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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Mark 2". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/mark-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur Mark 2". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-28
Plan du commentaire biblique de Marc 2
Lâarrivée
Jésus étant rentré à Capernaüm, la maison où il se trouve est aussitôt envahie par une grande foule à laquelle il annonce lâÃvangile. On lui amène un paralytique ; mais ceux qui le portent, ne pouvant sâapprocher de lui à cause de la foule, montent sur le toit de la maison, descendent le grabat sur lequel le paralytique est couché et le déposent aux pieds de Jésus (1-4).
Le scandale
Jésus dit au paralytiqueâ¯: Tes péchés te sont pardonnés. Mais des scribes qui se trouvent là murmurent contre lui et lâaccusent de blasphème (5-7).
La justification
Aussitôt Jésus, pénétrant leurs pensées, prouve à ces adversaires quâil a le pouvoir de pardonnerâ¯: il ordonne au paralytique de se lever et de sâen aller en sa maison (8-11).
Lâeffet produit
à lâinstant même le paralytique se lève, prend son grabat et sort en présence de tous. à cette vue, la foule donne gloire à Dieu (12).
Verset 1
Opposition croissante des pharisiens (chapitre 2)
Versets 1 à 12 â Guérison dâun paralytique
Ou suivant le texte reçu et dâimportants manuscritsâ¯: «â¯quâil était entré dans une maisonâ¯Â».
Ce retour à Capernaüm eut lieu quelques jours après lâévénement qui lâavait forcé de se tenir éloigné (Marc 1.40-45).
Comparer Matthieu 9.2-8â¯; Luc 5.7-26.
Verset 2
Il y a, dans toutes les maisons un peu considérables de lâOrient, une vaste cour carrée et fermée, qui précède les appartementsâ¯; câest ce qui est appelé iciâ¯: lâespace qui était devant la porte.
Cette cour aussi bien que la maison, avait été envahie par la foule et ne suffisait pas même à la contenir. Et câest là que Jésus leur annonçait la parole.
Ce dernier mot est pris dans un sens absoluâ¯: parole de Dieu, parole du royaume, lâÃvangile (Marc 4.33â¯; Luc 1.2).
Verset 3
Voir sur la guérison de ce paralytique Matthieu 9.2-8, notes et comparez Luc 5.17-26.
Marc place ce fait, comme Luc, après la guérison du lépreux et, comme Matthieu, avant la vocation de Lévi. Les trois évangélistes restent indépendants les uns des autres. Les récits de Marc et de Luc qui rapportent les mêmes détails ne présentent pas une seule expression commune.
Verset 4
Pour comprendre cette opération difficile et qui dénote le dévouement des hommes qui portaient le malade, il faut se souvenir quâen Orient le toit des maisons est plat et forme une sorte de terrasse où lâon se tient pendant les heures fraîches de la journée. On y monte par un escalier intérieurâ¯; mais ce passage étant obstrué par la foule, les porteurs y parvinrent soit par un escalier extérieur, soit par le toit dâune maison voisine (Matthieu 24.17).
Arrivés sur la plate forme, ils enlevèrent quelques dalles, puis percèrent une ouverture (grec) dans la couche de bitume et de roseaux que recouvraient les dalles et, après avoir de la sorte pratiqué un passage au-dessus de la place où se tenait Jésus, ils descendirent le malade aux pieds du Sauveur, dans la salle dâoù il parlait au peuple.
Verset 5
Dâabord, une parole de tendre compassionâ¯: Mon enfant, à laquelle Jésus ajoute dâaprès Matthieuâ¯: «â¯prends courageâ¯!â¯Â» Puis il fait au malade un don infiniment plus excellent que la guérison du corps, le pardon des péchés qui guérira son âme (voir sur ces paroles Matthieu 9.2, note).
