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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 17". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/luke-17.html.
bibliography-text="Commentaire sur Luke 17". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-37
Plan du commentaire biblique de Luc 17
Les scandales
Il est impossible quâils ne se produisent. Malheur à qui en est lâauteur ! Prenez garde à vous (1-3a) !
Le pardon des offenses
Si ton frère pèche contre toi, reprends-le et pardonne-lui même des offenses réitérées (3b, 4).
La puissance de la foi
En face dâune telle obligation, les apôtres demandent à Jésus de leur augmenter la foi. Jésus répond quâil suffit dâen avoir gros comme un grain de sénevé pour transplanter un mûrier dans la mer (5, 6).
Le non-mérite des Åuvres
Jésus lâenseigne par la parabole de lâesclave que son maître nâa garde de servir, duquel il exige au contraire des services, sans lui devoir de reconnaissance. Vous de même, ajoute Jésus, quand vous aurez fait tout votre devoir, regardez-vous comme des serviteurs inutiles (7-10).
Verset 1
Enseignements divers
Versets 1 Ã 10 â Les scandales, le pardon des offenses, la foi, les Åuvres
Il faut entendre ici, comme souvent dans Luc, ce mot de disciples au sens largeâ¯; il ne sâagit pas seulement des apôtres.
Les versets qui vont suivre (versets 1-10) ont été rattachés de diverses manières à ce qui précède, mais aucune de ces tentatives nâest satisfaisante.
Le plus naturel est de les considérer comme des fragments de discours. La plupart se retrouvent ailleurs. Ils traitent du scandale (versets 1 et 2), du pardon des offenses (versets 3 et 4), de la foi (versets 5 et 6), du non-mérite des Åuvres (versets 7-10).
Comparer Matthieu 18.7, note. Il est impossible, ou il est inadmissible quâil nâarrive des scandales, câest-à -dire des occasions de chute et de péché.
Matthieu emploie un terme encore plus fort. Il y a nécessité à ce quâils arrivent. Triste nécessité, fondée sur la corruption du monde, les mauvais exemples et les tentations qui en résultent.
Mais rien de tout cela nâexcuse celui qui donne du scandaleâ¯: Malheur à luiâ¯! sâécrie le Sauveur.
Verset 2
Voir Matthieu 18.6, note et Marc 9.42.
Le texte reçu porte ici, comme dans Matthieu, une meule à âne, câest-à -dire la meule dâun moulin mise en mouvement par un âne.
Câest là une simple correction dâaprès le premier évangile.
Il faut lire dans Luc, avec Codex Sinaiticus, B, D et lâItalaâ¯: une pierre de moulin.
Sur ce quâil faut entendre par un de ces petits, voir Matthieu 18.5, note.
Verset 3
Cette exhortation à la vigilance appartient évidemment à ce qui précèdeâ¯: Puisque le scandale est inévitable dans le monde, vous, mes disciples, prenez garde dây donner lieuâ¯!
Mais peut-être cette parole a-t-elle aussi, dans la pensée de Luc, un rapport avec ce qui suitâ¯; car nulle part nos relations ne sont plus difficiles quâavec ceux qui pèchent et qui nous offensent.
Comparer Matthieu 18.15, note.
Le texte reçu avec D et la plupart des majuscules porteâ¯: pèche contre toi.
Si lâon retranche ces mots, avec Codex Sinaiticus, A, B, lâItala, on pourrait penser quâil sâagit dâabord dâun péché qui ne nous concerne point personnellement et que pourtant nous devons reprendre dans notre frère avec fidélité et charité.
Cependant, lâordre de lui pardonner, sâil se repent, semble indiquer quâici déjà , comme au verset suivant, le Seigneur a en vue une offense personnelle.
Verset 4
Ce développement de la pensée appartient à Luc seul. Le devoir du pardon des offenses, qui est un acte de la vraie charité, nâa pas de limites, parce que la charité nâen a point (comparer Matthieu 18.22, note).
Il ne faut pas sâarrêter à cette supposition hyperbolique dâun homme assez dénué de caractère moral pour offenser un autre homme sept fois le jour et en demander le pardon (le texte reçu, avec A, des majuscules et des versions ajoute mêmeâ¯: «â¯et que sept fois le jour il revienneâ¯Â»).
Il faut simplement retenir cette vérité, que la charité pardonne toujours.
