez virilsâ¯Â»), la force peuvent et doivent sâallier dans le caractère chrétien avec la charité.
Cette exhortation, sans lien apparent avec les recommandations qui précèdent et qui suivent, devait peut-être clore lâépître, quand lâapôtre a jugé nécessaire dây ajouter les pensées suivantes.
voir 1 Corinthiens 1:16.
Grec : «â¯A votre manqueâ¯Â», au vide que votre absence fait en moi. Ils étaient de Corinthe, avaient probablement été députés auprès de lâapôtre et lui avaient donné des nouvelles de lâÃglise.
On voit par ces expressions (comparez verset 18, note) quelle était la tendresse de Paul pour ses frères absents.
En nous remettant mutuellement en rapport, vous avec moi, moi avec vous.
Touchante et sainte communion des âmes qui nâempêche pas lâapôtre dâécrire de sévères vérités, même dans cette lettre (comparer 2 Corinthiens 1:6-7; 2 Corinthiens 7:3-13).
Aquilas et Priscille avaient été avec Paul à Corinthe, puis lâavaient suivi à Ãphèse (Actes 18:2; Actes 18:18).
Plus tard, nous les trouvons à Rome, et là encore ayant, comme ici, une Ãglise dans leur maison (Romains 16:3-5, note).
Voir Romains 16:16, note.
Grec : «â¯La salutation de moi, Paul, par ma propre mainâ¯Â» (voir Romains 16:22, note). Les paroles qui suivent sont donc écrites par lui-même, et non sous sa dictée.
Anathème, signifie exécration, et était devenu une formule dâexcommunication (Romains 9:3; 1 Corinthiens 12:3).
Quiconque nâaime pas le Seigneur Jésus nâappartient point à son Ãglise, ne doit point y être toléré, puisquâil sâexclut lui-même de sa communion, ici-bas et dans le ciel. Redoutable parole que Paul ajoute de sa propre main, et quâil rend plus solennelle encore par cette déclaration : Maran atha.
«â¯Le Seigneur vientâ¯Â», il vient exercer le jugement sur tous ceux qui nâauront pas voulu lâaimer, lui, lâamour souverain ! Paul cite ce mot en langue syriaque, dâoù lâon peut présumer quâil était une sorte de mot dâordre par lequel les chrétiens de cette langue sâexcitaient à la vigilance.
Paul ajoute à sa précieuse salutation apostolique, qui est une prière, (verset 23) une dernière protestation de son amour pour tous ses frères de Corinthe, précisément parce que cette lettre renferme de sévères vérités. Par là même il leur avait témoigné son amour. Mais hélas ! les hommes, et même la plupart des chrétiens, nâen jugent pas ainsi.