Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 2". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/revelation-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 2". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-29
Plan du commentaire biblique de Apocalypse 2
Suscription
Le Seigneur se présente comme celui qui tient dans sa droite les sept étoiles et marche au milieu des sept chandeliers.
Louange et blâme
Invitation et promesse finales
Ãcouter les paroles de lâEsprit. Au vainqueur, le Seigneur donnera de lâarbre de vie (7).
A. lâÃglise dâÃphèse
Verset 1
Les épîtres aux sept Ãglises (chapitres 2 et 3)
Versets 1 à 7 â à lâÃglise dâÃphèse
Comparer Apocalypse 1.19, note. Ce commandement du Seigneur se renouvelle à chacune des sept lettres. Celles-ci sont composées suivant un ordre quâil faut observerâ¯; elles ont toutes trois partiesâ¯:
Les sept lettres sont donc dans un rapport intime avec la vision qui les ouvreâ¯; elles en font comprendre le but. Elles forment, avec le premier chapitre, une introduction à toute lâApocalypse. Il est évident que ces lettres, comme les épîtres du Nouveau Testament, comme toutes les autres Ãcritures, ont un caractère de permanence qui en rend les leçons applicables aux Ãglises de tous les tempsâ¯; car lâÅuvre de Dieu, dâune part et les besoins du cÅur de lâhomme dâautre part, restent les mêmes au fond, malgré la diversité infinie des circonstances.
Mais peut-on aller plus loin, et, parce que lâApocalypse est un livre prophétique, ces lettres ont-elles déjà ce caractèreâ¯? En dâautres termes doit-on voir en chacune dâelles le type dâun état religieux et moral de lâÃglise de Jésus-Christ à telle époque déterminée de son histoireâ¯?
Dâexcellents exégètes lâont prétendu (voir lâIntroduction), mais dans lâapplication de ce principe aux faits, leurs vues diffèrent à lâinfini, parce quâils sont livrés à lâarbitraire. Il faut donc sâen tenir au sens immédiat, historique et pratique de ces admirables exhortations.
La première Ãglise à laquelle le Seigneur sâadresse est celle dâÃphèse, célèbre entre toutes les Ãglises de Jésus-Christ dans cette partie de lâAsie Mineure, dont elle était le centre (voir lâIntroduction à lâépître aux Ãphésiens).
Après Paul (Actes 20.31) et son disciple Timothée (1 Timothée 1.3), Jean lui-même séjourna longtemps au milieu de ce troupeau privilégié. Le Seigneur nâen a pas moins un reproche bien grave à lui adresser (verset 4)â¯!
Ces mots répétés à chaque lettreâ¯: «â¯Voici ce que ditâ¯Â», rappellent la solennelle formule des prophètesâ¯: «â¯Ainsi a dit lâÃternelâ¯Â» (Ãsaïe 3.15â¯; Jérémie 2.2â¯; Ãzéchiel 3.11â¯; Amos 1.3â¯; Amos 1.6â¯; Amos 1.9â¯; Amos 1.11â¯; Amos 1.13, etc.).
Le Seigneur tient les sept étoiles en sa main droite (comparez Apocalypse 1.16, noteâ¯; Apocalypse 1.20, note), montrant par là que les Ãglises et ceux qui les représentent ou les conduisent, lui appartiennent. Il marche au milieu des sept chandeliers (comparez Apocalypse 1.13â¯; Apocalypse 1.20 note)â¯; il est constamment présent et agissant au milieu des Ãglises, elles reçoivent de lui la lumière et il peut, quand il le veut, «â¯Ã´ter le chandelier de sa placeâ¯Â» (verset 5).
Verset 2
Le Seigneur, qui sonde les cÅurs et les reins, connaît les Åuvres de chaque Ãgliseâ¯: non seulement les entreprises de son activité ou les actions isolées de ses membres, mais toutes les manifestations de sa vie. Ces Åuvres, comme les fruits de lâarbre (Matthieu 7.16â¯; Matthieu 7.17), peuvent être bonnes ou mauvaises (Apocalypse 20.12â¯; 2 Corinthiens 5.10).
Le mot rendu par labeur implique lâidée de peine (2 Corinthiens 6.5) et exprime les efforts de lâÃglise dâÃphèse pour la propagation et la défense de lâÃvangileâ¯; tandis que la patience, que le Seigneur loue en elle, a rapport aux épreuves, aux souffrances quâelle supportait pour son nom. Cette double louange, nécessaire à lâencouragement des fidèles dans ces temps difficiles, était si bien fondée que le Seigneur y revient et y insiste (verset 3).