Verset 5
Les apôtres, ainsi désignés pour les distinguer des disciples (verset 1), ont pris au sérieux le devoir que Jésus vient de prescrireâ¯; mais ce devoir leur parait impossible à remplir.
De là leur prièreâ¯: Augmente-nous la foi (grec ajoute-nous de la foi.) Ils sont donc assez éclairés pour sentir quâune foi plus puissante que la leur, une foi qui change le cÅur et qui soit opérante par la charité (Galates 5.6), les rendra seule capables de pardonner, de pardonner toujours.
Verset 6
Vous feriez ce qui semble absolument impossibleâ¯; car la foi sâempare de la puissance même de Dieu. Et même le moindre degré de cette vraie foi (si vous lâavez, selon Codex Sinaiticus, A, B, majuscules et non lâaviez) vous donnerait ce pouvoir.
Jésus paraît supposer que les disciples ont assez de foi, quâils doivent seulement la mettre en Åuvreâ¯; peu importe que leur foi soit grande ou petiteâ¯; fût-elle comme un grain de sénevé, ils nâont quâà se servir dâelle et ils accompliront des prodiges.
Deux fois cette déclaration de Jésus sur la puissance de la foi est répétée dans Matthieu (Matthieu 17.20â¯; Matthieu 21.21), mais avec la comparaison dâune montagne transportée dans la mer, au lieu dâun mûrier.
Verset 9
Il ne faut chercher aucune connexion entre ces versets et ceux qui précèdent. Luc seul a conservé cette instruction importante. Jésus démontre, par une comparaison tirée de la société dâalors, que jamais lâhomme ne peut avoir de mérite devant Dieu (verset 10).
Un esclave, dont tout le temps appartient à son maître, ne fait que ce quâil est obligé de faire, quand, après avoir travaillé tout le jour, il sert encore à table le soir. Son maître ne lui en a point de reconnaissance particulière, tout cela lui était commandé.
Les derniers motsâ¯: Je ne le pense pas, manquent dans Sin, B, etc. Tischendorf les omet, avec plusieurs critiques.
En tout cas, la pensée reste la même, car la question qui précède suppose une réponse négative.
Verset 10
Cette conclusion, qui applique la parabole aux rapports de lâhomme avec Dieu, est dâune vérité incontestable.
Car, dâabord, aucun homme pécheur nâa fait tout ce qui lui était commandé par la loi, qui nâexige rien de moins que la perfection de lâobéissance. Mais lâeût-il fait, il aurait simplement accompli une obligation sacrée et nâaurait aucun mérite à faire valoir devant Dieu.
Un ange même ne saurait prétendre à un droit devant Dieu, à qui il doit ses services les plus parfaits. Il est lui-même un serviteur inutile, dans ce sens que Dieu nâa pas besoin de son obéissance.
Cette idée est renfermée dans le mot grec que nous traduisons par inutile et qui signifie littéralement une personne ou une chose dont il ne revient aucun avantage, aucun profit. Ce mot se retrouve, dans un sens plus absolu encore, Matthieu 25.30.
Tout cela est vrai au point de vue du droit et cette instruction de Jésus met à néant la propre justice, la prétention de lâhomme à mériter quoi que ce soit devant Dieuâ¯; elle ne lui laisse dâautre moyen de salut que la grâce.
Verset 11
La rencontre
Comme Jésus poursuit sa route vers Jérusalem et passe entre la Samarie et la Galilée, dix lépreux le rencontrent, et, de loin, implorent sa pitié (11-13).
La guérison
Dès quâil les voit, Jésus leur ordonne dâaller se montrer aux sacrificateurs. En y allant, ils sont guéris (14).
Le Samaritain reconnaissant
Lâun dâeux revient glorifiant Dieu ; et se jetant aux pieds de Jésus, il lui rend grâces. Câétait un Samaritain. Sa conduite inspire à Jésus cette réflexion attristéeâ¯: Les dix nâont-ils pas été guéris ? Ne sâest-il trouvé aucun des neuf autres qui soit revenu, comme cet étranger, pour donner gloire à Dieu ? Puis il dit au lépreuxâ¯: Va, ta foi tâa sauvé (15-19).
Scènes et instructions des derniers temps du voyage
Les dix lépreux
Versets 11 à 19 â Les dix lépreux
Luc donne ici une nouvelle indication de ce long voyage de Jésus vers Jérusalem, interrompu et retardé par diverses excursions et de nombreux travaux (Luc 9.51, note).
