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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Bible Commentaries
Nouveau Testament Populaire 1891 NT Populaire 1891
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 27". "Nouveau Testament Populaire 1891". https://www.studylight.org/commentaries/fre/ntp/acts-27.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 27". "Nouveau Testament Populaire 1891". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-44
Actes 27:1
SOMMAIRE DE ACTES 27
Le voyage par mer pour Rome
Lorsqu’il fut décidé
Après que la décision fut prise que Paul devait aller en Italie, et que le moment fut venu.
Paul et quelques autres prisonniers
On a aucune information concernant ces compagnons de captivité.
Un centenier... nommé Julius
Tout ce que nous apprenons sur cet officier Romain lui est favorable. Il est remarquable que Paul a toujours imposé le respect des officiels romains avec qui il a été en contact. Sergius Paulus, Gallion, Félix, Festus et Julius en sont des exemples.
De la cohorte Auguste
Josèphe dit qu’à cette époque une des cohortes stationnées à Césarée portait le nom d’Auguste. (Guerres, 2.12, 7 ; et 2.12, 5).
Actes 27:2
Un navire d’Adramytte
Cette ville était sur la côte asiatique de la mer Égée. À cette époque il n’y avait pas de lignes régulières pour les passagers, et pour faire un voyage de Judée à Rome, plusieurs navires pouvaient être nécessaires. Paul en a pris trois avant de pouvoir atteindre Rome.
Aristarque, Macédonien
Il est nommé en Actes 19:29 ; 20.4. Luc et Aristarque sont les seuls compagnons chrétiens qui ont accompagné Paul pendant le voyage, et comme nous pouvons le lire dans « Colossiens, » épître écrite par Paul tandis qu’il était prisonnier à Rome, Paul appelle Aristarque son « compagnon de captivité. » Colossiens 4:10.
Actes 27:3
Le jour suivant nous abordâmes à Sidon
Le jour après l’embarquement. Sidon était à un peu plus de 100 km au nord de Césarée. Là, le centenier autorise Paul à aller voir
ses amis,
les disciples de Sidon.
Actes 27:4
Nous longeâmes l’île de Chypre
Près de la côte orientale, car, en restant près des côtes, les vents contraires se faisaient moins ressentir, atténués par les montagnes de la grande île. Le vent devait souffler du nord-ouest. Les détails du voyage sont si précis qu’ils ne peuvent avoir été écrits que par un témoin oculaire.
Actes 27:5
À Myra, en Lycie
Atteinte après avoir navigué sur les mers de Cilicie et Pamphylie. Myra était un port bien connu à cette époque.
Actes 27:6
Ayant trouvé un navire d’Alexandrie
Le but était de trouver un navire allant sur l’Italie. Ils en ont trouvé un qui transportait du blé depuis l’Égypte, Actes 27:38. Ces grands navires céréaliers pouvaient transporter des cargaisons très importantes.
Actes 27:7
Nous naviguâmes lentement
À cause des vents contraires. De Myra à Cnide il n’y avait que 250 km, mais il a fallu « plusieurs jours. » Le récit nous indique que le navire n’a pas pu aborder dans le port de Cnide, un bon port, convenant à l’hivernage.
Nous passâmes au-dessous de l’île de Crète
De Cnide, ils voulaient aller vers l’ouest, mais les vents les ont conduits vers le sud, où ils ont trouvé un abri, sous le vent de Crète. Les vents soufflaient encore du nord-ouest.
Actes 27:8
Nous arrivâmes à un lieu
Avec beaucoup de difficultés, ils ont atteint un lieu, nommé :
Beaux-Ports,
sur la côte sud de Crète. C’est encore une rade, près de
la ville de Lasée,
ville maintenant en ruines, à une dizaine de kilomètres de Beaux-Ports.
Actes 27:9
Un temps assez long
On ne connaît pas le temps exact qui s’est écoulé depuis l’embarquement, mais on peut lire que :
la navigation était devenue dangereuse
À cause de la saison de l’année. C’était l’hiver, où non seulement les tempêtes, mais les nuages et l’obscurité gênaient la navigation. Les marins, ne connaissant pas la boussole, avaient besoin du soleil et des étoiles pour se diriger.
Car l’époque même du jeûne était passée
Celui de l’Expiation, qui a lieu en octobre.
Actes 27:10
Ô hommes, je vois
L’expérience de Paul lui enseigne le danger qui survient. C’était la saison des orages et des tempêtes, et il donne donc son avis.