Il ne sâagit pas du support personnel que le chrétien doit exercer envers les méchants eux-mêmes, fussent-ils ses ennemis, mais dâune fausse tolérance pratiquée dans lâÃglise et qui serait la négation de toute vérité et de toute discipline. Dans ce domaine, le méchant doit être repris, et, sâil ne cède point aux avertissements, les membres de lâÃglise lui témoigneront leur réprobation en nâayant plus de relations avec lui (Psaumes 139.21â¯; 1 Corinthiens 5.9-13).
Qui étaient ces prétendus apôtresâ¯? On ne peut le déterminer avec certitude. Quelques-uns voient en eux les meneurs parmi les Nicolaïtes (verset 6), mais le titre dâapôtres quâils prenaient conduit plutôt à penser quâil sâagit de docteurs judaïsants, comme ceux qui combattaient Paul (Galates 2.4â¯; Galates 4.17â¯; Galates 5.12â¯; 2 Corinthiens 11.5â¯; 2 Corinthiens 12.11) et imposaient aux chrétiens des ordonnances charnelles (Colossiens 2.16-23).
Ils se disaient apôtres, les seuls vrais envoyés de Jésus-Christ. Peut-être leur tentative appartenait-elle au passé. LâÃglise dâÃphèse les avait éprouvés, soit en observant leur conduite, soit en examinant leur doctrine et elle les avait convaincus de mensonge. En accomplissant avec fidélité ce devoir de toute Ãglise, elle avait montré que ce nâétait pas en vain que Paul lui avait précédemment adressé des avertissements à cet égard (voir Actes 20.28-31â¯; 2 Timothée 2.16-18â¯; 2 Timothée 3.1 et suiv). Timothée était à Ãphèse quand Paul lui écrivait ces paroles. Jean fit entendre de semblables exhortations (1 Jean 4.1 et suivants).
Verset 3
La même Ãglise qui ne pouvait supporter les méchants savait très bien supporter les maux et les persécutions pour le nom du Seigneur. Dans combien dâÃglises ne trouve-t-on pas précisément lâinverseâ¯?
Verset 4
LâÅil pénétrant du Seigneur discerne à côté de ce grand zèle pour la propagation de lâÃvangile et pour la pureté de la doctrine un triste manque du premier amour, de cette ardeur intime et toute-puissante du sentiment qui suit la conversion et qui rend capable de tout sacrifier, tant est grande la joie de lââme qui peut enfin se direâ¯: «â¯Je suis sauvéeâ¯!â¯Â»
Les uns entendent par le premier amour uniquement lâamour pour Dieu et pour Christ. Ils se fondent sur le fait que cette expression paraît empruntée à la comparaison de lâamour conjugal appliquée aux relations de Dieu avec son peuple (Osée 2.16â¯; Jérémie 2.2) ou de Christ avec lâÃglise (Ãphésiens 5.25â¯; Ãphésiens 5.32â¯; 2 Corinthiens 11.2).
Les autres objectent que le manque dâamour pour Dieu sâaccorderait mal avec les éloges décernés à lâÃglise dans versets 2 et 3. Ils estiment que le Seigneur a en vue les déficits de lâamour fraternel, qui sâétait refroidi dans les cÅurs, au milieu des combats du dehors et des discussions du dedans.
Il est probable quâil faut comprendre ce terme de lâun et lâautre amour, étroitement unis en fait et toujours dépendants lâun de lâautre. Lâamour pour Dieu est le plus naturellement indiqué par lâexpression employée. Il peut faire défaut précisément là où prédomine un zèle sincère, mais amer (Jacques 3.1), sans intelligence (Romains 10.2), pour la défense de la vérité et de la saine doctrine.
Lâeffet immédiat et nécessaire de ce déclin de lâamour pour Dieu est la diminution de lâamour pour le prochain. Les Åuvres de lâÃglise continuent, mais ce ne sont plus les premières Åuvres (verset 5), parce que lâesprit de la charité leur manque. Cette activité extérieure fait illusion à lâÃglise sur ce qui lui manque au dedans.
Verset 5
Cet abandon du premier amour était une chute (1 Corinthiens 10.12). Or, pour se relever dâune chute il faut se repentir câest-à -dire dâabord se souvenir dâoù lâon est déchu, se rappeler sa condition précédente (Luc 15.17), reconnaître sa déchéance et sa misère et en éprouver une sainte douleur et une profonde humiliation.
Mais ce nâest encore que la condition négative du renouvellement intérieur qui est requis par le Seigneur pour revenir aux premières Åuvres, ou, en dâautres termes, au «â¯premier amourâ¯Â».
Le mot que nous traduisons par se repentir désigne un changement complet dâesprit, la conversion, la régénération du cÅur. Un tel changement pourra seul ramener le premier amour là où il sâest refroidi.
Si lâÃglise dâÃphèse sây refuse, la menace que le Seigneur ajoute sâaccomplira promptementâ¯: Je viens à toi par des jugements (car il ne sâagit pas ici de son dernier retour), et jâôterai ton chandelier de sa place, câest-à -direâ¯: je ferai que tu cesses dâêtre une Ãglise, soit en te supprimant complètement, soit en te frappant de mort spirituelle.
