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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Whole Bible (5)New Testament (1)
versets 1-24
3>1 à 9 collecte, visite de Paul à Corinthe
Il s’agit de la même collecte dont il est parlé dans Romains 15:25 et suivants Les chrétiens de la Palestine étaient dans le besoin, parce qu’ils avaient, beaucoup plus que d’autres, à souffrir de la persécution.
Les Juifs furent, en effet, dans les premiers temps, les plus violents adversaires de l’Évangile, qui n’avait point encore attiré l’attention des païens.
Paul attachait une grande importance à cette collecte, et pour diverses raisons : outre le secours efficace qu’elle apporterait à des frères souffrants, elle devait être un lien de charité entre les Églises fondées dans des contrées païennes et celle de Jérusalem, qui conservait encore, contre les premières, beaucoup de préjugés; c’était rendre le bien pour le mal.
En même temps Paul lui-même, personnellement porteur de ce bienfait, (verset 4) aurait une excellente occasion de montrer aux chrétiens judaïsants combien peu il méritait leur défiance et leur mauvais vouloir envers lui.
En général un tel intérêt pour des frères inconnus élevait les âmes au-dessus des préjugés nationaux, et unissait les chrétiens comme une seule famille. Le paganisme ni le judaïsme n’avaient jamais rien produit de pareil.
Cette mention du premier jour de la semaine, c’est-à-dire du dimanche, (Matthieu 28:1; Marc 16:2; Actes 20:7) comme d’un jour propre à s’occuper spécialement d’une bonne œuvre, prouve l’importance qu’y attachaient les chrétiens dès les temps des apôtres, si même ils ne le célébraient pas encore régulièrement comme le jour du repos, plusieurs préférant conserver le sabbat (comparer Actes 20:7; Apocalypse 1:10).
On a trop perdu de vue l’excellent conseil que donne ici l’apôtre, de déterminer ses dons à l’avance, de les mettre à part à époque fixe, et ainsi d’amasser (grec : « thésauriser ») pour le Seigneur. C’est le moyen de donner beaucoup et de n’être pas pris au dépourvu à l’heure du besoin.
On peut traduire : « Ceux que vous aurez approuvés par lettres », ou bien : « J’enverrai par lettres (avec des lettres) ceux que vous aurez approuvés ». Le contexte exige ce dernier sens.
En laissant aux Corinthiens le choix de ceux qui devaient recueillir leurs dons et les porter à Jérusalem, aussi bien qu’en ordonnant que la collecte se fit en son absence, l’apôtre respectait, avec beaucoup de délicatesse, la liberté de ses frères.
C’est ce qui arriva; son attente ne fut pas trompée (Romains 15:25; Actes 19:21).
Paul a parlé plusieurs fois déjà de cette visite à Corinthe qui lui tenait à cœur pour plusieurs raisons (1 Corinthiens 16:2; 1 Corinthiens 4:19; 1 Corinthiens 11:34; 1 Corinthiens 14:6).
Quand il dit : « je ne veux pas cette fois vous voir en passant », il semble faire allusion à une précédente visite, de courte durée, dont les Actes ne parlent pas. Cette expression ne peut s’appliquer à son premier séjour qui fut de dix-huit mois (Actes 18:11).
Deux motifs de prolonger son séjour à Éphèse : le bien qu’il peut y faire, et le mal qu’y feraient les adversaires.
Une grande porte ouverte est une occasion évidente que Dieu offre à l’apôtre d’annoncer l’Évangile. Paul donne encore à cette porte l’épithète inusitée d’efficace ou énergique, c’est-à-dire que l’occasion était rendue telle par l’esprit de Dieu. C’est l’idée rendue ici par ces mots : avec espérance de succès.
A cause de sa jeunesse ? 1 Timothée 4:12. En général, qu’il soit protégé contre les adversaires de l’apôtre, qui reporteraient sur lui leur mauvais vouloir.
Comparer 1 Corinthiens 4:17. Timothée était allé en Macédoine avec Eraste (Actes 19:22) et ne pouvait arriver à Corinthe avant cette lettre.
Je l’attends avec les frères peut s’entendre de ceux qui accompagnaient Timothée, ou de ceux qui étaient auprès de Paul et spécialement de trois députés de Corinthe (verset 17; comparez verset 12).
Cette dernière opinion nous paraît la plus vraisemblable; il en résulterait que ce ne furent pas les députés de Corinthe qui portèrent notre épître.
Grec : « La volonté n’était absolument pas qu’il y allât maintenant ».
Cette volonté, peut être celle de Dieu, que Paul et Apollos avaient reconnue dans des obstacles extérieurs. Les derniers mots du verset sont favorables à ce sens. S’il s’agit de la volonté d’Apollos, cela montre la parfaite liberté que les compagnons d’œuvre de Paul conservaient envers lui.
Versets 13-14
La fermeté, le courage (grec : « soyez virils »), la force peuvent et doivent s’allier dans le caractère chrétien avec la charité.
Cette exhortation, sans lien apparent avec les recommandations qui précèdent et qui suivent, devait peut-être clore l’épître, quand l’apôtre a jugé nécessaire d’y ajouter les pensées suivantes.
voir 1 Corinthiens 1:16.
Grec : « A votre manque », au vide que votre absence fait en moi. Ils étaient de Corinthe, avaient probablement été députés auprès de l’apôtre et lui avaient donné des nouvelles de l’Église.
On voit par ces expressions (comparez verset 18, note) quelle était la tendresse de Paul pour ses frères absents.
En nous remettant mutuellement en rapport, vous avec moi, moi avec vous.
Touchante et sainte communion des âmes qui n’empêche pas l’apôtre d’écrire de sévères vérités, même dans cette lettre (comparer 2 Corinthiens 1:6-7; 2 Corinthiens 7:3-13).
Aquilas et Priscille avaient été avec Paul à Corinthe, puis l’avaient suivi à Éphèse (Actes 18:2; Actes 18:18).
Plus tard, nous les trouvons à Rome, et là encore ayant, comme ici, une Église dans leur maison (Romains 16:3-5, note).
Voir Romains 16:16, note.
Grec : « La salutation de moi, Paul, par ma propre main » (voir Romains 16:22, note). Les paroles qui suivent sont donc écrites par lui-même, et non sous sa dictée.
Anathème, signifie exécration, et était devenu une formule d’excommunication (Romains 9:3; 1 Corinthiens 12:3).
Quiconque n’aime pas le Seigneur Jésus n’appartient point à son Église, ne doit point y être toléré, puisqu’il s’exclut lui-même de sa communion, ici-bas et dans le ciel. Redoutable parole que Paul ajoute de sa propre main, et qu’il rend plus solennelle encore par cette déclaration : Maran atha.
« Le Seigneur vient », il vient exercer le jugement sur tous ceux qui n’auront pas voulu l’aimer, lui, l’amour souverain ! Paul cite ce mot en langue syriaque, d’où l’on peut présumer qu’il était une sorte de mot d’ordre par lequel les chrétiens de cette langue s’excitaient à la vigilance.
Paul ajoute à sa précieuse salutation apostolique, qui est une prière, (verset 23) une dernière protestation de son amour pour tous ses frères de Corinthe, précisément parce que cette lettre renferme de sévères vérités. Par là même il leur avait témoigné son amour. Mais hélas ! les hommes, et même la plupart des chrétiens, n’en jugent pas ainsi.