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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-28
Plan
3>Les disciples blâmés par les pharisiens
Un jour de sabbat, Jésus traverse des champs de blé ; ses disciples se mettent à . arracher des épis. Les pharisiens attirent lâattention du Maître sur cette violation du sabbat (23, 24).
Réponse de Jésus
Il invoque lâexemple de David qui, ayant faim, entra, avec ceux qui lâaccompagnaient, dans la maison de Dieu et mangea les pains de proposition, réservés aux seuls sacrificateurs (25, 26).
Le sabbat
Jésus enseigne que le sabbat a été fait pour lâhomme et que, par conséquent, le fils de lâhomme est maître du sabbat (27, 28).
Voir sur ce récit Matthieu 12:1-8, notes, et comparez Luc 6:1-5.
Les trois évangélistes rapportent ce trait, mais avec maintes divergences quant à la chronologie et aux détails; tous trois aussi le mettent dans un rapport direct avec lâopposition du parti des pharisiens qui avait commencé à se manifester dans la guérison du paralytique (verset 1 et suivants), dans le repas donné par Lévi (verset 15 et suivants), dans la question du jeûne; (verset 18 et suivants) tous trois enfin le font suivre dâune guérison le jour du sabbat (Marc 3:1 et suivants).
Câétait, en effet, dans lâobservation du sabbat que les adversaires cherchaient avec le plus dâardeur des motifs dâaccusations contre Jésus. La même attitude est marquée dans lâÃvangile de Jean.
Voici en quels termes Marc rend lâaction des disciples : «â¯et ils commencèrent à faire chemin en arrachant les épis;â¯Â» dâoù Meyer conclut que lâintention des disciples nâétait point de froisser ces épis pour en manger les grains, ce dont Marc ne parle pas; ils voulaient seulement se frayer un chemin à travers les blés, ce que les pharisiens blâmèrent comme un travail le jour du sabbat.
Ce théologien pense que câest là le sens originel de la tradition apostolique que Marc seul aurait conservé. Mais ce nâest pas en arrachant les épis quâon se fraie un chemin et il est plus naturel dâadmettre que Jésus suivait un sentier tracé.
Dâailleurs, si les disciples nâavaient pas arraché les épis pour les manger parce quâils avaient faim, comme le remarque Matthieu, que signifierait, dans la réponse de Jésus, lâobservation que David se mit au-dessus dâune ordonnance de la loi quand il eut faim ? (verset 25)
Le grec met souvent lâidée principale dans le participe, et nous sommes autorisés à traduire, en renversant la construction de lâoriginal : chemin faisant, ils commencèrent à arracher.
Voir Matthieu 12:4, note.
On a prétendu que ce raisonnement ne prouvait rien dans le cas particulier,
Mais,
Marc place sous la sacrificature dâAbiathar le trait cité par Jésus. Or câétait Achimélec, père dâAbiathar, qui était alors sacrificateur; (1 Samuel 21:1-6) mais il fut bientôt mis à mort par Saul, et son fils, plus connu que lui sous le règne de David, lui succéda (1 Samuel 22:20).
Pour expliquer cette erreur de mémoire, on a supposé que le père et le fils exerçaient ensemble la sacrificature, ou que lâun et lâautre portaient le nom dâAbiathar. Beaucoup plutôt faut-il admettre quâil régnait, sur les rapports de ces deux hommes, quelque obscurité historique, car dans 2 Samuel 8:17 et 1 Chroniques 18:16 Achimélec est nommé comme fils dâAbiathar.
Cette expression et il leur disait indique souvent, dans les évangiles, que Jésus reprend la parole et ajoute une instruction nouvelle relative au même sujet que celle qui précède.
Cette parole remarquable, que Marc seul a conservée, est à la fois la consécration du sabbat et le principe de son interprétation.
Le sabbat est fait pour lâhomme, pour son bien, pour son repos, pour le développement de sa vie intérieure et les intérêts suprêmes de son âme; donc câest une institution digne de Dieu et de sa miséricorde; et non lâhomme pour le sabbat, car lâhomme a été crée libre, pour lâobéissance de lâamour, et non pour la servitude dâune ordonnance cérémonielle.
En sorte que, remarquable transition du principe qui précède à la grande vérité qui suit et qui nâen est que la conséquence.
Si lâhomme, tout homme, est, par sa destination, infiniment élevé au-dessus de lâinstitution du sabbat, combien plus le fils de lâhomme, le chef de lâhumanité, son représentant, son libérateur et son sauveur ! (voir Matthieu 12:8, note, et sur ce terme fils de lâhomme, Matthieu 8:20, note.)
Par ces paroles Jésus nâabolit pas la loi, il lâaccomplit (comparer Matthieu 5:17, note).
Ce mot même (du sabbat), qui nâest pas authentique dans Matthieu, lâest ici, et il donne plus de force encore à la déclaration du Sauveur, car les Juifs regardaient le sabbat comme la plus sainte de leurs institutions religieuses.