Actes 27:11
Le centenier écouta le pilote, etc
Le commandant et le propriétaire étaient tous deux à bord, et il était naturel que leurs avis aient prévalu pour le centenier. Leur principal argument était que Beaux-Ports n’était pas bon pour hiverner, et ils veulent essayer d’en atteindre un meilleur.
Actes 27:12
Phénix
Ce port ne fut jamais atteint, mais aurait été un port excellent pour hiverner. Ce lieu est quelquefois appelé Phénicie, Actes 11:19.
Actes 27:13
Un léger vent du sud vint à souffler
Quand ce vent s’est levé, ils ont pensé pouvoir atteindre leur but, en longeant la côte sud de Crète, pour arriver si possible à Phénix.
Actes 27:14
Un vent impétueux, qu’on appelle Euraquilon
Un grand vent venant du nord-est. Son nom et sa description impliquent un ouragan.
Actes 27:15
Le navire fut entraîné
Saisi par le vent et détourné de sa course. Tout ce qui restait à faire était de le laisser dériver.
Actes 27:16
Nous passâmes au-dessous d’une petite île
Espérant pouvoir s’y abriter. Là, ils essayent de renforcer le navire contre la tempête.
Appelée Clauda
Maintenant appelée Gozo. Elle se trouve un peu au sud de Crète.
Nous rendre maîtres de la chaloupe
La monter sur le pont. Elle avait été mise en remorque quand le vent s’était levé.
Actes 27:17
Pour ceindre le navire
La coque devait avoir des voies d’eau, et il a fallu la ceinturer par des cordes ou des chaînes, qui passaient sous la coque et étaient tendues par des leviers. Ce procédé est encore utilisé pour les navires en bois en cas de grand péril.
Dans la crainte de tomber dans la Syrte
Ce sont des bancs de sables, sur la côte d’Afrique, au sud-ouest de Crète, très redoutés des anciens navigateurs. Le fait qu’ils craignaient y être entraînés montre que la tempête venait du nord-est.
On abaissa les voiles
Les hommes de mer disent que ce langage implique que la plupart des voiles étaient ferlées, un minimum restant en place pour la navigation. Le navire était « emporté » par le vent.
Actes 27:18
Le lendemain on jeta la cargaison à la mer
En jetant les objets les plus lourds par dessus bord, pour mieux affronter les vagues.
Actes 27:19
Le troisième jour
Ce jour là, le troisième jour de la tempête, les chrétiens ont aidé à se débarrasser des agrès, et il est évident que la situation était dangereuse, sinon critique.
Actes 27:20
Le soleil et les étoiles ne parurent pas, etc
Et donc ils ne pouvaient savoir ni où ils étaient, ni où les dirigeait le vent. La boussole n’était pas encore connue.
Toute espérance
Tout espoir de sauver le navire et la cargaison était déjà perdu, et les marins craignaient pour leur propre vie.
Actes 27:21
On n’avait pas mangé depuis longtemps
L’anxiété et la nécessité avaient renforcé leur abstinence. Tous les feux étaient éteints, les provisions d’eaux épuisées, les hommes constamment affairés, et leur peur était trop grande pour songer à se nourrir.
Paul se tenant au milieu d’eux
Il choisit un endroit sur le pont où tous pourront l’entendre.
Il faillit m’écouter
Il leur rappelle son conseil, non pour se moquer, mais pour assurer leur confiance dans ce qu’il va dire. Le navire et la cargaison seront perdus, mais pas la vie des hommes.
Actes 27:23
Un ange
Il donne le fondement de son espoir. Un ange de Dieu, le Dieu qu’il sert, l’Éternel, s’est tenu devant lui a fait une déclaration.
À qui j’appartiens et que je sers
Cette courte phrase est un sermon. Elle est le point-clé de tout le ministère de Paul.
Actes 27:24
Paul, ne crains point
Ils étaient au milieu d’un terrible péril, sur un navire délabré, sur une mer inconnue, bousculés par la tempête, entourés de vagues énormes... Mais Dieu n’a pas oublié son serviteur.
Dieu t’a donné tous ceux, etc
Paul a prié pour tous ses compagnons de voyage.
Actes 27:26
Mais nous devons échouer sur une île
Leur sécurité par un échouage sur une île était assurée, mais les détails n’en sont pas révélés.