Dans ce moment il passait (grec traversait) entre la Samarie et la Galilée, en se dirigeant de lâouest à lâest vers le Jourdain et la Pérée. Il ne suit point, pour se rendre à Jérusalem, lâune des deux routes ordinaires, par la Pérée ou par la Samarie.
Câest ce que Luc indique par ce mot qui se trouve déjà à Luc 9.51â¯: lui-même, lui de son côté.
Cette mention de la Samarie, tout en indiquant le chemin que suivait Jésus, prépare le lecteur à trouver un Samaritain (verset 16) parmi les lépreux que Jésus va guérir.
Verset 13
Ces malheureux lépreux, exclus par la loi de toute communication avec la société (Lévitique 13.46â¯; comparez Matthieu 8.2, note), sâétaient réunis, afin de se rendre mutuellement les soins que tout le monde leur refusait.
Câest à cause de la même interdiction (Lévitique 13.46) quâils sâarrêtèrent à distance et durent ainsi élever la voix pour implorer la pitié de Jésus.
Verset 14
Les sacrificateurs avaient seuls le droit de constater la guérison dâun lépreux et de le réintégrer dans ses privilèges dâIsraélite (Lévitique 13.2â¯; Lévitique 14.3â¯; Matthieu 8.4 note).
Jésus nâestime pas que la guérison miraculeuse dont ils sont lâobjet dispense ces lépreux dâobserver la loiâ¯; et, en même temps, comme ils devaient aller en se confiant en sa seule parole, câétait pour eux un exercice de foi (verset 19)
Ils furent guéris comme ils sâen allaient, dans lâacte même de leur obéissance à la parole de Jésus. Et cette guérison fut si complète, quâils ne purent pas en avoir le moindre doute (verset 15).
Verset 16
Voir, sur les Samaritains, Matthieu 10.5-6, note.
Cet homme qui possède moins de lumières que ses compagnons israélites, les surpasse de beaucoup par son ardente reconnaissance pour un bienfait si inespéré.
Il en fait remonter la gloire jusquâà Dieu (verset 15), mais il nâoublie pas celui qui le lui a immédiatement conféréâ¯; il lui en rend grâces avec une profonde humilité.
Verset 18
Grecâ¯: Mais les neuf où (sont-ils)â¯? Ils ne se sont point trouvés retournant pour donner gloire à Dieu, si ce nâest cet étrangerâ¯!
Jésus prononce ces paroles avec la tristesse que lui inspire lâingratitude des enfants de son peuple. «â¯Les premiers seront les derniersâ¯Â». Jésus fait ressortir ailleurs le même contraste entre des Juifs et un Samaritain (Luc 10.31-33).
Verset 19
Ta foi tâa sauvé et non guéri, comme traduisent ici et ailleurs nos anciennes versions.
La foi de cet homme, puis sa vive reconnaissance envers Dieu et envers le Sauveur, furent certainement le point de départ dâun développement tout nouveau dans sa vie religieuse, le dernier terme fut le salut le son âme. De là cette expression que Jésus emploie à dessein.
Verset 20
La question des pharisiens
Ils interrogent Jésus sur lâépoque de la venue du royaume de Dieu. Il leur répond que ce royaume ne viendra pas avec éclat, car il est au milieu dâeux (20, 21).
Lâenseignement aux disciples
Lâavènement du fils de lâhomme
Versets 20 Ã 37 â La question des pharisiens et lâenseignement aux disciples
Luc rapporte cette question des pharisiens sans indiquer les circonstances qui purent y donner lieu, ni les motifs qui la leur inspirèrent. à ce dernier égard, on ne peut guère supposer quâils voulussent simplement sâinstruire auprès de Jésus sur ce sujet important. Comme à lâordinaire, ils pensaient plutôt à lâéprouver, à le mettre dans lâembarras, ou à lui faire dire quelque hérésie dont ils pourraient profiter contre lui.
On sait dâailleurs que les pharisiens se faisaient du royaume de Dieu et de la venue du Messie qui lâétablirait des idées tout extérieures, politiques et terrestres. Ils attendaient le rétablissement glorieux du royaume dâIsraël, délivré de tout pouvoir étranger. De là la réponse de Jésus sur la vraie nature de son règne.
Verset 21
Voir, sur le terme royaume de Dieu, Matthieu 3.2 note.
La venue du royaume de Dieu nâest point un événement qui se produit avec éclat, de manière à attirer les regards, à pouvoir être observé des yeux de la chair (grec avec observation).