La lumière une fois éteinte (ce qui arrive toujours lorsque lâamour a disparu et que Dieu retire ses grâces), il ne reste plus dâÃglise, alors même que des formes mortes subsistent encore.
Verset 6
On nâest pas dâaccord sur la question de savoir si le nom des Nicolaïtes est la désignation historique dâune secte, ou si câest un terme symbolique destiné à caractériser les tendances immorales qui sont ici condamnées.
Dans le premier cas, plusieurs font remonter lâorigine de cette secte à Nicolas, lâun des sept diacres (Actes 6.5), qui, au rapport dâIrénée serait plus tard déchu de la foi et tombé dans des erreurs impures.
Sâil sâagit, au contraire, dâun nom symbolique (comme celui de Jésabel, verset 20), on pourrait être tenté dây voir lâindication des mêmes égarements qui sont caractérisés au verset 14 sous le nom de «â¯doctrine de Balaamâ¯Â», Nicolas pouvant signifier, en grecâ¯: celui qui vainc le peuple et Balaam, en hébreuâ¯: celui qui engloutit le peuple.
Plusieurs ont admis cette opinion, sans quâil soit bien démontré quelle est fondée. Il faudrait pour cela que versets 14 et 15 parlassent des mêmes tendances sous deux noms différents, ce qui est douteux.
Quoi quâil en soit, nous avons probablement ici les funestes erreurs décrites dans les épîtres de Pierre, de Jean et de Jude, une fausse spiritualité, une liberté charnelle qui se livrait à la sensualité sous prétexte quâelle ne souille pas lâesprit et que pour le chrétien il nây a plus de loi.
Les Ãphésiens sont loués dâavoir su haïr ces doctrines et le Seigneur lui-même les hait aussi, par un effet de sa sainteté même.
Verset 7
Comparer Matthieu 11.15â¯; Marc 7.16, etc. LâEsprit qui parle ainsi aux Ãglises câest lâEsprit du Seigneur qui dicte ces lettres à Jean (2 Corinthiens 3.17, comparez Romains 8.9â¯; Romains 8.10â¯; Jean 16.13-15).
à la fin de chaque lettre, le Seigneur sâadresse aux Ãglises, câest-à -dire à toutes les Ãglises chrétiennes, à moins quâon ne limite ce terme aux Ãglises auxquelles lâApocalypse est adressée. Câest ce que fait la variante de A, qui porteâ¯: aux sept Ãglises.
La promesse qui termine chacune de ces lettres a un rapport intime avec lâétat spirituel et avec les besoins de lâÃglise à laquelle elle est adressée.
Celle dâÃphèse se distingue par son travail, sa patience, sa fidélité dans la doctrine, mais son manque dâamour la mettait en danger de déchoir tout à fait de la vie intérieure et spirituelle. Si elle se repent (verset 5, note) et remporte la victoire dans le combat contre les ennemis du dedans et du dehors elle parviendra par là même à la plénitude de la vie qui lui est ici promise sous une image bien connue. Lâarbre de vie qui était au milieu du paradis de Dieu (Genèse 2.9), était le symbole de la communion intime de lâhomme avec son Dieu, source de la vie véritable.
Par la chute, lâhomme fut exclu de la jouissance de lâarbreâ¯: il avait perdu le bien figuré par ce symbole. Lâauteur de la vie nouvelle, Jésus-Christ, remet celui qui vaincra (grec le vainquant) en possession de ce quâil avait perdu (comparez Apocalypse 22.2, note, Apocalypse 22.14â¯; Apocalypse 22.19)â¯; il lui procure bien plus encore que ce que lâhomme possédait dans son état dâinnocence primitive. La plénitude de la vie et de lâamour, tel est le prix magnifique de la victoire.
Le paradis (comparez Luc 23.43â¯; 2 Corinthiens 12.4, notes) est ici appelé paradis de Dieu, parce que Dieu en est la lumière et la vie. Dâaprès A et les versions, le Seigneur diraitâ¯: le paradis de mon Dieu. Le mot mon manque dans Codex Sinaiticus, A, C.
Verset 8
Suscription
Le Seigneur sâannonce comme le principe et la fin de toutes choses et comme le Ressuscité (8).
Approbation et consolation
Le Seigneur connaît la richesse de Smyrne, malgré son affliction, sa pauvreté et les calomnies des Juifs ses adversaires. Il la rassure au sujet de la persécution quâelle a en perspective et lâexhorte à être fidèle jusquâà la mort pour remporter la couronne de vie (9, 10).
Invitation et promesse finales
Ãcouter. Le vainqueur évitera la seconde mort (11).
