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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-37
Plan
3>La question des pharisiens
Ils interrogent Jésus sur lâépoque de la venue du royaume de Dieu. Il leur répond que ce royaume ne viendra pas avec éclat, car il est au milieu dâeux (20, 21).
Lâenseignement aux disciples
a) Lâapparition du fils de lâhomme. Les disciples auront le désir ardent de cette apparition et devront se garder des fausses nouvelles quâon en donnera. Cette apparition sera comme lâéclair qui traverse le ciel. Mais auparavant le fils de lâhomme doit souffrir et être rejeté (22-25).
b) Les temps qui précéderont le retour du Seigneur. Ils seront semblables aux temps qui précédèrent le déluge et la destruction de Sodome (26-30).
c) La condition du salut en ce jour-là . Ne pas redescendre du toit dans la maison, ni revenir des champs. Se souvenir de la femme de Lot. Qui voudra sauver sa vie la perdra, qui la perdra la conservera (31-33).
d) Le triage opéré. Dans cette nuit, de deux personnes dans un même lit, lâune sera sauvée et lâautre perdue. Où sera-ce ? demandent les disciples. Jésus répond : où sera le corps, là sâassembleront les aigles (34-37).
Lâavènement du fils de lâhomme
20 Ã 37 La question des pharisiens et lâenseignement aux disciples.
Luc rapporte cette question des pharisiens sans indiquer les circonstances qui purent y donner lieu, ni les motifs qui la leur inspirèrent. à ce dernier égard, on ne peut guère supposer quâils voulussent simplement sâinstruire auprès de Jésus sur ce sujet important. Comme à lâordinaire, ils pensaient plutôt à lâéprouver, à le mettre dans lâembarras, ou à lui faire dire quelque hérésie dont ils pourraient profiter contre lui.
On sait dâailleurs que les pharisiens se faisaient du royaume de Dieu et de la venue du Messie qui lâétablirait des idées tout extérieures, politiques et terrestres. Ils attendaient le rétablissement glorieux du royaume dâIsraël, délivré de tout pouvoir étranger. De là la réponse de Jésus sur la vraie nature de son règne.
Voir, sur le terme royaume de Dieu, Matthieu 3:2 note.
La venue du royaume de Dieu nâest point un événement qui se produit avec éclat, de manière à attirer les regards, à pouvoir être observé des yeux de la chair (grec avec observation).
Et pour rendre sa pensée plus claire et plus pittoresque, Jésus ajoute quâon ne dira point : (grec) voici, ici ! ou voici, là !
Câest un royaume spirituel et intérieur. Sans doute, les hommes éclairés par lâEsprit de Dieu peuvent reconnaître sa présence à des signes certains, et même il apparaîtra un jour avec un éclat et une gloire que nul ne pourra ignorer (verset 24). Mais Jésus parle ici de son établissement actuel et progressif.
Aussi faut-il bien se garder de traduire avec nos anciennes versions : «â¯Le royaume de Dieu ne viendra point avec apparenceâ¯Â».
Le mot grec que nous traduisons par au milieu de vous, peut signifier aussi au dedans de vous, et beaucoup dâexcellents interprètes lâentendent ainsi.
Ce royaume spirituel sâétablit en effet dans les âmes, et là où il nâest pas dans lâintérieur, il nâexiste pas du tout (comparer Jean 3:1-10; Romains 14:17; 1 Corinthiens 4:20; Colossiens 1:13).
Cependant, la traduction : au milieu de vous sâimpose par la raison que, Jésus parlant à des pharisiens encore aveuglés par leurs préjugés et leur inimitié, ne pouvait leur dire que le royaume de Dieu était au dedans dâeux. Ils demandaient quand viendrait ce royaume extérieur quâils attendaient.
En réponse à cette question, le Sauveur affirme que le vrai royaume de Dieu est déjà au milieu dâeux, par la présence, la prédication et lâaction de Jésus et de ses disciples. Si ses auditeurs nâavaient pas persiste dans leur aveuglement, ils lâauraient reconnu.
La même pensée se retrouve ailleurs : Jean 1:26; Matthieu 12:28.
Il faut remarquer ce mais, qui établit une sorte dâopposition entre la réponse aux pharisiens et le discours adressé aux disciples : «â¯Le royaume de Dieu est déjà présent au milieu de vous dans ses humbles commencements, inaperçu du monde; mais le jour vient où il apparaîtra avec éclat aux yeux de tousâ¯Â» (verset 24).
Matthieu (Matthieu 24) et Luc (Luc 21) ont conservé, lâun et lâautre, un grand discours prophétique de Jésus sur la ruine de Jérusalem et sur son retour pour le jugement du monde.
Notre évangéliste reproduit ici un discours analogue, où il nâest pas question de la ruine de Jérusalem, mais exclusivement de la seconde venu du Sauveur.
Cet enseignement est parfaitement motivé dans notre chapitre par la question des pharisiens et par la réponse de Jésus (versets 20, 21). Jésus devait désirer compléter celle-ci pour les disciples, en élevant leurs regards vers le terme à la fois glorieux et redoutable de son règne.
Pourquoi donc ne pas admettre, avec Meyer et quelques autres commentateurs, que Jésus a donné alors déjà ces instructions aux disciples, et en a répété quelques-unes dans son grand discours final ? La haute importance de ces prédictions en expliquerait la répétition.