Et pour rendre sa pensée plus claire et plus pittoresque, Jésus ajoute quâon ne dira pointâ¯: (grec) voici, iciâ¯! ou voici, là â¯!
Câest un royaume spirituel et intérieur. Sans doute, les hommes éclairés par lâEsprit de Dieu peuvent reconnaître sa présence à des signes certains et même il apparaîtra un jour avec un éclat et une gloire que nul ne pourra ignorer (verset 24). Mais Jésus parle ici de son établissement actuel et progressif.
Aussi faut-il bien se garder de traduire avec nos anciennes versionsâ¯: «â¯Le royaume de Dieu ne viendra point avec apparenceâ¯Â».
Le mot grec que nous traduisons par au milieu de vous, peut signifier aussi au dedans de vous et beaucoup dâexcellents interprètes lâentendent ainsi.
Ce royaume spirituel sâétablit en effet dans les âmes et là où il nâest pas dans lâintérieur, il nâexiste pas du tout (comparer Jean 3.1-10â¯; Romains 14.17â¯; 1 Corinthiens 4.20â¯; Colossiens 1.13).
Cependant, la traductionâ¯: au milieu de vous sâimpose par la raison que, Jésus parlant à des pharisiens encore aveuglés par leurs préjugés et leur inimitié, ne pouvait leur dire que le royaume de Dieu était au dedans dâeux. Ils demandaient quand viendrait ce royaume extérieur quâils attendaient.
En réponse à cette question, le Sauveur affirme que le vrai royaume de Dieu est déjà au milieu dâeux, par la présence, la prédication et lâaction de Jésus et de ses disciples. Si ses auditeurs nâavaient pas persiste dans leur aveuglement, ils lâauraient reconnu.
La même pensée se retrouve ailleursâ¯: Jean 1.26â¯; Matthieu 12.28.
Verset 22
Il faut remarquer ce mais, qui établit une sorte dâopposition entre la réponse aux pharisiens et le discours adressé aux disciplesâ¯: «â¯Le royaume de Dieu est déjà présent au milieu de vous dans ses humbles commencements, inaperçu du mondeâ¯; mais le jour vient où il apparaîtra avec éclat aux yeux de tousâ¯Â» (verset 24).
Matthieu (Matthieu 24) et Luc (Luc 21) ont conservé, lâun et lâautre, un grand discours prophétique de Jésus sur la ruine de Jérusalem et sur son retour pour le jugement du monde.
Notre évangéliste reproduit ici un discours analogue, où il nâest pas question de la ruine de Jérusalem, mais exclusivement de la seconde venu du Sauveur.
Cet enseignement est parfaitement motivé dans notre chapitre par la question des pharisiens et par la réponse de Jésus (versets 20 et 21). Jésus devait désirer compléter celle-ci pour les disciples, en élevant leurs regards vers le terme à la fois glorieux et redoutable de son règne.
Pourquoi donc ne pas admettre, avec Meyer et quelques autres commentateurs, que Jésus a donné alors déjà ces instructions aux disciples et en a répété quelques-unes dans son grand discours final� La haute importance de ces prédictions en expliquerait la répétition.
Ces jours qui viendront, ce sont le temps où les disciples, au sein de leurs travaux, de leurs souffrances et de leurs luttes contre le monde, regretteront la présence de cet ami puissant et plein dâamour, qui les soutenait durant sa vie et soupireront après le jour de son apparition, qui sera celui de leur délivrance.
Mais, tant que durera pour eux lâépreuve, ils ne le verront pointâ¯; ils devront se résigner à son absence et se contenter de leur communion spirituelle et invisible avec lui.
Ces paroles sont en pleine harmonie avec ce que Jésus vient de dire sur la nature actuelle de son règne (verset 21).
Verset 24
Voir, sur ces deux versets, Matthieu 24.26-27, notes.
Là , cette même pensée est plus développéeâ¯; on voit que ceux qui dirontâ¯: Il est ici, il est là , seront de faux prophètes et même de faux Christs.
Lâavènement du Christ sera visible partout à la fois, comme lâéclair qui resplendit dâune extrémité à lâautre de lâhorizonâ¯; il ne sera pas nécessaire de courir ici ou là pour le voir.
Verset 25
Comparer Luc 9.22â¯; Matthieu 16.21.
Ce jour de sa gloire doit être précédé, pour le Sauveur comme pour ses disciples, par les jours de la souffrance, tandis que le monde profane poursuivra son train de vie au sein de ses jouissances matérielles et de ses intérêts terrestres (versets 26 à 30).