à lâÃglise de Smyrne (8-11)
Ville située à soixante-dix kilomètres environ au nord dâÃphèse, au fond dâun golfe qui porte le même nom et sâouvre sur la mer Ãgée, non loin de lâîle de Chios. Smyrne est aujourdâhui encore remarquable par son commerce. Elle compte 225 000 habitants, parmi lesquels un grand nombre de chrétiens de toutes dénominations.
Au temps des apôtres, elle avait avec Ãphèse et Pergame, la prétention dâêtre la première ville de la province dâAsie. Les Juifs y étaient nombreux. On ignore par qui lâÃglise de Smyrne fut fondée. Elle devint célèbre par son évêque martyr, Polycarpe.
Apocalypse 1.17â¯; Apocalypse 1.18. à une Ãglise qui allait souffrir la persécution, lâaffliction pour le nom de Jésus et dont les membres dévalent à donner leur vie pour lui, le Seigneur sâannonce comme Celui qui est éternel et qui, lui aussi, a dû donner sa vie pour les siens. Mais sâil a été mort, il est venu à la vie (grec il sâest mis à vivre). Prince de la vie, il assure à ses rachetés la même victoire sur la mort (versets 10 et 11).
Verset 9
Affliction, pauvreté, quant aux biens de la terre, mais richesse en biens spirituels (Matthieu 6.20â¯; Luc 12.21â¯; 1 Corinthiens 1.5â¯; 2 Corinthiens 6.10â¯; 2 Corinthiens 8.9), tel est lâétat de lâÃglise de Smyrne. Lâaffliction peut sâentendre de la persécution (verset 10)â¯; celle-ci peut avoir été cause de la pauvreté des chrétiens de Smyrne, car les persécutés étaient dépouillés de leurs biens (Hébreux 10.34). Pauvres, ils étaient sans défense contre les calomnies, Mais cette relation entre les trois épreuves nâest pas certaine.
Les motsâ¯: tes Åuvres ajoutés ici et au verset 13 aprèsâ¯: je connais, ne sont pas authentiques. On le comprend, puisquâà lâégard de ces deux Ãglises le Seigneur a moins à parler dâÅuvres que de souffrances et de tentations.
Ces Juifs se glorifiaient du nom de Juifs (Romains 2.17), bien quâils nây eussent plus aucun droit (Romains 2.29), parce que leur incrédulité et leur haine de la vérité les rendaient serviteurs de Satan plutôt que du Dieu vivant (Apocalypse 2.24â¯; Apocalypse 3.9â¯; Jean 8.44â¯; Actes 13.10).
La qualification de synagogue de Satan faisait contraste avec leur prétention dâêtre «â¯lâassemblée de lâÃternelâ¯Â» (Nombres 16.3â¯; Nombres 20.4). Les Juifs prirent une part active dans les premières persécutions contre les chrétiens (Actes 13.45â¯; Actes 18.6). On sait, entre autres, quâils contribuèrent à la mort sanglante de Polycarpe, évêque de Smyrne.
Les calomnies de ces Juifs nâétaient pas relatives aux agapes des chrétiens et à la célébration de la cène. Elles consistaient plutôt à les dénoncer aux autorités païennes comme rebelles à César (Luc 23.2â¯; Actes 17.7).
Verset 10
Les obstacles mis à lâavancement de lâÃvangile et en particulier les persécutions, sont justement attribués au diable, le prince des ténèbres (Apocalypse 12.17).
Le diable tente les enfants de Dieu pour les perdre (Luc 22.31â¯; 1 Pierre 5.8). Mais ne peut les tenter quâavec la permission de Dieu, qui règle son action et ne lui permet pas de les tenter au-delà de leurs forces (Matthieu 24.22â¯; 1 Corinthiens 10.13).
Il faut probablement entendre ces dix jours au sens propre, ou du moins, comme désignant une courte durée, proportionnée a la force de résistance des fidèles. Le nombre dix, dans son sens symbolique, signifie ce qui est complet au point de vue humain (comparer Daniel 1.12â¯; Daniel 1.14) Le Seigneur promet à tous ceux qui endurent avec fidélité et constance lâaffliction pour son nom quâil saura y mettre un terme et les en délivrer.
Si ces paroles annonçaient à lâÃglise de Smyrne quâelle aurait à souffrir le martyre, la mort pour le nom de Jésus, elles lui promettaient aussi une victoire assurée et glorieuse.
Comparez sur cette belle imageâ¯: la couronne de la vie, ou de la gloire, ou de la justice, 1 Corinthiens 9.25â¯; Jacques 1.12â¯; 1 Pierre 5.4â¯; 2 Timothée 4.8.
La vie elle-même constituera la couronne du fidèle. Ici-bas «â¯cachée avec Christ en Dieuâ¯Â», elle apparaîtra un jour et sera la gloire du croyant (Colossiens 3.3â¯; Colossiens 3.4).
