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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur Mark 2". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/mark-2.html.
"Commentaire sur Mark 2". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-28
Marc 2:1-17
Guérison d'un paralysé
2 Et quelques jours après, il entra de nouveau dans Capernaüm et l'on apprit qu'il était à la maison.
2 Et1 beaucoup de gens s'y rassemblèrent, de sorte qu'il ne se trouva plus de place, pas même près de la porte. Et il leur annonçait la Parole.
1 plusieurs manuscrits ajoutent : aussitôt.
3 Et l'on vient lui amener un paralysé porté par quatre [hommes].
4 Mais ne pouvant pas s'approcher de lui, à cause de la foule, ils découvrirent le toit à l'endroit où il était. Et ayant fait une ouverture, ils descendirent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
5 Alors Jésus, voyant leur foi, dit au paralysé : « [Mon] enfant, tes péchés sont pardonnés. »
6 Et quelques-uns des scribes étaient là, assis, et ils raisonnaient dans leurs cœurs, [en disant] :
7 « Pourquoi celui-ci parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, sinon un seul, Dieu ? »
8 Et aussitôt Jésus, connaissant dans son esprit qu'ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes, leur dit : « Pourquoi tenez-vous ces raisonnements dans vos cœurs ?
9 Quel est le plus facile, de dire au paralysé : "Tes péchés sont pardonnés", ou de dire : "Lève-toi et prends ton brancard et marche" ?
10 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés — il dit au paralysé :
11 "Je te dis, lève-toi, prends ton brancard et va dans ta maison." »
12 Alors il se leva et, ayant pris aussitôt le brancard, il sortit devant tous, de sorte qu'ils en furent tous stupéfaits et qu'ils glorifiaient Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »
Appel du publicain Lévi et accueil des pécheurs
13 Puis il sortit encore et longea la mer1; et toute la foule venait à lui et il les enseignait.
1 c.-à-d. : la mer de Galilée ou le lac de Tibériade.
14 Et en passant, il vit Lévi, le [fils] d'Alphée, assis au bureau des impôts, et il lui dit : « Suis-moi ! » Et s'étant levé, il le suivit.
15 Et il arriva, comme il était à table dans sa maison, que beaucoup de publicains1 et de pécheurs se trouvèrent à table avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux et ils le suivaient.
1 publicains : collecteurs d'impôts.
16 Et les scribes des Pharisiens, le voyant manger avec les pécheurs et les publicains, dirent à ses disciples : « Pourquoi mange-t-il1 avec les publicains et les pécheurs ? »
1 plusieurs manuscrits ajoutent : et boit-il.
17 Mais Jésus, l'ayant entendu, leur dit : « Ceux qui sont en bonne santé n'ont pas besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
Dans la maison de Capernaüm, Jésus se fait reconnaître selon le Ps. 103 v. 3 Psaumes 103:1-5 comme celui qui pardonne toutes les iniquités, qui guérit toutes les maladies. À l'égard du paralysé, il accomplit, et dans le même ordre, les deux parties de ce verset en témoignage à tous. Oui, celui qui pardonne les péchés — œuvre spirituelle — et qui en donne une preuve matérielle en guérissant aussi la maladie, ne peut être que l'Éternel, le Dieu d'Israël.
Les publicains percevaient les impôts pour le compte des Romains, ce qui leur procurait à la fois richesse (ils en gardaient une partie pour eux)… et le mépris de leurs compatriotes. Mais le Seigneur, en appelant Lévi et en acceptant son invitation, montre qu'il ne méprise et ne repousse personne. Au contraire, il est venu pour les pécheurs notoires, ceux qui ne cachent pas leur état (1 Tim. 1:15 1tm 1.12-17). Et il est à table avec eux, s'étant fait leur ami. Car depuis la chute, l'homme a peur de Dieu, et le fuit, à cause de sa mauvaise conscience. Avant de sauver sa créature, le premier travail de Dieu consistait donc à s'approcher d'elle, à gagner sa confiance. C'est ce qu'a fait Jésus en s'abaissant jusqu'à rencontrer l'homme misérable, afin de lui faire comprendre que Dieu l'aime.
Marc 2:18-28
Jésus et le jeûne
18 Or les disciples de Jean et les Pharisiens jeûnaient. Alors on vient dire à Jésus1 : « Pourquoi les disciples de Jean et les disciples des Pharisiens jeûnent-ils, mais tes disciples ne jeûnent pas ? »
1 littéralement : ils viennent et lui disent.
19 Et Jésus leur dit : « Les fils de la salle des noces1 peuvent-ils jeûner pendant que l'époux est avec eux ? Aussi longtemps qu'ils ont l'époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner.
1 c.-à-d. : les compagnons de l'époux.
20 Mais des jours viendront où l'époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront en ce jour-là.
21 Personne ne coud une pièce de tissu neuf1 sur un vieil habit; autrement le rapiéçage tire sur l'habit2, le neuf sur le vieux, et la déchirure s'aggrave.
1 littéralement : non foulé; c.-à-d. : non lavé, et donc sujet au rétrécissement. 2 littéralement : lui.
22 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement le vin fait éclater les outres et le vin est perdu ainsi que les outres. Mais le vin nouveau [doit être mis] dans des outres neuves. »
Les disciples arrachent des épis un jour de sabbat
23 Et il arriva qu'il traversait les champs de blé1 un [jour de] sabbat. Et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis.
1 littéralement : champs plantés.
24 Alors les Pharisiens lui dirent : « Regarde ! Pourquoi font-ils, le [jour du] sabbat, ce qui n'est pas permis ? »
25 Mais il leur dit : « N'avez-vous jamais lu ce que fit David quand il fut dans le besoin et qu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui,
26 comment, au temps d'Abiathar, souverain sacrificateur, il entra dans la Maison de Dieu et mangea les pains de présentation — qu'il n'est pas permis de manger, sinon aux sacrificateurs — et en donna aussi à ceux qui étaient avec lui ? »
27 Et il leur dit : « Le sabbat a été fait pour l'homme et non l'homme pour le sabbat;
28 de sorte que le Fils de l'homme est seigneur même du sabbat. »
Si le mot du parfait Serviteur est «aussitôt», celui des Juifs incrédules est «pourquoi?» (v. 7, 16, 18, 24). Interrogé au sujet du jeûne, Jésus explique qu'il s'agit d'une marque de tristesse qui, par conséquent, ne saurait convenir pendant qu'il était avec eux. Sa venue n'était-elle pas pour tout le peuple un grand sujet de joie (Luc 2:10 lc 2.8-16)? Puis il saisit cette occasion pour mettre en contraste les règles et les traditions du judaïsme avec l'évangile de la libre grâce qu'il était venu leur apporter. Il est triste de constater que l'homme préfère à celle-ci des formes religieuses, parce qu'elles lui permettent de se faire une bonne réputation aux yeux d'autrui… tout en continuant à faire sa propre volonté. Inversement, le v. 22 nous suggère que le chrétien est quelqu’un d’entièrement renouvelé. Si son cœur est changé, s'il est rempli d'une joie nouvelle, son comportement extérieur doit nécessairement s'en trouver aussi transformé.
Les pharisiens blâment les disciples parce qu'ils arrachent des épis le jour du sabbat. L'homme détourne toujours de son but ce que Dieu lui a donné. Le sabbat était une grâce accordée à Israël, mais celui-ci s'en est servi comme d'un joug pour augmenter son esclavage moral (Act. 15:10 ac 15.6-12).