Ici, comme au verset 9 et comme dans Matthieu, le verbeâ¯: sont pardonnés, est au présent dans le vrai texte. Jésus nâannonce pas le pardon, il le donne. Le texte reçu avec A, C, la plupart des majuscules ajouteâ¯: te (sont pardonnés).
Matthieu présente la même variante. Lâune et lâautre proviennent du désir dâharmoniser le texte des deux premiers évangiles avec celui de Luc, où ce pronom se lit dans tous les manuscrits.
Verset 6
Marc, selon son habitude de peindre la scène, nous fait voir ces hommes assis et raisonnant dans leurs cÅurs.
Verset 7
Dâaprès une variante de B, il faudrait traduireâ¯: «â¯Celui-ci parle ainsiâ¯: il blasphèmeâ¯!â¯Â» Le texte reçu dit iciâ¯: «â¯Pourquoi celui-ci prononce-t-il ainsi des blasphèmesâ¯?â¯Â»
Le sens reste à peu près le mêmeâ¯; mais le vrai texte est plus énergique. Ce motâ¯: celui-ci a quelque chose de méprisant (voir sur ces paroles Matthieu 9.3, note).
Ces paroles, omises par Matthieu, conservées par Marc et Luc, motivent dans lâesprit des scribes, leur accusation de blasphème. Et leur raisonnement est sans réplique si Jésus nâest pas le Fils de Dieu. Cette qualité seule lui donne le droit ou lâautorité de pardonner les péchés (verset 10).
Verset 8
Les trois évangélistes sont unanimes à rapporter ce fait que Jésus connut les pensées de ses adversairesâ¯; mais Marc, pour faire mieux encore ressortir là science divine par laquelle Jésus pénétrait dans les cÅurs, remarque quâil les connut par son esprit ou en son esprit.
Verset 12
Voir sur les Marc 2.9-12, Matthieu 9.5-7, note et sur le terme de fils de lâhomme Matthieu 8.20, note. Marc seul ajouteâ¯: en présence de tous, afin de peindre plus vivement cette scène et lâétonnement des assistants.
Matthieu se borne à noter les sentiments des foulesâ¯: «â¯elles furent remplies de crainte et elles glorifièrent Dieu, qui a donné un tel pouvoir aux hommesâ¯Â».
Marc rapporte une des paroles dans lesquelles sâexprimaient ces sentimentsâ¯: Jamais nous nâavons vu chose pareille.
Luc ditâ¯: «â¯Ils furent tous saisis dâétonnement et ils glorifiaient Dieuâ¯; et ils furent remplis de crainte, disantâ¯: Nous avons vu des choses étranges aujourdâhuiâ¯!â¯Â»
Verset 13
Appel du péager Lévi
Jésus revient au bord de la mer, entouré de la foule. Il voit en passant Lévi, fils dâAlphée, au bureau des péages et il lui ditâ¯: Suis-moi. Il le suit (13, 14).
Repas avec les péagers
Jésus étant à table avec ses disciples dans la maison de Lévi où se trouvent beaucoup de péagers et de pécheurs, les scribes et les pharisiens disent aux disciplesâ¯: Pourquoi mange-t-il avec de telles gens ? Jésus leur répond que ce sont précisément les malades qui ont besoin de médecin et les pécheurs quâil est venu appeler (15-17).
Question sur le jeûne
Les disciples de Jean et les pharisiens jeûnaient. On demande à Jésus pourquoi ses disciples ne jeûnent pas. Il répond que les amis de lâépoux ne peuvent jeûner aussi longtemps que lâépoux est avec eux ; mais les jours viennent où il leur sera ôté et alors ils jeûneront. Jésus développe sa pensée sur le jeûne par cette double imageâ¯: Personne ne coud une pièce de drap neuf à un vieil habit, ni ne met du vin nouveau dans de vieilles outres (18-22).
Vocation de Lévi, question du jeûne (13-22)
Comparer Matthieu 9.9-17â¯; Luc 5.27-39.
Grecâ¯: Et il sortit de nouveau le long de la mer.