Verset 11
Grecâ¯: Ne recevra pas dommage (injure) de⦠(Luc 10.19â¯; Apocalypse 6.6â¯; Apocalypse 7.2â¯; Apocalypse 7.3).
La seconde mort (Apocalypse 20.6-14â¯; Apocalypse 21.8â¯; Daniel 12.2), câest la séparation complète éternelle dâavec Dieu qui est seul la source de la vieâ¯; câest donc une mort définitive. Celui qui, dès ici-bas, possède la vie spirituelle, impérissable, au point de consacrer à Dieu sa vie naturelle en le glorifiant par le martyre, nâa plus rien à craindre de la mort seconde. Et cette assurance, à son tour, donne à lâhomme le courage de sacrifier joyeusement sa vie à Celui qui lâa sauvé.
Verset 12
Suscription
Le Seigneur sâannonce tomme celui qui porte lâépée du justicier (12).
Approbation, blâme, exhortation à la repentance
Le Seigneur connaît les dangers auxquels lâÃglise est exposée et sa fidélité dans la persécution. Il lui reproche les faux docteurs quâelle a dans son sein. Il la presse de se repentir, sinon il viendra exercer ses jugements sur eux (13-16).
Invitation et promesse finales
Ãcouter. Le vainqueur recevra de la manne cachée, un caillou blanc, un nouveau nom (17).
à lâÃglise de Pergame (12-17)
Ancienne capitale florissante dans les temps qui suivirent Alexandre le Grand. Sous la domination romaine (dès 133 avant Jésus-Christ), elle fut le siège dâun tribunal principal. Elle était située à quatre-vingts kilomètres au nord de Smyrne, en Mysie, au bord du Caïcus, à une trentaine de kilomètres de la mer Ãgée. Elle porte aujourdâhui encore le nom de Bergamo.
On ignore par qui lâÃglise de cette ville avait été fondée et dirigéeâ¯; mais il parait, dâaprès notre lettre, qui en fait connaître lâétat moral, quâelle entait exposée à de grands combats.
Apocalypse 1.16 (2e note) Là où règne Satan (verset 13), il faut quâil soit combattu avec énergie pour être vaincu. De là , lâimage sous laquelle le Seigneur sâannonce à Pergame et qui présage le jugement annoncé aux Balaamites (verset 16).
Verset 13
Pergame avait un célèbre sanctuaire dâEsculape. Le serpent était le signe symbolique du dieu de la médecineâ¯; câest ce qui aurait amené les chrétiens à appeler son temple trône de Satan. On donne de ce nom une explication plus plausible encore. En 29 avant Jésus-Christ, un temple avait été élevé à Pergame et consacré à lâempereur et à la déesse Rome. Le culte des empereurs était odieux aux chrétiens, qui attirèrent sur eux de terribles persécutions en refusant de rendre au souverain des hommages blasphématoires. Il est probable que le trône de Satan était ce temple de Pergame, dâautant plus que la persécution était attribuée à Satan (verset 10, 1re note).
Mon nom, câest la confession du nom de Christ (Actes 5.28â¯; Actes 5.41)â¯; ma foi, câest la fidélité envers lui. Ces paroles étaient pour lâÃglise de Pergame un admirable éloge, relevé encore par les détails qui suivent.
Le fidèle témoin (martyr) Antipas nâest point connu dans lâhistoireâ¯; mais on voit par ces paroles que le Seigneur le connaissait et ne lâavait point oublié. Son nom et son martyre sont rappelés pour relever encore la fidélité de lâÃglise de Pergame, qui, même alors, nâa pas défailli.
Verset 14
Le blâme du Seigneur porte sur peu de chose, mais il faut arrêter les petits commencements (Luc 16.10â¯; Galates 5.9â¯; 1 Corinthiens 5.6â¯; 1 Corinthiens 5.7).
La pierre dâachoppement (grec le scandale, voir sur ce mot Matthieu 6.29, note) que Balaam enseignait à jeter devant le peuple (Nombres 24.25â¯; Nombres 25.1 et suivants), consistait (verbe sous-entendu dans lâoriginal, où lâinfinitif manger est lâapposition du substantif scandale), de la part des Israélites, à participer à un culte idolâtre, qui les entraînait à des relations impures.
Mais ce qui, dans lâhistoire dâIsraël, ne fut quâun fait accidentel, était devenu pour quelques-uns, dans lâÃglise de Pergame, une doctrine, câest-à -dire quâils proclamaient le droit pour le chrétien, sous prétexte de spiritualité et de liberté, de prendre part aux banquets qui suivaient les sacrifices, sans se préoccuper du risque dâêtre entraînés par là à toutes les souillures du paganisme. Paul avait dû déjà faire entendre à lâÃglise de Corinthe les mêmes avertissements (1 Corinthiens 10.20-30â¯; 1 Corinthiens 5.9-11).