Ces jours qui viendront, ce sont le temps où les disciples, au sein de leurs travaux, de leurs souffrances et de leurs luttes contre le monde, regretteront la présence de cet ami puissant et plein dâamour, qui les soutenait durant sa vie, et soupireront après le jour de son apparition, qui sera celui de leur délivrance.
Mais, tant que durera pour eux lâépreuve, ils ne le verront point; ils devront se résigner à son absence et se contenter de leur communion spirituelle et invisible avec lui.
Ces paroles sont en pleine harmonie avec ce que Jésus vient de dire sur la nature actuelle de son règne (verset 21).
Voir, sur ces deux versets, Matthieu 24:26-27, notes.
Là , cette même pensée est plus développée; on voit que ceux qui diront : Il est ici, il est là , seront de faux prophètes et même de faux Christs.
Lâavènement du Christ sera visible partout à la fois, comme lâéclair qui resplendit dâune extrémité à lâautre de lâhorizon; il ne sera pas nécessaire de courir ici ou là pour le voir.
Comparer Luc 9:22; Matthieu 16:21.
Ce jour de sa gloire doit être précédé, pour le Sauveur comme pour ses disciples, par les jours de la souffrance, tandis que le monde profane poursuivra son train de vie au sein de ses jouissances matérielles et de ses intérêts terrestres (versets 26 à 30).
La génération qui rejettera son Sauveur, ce sont les Juifs, ses contemporains.
Voir Matthieu 24:37-39, note.
Quelques différences dans les termes, entre les deux évangélistes, sont sans importance pour la pensée.
Genèse 19. Ce second exemple des jugements de Dieu, fondant à lâimproviste sur un monde profane, a été conservé par Luc seul. Jésus en tire encore le sérieux avertissement du verset 32. On voit quâil croyait à la réalité de lâhistoire biblique et lâenvisageait avec une grande hauteur de vues.
Le terme : sera révélé, suppose que jusquâalors le Sauveur est caché, voilé (Colossiens 3:3). Sa venue sera sa révélation aux yeux du monde entier (1 Corinthiens 1:7; 2 Thessaloniciens 1:7; 1 Pierre 1:7).
Voir, sur ces paroles, Matthieu 24:17-18, notes.
Il faut remarquer que, dans le premier évangile, ces conseils se rapportent à la ruine de Jérusalem et à la précipitation avec laquelle les disciples devront fuir devant ces calamités.
Luc, qui parle ici de lâavènement du Seigneur, les entend dans un sens différent, mais également vrai : alors les disciples devront être détachés de tout, tout abandonner pour sâen aller au-devant du Seigneur (verset 33).
Par ce souvenir historique, Jésus confirme lâexhortation qui précède. La femme de Lot, en fuyant Sodome, regarda en arrière (Genèse 19:26), parce quâelle nâavait pas renoncé de tout son cÅur aux biens quâelle laissait dans cette ville, et elle en porta la peine. Que sera-ce à la venue du Seigneur !
Comparer Luc 9:24; Matthieu 10:39, note.
Jésus fit souvent entendre cette parole; mais nulle part elle nâa une signification plus pénétrante que dans cette prophétie de son apparition.
Au lieu de sauver sa vie, B et un autre majuscules portent acquérir sa vie. Ce terme, qui ne se trouve quâici, est probablement authentique.
Le dernier mot de la sentence peut se traduire (grec) : la conservera en vie ou lâengendrera, lâenfantera à la vie.
Si lâon admettait cette dernière interprétation, Jésus affirmerait que, par le renoncement absolu à sa vie propre et par le secours du SaintEsprit qui renouvelle tout son être, lâhomme entre en possession dâune vie spirituelle et impérissable. Ce sens profond est admissible (comparer 1 Timothée 6:13).
Toutefois Luc, dans un autre passage (Actes 7:19) emploie ce même verbe pour dire : être conservé en vie, et en ce sens le mot est plus directement lâopposé de : il la perdra.
Cette nuit-là , la nuit, à lâheure des ténèbres et de la plus grande sécurité (Luc 12:38; Luc 12:40; Matthieu 25:6).
Ce moment solennel de la décision est aussi celui de la séparation, selon les dispositions intérieures de lââme à lâégard du Sauveur. Alors les rapports les plus intimes de la vie terrestre seront brisés, câest ce quâindique ce premier exemple, que Luc seul a conservé.
Ãtre pris, signifie être reçu, accepté par le Seigneur (Jean 14:3), tandis que être laissé veut dire être abandonné de lui.
Ce second exemple se retrouve dans Matthieu 24:41 (voir la note).
Le texte reçu en ajoute un troisième (verset 36), ainsi conçu : «â¯Deux seront au champ, lâun sera pris et lâautre laisséâ¯Â». Ce verset nâest pas authentique dans le texte de Luc; il a été copié de Matthieu (Matthieu 24:40). Il manque dans la plupart des majuscules
Ce sont les disciples qui, vivement frappés de ce discours, prennent la parole et demandent à Jésus : «â¯Où aura lieu cette redoutable séparation que tu annonces ?â¯Â»
Sa réponse signifie que ce sera partout où il y aura des âmes mûres pour le jugement définitif.
Quant à lâimage par laquelle Jésus illustre cette réponse, voir Matthieu 24:28, note. Quelques majuscules portent : le cadavre; cette leçon est tirée de Matthieu.