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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-35
3>1 à 6 second conflit au sujet du sabbat, guérison dans la synagogue
Comparer Matthieu 12:9-14; Luc 6:6-11.
Ce mot de nouveau se rapporte à Marc 1:21; il nâindique pas si le fait qui va suivre eut lieu le même jour de sabbat que celui qui précède (Marc 2:23-28).
Mais Luc (Luc 6:6) dit clairement que ce fut en un autre sabbat. Cependant les trois évangélistes placent nos deux récits à la suite lâun de lâautre parce que lâun et lâautre servent à caractériser lâopposition et la haine des adversaires, qui avaient atteint alors déjà un haut degré.
Matthieu et Luc disent : la main sèche. Le terme de Marc : desséchée, est plus fort et indique que la circulation du sang avait entièrement cessé et que cette main était ainsi paralysée.
Ils lâobservaient avec des intentions malveillantes, lâépiaient.
Jésus lit dans leurs regards leur pensée qui était : «â¯Voyons sâil guérira le jour du sabbat !â¯Â»
Dâaprès Matthieu (Matthieu 12:10), ils demandent à Jésus : «â¯Est-il permis de guérir les jours de sabbat ?â¯Â»
Dâaprès Marc et Luc, câest Jésus qui, le premier, leur pose une question analogue (verset 4).
Tel est le sens de la phrase grecque. Jésus veut, dans lâindignation que lui inspire leur hypocrisie (verset 5), que cet homme soit sous les yeux de tous, il veut donner le plus grand éclat à ce qui va se passer.
Grec : de sauver une âme ou de tuer ?
Quelques interprètes prennent ces mots à la lettre et pensent que Jésus avait en vue non seulement le corps de ce malade, mais son âme, quâil espérait sauver par cette manifestation de sa puissance et de son amour, et quâil aurait laissée dans la mort, en négligeant de le secourir.
Mais il est probable quâil faut voir ici, comme dans une multitude dâautres passages, un hébraïsme qui prend lââme pour la vie.
Dâailleurs le verbe tuer est pris dans un sens absolu et nâa pas pour régime sous-entendu une âme. Quoi quâil en soit, la question du Sauveur est dâune grande énergie.
Sâil nâest pas permis de faire du bien le jour du sabbat, négliger ce bien, ce serait faire du mal; (comparez Jacques 4:17) pouvoir sauver une vie et ne pas le faire, serait tuer.
Telle est la conséquence immorale que Jésus voit dans lâinterprétation servile et hypocrite que les pharisiens donnaient à la sainte institution du jour du repos. La loi elle-même ordonne de le sanctifier; et comment peut-on le faire mieux quâen répandant sur des êtres souffrants les secours, les consolations et les grâces que Dieu leur destine dans son amour ?
Mais peut-être y a-t-il une intention plus directe et plus sévère dans les termes énergiques quâemploie le Sauveur. Faire du mal, tuer, le jour du sabbat : qui avait alors dans son cÅur ces pensées criminelles ? Les adversaires de Jésus qui ne songeaient, en ce saint jour, quâà lâaccuser (verset 2), quâà le faire périr (verset 6).
Morne silence indice de la confusion des pharisiens qui nâavaient rien à répondre et qui étaient dâautant plus irrités.
Marc seul décrit complètement cette scène dramatique : lâhomme à la main paralysée est debout au milieu de lâassemblée, où règne un profond silence. Jésus, sans rien dire encore, promène tout autour de lui, sur ses adversaires confus, un regard qui les pénètre jusquâau fond de lââme.
Que se passe-t-il en lui ? Nos versions ordinaires nâont pas osé traduire ce mot de colère qui seul rend lâémotion profonde, la sainte indignation dont son âme est remplie; mais cette colère, qui chez les hommes charnels est si facilement accompagnée de haine, nâest en Jésus que lâeffet dâun zèle brûlant pour la gloire de Dieu; et quant aux hommes mêmes qui résistent à la vérité, il nâéprouve à leur égard quâune profonde tristesse.
