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Bible Commentaries
Jean 10

Nouveau Testament Populaire 1891NT Populaire 1891

versets 1-42

Jean 10:1

SOMMAIRE DE JEAN 10

Le Bon Berger

  • La bergerie.
  • Le berger des brebis.
  • Le mercenaire.
  • La fête de la Dédicace.
  • Les Juifs cherchent à lapider Jésus.
  • Il enseigne au delà du Jourdain.

Celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie

La bergerie est une figure de l’église, avec la porte qui est Christ. Les bergeries orientales sont de larges enclos, non couverts, mais entourés de roseaux, ou de pierres, ou de briques, pour offrir une protection contre les voleurs, les loups, et autres animaux. Il s’y trouve une grande porte, par laquelle le berger entre avec les brebis.

Jean 10:2

Celui qui entre par la porte

Celui qui vient par cette porte est le berger. La figure est très explicite pour les familiers de ces bergeries orientales. La porte est pour le berger et les brebis, tandis que ceux qui pénètrent autrement sont des voleurs qui cherchent à se saisir des brebis.

Jean 10:3

Le portier lui ouvre

Le gardien de la porte, dont le travail est de garder l’entrée. Ce serviteur possédait des armes, pour chasser tout intrus, mais il laissait bien sûr entrer le berger. Il n’est pas certain que Christ ait voulu représenter par le portier une figure spirituelle, mais s’il en était ainsi, il pourrait représenter Dieu, qui est Celui qui décide qui pourra entrer par la porte.

Les brebis entendent sa voix

Ceci est rigoureusement vrai. Les brebis sont tellement apprivoisées qu’elles suivent leur gardien avec la plus grande docilité. Il les conduit ainsi où il le désire. En Orient, le berger est devant les brebis, dans nos pays le berger reste derrière elles.

Il appelle par leur nom les brebis

Ceci correspond exactement avec la réalité de la vie des bergers orientaux. Ils donnent un nom à leurs brebis, comme nous le faisons pour un cheval, une vache, un chien. Un voyageur raconte qu’en passant près d’un troupeau de brebis, il a demandé au berger d’appeler l’une de celles-ci. Ce qu’il a fait, et cette dernière est venue immédiatement, laissant le pâturage et ses compagnes, courant vers le berger, en manifestant son plaisir.

Jean 10:4

Les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix

Cela correspond au témoignage des voyageurs qui vont dans ces pays, et qui remarquent qu’elles

ne suivront pas un étranger

parce qu’elles n’en connaissent pas la voix. L’expérience montre qu’elles ne suivent pas l’étranger, même s’il s’habille avec les vêtements du berger.

Jean 10:6

Jésus leur dit cette parabole

Le mot Grec [paroimia] est traduit ici par " parabole," mais c’est plutôt une image, un récit symbolique.

Jean 10:7

Je suis la porte des brebis

Les versets 1 à 5 parlent des bergers en général. Ces bergers entrent dans la bergerie et en sortent par la même porte que les brebis. Christ est cette porte ; « la porte des brebis,  » l’unique porte pour tous, brebis et bergers. Il n’y a pas d’autre moyen pour entrer, « car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Actes 4:12. Ce nom c’est le nom de Jésus.

Jean 10:8

Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands

Pour certains commentateurs, l’idée à retenir est : " tous ceux qui sont venus sans entrer par la porte, mais prétendant être avant moi, ayant la priorité indépendamment de moi, sont des voleurs et des brigands. Ceci semble s’harmoniser avec le contexte, et c’est probablement la pensée de notre Sauveur. Il incluait les rabbins Juifs, les philosophes Grecs, les prétendus prophètes, et sans doute un « Conducteur Infaillible. » Tous ceux-là qui refusent de s’incliner devant son autorité.

Mais les brebis ne les ont point écoutés

Les vraies brebis.

Jean 10:9

Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé

Christ est à la fois la porte, le berger et le pâturage. Ce pâturage est le pain de vie et l’eau de la vie. Jean 6:35, 48 ; 4.14.

Jean 10:10

Le voleur ne vient que pour dérober

Tous ceux qui entrent autrement que par la porte ont l’intention de s’accaparer le troupeau.

Jean 10:11

Je suis le bon berger

C’est le titre appliqué à l’Éternel en Psaumes 23:1-6 ; Ézékiel 34.12 et Christ ici se l’applique à lui-même. La caractéristique du bon berger est « qu’Il donne sa vie pour ses brebis. » Dans ces régions un peu sauvages, le berger avait souvent à défendre son troupeau.

Jean 10:12

Mais le mercenaire... abandonne les brebis, et prend la fuite

Ce n’est pas le fait de recevoir un salaire qui fait d’un homme un mercenaire, « car l’ouvrier mérite son salaire. » Luc 10:7. Le mercenaire est celui qui se loue pour de l’argent, mais qui n’est très souvent guidé que par l’appât du gain.