Il sortit de Capernaüm (verset 1).
De nouveau reporte la pensée sur Marc 1.16, où Jésus se trouvait déjà près de la mer.
Marc seul rapporte ce trait concernant lâenseignement de Jésus en cette occasion, au milieu de cette foule qui venait à lui. Cela prépare le récit des versets 15 et 16 et explique la présence dâun grand nombre de péagers, aussi bien que des scribes et des pharisiens (versets 15 et 16).
Voir sur la vocation de Lévi qui va suivre, Matthieu 9.9-13, notes.
Verset 14
Celui que Marc et Luc appellent Lévi est appelé Matthieu dans le premier évangile (voir Matthieu 9.9 et lâintroduction à cet évangile).
Marc seul nomme le père de Lévi, Alphée, quâil ne faut pas confondre avec le père de Jacques le Mineur, comme lâont fait déjà quelques Pères de lâÃglise.
Verset 15
Grecâ¯: Et il arrive quâil est à table.
Le texte reçu, avec A, C, majuscules porteâ¯: il arriva, comme il était à table.
Câest Jésus qui était à table. Mais dans quelle maisonâ¯?
La phrase de Marc pourrait sâentendre également de la maison de Jésus ou de celle de Lévi. Matthieu, par un sentiment de modestie qui se comprend, laisse également la question indécise.
Mais le texte de Luc (Luc 5.29) ne permet aucun doute à cet égardâ¯: «â¯Et Lévi, nous dit-il, lui fit un grand festin dans sa maisonâ¯Â». Et cela est tout à fait conforme à la nature des choses (comparer Matthieu 9.10, note).
Marc seul a conservé ce détail important quâun grand nombre de ces péagers et de ces pécheurs qui étaient présents suivaient Jésus, câest-à -dire se rassemblaient autour de lui partout où ils pouvaient entendre sa parole (verset 13, note).
Verset 16
Tel est le texte de Codex Sinaiticus, B. Le texte reçu, avec la plupart des majuscules porteâ¯: «â¯ils le suivaient. Et les scribes et les pharisiens, voyant, etcâ¯Â».
Il est probable quâon aura corrigé lâexpression peu usitée de scribes des pharisiens (grec).
Par cette expression, lâévangéliste voulait désigner des scribes qui se rattachaient au parti des pharisiens, comme ils le faisaient pour la plupart (Matthieu 23.2, note), ou pour mieux dire, des pharisiens qui se distinguaient de la masse de leur parti par leur qualité de scribes. Ils avaient suivi cette foule composée de disciples du Sauveur et de péagers qui sâétait rendue dans la maison de Lévi. Le spectacle qui sâoffrit à leurs yeux provoqua leurs critiques.
Cette question est rendue avec quelques variantes dans les divers manuscrits. La texte reçu avec A, C, majuscules porte littéralementâ¯: Quâest ce fait quâil mange et boit,â¦â¯câest-à -direâ¯: «â¯quâest-ce que cela signifieâ¯?â¯Â»
B et un autre majuscules ontâ¯: Il mange avec les péagers et les pécheursâ¯!
Le texte que nous suivons est celui de Codex Sinaiticus et de D. Les mots et il boit manquent dans Codex Sinaiticus, B, D.
Quelle que soit la variante quâon adopte, la phrase exprime lâétonnement et lâindignation. On comprend dâautant mieux un tel sentiment chez ces orgueilleux imbus de leur propre justice que, dans les mÅurs orientales, manger et boire avec quelquâun indique un degré de familiarité et dâintimité que cet acte nâimplique pas dans nos idées modernes. Et pourtant, non seulement Jésus se met à table avec ces péagers et ces pécheurs, mais il va choisir au milieu dâeux lâun de ses apôtres, manifestant ainsi, par un fait éclatant, la puissance et la souveraineté de la grâce. Quelle réponse à ces pharisiens qui sâindignent de sa compassion pour les pécheursâ¯!
