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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 7". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-7.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 7". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-29
Matthieu 7:1
Christ blâme le jugement irréfléchi. (1-6)
Encouragements à la prière. (7-11)
Le chemin large et le chemin étroit. (12-14)
Contre les faux prophètes. (15-20)
Mettre la parole en pratique, et ne pas seulement lâécouter. (21-29)
(1-6)
Nous devons nous juger nous-mêmes, et être juges de nos propres actes, par contre, nâappliquons pas nos critères de jugements personnels envers tous ceux qui nous entourent. Nous ne devons pas juger sans réfléchir, ni avoir dâopinion sur notre frère, dénuée de tout fondement. Nous ne devons pas être considérés comme le pire des personnages.
Nous trouvons dans ce texte un reproche pertinent envers les personnes qui se querellent avec leurs frères, pour des broutilles, alors quâelles commettent de bien plus grandes fautes. Certains péchés sont de la taille dâune paille, alors que dâautres ont celle dâune poutre ; certaines fautes ne sont quâun moucheron, dâautres sont du gabarit dâun chameau.
Ce texte ne dit pas quâil y ait de petits péchés, même sâils sont de la taille dâune paille, dâune poussière dans lâÅil, ou dâun moucheron « piqué » dans la gorge ; tous sont douloureux et dangereux, et nous ne pouvons pas être à lâaise tant quâils ne sont pas chassés.
Quand lâamour nous apprend à distinguer une paille ou une poussière dans lâÅil de notre frère, la vraie repentance et le chagrin, inhérents à la piété, doivent nous montrer que nous avons une véritable poutre dans notre Åil. Il est aussi étrange quâun homme puisse se trouver dans une condition coupable et misérable, sans toutefois sâen rendre compte, que le fait quâun autre puisse avoir une poutre dans son Åil, sans sâen apercevoir : en fait, le dieu de ce monde aveugle les esprits.
Ce texte donne une bonne règle pour les réprobateurs : « purifies-toi dâabord toi-même » !
Matthieu 7:7
(7-11)
La prière est le moyen approprié pour obtenir ce don nous avons besoin. Priez ; priez souvent ; que cela puisse être une véritable « vocation », faites-le avec sérieux, avec ferveur. Demandez, comme le ferait un mendiant, faisant lâaumône, ou un voyageur, demandant son chemin. Cherchez, comme si vous aviez perdu quelque chose de valeur, comme un marchand cherchant des perles précieuses.
Frappez, comme le fait à la porte, celui qui désire entrer dans la maison. Le péché a fermé et verrouillé la « porte » spirituelle, devant nous ; par la prière nous frappons à cette porte pour demander dâentrer !
Quel que soit le sujet que vous abordiez par la prière, selon la promesse divine, il vous sera répondu favorablement, si Dieu constate que cela vous convient parfaitement ; que voulez-vous avoir de plus ?
Ces recommandations sâappliquent à tous ceux qui prient de tout cÅur ; celui qui « demande », reçoit, quâil soit Juif ou Gentil, jeune ou âgé, riche ou pauvre, haut placé ou de condition humble, maître ou serviteur, savant ou illettré, tous sont de la même façon, les bienvenus devant le trône de la Grâce, sâils sâen approchent avec foi.
Ces vérités sont imagées par une comparaison avec des parents, montrant leur empressement à donner à leurs enfants ce quâils demandent. Certains parents, par sottise, sont souvent trop indulgents, mais Dieu, quant à Lui, est parfaitement sage ! Il sait ce dont nous avons besoin, ce que nous désirons, et ce qui nous convient parfaitement.
Puissions-nous ne jamais supposer que notre Père céleste nous propose de prier, en refusant de nous entendre, ou quâIl puisse nous octroyer, ce qui pourrait nous être nuisible.
Matthieu 7:12
(12-14)
Christ est venu pour nous enseigner, dâabord ce que nous devons savoir et croire, mais aussi ce que nous devons faire : non seulement pour Dieu, mais également envers les hommes ; nous ne devons pas nous manifester quâenvers ceux avec qui nous communiquons facilement, mais envers toutes les personnes en général, toutes celles avec qui nous avons à traiter.
Nous devons accomplir pour notre prochain ce que nous-mêmes reconnaissons être parfait et raisonnable. Nous devons, dans nos relations avec les hommes, nous placer au même niveau et dans les mêmes circonstances quâeux, là où ils se trouvent, et agir en conséquence.
Il nây a que deux chemins possibles : le juste et le faux, le bon et le mauvais ; le chemin du ciel et le chemin de lâenfer. Tout le monde emprunte lâune de ces voies, et il nây a pas de choix intermédiaire, pas de piste médiane. Tous les hommes sont saints ou pécheurs, dévots ou impies. Remarquez, en ce qui concerne la voie de ceux qui commettent lâiniquité, combien la « porte » est large, toujours grande ouverte. Vous pouvez entrer par cette porte avec toutes vos convoitises ; il nây a aucun contrôle de ces dernières, ni des passions. Câest une grande route, ayant de nombreux itinéraires possibles ; on y trouve plusieurs choix de chemins coupables. Beaucoup de monde emprunte cette route. Mais quel profit y a-t-il à emprunter cette large route qui ne mène quâen enfer ?