Jean 10:16

J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie

Non les Juifs, dont étaient ses disciples, mais les Gentils qui allaient bientôt être appelés à leur tour. Ils allaient entendre sa voix, entrer par la porte, dans la même bergerie que les chrétiens Juifs, afin qu’il y ait « un seul troupeau, un seul berger. » Il n’y a qu’une Église, une seule Porte pour y entrer, et un seul Berger pour veiller sur elle.

Jean 10:18

Je la donne de moi-même

Sa vie. Il l’a donnée de lui-même pour l’homme, volontairement. Il l’a laissée sur la croix ; il l’a reprise quand il est ressuscité de la mort. On peut comprendre la leçon de ces 18 versets comme étant une parabole à double application. d’abord, Christ compare les pharisiens à des bergers, et lui-même étant la porte, et il déclare que seuls les vrais bergers entrent par la porte ; c’est-à-dire à travers Christ et son autorité. Tous les autres sont des voleurs. Puis il change l’application et se déclare lui-même le bon berger qu’ont loué David et Ésaïe, et il indique la nature du service qu’il va rendre à ses brebis en donnant sa vie pour elles.

Jean 10:22

On célébrait... la fête de la Dédicace

Deux mois après les derniers incidents, qui se sont passés pendant et un peu après la fête des Tabernacles. La fête de la Dédicace avait lieu en Décembre, n’était pas une fête fixée par Dieu, mais elle avait été instituée par Juda Macchabée en 164 AV. J-C, pour commémorer la purification du temple après qu’il ait été souillé par les Syriens. Jésus y trouve l’occasion d’enseigner le peuple qui est venu là. Il n’y a pas de preuve qu’il ait observé lui-même cette fête.

Jean 10:23

Se promenait... sous le portique de Salomon

De longues arcades couvertes, qui faisaient partie du temple.

Jean 10:24

Les Juifs... lui dirent

La classe dirigeante. Ils l’entouraient non pour leur information, mais pour obtenir une base d’accusation.

Jean 10:25

Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas

Voir Jean 5:19 ; 8.36, 56, 58 ; 9.36.

Jean 10:26

Vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis

Non par manque de preuve, mais par un manque à l’intérieur d’eux-mêmes. Si, comme ses brebis, ils avaient voulu l’entendre, lui obéir, le suivre, ils l’auraient reconnu.

Jean 10:28

Je leur donne la vie éternelle

À ses brebis. La vie éternelle ne veut pas dire une existence éternelle, mais une béatitude éternelle.

Jean 10:29

Personne ne peut les ravir de la main de mon Père

Les brebis qui entendent la voix de Christ et le suivent, Jean 10:27. Ceci est la condition de leur sécurité. Ceux qui se soumettront à la Grâce de Dieu seront sauvés de l’adversaire.

Jean 10:30

Moi et le Père nous sommes un

Ils sont si unis que le Père s’est engagé à protéger les brebis du Fils. Ces paroles ont été considérées par les Juifs comme blasphématoires, et ils ont donc voulu le lapider. Comparer Jean 8:52.

Jean 10:33

Pour un blasphème

Parce qu’il a dit que lui et le Père étaient un, Jean 10:30.

Jean 10:34

N’est-il pas écrit dans votre loi

Dans : Psaumes 82:6.

J’ai dit : vous êtes des dieux ?

Ceci s’adressait aux juges. L’argument de Christ est : Si vous dites que les juges sont des dieux, pourquoi serais-je coupable de blasphème en disant que je suis leFils de Dieu ?

Jean 10:36

Celui que le Père a sanctifié

Mis à part.

Jean 10:39

Là-dessus, ils cherchèrent encore à le saisir

Peu de temps avant ils voulaient le faire lapider par la foule, Jean 10:31, puis ils se sont quelque peu ressaisis, et ils veulent l’arrêter.

Jean 10:40

S’en alla au delà du Jourdain

Il est resté presque trois mois à Jérusalem, vivant un ministère très orageux. Deux fois on a voulu le livrer à la foule, Jean 8:59 ; 10.31, deux fois on a voulu l’arrêter, Jean 7:32, 45 ; 10.39. Son temps n’était cependant pas encore venu, il restait trois mois jusqu’à la prochaine Pâque, et il se retire de cette tempête pour quelques temps. Dans les autres évangiles sont relatés un certain nombre d’incidents qui se sont déroulés pendant ce ministère au delà du Jourdain.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 10". "Nouveau Testament Populaire 1891". https://www.studylight.org/commentaries/fre/ntp/john-10.html.
 
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