Verset 17
Voir sur ces paroles Matthieu 9.12-13, notes.
Ici, comme dans le premier évangile, le texte reçu avec C et des majuscules porteâ¯: appeler à la repentanceâ¯; ces derniers mots sont empruntés à Luc.
Verset 18
Quand Marc nous dit que les disciples de Jean et les pharisiens jeûnaient, ce nâest pas seulement une remarque historique quâil fait sur les usages religieux de ces deux classes dâhommes (comparez Marc 7.3 et suivants et Luc 5.33)â¯; il veut dire que, dans ce moment même, ils se livraient au jeûneâ¯; câest ce qui occasionne la question posée à Jésus et lui donne plus dâactualité.
Dâaprès Matthieu (Matthieu 9.14, note) ce sont les disciples de Jean qui adressent à Jésus cette question, mais en sâappuyant aussi de lâexemple des pharisiensâ¯; selon Luc, ce sont ces derniers qui font la questionâ¯; enfin Marc lâattribue aux uns et aux autres, à moins quâon nâadmette, avec plusieurs interprètes, que le verbe ils viennent doit être pris dans le sens impersonnelâ¯: on vient.
La question suivante, où le sujet est à la troisième personne, semble justifier cette interprétation.
Verset 20
Comparer sur ces paroles Matthieu 9.15, note.
Mais il faut remarquer ce dernier mot de Marcâ¯: en ce jour-là .
Le texte reçu ditâ¯: en ces jours-là .
Câest la correction dâun copiste qui a voulu mettre ces mots en harmonie avec ceux qui précédentâ¯: les jours viendront.
Le vrai texte, en indiquant un jour précis, rappelle le tragique événement que Jésus vient dâannoncerâ¯: lâépoux leur sera ôté.
Verset 21
Grecâ¯: La pièce (ou le remplissage) emporte, le nouveau du vieux et il se produit une pire déchirure.
Verset 22
Voir sur ces deux images Matthieu 9.16-17, notes et Luc Luc 5.36-38, notes.
Le texte reçu porte ici «â¯autrement le vin nouveau rompt les outres et le vin se répand et les outres sont perduesâ¯Â».
Les mots soulignés manquent, le premier dans Codex Sinaiticus, B, C, le second dans B, D. En outre, Tischendorf omet, dâaprès le seul témoignage de D et de quelques copies de lâItala, cette dernière phrase, qui dans Codex Sinaiticus et B se lit ainsiâ¯: mais le vin nouveau se met dans des outres neuves.
Le texte reçu ajouteâ¯: doit être mis. Le même précepte se trouve dans les passages parallèles de Matthieu et de Luc.
Verset 23
Les disciples blâmés par les pharisiens
Un jour de sabbat, Jésus traverse des champs de blé ; ses disciples se mettent à . arracher des épis. Les pharisiens attirent lâattention du Maître sur cette violation du sabbat (23, 24).
Réponse de Jésus
Il invoque lâexemple de David qui, ayant faim, entra, avec ceux qui lâaccompagnaient, dans la maison de Dieu et mangea les pains de proposition, réservés aux seuls sacrificateurs (25, 26).
Le sabbat
Jésus enseigne que le sabbat a été fait pour lâhomme et que, par conséquent, le fils de lâhomme est maître du sabbat (27, 28).
Voir sur ce récit Matthieu 12.1-8, notes et comparez Luc 6.1-5.
Les trois évangélistes rapportent ce trait, mais avec maintes divergences quant à la chronologie et aux détailsâ¯; tous trois aussi le mettent dans un rapport direct avec lâopposition du parti des pharisiens qui avait commencé à se manifester dans la guérison du paralytique (verset 1 et suivants), dans le repas donné par Lévi (verset 15 et suivants), dans la question du jeûneâ¯; (verset 18 et suivants) tous trois enfin le font suivre dâune guérison le jour du sabbat (Marc 3.1 et suivants).