Le chemin de la vie éternelle est étroit. Nous ne pouvons pas parvenir aux cieux tant que nous ne passons pas par la porte étroite. Notre « moi » doit être abandonné, notre corps doit être contrôlé, et nos diverses corruptions doivent être mortifiées. Nous devons résister aux diverses tentations journalières, chercher à accomplir notre devoir. Nous devons veiller en toutes circonstances, marcher avec précaution ; en fait, nous devrons traverser bon nombre dâépreuves.
Câest cependant ce chemin difficile que nous devons tous emprunter : il mène à la vie ! Il nous permet dâaccéder à la consolation spirituelle, à la faveur divine, qui est la source de la vie de lââme ; cette voie mène à la béatitude éternelle, à lâespérance de voir sâestomper les différentes difficultés de la « route ».
Cette déclaration claire et précise de Christ, a été négligée par de nombreuses personnes, qui ont fait beaucoup dâefforts pour la corrompre ; de tous temps, le véritable disciple de Christ a été considéré comme un « cas » particulier, démodé ; tous ceux qui ont suivi ce plus grand nombre, ont emprunté le chemin large, celui qui mène vers la destruction.
Si nous désirons servir Dieu, nous devons rester fermes quant à lâexercice de notre piété. Pouvons-nous entendre parler de la porte étroite et du chemin resserré, empruntés par un petit nombre de personnes, sans être en peine pour nous-mêmes ? Est-ce nous nous sommes déjà posé la question de savoir si nous avons déjà parcouru ce chemin étroit, et quel progrès nous y faisons ?
Matthieu 7:15
(15-20)
Rien nâempêche davantage les hommes dâentrer par la porte étroite, et de devenir ainsi, de vrais disciples de Christ, que les doctrines charnelles, flatteuses, dâoù émane une certaine paix, doctrines enseignées par ceux qui sâopposent à la vérité.
Ces faux enseignements se décèlent par leurs dérives et leurs mauvaises conséquences. Une bonne partie de leur contenu et de la conduite quâils divulguent est contraire à ce quâenseigne lâEsprit de Christ. Si ces « dérives » conduisent au péché, elles ne viennent pas de Dieu !
Matthieu 7:21
(21-29)
Christ indique dans ce texte, quâil ne sera pas suffisant de Le considérer en tant que Maître, uniquement, en parole ou par notre témoignage. En fait, il est essentiel, pour notre joie spirituelle, que nous croyons en Lui, que nous nous repentions du péché, que nous vivions une vie sainte et que nous nous aimions les uns les autres.
Câest là , la volonté du Seigneur, Il désire notre sanctification. Prenons bien soin de ne pas nous contenter des privilèges spirituels que lâon peut rencontrer ici-bas et des Åuvres que nous pourrions accomplir pour Lui, de peur de nous tromper ou de nous mentir à nous-mêmes, et de périr pour lâéternité, là où va le monde...
Que tous ceux qui invoquent le Nom de Christ, sâécartent de tout péché. Pour les autres, leur « piété » ne repose que sur ce quâils ont vainement entendu, ils ne vont pas plus loin ; ils nâont acquis que de vagues notions stériles.
Ces deux catégories dâauditeurs du message de lâévangile, sont représentées, sous forme imagée, par deux constructeurs de maisons. Cette parabole nous enseigne à entendre et à mettre en pratique les paroles du Seigneur Jésus : certaines peuvent paraître dures, pour ce qui concerne notre vie ici-bas, mais elles doivent être écoutées et mises en pratique. Christ représente « Le » fondement, et tout élément hors de Sa Personne, nâest que du « sable ».
Certains bâtissent leurs espoirs sur la prospérité du monde ; dâautres sur une manifestation extérieure de leur religion. Ils « sâaventurent » dans ce type de manifestations ; en fait, tout cela nâest que du « sable », trop fragile pour supporter une solide structure, telle que notre espérance dâaller au ciel.
Une « tempête » viendra inexorablement éprouver les Åuvres de chacun. Quand Dieu sépare lââme du corps, où demeure lâespoir de lâhypocrite ? Sa maison est tombée sous la tempête, alors que ce bâtisseur avait le plus besoin dâelle, espérant quâelle serait pour lui un refuge. Elle est tombée et il était trop tard pour en construire une autre...
Puisse le Seigneur faire de nous de sages « bâtisseurs » pour lâéternité. Rien ne nous séparera alors de lâAmour de Jésus-Christ !
Les multitudes étaient étonnées par la Sagesse et par la Puissance de lâenseignement du Seigneur. Aussi souvent que nous lirons Ses Paroles, elles resteront pour nous, toujours nouvelles. Chacune révèle que son Auteur est Divin !
Soyons de plus en plus décidés et appliqués à faire de chacun de ces enseignements bénis et ces grâces spirituelles, le sujet principal de nos pensées, pendant des semaines entières. Nâerrons pas dans de vains désirs confus, par lesquels nous touchons à tout, mais qui ne nous apportent rien !