Actes 27:27
Ballottés sur l’Adriatique
Le bassin central de la Méditerranée, entre la Sicile à l’ouest et la Grèce à l’est, était appelé par les anciens géographes « Adria, » ou mer Adriatique. Le nom en a été gardé pour le golfe de Venise.
Les matelots soupçonnèrent qu’on approchait de quelque terre
Ils ont probablement entendu le bruit des vagues sur des rochers.
Actes 27:28
Ayant jeté la sonde, ils trouvèrent vingt brasses
Environ 40 mètres. Ceci montrait qu’ils approchaient de la côte, d’autant plus que la profondeur diminuait lors de chaque mesure.
Actes 27:29
Dans la crainte de heurter contre des écueils
Il faisait nuit, et ils pouvaient entendre le bruit des brisants. De jour, ils auraient pu éviter les rochers. C’est pourquoi ils « jettent l’ancre, » et « attendent le jour. »
Quatre ancres
Parce qu’il en fallait ce nombre pour retenir le navire.
Actes 27:30
Comme les matelots cherchaient à s’échapper
Les marins voulaient prendre la chaloupe, sous un prétexte quelconque, et abandonner le navire. Pour la sécurité de tous, il était nécessaire qu’ils restent, pour diriger le navire quand il échouerait. Et donc le centenier, à la demande de Paul, fait tomber la chaloupe.
Actes 27:33
Paul exhorta... à prendre de la nourriture
À l’aube. Il semble les avoir réellement pris en charge à ce moment. Ils doivent être fortifiés par de la nourriture, face au travail qui les attendait.
Vous êtes dans l’attente
Depuis quatorze jours ils n’ont pas pris de repas régulier.
Actes 27:34
Pour votre salut
Essentiel pour votre bien-être et votre sécurité.
Il ne se perdra pas un cheveu, etc
Une promesse de sécurité absolue.
Actes 27:35
Il prit du pain, et après avoir rendu grâces
Comme il avait l’habitude de le faire avant chaque repas ; comme Christ l’a fait Lui-même. Matthieu 14:19 ; Jean 6:11.
Se mit à manger
En les encourageant par son exemple. Ceci eut pour effet « qu’ils reprirent courage, et mangèrent aussi. »
Actes 27:37
Nous étions... deux cent soixante-seize personnes
On peut voir par là que les navires marchands de l’époque pouvaient être de grande dimension.
Actes 27:38
Ils allégèrent le navire
Ceci était nécessaire pour accoster dans ces eaux peu profondes, et la cargaison est donc jetée par dessus bords. Comme la plupart des navires venant d’Alexandrie, la cargaison était du blé, l’Égypte étant le grenier de Rome.
Actes 27:39
Un golfe avec une plage
Une plage en pente légère. Ils essayent d’y pousser le navire, parce que là les vagues étaient moins fortes, les eaux peu profondes, et la plage favorable pour le débarquement des hommes.
Actes 27:40
Ils délièrent les ancres
Voir Actes 27:29. En coupant les cordes et en les laissant tomber.
Relâchèrent les attaches des gouvernails
Quand ils étaient ancrés par la poupe, le gouvernail était sorti de l’eau pour qu’il ne se prenne pas dans les câbles des ancres. Ici, il est détaché pour pouvoir diriger le navire.
Actes 27:41
Une langue de terre
Là où deux courants se rejoignent. C’est Salmonetta, une petite île sur la côte de Malte.
Ils firent échouer le navire
C’est tout au moins ce qu’ils voulaient, mais la violence des vagues était telle que la poupe s’est brisée.
Actes 27:42
Les soldats furent d’avis de tuer les prisonniers
Nous avons ici une illustration de l’extrême brutalité de la troupe de l’armée romaine. Ils préféraient tuer les prisonniers plutôt que de courir le risque de les voir s’échapper.
Actes 27:43
Le centenier
L’intervention du centenier fut en harmonie avec tout ce qui a été dit sur lui.
Ordonna
Que ceux qui savaient nager se jettent à la mer, et que les autres s’accrochent à des objets flottants, ainsi tous sont arrivés à la côte. Ce ne fut pas le seul naufrage de Paul. Comparer 2 Corinthiens 11.25, qui fut écrit à une autre période de sa vie. La description de Luc de la direction du navire dans la tempête et le naufrage est considérée par les érudits comme la meilleure description des anciennes méthodes nautiques qui existent.