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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-37
Plan
3>La question des pharisiens
Ils interrogent Jésus sur l’époque de la venue du royaume de Dieu. Il leur répond que ce royaume ne viendra pas avec éclat, car il est au milieu d’eux (20, 21).
L’enseignement aux disciples
a) L’apparition du fils de l’homme. Les disciples auront le désir ardent de cette apparition et devront se garder des fausses nouvelles qu’on en donnera. Cette apparition sera comme l’éclair qui traverse le ciel. Mais auparavant le fils de l’homme doit souffrir et être rejeté (22-25).
b) Les temps qui précéderont le retour du Seigneur. Ils seront semblables aux temps qui précédèrent le déluge et la destruction de Sodome (26-30).
c) La condition du salut en ce jour-là. Ne pas redescendre du toit dans la maison, ni revenir des champs. Se souvenir de la femme de Lot. Qui voudra sauver sa vie la perdra, qui la perdra la conservera (31-33).
d) Le triage opéré. Dans cette nuit, de deux personnes dans un même lit, l’une sera sauvée et l’autre perdue. Où sera-ce ? demandent les disciples. Jésus répond : où sera le corps, là s’assembleront les aigles (34-37).
L’avènement du fils de l’homme
20 à 37 La question des pharisiens et l’enseignement aux disciples.
Luc rapporte cette question des pharisiens sans indiquer les circonstances qui purent y donner lieu, ni les motifs qui la leur inspirèrent. À ce dernier égard, on ne peut guère supposer qu’ils voulussent simplement s’instruire auprès de Jésus sur ce sujet important. Comme à l’ordinaire, ils pensaient plutôt à l’éprouver, à le mettre dans l’embarras, ou à lui faire dire quelque hérésie dont ils pourraient profiter contre lui.
On sait d’ailleurs que les pharisiens se faisaient du royaume de Dieu et de la venue du Messie qui l’établirait des idées tout extérieures, politiques et terrestres. Ils attendaient le rétablissement glorieux du royaume d’Israël, délivré de tout pouvoir étranger. De là la réponse de Jésus sur la vraie nature de son règne.
Voir, sur le terme royaume de Dieu, Matthieu 3:2 note.
La venue du royaume de Dieu n’est point un événement qui se produit avec éclat, de manière à attirer les regards, à pouvoir être observé des yeux de la chair (grec avec observation).
Et pour rendre sa pensée plus claire et plus pittoresque, Jésus ajoute qu’on ne dira point : (grec) voici, ici ! ou voici, là !
C’est un royaume spirituel et intérieur. Sans doute, les hommes éclairés par l’Esprit de Dieu peuvent reconnaître sa présence à des signes certains, et même il apparaîtra un jour avec un éclat et une gloire que nul ne pourra ignorer (verset 24). Mais Jésus parle ici de son établissement actuel et progressif.
Aussi faut-il bien se garder de traduire avec nos anciennes versions : « Le royaume de Dieu ne viendra point avec apparence ».
Le mot grec que nous traduisons par au milieu de vous, peut signifier aussi au dedans de vous, et beaucoup d’excellents interprètes l’entendent ainsi.
Ce royaume spirituel s’établit en effet dans les âmes, et là où il n’est pas dans l’intérieur, il n’existe pas du tout (comparer Jean 3:1-10; Romains 14:17; 1 Corinthiens 4:20; Colossiens 1:13).
Cependant, la traduction : au milieu de vous s’impose par la raison que, Jésus parlant à des pharisiens encore aveuglés par leurs préjugés et leur inimitié, ne pouvait leur dire que le royaume de Dieu était au dedans d’eux. Ils demandaient quand viendrait ce royaume extérieur qu’ils attendaient.
En réponse à cette question, le Sauveur affirme que le vrai royaume de Dieu est déjà au milieu d’eux, par la présence, la prédication et l’action de Jésus et de ses disciples. Si ses auditeurs n’avaient pas persiste dans leur aveuglement, ils l’auraient reconnu.
La même pensée se retrouve ailleurs : Jean 1:26; Matthieu 12:28.
Il faut remarquer ce mais, qui établit une sorte d’opposition entre la réponse aux pharisiens et le discours adressé aux disciples : « Le royaume de Dieu est déjà présent au milieu de vous dans ses humbles commencements, inaperçu du monde; mais le jour vient où il apparaîtra avec éclat aux yeux de tous » (verset 24).
Matthieu (Matthieu 24) et Luc (Luc 21) ont conservé, l’un et l’autre, un grand discours prophétique de Jésus sur la ruine de Jérusalem et sur son retour pour le jugement du monde.
Notre évangéliste reproduit ici un discours analogue, où il n’est pas question de la ruine de Jérusalem, mais exclusivement de la seconde venu du Sauveur.
Cet enseignement est parfaitement motivé dans notre chapitre par la question des pharisiens et par la réponse de Jésus (versets 20, 21). Jésus devait désirer compléter celle-ci pour les disciples, en élevant leurs regards vers le terme à la fois glorieux et redoutable de son règne.
Pourquoi donc ne pas admettre, avec Meyer et quelques autres commentateurs, que Jésus a donné alors déjà ces instructions aux disciples, et en a répété quelques-unes dans son grand discours final ? La haute importance de ces prédictions en expliquerait la répétition.