La génération qui rejettera son Sauveur, ce sont les Juifs, ses contemporains.
Verset 27
Voir Matthieu 24.37-39, note.
Quelques différences dans les termes, entre les deux évangélistes, sont sans importance pour la pensée.
Verset 30
Genèse 19. Ce second exemple des jugements de Dieu, fondant à lâimproviste sur un monde profane, a été conservé par Luc seul. Jésus en tire encore le sérieux avertissement du verset 32. On voit quâil croyait à la réalité de lâhistoire biblique et lâenvisageait avec une grande hauteur de vues.
Le termeâ¯: sera révélé, suppose que jusquâalors le Sauveur est caché, voilé (Colossiens 3.3). Sa venue sera sa révélation aux yeux du monde entier (1 Corinthiens 1.7â¯; 2 Thessaloniciens 1.7â¯; 1 Pierre 1.7).
Verset 31
Voir, sur ces paroles, Matthieu 24.17-18, notes.
Il faut remarquer que, dans le premier évangile, ces conseils se rapportent à la ruine de Jérusalem et à la précipitation avec laquelle les disciples devront fuir devant ces calamités.
Luc, qui parle ici de lâavènement du Seigneur, les entend dans un sens différent, mais également vraiâ¯: alors les disciples devront être détachés de tout, tout abandonner pour sâen aller au-devant du Seigneur (verset 33).
Verset 32
Par ce souvenir historique, Jésus confirme lâexhortation qui précède. La femme de Lot, en fuyant Sodome, regarda en arrière (Genèse 19.26), parce quâelle nâavait pas renoncé de tout son cÅur aux biens quâelle laissait dans cette ville et elle en porta la peine. Que sera-ce à la venue du Seigneurâ¯!
Verset 33
Comparer Luc 9.24â¯; Matthieu 10.39, note.
Jésus fit souvent entendre cette paroleâ¯; mais nulle part elle nâa une signification plus pénétrante que dans cette prophétie de son apparition.
Au lieu de sauver sa vie, B et un autre majuscules portent acquérir sa vie. Ce terme, qui ne se trouve quâici, est probablement authentique.
Le dernier mot de la sentence peut se traduire (grec)â¯: la conservera en vie ou lâengendrera, lâenfantera à la vie.
Si lâon admettait cette dernière interprétation, Jésus affirmerait que, par le renoncement absolu à sa vie propre et par le secours du Saint-Esprit qui renouvelle tout son être, lâhomme entre en possession dâune vie spirituelle et impérissable. Ce sens profond est admissible (comparer 1 Timothée 6.13).
Toutefois Luc, dans un autre passage (Actes 7.19) emploie ce même verbe pour direâ¯: être conservé en vie et en ce sens le mot est plus directement lâopposé deâ¯: il la perdra.
Verset 34
Cette nuit-là , la nuit, à lâheure des ténèbres et de la plus grande sécurité (Luc 12.38â¯; Luc 12.40â¯; Matthieu 25.6).
Ce moment solennel de la décision est aussi celui de la séparation, selon les dispositions intérieures de lââme à lâégard du Sauveur. Alors les rapports les plus intimes de la vie terrestre seront brisés, câest ce quâindique ce premier exemple, que Luc seul a conservé.
Ãtre pris, signifie être reçu, accepté par le Seigneur (Jean 14.3), tandis que être laissé veut dire être abandonné de lui.
Verset 35
Ce second exemple se retrouve dans Matthieu 24.41 (voir la note).
Le texte reçu en ajoute un troisième (verset 36), ainsi conçuâ¯: «â¯Deux seront au champ, lâun sera pris et lâautre laisséâ¯Â». Ce verset nâest pas authentique dans le texte de Lucâ¯; il a été copié de Matthieu (Matthieu 24.40). Il manque dans la plupart des majuscules
Verset 37
Ce sont les disciples qui, vivement frappés de ce discours, prennent la parole et demandent à Jésusâ¯: «â¯Où aura lieu cette redoutable séparation que tu annoncesâ¯?â¯Â»
Sa réponse signifie que ce sera partout où il y aura des âmes mûres pour le jugement définitif.
Quant à lâimage par laquelle Jésus illustre cette réponse, voir Matthieu 24.28, note. Quelques majuscules portentâ¯: le cadavreâ¯; cette leçon est tirée de Matthieu.