Câétait, en effet, dans lâobservation du sabbat que les adversaires cherchaient avec le plus dâardeur des motifs dâaccusations contre Jésus. La même attitude est marquée dans lâÃvangile de Jean.
Voici en quels termes Marc rend lâaction des disciplesâ¯: «â¯et ils commencèrent à faire chemin en arrachant les épisâ¯;â¯Â» dâoù Meyer conclut que lâintention des disciples nâétait point de froisser ces épis pour en manger les grains, ce dont Marc ne parle pasâ¯; ils voulaient seulement se frayer un chemin à travers les blés, ce que les pharisiens blâmèrent comme un travail le jour du sabbat.
Ce théologien pense que câest là le sens originel de la tradition apostolique que Marc seul aurait conservé. Mais ce nâest pas en arrachant les épis quâon se fraie un chemin et il est plus naturel dâadmettre que Jésus suivait un sentier tracé.
Dâailleurs, si les disciples nâavaient pas arraché les épis pour les manger parce quâils avaient faim, comme le remarque Matthieu, que signifierait, dans la réponse de Jésus, lâobservation que David se mit au-dessus dâune ordonnance de la loi quand il eut faimâ¯? (verset 25)
Le grec met souvent lâidée principale dans le participe et nous sommes autorisés à traduire, en renversant la construction de lâoriginalâ¯: chemin faisant, ils commencèrent à arracher.
Verset 26
Voir Matthieu 12.4, note.
On a prétendu que ce raisonnement ne prouvait rien dans le cas particulierâ¯:
Maisâ¯:
Marc place sous la sacrificature dâAbiathar le trait cité par Jésus. Or câétait Achimélec, père dâAbiathar, qui était alors sacrificateurâ¯; (1 Samuel 21.1-6) mais il fut bientôt mis à mort par Saul et son fils, plus connu que lui sous le règne de David, lui succéda (1 Samuel 22.20).
Pour expliquer cette erreur de mémoire, on a supposé que le père et le fils exerçaient ensemble la sacrificature, ou que lâun et lâautre portaient le nom dâAbiathar. Beaucoup plutôt faut-il admettre quâil régnait, sur les rapports de ces deux hommes, quelque obscurité historique, car dans 2 Samuel 8.17 et 1 Chroniques 18.16 Achimélec est nommé comme fils dâAbiathar.
Verset 27
Cette expression et il leur disait indique souvent, dans les évangiles, que Jésus reprend la parole et ajoute une instruction nouvelle relative au même sujet que celle qui précède.
Cette parole remarquable, que Marc seul a conservée, est à la fois la consécration du sabbat et le principe de son interprétation.
Le sabbat est fait pour lâhomme, pour son bien, pour son repos, pour le développement de sa vie intérieure et les intérêts suprêmes de son âmeâ¯; donc câest une institution digne de Dieu et de sa miséricordeâ¯; et non lâhomme pour le sabbat, car lâhomme a été crée libre, pour lâobéissance de lâamour et non pour la servitude dâune ordonnance cérémonielle.
Verset 28
En sorte que, remarquable transition du principe qui précède à la grande vérité qui suit et qui nâen est que la conséquence.
Si lâhomme, tout homme, est, par sa destination, infiniment élevé au-dessus de lâinstitution du sabbat, combien plus le fils de lâhomme, le chef de lâhumanité, son représentant, son libérateur et son sauveurâ¯! (voir Matthieu 12.8, note et sur ce terme fils de lâhomme, Matthieu 8.20, note.)
Par ces paroles Jésus nâabolit pas la loi, il lâaccomplit (comparer Matthieu 5.17, note).
Ce mot même (du sabbat), qui nâest pas authentique dans Matthieu, lâest ici et il donne plus de force encore à la déclaration du Sauveur, car les Juifs regardaient le sabbat comme la plus sainte de leurs institutions religieuses.