Verset 15
Pareillement aux Israélites, ouâ¯: «â¯Tu as des gens qui retiennent également, en même temps, la doctrine de Balaam et celle des Nicolaïtesâ¯Â».
Câest là , la leçon des majuscules Le texte reçu porte, au lieu de pareillement, les motsâ¯: ce que je hais.
Verset 16
Comparer verset 12 et Apocalypse 1.16, 2e note.
Cette menace concerne les Nicolaïtes et ceux qui sont désignés au verset 14. LâÃglise en entier devait se repentir (comparez verset 5, note) à cause dâeux et avec eux. Sans cela, le Seigneur annonce un jugement qui sera exécuté par lâépée de sa bouche (Apocalypse 1.16, 2e note) câest-à -dire par sa Parole toute-puissante, cette même Parole qui fait vivre et qui fait mourir (Ãsaïe 11.4).
Dans cette image il y a peut-être une réminiscence du trait rapporté Nombres 22.31.
Verset 17
Lâépithète de cachée a été expliquée de diverses manières.
On y a vu une allusion au fait que, dans le lieu très saint du premier temple, on conservait de la manne, en souvenir de la nourriture que lâÃternel avait accordée à son peuple au désert.
Dâautres retrouvent ici la tradition juive dâaprès laquelle lâarche et le vase qui contenait la manne avaient été cachés par le prophète Jérémie avant la destruction du temple et devaient reparaître à lâavènement du Messie (2.1 et suivants).
Suivant plusieurs interprètes, la manne serait considérée ici comme lâimage du vrai pain du ciel, qui est le Seigneur Jésus lui-même (Jean 6.31-35). Mais câest au vainqueur que le Seigneur fait cette promesse, dont Lâaccomplissement nous transporte sur le seuil de lâéconomie future. La manne nâest donc pas le symbole de la communion actuelle de lââme avec Christ, mais de sa réunion parfaite et définitive avec lui dans lâéternité (2 Corinthiens 5.6-8).
Celui qui aura vaincu, en sâabstenant des festins impurs des idoles, aura part à cette vie céleste. Lâaliment qui la lui communiquera et lâentretiendra en lui peut être appelé la manne cachée, parce quâil échappe à notre entière connaissance et ne sera manifesté quâà lâapparition du Seigneur (1 Corinthiens 2.7-9â¯; 1 Jean 3.2).
Cette image nâayant point dâanalogie dans les Ãcritures, a été expliquée de bien des manières différentes.
Les uns ont pensé à lâusage selon lequel les juges écrivaient sur une pierre blanche, signe de lâinnocence, le nom de lâaccusé quâils voulaient absoudre.
Dâautres pensent à des amulettes que les visiteurs du temple dâEsculape emportaient avec eux. Comme le livre de lâApocalypse nâemprunte guère ses images aux mÅurs des païens, mais souvent à lâAncien Testament, il est plus probable que nous avons ici une allusion à quelque ornement du costume du souverain sacrificateur, par exemple aux pierres des épaulettes de lâéphod ou à celles du pectoral, sur lesquelles les noms des douze tribus étaient gravés (Exode 28.9-21). La promesse emporterait alors, dâune part, lâidée de la sacrificature dont lâenfant de Dieu est revêtuâ¯; dâautre part, une marque personnelle de la grâce, garant de lâassurance du salut et qui était dâun prix infini en présence des dangers auxquels lâÃglise de Pergame était exposée (verset 13â¯; comparez Apocalypse 3.12â¯; Apocalypse 7.3â¯; Apocalypse 14.1).
Le nom inscrit, personne ne le connaît, sinon celui qui le reçoit, parce quâil exprime un rapport intime entre cette âme et son Dieu, et cela, lui donne un trait de ressemblance avec son Sauveur (Apocalypse 19.12). Ce nom enfin est nouveau (comparez Ãsaïe 62.2), parce quâil date du jour ou a commencé ce rapport avec Dieu et révèle la gloire future du racheté (1 Jean 3.2â¯; 1 Corinthiens 13.9 et suivants).
Cette pensée revient sans cesse dans lâApocalypse, qui annonce le renouvellement de toutes choses. Le nouveau nom du croyant, le nouveau nom du Sauveur (Apocalypse 3.12), le cantique nouveau (Apocalypse 5.9â¯; Apocalypse 14.3), un ciel nouveau, une terre nouvelle (Apocalypse 21.1), la nouvelle Jérusalem (Apocalypse 3.12â¯; Apocalypse 21.2), enfin «â¯toutes choses faites nouvellesâ¯Â» (Apocalypse 21.5).
