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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Acts 27". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/acts-27.html.
bibliography-text="Commentaire sur Acts 27". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-44
Départ pour Rome
(v. 1-8). â Le départ pour lâItalie décidé, Paul et dâautres prisonniers furent remis à un centurion nommé Jules, qui faisait partie de la cohorte Auguste, unité de lâarmée romaine portant le nom du célèbre empereur. On les embarqua sur un navire dâAdramytte, port de lâAsie Mineure. Aristarque de Thessalonique accompagnait Paul; nous lâavons déjà vu avec lâapôtre à Ãphèse (chap. 19), puis en Macédoine. Il paraît avoir été prisonnier à Rome, puisque lâapôtre lâappelle son compagnon de captivité en écrivant aux Colossiens (chap. 4:10), et aussi son compagnon dâÅuvre, dans lâépître à Philémon. Sans doute plusieurs frères accompagnaient Paul, entre autres Luc, lâauteur du livre des Actes. Le navire, devant faire escale aux ports de la côte dâAsie, aborda le lendemain à Sidon. Le centurion qui traitait Paul avec humanité, est-il dit au verset 3, lui permit dâaller avec ses compagnons voir leurs amis, afin de bénéficier de leurs soins. De là , ils partirent pour Chypre, les vents étant contraires, ils voguèrent à lâabri de cette île et arrivèrent à Myra, port situé au sud-ouest de lâAsie Mineure. Leur navire devant continuer sa course vers le nord, ils le quittèrent pour prendre un bateau dâAlexandrie qui allait en Italie. à cause du vent défavorable, le navire côtoya la Crète et atteignit avec peine Beaux-Ports, près dâune ville nommée Lasée.
De lâîle de Crète à Malte
(v. 9-44). â La saison était avancée. à cette époque, on ne naviguait guère en hiver, car les voiliers étaient incapables de lutter contre les tempêtes de la saison. Il est dit (v. 9) que le jeûne était passé: il correspondait à la fête des propitiations, qui avait lieu le septième mois de lâannée juive, en sorte que lâon se trouvait au mois dâoctobre ou de novembre. En considérant les dangers de la navigation, Paul conseilla aux matelots de passer lâhiver dans le port où ils se trouvaient; il les avertit que la traversée risquait de causer de sérieux dommages non seulement au chargement et au navire, mais aussi à leurs vies. Mais le centurion se fiait plus au pilote et au capitaine quâà Paul. Comme le port nâétait pas commode pour hiverner, ils résolurent de partir pour Phénice, autre port de Crète, afin dây passer lâhiver.
Ces hommes ne connaissaient pas lâimportance de ce prisonnier qui allait à Rome comme serviteur de Dieu et non comme malfaiteur; ils ne pensaient pas que sa parole eût la valeur de la parole de Dieu, car il leur parlait de sa part. Ils lâapprirent plus tard, lorsque tout ce que Paul avait prévu arriva. Le vent du midi soufflait doucement, ce qui leur était favorable et paraissait leur donner raison. Mais peu après, un vent violent descendit de lâîle à lâabri de laquelle ils pensaient voyager. Ne pouvant plus lutter, ils laissèrent aller le navire à la dérive et furent emportés. Toutes les mesures de sûreté nâapportèrent aucune amélioration à leur sort et ils craignirent dâêtre emportés sur les bancs de sables de la Syrte, grand golfe au nord de lâAfrique, dans la direction duquel le vent les chassait. Ils descendirent les agrès supérieurs du navire1. Le lendemain, ils jetèrent à la mer une partie de la charge, et le troisième jour le reste des agrès, afin dâalléger le bâtiment. Les jours sâécoulaient sans changement, durant lesquels, dit lâécrivain des Actes, «il ne parut ni soleil ni étoiles»; tout espoir de salut sâévanouit.
1 Les agrès sont tous les objets qui font partie de la mâture dâun bâtiment: voiles, cordages, vergues, etc.
Quand lâhomme est à bout de ressources, parce quâil nâa pas écouté la voix de la sagesse, Dieu peut intervenir. La vie de lâéquipage et des passagers était entre ses mains et tout particulièrement son serviteur Paul quâil envoyait à Rome. Câest lui qui sera écouté, maintenant que la sagesse de ceux auxquels le centurion se fiait «est venue à néant» (voir Ps. 107:27).
Après avoir été longtemps à jeun, «Paul, se tenant debout au milieu dâeux, dit: à hommes, vous auriez dû mâécouter, et ne pas partir de Crète, et éviter ces avaries et ce dommage. Et maintenant je vous exhorte à avoir bon courage; car on ne fera la perte de la vie dâaucun de vous, mais seulement du navire. Car un ange du Dieu à qui je suis et que je sers, est venu à moi cette nuit, disant: Ne crains point, Paul: il faut que tu comparaisses devant César; et voici, Dieu tâa donné tous ceux qui naviguent avec toi. Câest pourquoi, ô hommes, ayez bon courage; car je crois Dieu, et je sais que la chose arrivera comme il mâa été dit. Mais il faut que nous soyons jetés sur quelque île» (v. 21-27). De tous ceux qui se trouvaient à bord, aucun ne pensait quâau milieu dâeux se trouvait un homme en relation avec le ciel et auquel un ange était apparu au milieu de la tempête. Insignifiant comme un prisonnier pouvait lâêtre, câest de lui que tous dépendaient. «Dieu tâa donné tous ceux qui naviguent avec toi», lui avait dit lâange. Quel contraste avec un autre homme, aussi un serviteur de Dieu, au milieu dâune tempête sur les mêmes eaux, alors que tout espoir de sauver le navire était perdu. Le salut commun dépendait aussi de lui, mais par un tout autre moyen. Il sâagit de Jonas, le prophète, qui fuyait de devant lâÃternel, afin de ne pas sâacquitter du message adressé par lui à Ninive. Ayant désobéi, il comprend quâil est la cause de cette tempête et indique lui-même le moyen de lâarrêter. Il faut le jeter à la mer. Paul, au contraire, était dans le chemin de Dieu, envoyé à Rome pour rendre témoignage devant lâempereur et les grands de ce monde, ainsi que le Seigneur lâavait dit à Ananias au chap. 9:15. De tels faits, et tant dâautres dans la Parole, nous font voir que ce qui importe pour un serviteur de Dieu, comme pour tout croyant, câest dâobéir, dès que lâon connaît la volonté de Dieu. Ils nous montrent aussi que ce qui importe pour Dieu ici-bas, ce sont ceux qui lui appartiennent. Les hommes ne pensent pas que de grands événements, provoqués en apparence par une cause toute naturelle, le sont en réalité par un racheté du Seigneur, et en tout cas par la volonté de Dieu qui a toujours des raisons pour agir comme il le trouve bon.