Il y a dans lâoriginal un verbe composé qui exprime une douleur concentrée et intense. Sâils avaient manifesté le moindre mouvement de repentance, il les aurait reçus à bras ouverts.
Grec : rétablie, restituée dans son état primitif. Le texte reçu ajoute saine comme lâautre, mots qui ont été transférés ici de Matthieu 12:13.
Voir sur les pharisiens Matthieu 3:7, note, et sur les hérodiens. Matthieu 22:16, note.
Tel fut pour ces hommes le seul résultat de la parole de vérité quâils venaient dâentendre; tel est lâeffet de lâendurcissement (verset 5). Il fallait que lâinimitié des pharisiens eût déjà atteint un haut degré pour quâils sâalliassent contre Jésus avec les hérodiens, leurs adversaires politiques. Leur dessein de faire périr Jésus marque le point culminant de lâhostilité croissante qui sâétait manifestée contre lui (Marc 2:1-3.6).
Plan
3>Lâoccasion du conflit
Comme Jésus se livre à une activité dévorante, le bruit se répand quâil a perdu lâesprit. Les siens viennent lâarrêter (20, 21).
Lâaccusation des scribes ; la justification de Jésus ; le péché contre le Saint-Esprit
Des scribes de Jérusalem le déclarent possédé du démon et prétendent quâil chasse les démons par le prince des démons. Jésus réfute cette accusation par une série de similitudes
a) Elle est absurde : un royaume divisé, une maison divisée ne peuvent subsister. Si Satan se combattait lui-même, son règne serait près de finir (22-26).
b) Elle méconnaît la vraie conclusion quâil faut tirer des faits qui y ont donné lieu : si la maison dâun homme fort est livrée au pillage, câest que cet homme fort a été auparavant vaincu (27).
e) Elle est infiniment coupable. En lui attribuant un esprit impur, ses adversaires, commettent ce blasphème contre le Saint-Esprit, qui ne saurait être pardonné (28-30).
Intervention de la mère et des frères de Jésus
Sa mère et ses frères, arrivés devant la maison le font demander. Jésus désigne comme sa vraie famille la foule assise autour de lui et déclare que quiconque fait la volonté de Dieu est son frère, sa sÅur et sa mère (31-38).
20 à 35 Jésus en butte à lâopposition des siens et des scribes.
Grec : manger du pain.
Hébraïsme qui signifie prendre un repas. Lâévangéliste marque lâactivité dévorante de Jésus pour motiver les faits quâil raconte au verset suivant.
Mais où se passent ces faits ? Marc dit simplement : il se rend (le texte reçu avec la plupart des majuscules porte ils se rendent), de la montagne, verset 13, dans une maison, ou, comme on peut traduire aussi, à la maison.
Dans ce dernier cas, Jésus serait retourné dans sa maison à Capernaüm; dans le premier, le lieu de la scène qui va suivre nous serait inconnu.
Ce passage (versets 20, 21), que Marc a seul, a fort occupé les interprètes; il reste pour nous enveloppé dâune certaine obscurité (voir la note suivante).
Ses proches, grec ceux qui étaient prés de lui.
On pourrait entendre ses alentours. Mais cette locution signifie le plus souvent les parents, la famille; on pourrait donc dire : les siens. Tel est le sens que la plupart des interprètes donnent ici à ce mot, et ils mettent notre verset dans un rapport direct avec le récit des versets 31 et suivants, que Marc seul aurait ainsi introduit et motivé, tandis que Matthieu et Luc le rapportent à la suite du discours de Jésus, sans lien avec celui-ci ni indication de la raison de cette intervention.
Ses parents donc, ayant appris quâil était constamment accablé dâun travail excessif, sortirent pour se saisir de lui.
Sortirent dâoù ? Peut-être de Nazareth, car la situation décrite (verset 20) durait depuis quelque temps et le bruit en pouvait fort bien être parvenu à Nazareth; peut-être aussi sortirent-ils de leur demeure à Capernaüm, où ils pouvaient sâêtre établis au début du ministère de Jésus (Jean 2:12; Matthieu 4:13).