Tout se tient dans lâéconomie de la grâce. Il faut que toutes choses soient faites nouvelles en nous, pour que nous puissions louer un jour de «â¯toutes les chosesâ¯Â» que le Seigneur aura renouvelées.
Verset 18
Suscription
Le Fils de Dieu sâannonce-sous des traits qui relèvent sa sainteté, sa toute-science et sa puissance (18).
Approbation, blâme et châtiment, exhortation
Promesses et invitation
Le vainqueur dominera sur les nations, ayant part au pouvoir que Christ a reçu de son Père et étant associé à sa gloire. Ãcouter ce que lâEsprit dit aux Ãglises (26-29).
à lâÃglise de Thyatire (18-29)
Petite ville de la Lydie, située dans une plaine arrosée par le Lycus, à environ soixante-dix kilomètres de Pergame, entre cette ville et Sardes. Câétait une colonie macédonienne connue par son commerce en étoffes (comparer Actes 16.14). Aujourdâhui, câest un bourg turc appelé Ak-Hissar.
Comparer Apocalypse 1.14â¯; Apocalypse 1.15. La dénomination le Fils de Dieu, ne se trouve pas ailleurs dans lâApocalypse. Ce titre est donné au Christ en vue de la manifestation de sa puissance décrite au verset 27. Les traits qui caractérisent ici le Seigneur ont sans doute rapport à la menace exprimée au verset 23.
Verset 19
Lâamour, pour Dieu et les frères, sâétait si peu refroidi, quâil produisait dans lâÃglise de Thyatire une grande activité.
Le mot service (grec diaconie) indique tout travail, toute bienfaisance, surtout en faveur des pauvres (Actes 11.29â¯; 1 Corinthiens 16.15â¯; 2 Corinthiens 9.12). Cet amour, allié à une foi vivante (ce terme signifie aussi, fidélité, versets 10 et 13), se montrait encore par la patience, ou persévérance, que le Seigneur avait louée également dans lâÃglise dâÃphèse.
Il y avait même ici un progrès si marqué, que les dernières Åuvres étaient plus nombreuses que les Åuvres du premier amourâ¯: précisément lâinverse de ce qui sâétait passé à Ãphèse (verset 4 et 6). Comparer aussi 2 Pierre 2.20.
Lâétat spirituel de lâÃglise de Thyatire était donc à divers égards très florissantâ¯; et pourtant⦠Comparer verset 20.
Verset 20
Mêmes péchés quâà Pergame (verset 14). Selon quelques interprètes, cette Jésabel ne serait quâune tendance, une secte personnifiée et désignée par le nom de la fameuse reine dâIsraël (1 Rois 16.31â¯; 1 Rois 18.4â¯; 1 Rois 19.1â¯; 1 Rois 21.5 et suivantsâ¯; 2 Rois 9.22 et suivants), parce que cette dernière était ardente à propager lâidolâtrie et à combattre les serviteurs de Dieu. Mais cette opinion est aujourdâhui rejetée par les meilleurs exégètes et avec raison.
Lâanalogie avec verset 14, où des hommes réels, enseignant les mêmes principes corrompus, sont qualifiés de disciples de Balaamâ¯; surtout ce qui est reproché à cette femme, quâelle se dit prophétesse, quâelle enseigne et séduit, enfin lâa menace proférée contre elleâ¯: (versets 22 et 23) tout cela indique clairement une personne réelle.
On a émis récemment lâhypothèse (Schürer) que Jésabel était prêtresse dâun sanctuaire de la Sibylle chaldéenne qui se trouvait à Thyatireâ¯; câeût été donc une païenne. Mais le reprocheâ¯: Tu laisses faire, montre que Jésabel, comme les Nicolaïtes (verset 15), appartenait à lâÃglise. Câétait une prophétesse chrétienne à tendance libertine. Ce qui ne veut point dire quâelle sâappelât Jésabel ce nom lui est donné par allusion à la femme dâAchab.
A, Q. la Peschito portentâ¯: «â¯ta femmeâ¯Â», ce qui a conduit plusieurs interprètes Bengel entre autres, à voir dans cette Jésabel la femme de «â¯lâévêqueâ¯Â» de Thyatire. Cela est inadmissible, carâ¯:
Verset 23
Sâils ne se repentent pas des Åuvres quâelle leur enseigne, grec de ses Åuvres, des Åuvres dont Jésabel est lâinstigatrice.
La menace formulée dans ces versets annonce de terribles jugements de Dieu sur cette fausse prophétesse et sur tous ses adhérents, jugements dont les termes et les images sont aussi empruntés à lâhistoire de la destruction de la maison de Jésabel (2 Rois 10.1 et suivants).
Encore ici les interprètes se décident pour le sens littéral ou le sens figuré, selon quâils voient dans Jésabel un personnage réel ou un nom symbolique. Toutefois, même dans le premier cas, on peut entendre divers traits de cette menace dans un sens moral, tandis que dâautres ont leur signification littérale.