Lorsque vint la quatorzième nuit de ce terrible voyage, le navire errait sur la mer Adriatique, dirigé, par celui qui commande aux vents et à la mer, vers lâouest plutôt que vers les côtes de lâAfrique. Pensant quâils approchaient de la terre, les matelots jetèrent la sonde et trouvèrent vingt brasses de profondeur, un peu plus loin quinze brasses. Craignant que le navire ne donnât contre un écueil, ils lâimmobilisèrent au moyen dâune ancre. Ensuite ils descendirent la chaloupe à la mer, sous prétexte dâaller jeter plus loin les ancres de la proue, mais avec lâintention de sâenfuir. Alors Paul dit au centurion et aux soldats: «Si ceux-ci ne demeurent pas dans le navire, vous ne pouvez être sauvés» (v. 31). En entendant cela, les soldats coupèrent les cordes de la chaloupe qui tomba à la mer. En attendant le jour, Paul les exhorta à prendre de la nourriture, «car», dit-il, «cela est nécessaire pour votre conservation; car pas un cheveu de la tête dâaucun de vous ne périra» (v. 33, 34).
Ces exhortations de Paul nous fournissent un enseignement, tant celles relatives aux matelots qui devaient rester dans le navire pour le salut de tous, que celles qui concernent la nécessité de prendre de la nourriture.
Dieu place à la disposition de chacun les moyens dâexistence et de conservation. Les matelots ayant pour métier tout ce qui touche à la marche et à lâentretien dâun navire avaient donc la responsabilité du bateau; à eux de faire leur service. Câest pourquoi Paul leur enjoint de rester à bord. Dieu peut accomplir des miracles quand Il le trouve à propos; mais tant que nous avons à notre disposition les moyens quâIl nous a donnés pour nous en servir, nous devons en user. Il en va de même pour la nourriture. Un homme ne peut vivre sans manger et Dieu a pourvu à la nourriture dont il a besoin. Comme elle ne manquait pas dans ce navire, ils avaient à la consommer, il est probable que, venant dâAlexandrie en Ãgypte, il transportait du blé, ce que confirme le verset 38. On ne peut dire que Dieu nous garde lorsque nous nous exposons au danger. Si câest par obéissance que nous avons à le faire, nous pouvons compter sur Dieu sans crainte. Le Seigneur nous exhorte à ne pas nous mettre en souci pour la vie, ni de ce que nous mangerons ou boirons, ni de quoi nous serons vêtus; notre Père sait que nous avons besoin de ces choses, il y pourvoira (lire Matthieu 6:24-34). Mais comment le fait-il? Normalement câest par le travail de nos mains. Nous ne pouvons pas compter sur Dieu et ne rien faire. Sâil juge à propos de nous retirer le travail ou la capacité de travailler, il faut compter sur sa fidélité; il interviendra par ses moyens à Lui. Il est bon dâêtre exercé à dépendre de Lui seul en recherchant premièrement son royaume et sa justice, comme le Seigneur le dit dans les passages cités plus haut. Paul avait donc raison de dire, en exhortant les matelots à prendre de la nourriture, que câétait nécessaire à leur conservation, puisque Dieu conserve ses créatures en leur fournissant les aliments et les moyens de les obtenir.
Lorsque Paul eut exhorté à manger, il prit du pain et rendit grâces à Dieu devant tous; et, lâayant rompu, il se mit à manger. Et ayant tous pris courage, eux aussi prirent de la nourriture. «Or nous étions en tout dans le navire deux cent soixante-seize personnes» (v. 35-37). Ensuite ils jetèrent le froment à la mer pour alléger le bâtiment. Le jour venu, ils se trouvèrent en face dâune terre quâils ne connaissaient pas. Ils aperçurent une baie, bordée dâune plage sur laquelle ils résolurent de faire échouer le navire si possible. Pour cela, ils coupèrent les câbles des ancres et laissèrent libre le gouvernail, puis mirent au vent la voile dâartimon (celle qui est le plus en arrière). Ainsi, poussé par les vagues vers la côte, le navire sâéchoua. La proue engagée dans la plage demeura immobile, tandis que la poupe se rompait. Craignant que les prisonniers ne sâenfuient, les soldats proposèrent de les tuer; mais le centurion, voulant sauver Paul, les en empêcha. Il ordonna à ceux qui savaient nager de se jeter les premiers à la mer pour gagner la terre; aux autres dâutiliser des planches et des débris du navire. Ainsi, tous parvinrent à terre sains et saufs, comme Paul le leur avait dit.