Mais pourquoi veulent-ils se saisir de lui ? Leurs propres paroles révèlent leur intention; car ils disaient : Il est hors de sens.
Telle est la conclusion quâils tiraient de lâactivité que Jésus déployait et des fatigues quâil sâimposait; et ils voulaient lâemmener hors de la foule, lui procurer du repos.
On comprend cette appréciation et cette conduite de la part des frères de Jésus, car ils ne croyaient pas en lui (Jean 7:5). Mais Marie ! En serait-elle venue à porter sur Jésus un jugement qui ne valait guère mieux que celui des scribes (verset 22), et que Marc paraît en rapprocher à dessein ?
Plus dâun critique sâest hâté de conclure de ce fait que les récits de Matthieu, chapitre 1 et 2, et de Luc, chapitre 1 et 2 nâétaient pas dignes de foi. Dâautre part, on a fait diverses tentatives pour ne pas imputer à Marie une telle opinion sur son fils premier-né.
On a dit que ceux qui étaient près de Jésus étaient, non ses parents, mais quelques-uns de ses auditeurs, des hommes de son entourage habituel qui lâavaient suivi dans la maison. Le voyant harcelé par la foule, qui ne cessait de le réclamer aux abords de cette maison, ils sortirent à leur tour pour sâemparer de lui et le faire rentrer.
La pensée quâils énoncent au sujet de Jésus ne serait pas inadmissible en ce moment dâeffervescence religieuse. Mais cette explication suppose quâil nây ait aucun rapport entre notre verset et les versets versets 31-35; or il est difficile de méconnaître que ce rapport existe, et dès lors il sâagit bien ici de la mère et des frères de Jésus.
Il est arbitraire aussi de dire que les auteurs de ce jugement défavorable sont les frères de Jésus, à lâexclusion de sa mère, car Marie nous est représentée (verset 31) comme associée à la démarche des frères de Jésus.
Il faut donc admettre le fait; on peut lâexpliquer en supposant que la foi de Marie, encore peu développée, était alors ébranlée par le doute, quâelle fut momentanément obscurcie, comme celle de Jean-Baptiste (Matthieu 11:3).
On peut aussi atténuer ce quâil y avait dâétrange dans la conduite de Marie en admettant que les mots il est hors de sens ne doivent pas être attribués aux proches de Jésus, mais expriment lâopinion générale. Il faudrait alors traduire : «â¯car on disait : Il est hors de sensâ¯Â».
Cette interprétation, proposée anciennement déjà , sâappuie sur le fait que Marc emploie souvent la troisième personne du pluriel dans un sens impersonnel (Marc 2:18, note; verset 32).
Voir, sur cette discussion avec les scribes, Matthieu 12:24-37, notes, et comparez Luc 11:15-26.
Lâaccusation des scribes (voir sur ces hommes Matthieu 23:2, note), est introduite par Marc sans que le fait qui en fut lâoccasion soit raconté, tandis que Matthieu et Luc nous le montrent dans la guérison dâun démoniaque.
Marc attribue lâaccusation aux scribes, tandis que Matthieu la met dans la bouche des pharisiens. Différence de peu dâimportance, car ces deux classes dâhommes qui avaient beaucoup dâaffinités (la plupart des scribes étaient des pharisiens) se trouvent toujours associées dans leur opposition contre Jésus.
Il faut remarquer cette indication, qui appartient en propre à Marc : ils étaient descendus de Jérusalem.
Lâhostilité qui se manifeste contre Jésus nâest donc pas locale et accidentelle : elle a ses inspirateurs à Jérusalem, dâoù des émissaires ont été envoyés en Galilée pour combattre lâinfluence du prophète de Nazareth.
Lâimparfait : ils disaient montre quâil ne sâagit pas seulement dâune parole quâils laissèrent échapper alors, mais dâune opinion quâils cherchaient à répandre parmi la foule. Câétait le jugement quâon portait sur Jésus à Jérusalem, siège principal de la sagesse des scribes (Jean 8:48; Jean 10:20).