Ainsi, jeter quelquâun sur un lit ne peut signifier que le châtier par une sévère maladieâ¯; frapper (grec tuer) de mort, ne saurait avoir que son sens propre. Mais ceux qui commettent adultère avec elle peuvent être ceux quâelle a entraînés à lâidolâtrieâ¯; ses enfants, ceux quâelle a séduits.
Quoi quâil en soit, le but de ce sévère jugement sera de révéler à toutes les Ãglises, dans lesquelles les désordres de Thyatire avaient eu du retentissement, la toute science et lâinflexible justice de Celui qui sonde les reins et les cÅurs et qui rend à chacun selon ses Åuvres (Jérémie 11.20â¯; Jérémie 17.10â¯; Psaumes 7.10â¯; Psaumes 62.12).
Verset 24
Le Seigneur sâadresse aux autres, au reste de lâÃglise, qui nâavaient pas été infectés par cette doctrine.
Ce mot prouve quâil sâagissait, non pas seulement dâactions coupables, de péchés, mais de principes et dâenseignements mensongers. Ceux qui les professaient se vantaient dâune grande profondeur de pensée, comme le font toujours les hommes qui méprisent la simplicité de lâÃvangile.
Câest cette orgueilleuse vanterie quâexpriment les motsâ¯: comme ils disent.
Mais le Seigneur, au lieu de leur accorder que ce soit là une «â¯profondeur de Dieuâ¯Â» (1 Corinthiens 2.10), retourne contre eux leurs paroles avec une sainte ironie, en ne leur reconnaissant quâune profondeur de Satan, de celui qui les séduit. Câest de même quâil nomme (verset 9) ceux qui se vantaient dâêtre juifs, une «â¯synagogue de Satanâ¯Â».
Dâautres estiment que la place des motsâ¯: comme ils disent, après Satan, oblige à les rapporter à la locution tout entièreâ¯: les profondeurs de Satan et que les faux docteurs employaient eux-mêmes cette expression pour justifier leur libertinageâ¯: le chrétien devait connaître, par son expérience, les profondeurs de Satan, câest-à -dire la puissance du paganisme et les abîmes du péché.
à ceux qui se sont conservés purs de ces erreurs et de ces souillures, le Seigneur ne fait point de menace, il les rassure et les console, au contraire, en leur déclarant quâaucun autre fardeau ne sera ajouté aux épreuves déjà assez douloureuses quâils auront à endurer lorsque le Seigneur exécutera ses jugements sur Jésabel et ses partisans (versets 22 et 23). La miséricorde est toujours jointe à la sévère justice. Dâautres, avec moins de raison peut-être, entendent par fardeau des prescriptions légales (Actes 15.28) et y voient une allusion aux ordonnances que la conférence de Jérusalem avait édictées pour interdire aux chrétiens dâorigine païenne lâusage des viandes sacrifiées aux idoles et lâimpudicité.
Verset 25
Ce quâils ont est indiqué au verset 19.
Le retenir jusquâà la fin, telle est la fidélité des serviteurs de Dieu (Apocalypse 2.26â¯; Apocalypse 3.11â¯; Apocalypse 2.10, comparez Matthieu 10.22). Ceux qui voient dans le verset précédent la promesse de ne pas imposer de nouvelles prescriptions, trouvent dans ces paroles la recommandation dâobserver les règles établies.
Verset 27
Le Seigneur promet au vainqueur de le faire participer à toute la puissance de roi, à toute lâautorité de juge quâil a lui-même reçues de son Père et quâil décrit dans les termes du Psaumes 2.9 (comparer Apocalypse 1.9â¯; Apocalypse 3.21â¯; Apocalypse 20.4â¯; Matthieu 19.28â¯; Romains 5.17â¯; 1 Corinthiens 6.3â¯; 2 Timothée 2.12).
Pour la première fois, la promesse faite au vainqueur précède lâexhortation à écouter ce que lâEsprit dit aux Ãglises.
Verset 28
Lâétoile du matin annonce le jour, la lumière, elle est lâemblème de la gloire future du règne de Jésus-Christ. Le Seigneur porte lui-même ce beau nom (Apocalypse 22.16) et il est notre lumière et notre gloire pour lâéternité (comparer 2 Pierre 1.19â¯; 1 Corinthiens 15.49â¯; Matthieu 13.43â¯; Daniel 12.3).
Je lui donnerai lâétoile du matin peut signifierâ¯: je le rendrai tel quâil annonce et hâte la venue du jourâ¯; ouâ¯: je lâassocierai à ma gloire.
Lâimage hardie du texte est difficile à expliquer. Quelque sens quâon lui donne, ceux qui triomphent des séductions de lâerreur ne pourraient pas recevoir une plus glorieuse promesse.