Ces jours qui viendront, ce sont le temps où les disciples, au sein de leurs travaux, de leurs souffrances et de leurs luttes contre le monde, regretteront la présence de cet ami puissant et plein d’amour, qui les soutenait durant sa vie, et soupireront après le jour de son apparition, qui sera celui de leur délivrance.
Mais, tant que durera pour eux l’épreuve, ils ne le verront point; ils devront se résigner à son absence et se contenter de leur communion spirituelle et invisible avec lui.
Ces paroles sont en pleine harmonie avec ce que Jésus vient de dire sur la nature actuelle de son règne (verset 21).
Voir, sur ces deux versets, Matthieu 24:26-27, notes.
Là, cette même pensée est plus développée; on voit que ceux qui diront : Il est ici, il est là, seront de faux prophètes et même de faux Christs.
L’avènement du Christ sera visible partout à la fois, comme l’éclair qui resplendit d’une extrémité à l’autre de l’horizon; il ne sera pas nécessaire de courir ici ou là pour le voir.
Comparer Luc 9:22; Matthieu 16:21.
Ce jour de sa gloire doit être précédé, pour le Sauveur comme pour ses disciples, par les jours de la souffrance, tandis que le monde profane poursuivra son train de vie au sein de ses jouissances matérielles et de ses intérêts terrestres (versets 26 à 30).
La génération qui rejettera son Sauveur, ce sont les Juifs, ses contemporains.
Voir Matthieu 24:37-39, note.
Quelques différences dans les termes, entre les deux évangélistes, sont sans importance pour la pensée.
Genèse 19. Ce second exemple des jugements de Dieu, fondant à l’improviste sur un monde profane, a été conservé par Luc seul. Jésus en tire encore le sérieux avertissement du verset 32. On voit qu’il croyait à la réalité de l’histoire biblique et l’envisageait avec une grande hauteur de vues.
Le terme : sera révélé, suppose que jusqu’alors le Sauveur est caché, voilé (Colossiens 3:3). Sa venue sera sa révélation aux yeux du monde entier (1 Corinthiens 1:7; 2 Thessaloniciens 1:7; 1 Pierre 1:7).
Voir, sur ces paroles, Matthieu 24:17-18, notes.
Il faut remarquer que, dans le premier évangile, ces conseils se rapportent à la ruine de Jérusalem et à la précipitation avec laquelle les disciples devront fuir devant ces calamités.
Luc, qui parle ici de l’avènement du Seigneur, les entend dans un sens différent, mais également vrai : alors les disciples devront être détachés de tout, tout abandonner pour s’en aller au-devant du Seigneur (verset 33).
Par ce souvenir historique, Jésus confirme l’exhortation qui précède. La femme de Lot, en fuyant Sodome, regarda en arrière (Genèse 19:26), parce qu’elle n’avait pas renoncé de tout son cœur aux biens qu’elle laissait dans cette ville, et elle en porta la peine. Que sera-ce à la venue du Seigneur !
Comparer Luc 9:24; Matthieu 10:39, note.
Jésus fit souvent entendre cette parole; mais nulle part elle n’a une signification plus pénétrante que dans cette prophétie de son apparition.
Au lieu de sauver sa vie, B et un autre majuscules portent acquérir sa vie. Ce terme, qui ne se trouve qu’ici, est probablement authentique.
Le dernier mot de la sentence peut se traduire (grec) : la conservera en vie ou l’engendrera, l’enfantera à la vie.
Si l’on admettait cette dernière interprétation, Jésus affirmerait que, par le renoncement absolu à sa vie propre et par le secours du SaintEsprit qui renouvelle tout son être, l’homme entre en possession d’une vie spirituelle et impérissable. Ce sens profond est admissible (comparer 1 Timothée 6:13).
Toutefois Luc, dans un autre passage (Actes 7:19) emploie ce même verbe pour dire : être conservé en vie, et en ce sens le mot est plus directement l’opposé de : il la perdra.
Cette nuit-là, la nuit, à l’heure des ténèbres et de la plus grande sécurité (Luc 12:38; Luc 12:40; Matthieu 25:6).
Ce moment solennel de la décision est aussi celui de la séparation, selon les dispositions intérieures de l’âme à l’égard du Sauveur. Alors les rapports les plus intimes de la vie terrestre seront brisés, c’est ce qu’indique ce premier exemple, que Luc seul a conservé.
Être pris, signifie être reçu, accepté par le Seigneur (Jean 14:3), tandis que être laissé veut dire être abandonné de lui.
Ce second exemple se retrouve dans Matthieu 24:41 (voir la note).
Le texte reçu en ajoute un troisième (verset 36), ainsi conçu : « Deux seront au champ, l’un sera pris et l’autre laissé ». Ce verset n’est pas authentique dans le texte de Luc; il a été copié de Matthieu (Matthieu 24:40). Il manque dans la plupart des majuscules
Ce sont les disciples qui, vivement frappés de ce discours, prennent la parole et demandent à Jésus : « Où aura lieu cette redoutable séparation que tu annonces ? »
Sa réponse signifie que ce sera partout où il y aura des âmes mûres pour le jugement définitif.
Quant à l’image par laquelle Jésus illustre cette réponse, voir Matthieu 24:28, note. Quelques majuscules portent : le cadavre; cette leçon est tirée de Matthieu.