Marc appelle paraboles les diverses images si frappantes dont le Seigneur se sert dans ce discours pour réfuter lâaccusation impie de ses adversaires.
Jésus les appelle à lui. Sans attendre une attaque directe de leur part, il provoque lui-même lâoccasion de leur montrer lâabsurdité de leur accusation.
Les arguments de Jésus sont les mêmes que dans Matthieu, mais lâordre en est plus clair; dâabord une question directe : Comment Satan peut-il chasser Satan ? Puis les deux images dâun royaume et dâune maison divisés contre eux-mêmes.
Ensuite la conclusion inévitable (verset 26), introduite par cette simple particule et, ce qui donne au discours un caractère oratoire.
Enfin (verset 27) la comparaison si frappante de Satan avec lâhomme fort dont nul ne peut piller le bien (grec les ustensiles, outils, armes), si dâabord il ne lâa lié (voir Matthieu 12:29 et Luc 11:22, notes).
Grec : «â¯En vérité je vous dis, que toutes choses seront pardonnées aux fils des hommes, les péchés et les blasphèmes, tout autant quâils auront pu blasphémerâ¯Â».
Par ces derniers mots, qui rappellent encore une fois lâodieux blasphème prononcé contre Jésus (verset 22), Marc motive la déclaration sévère que Jésus vient de faire entendre contre quiconque aura blasphémé lâEsprit-Saint.
Il nây aura point pour lui de pardon, parce quâil est coupable dâun péché éternel, qui durera toujours, qui ne peut être effacé, ayant sa cause permanente dans lâendurcissement (voir Matthieu 12:32, note).
Le texte reçu dit : un jugement éternel.
On observe que Marc ne fait point mention, comme Matthieu et Luc, du blasphème contre le fils de lâhomme; mais cette idée est évidemment comprise dans les mots du verset 28 tous les blasphèmes. Câest donc bien à tort quâon a prétendu quâici Jésus identifiait le blasphème contre lui-même avec le blasphème contre le Saint-Esprit.
Voir sur ce trait, dont le verset 21 indique la vraie signification, Matthieu 12:46-50, notes, et comparez Luc 8:19-21. Dans le texte reçu, les frères sont nommés avant la mère, correction qui avait sans doute pour but de faire surtout peser sur eux la responsabilité de cette démarche.
En outre, une variante de Codex Sinaiticus, D, admise par Tischendorf, porte : Et sa mère vient ainsi que ses frères.
Enfin le texte ordinaire dit : ils viennent donc, particule destinée à rattacher ce récit au verset 21. Cette relation est bien dans la pensée de lâauteur, mais la particule manque dans Codex Sinaiticus, B, C, D, et la plupart des versions.
Notre évangéliste fait cette remarque pour que lâon comprenne mieux que Jésus, entouré de la foule quâil enseignait, ne voulait pas être interrompu, surtout connaissant les motifs qui amenaient les siens.
Les mots et tes sÅurs sont omis dans le texte reçu. Ils manquent, il est vrai, dans Codex Sinaiticus, B, C, et plusieurs majuscules
Leur disparition sâexplique par quelque négligence de copiste. Tischendorf. lui-même les admet dâaprès A, D, majuscules, Itala.
Regard solennel, plein de tendresse bien différent de celui qui est mentionné au verset 5.
Matthieu ajoute «â¯quâil étendit la mainâ¯Â» vers ceux quâil regardait ainsi avec amour.
Texte reçu : «â¯Car, quiconqueâ¦â¯Â»
La plupart des critiques retranchent ce car, bien quâil ne soit omis que dans B; ils le regardent comme emprunté à Matthieu. Jésus en citant ces rapports intimes de la famille, qui se reforment, plus élevés et plus saints, entre ceux qui font la volonté de Dieu, ne parle pas dâun père.
Dans ce sens spirituel, la place de père nâappartient quâà Dieu.