Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 6". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-6.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 6". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-34
Matthieu 6:1
Contre l’hypocrisie dans les aumônes. (1-4)
Contre l’hypocrisie dans la prière. (5-8)
Comment prier. (9-15)
En ce qui concerne le jeûne. (16-18)
Le mal qui résulte de l’amour du monde. (19-24)
La confiance en Dieu nous est recommandée. (25-34)
(1-4)
Notre Seigneur nous enseigne à ne pas manifester d’hypocrisie ni aucune prétention, quand nous exerçons nos devoirs religieux. Ce que nous accomplissons, doit être fait à partir d’une conviction intime, afin que cela puisse être agréé par Dieu avant tout, et non par les hommes !
Dans ce texte, Jésus nous met en garde contre toute hypocrisie, quand nous offrons notre aumône. Soyons vigilants à ce sujet !
C’est un péché « sournois » : une vaine gloire se mêle alors à tous nos actes, bien avant que nous en soyons réellement conscients ! Le simple exercice du devoir est déjà un « terrain » dangereux, où les hypocrites trouvent de quoi satisfaire leur orgueil.
Les avertissements de Christ, quant à l’aumône, peuvent tout d’abord ressembler à une promesse (verset 4 *), mais ils sont en réalité le « salaire » des hypocrites ; ces paroles ne mentionnent pas la récompense que Dieu promet à ceux qui pratiquent le bien, mais au contraire, la rétribution que les hypocrites sont persuadés d’obtenir : une bien triste satisfaction. Ces derniers pratiquent l’aumône pour être vus de tous : ils sont hélas performants sur ce point...
Quand nous n’avons pour nous-mêmes et pour nos œuvres, qu’une modeste considération, Dieu tient vraiment compte de notre état d’âme : c’est alors qu’Il nous récompensera, non pas comme un maître donnant à son serviteur son salaire, sans plus, mais comme un Père qui donne abondamment à Son fils, qui Le sert !
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Matthieu 6:5
(5-8)
Tous ceux qui disent appartenir à Christ, pratiquent la prière. De même qu’il est impossible de trouver un homme vivant dépourvu de respiration, on ne peut rencontrer un chrétien « vivant spirituellement » et ne priant jamais. Si la prière est absente, il en sera de même pour la Grâce.
Au sujet de la prière, les Scribes et les Pharisiens étaient coupables de deux grandes fautes : ils cherchaient vainement à se faire remarquer et répétaient sans cesse les mêmes textes. Au verset cinq, Jésus annonce : « en vérité, je vous dis : ils reçoivent leur récompense » ; si au cours d’un acte aussi important que la prière, acte qui nous permet de nous adresser directement à Dieu, nous recherchons, par nos paroles, la moindre considération des autres, il est logique que nous recevions en de tels cas, notre récompense immédiate. Il n’y a pas de secret : au cours de nos prières, mêmes les plus brèves, Dieu observe notre attitude !
Quand Dieu nous récompense, c’est en fait le résultat de la Grâce, et non celui d’une dette ; quel mérite peut-on avoir, en demandant quelque chose au Père ? S’Il ne donne pas à Son peuple ce que ce dernier Lui demande, c’est parce qu’Il sait pertinemment qu’il n’en a aucun besoin, et qu’il n’en tirerait rien.
Dieu est loin d’être étonné par la longueur ou la quantité de paroles qui peuvent constituer nos prières ; les intercessions les plus pertinentes sont celles qui sont faites avec des « gémissements » qui ne peuvent être exprimés en public.
Examinons soigneusement la structure réelle des prières que nous devons adresser au ciel, et apprenons chaque jour, de Christ, comment prier !
Matthieu 6:9
(9-15)
Christ constatait qu’il était nécessaire d’indiquer à Ses disciples, comment prier et quel devait être communément le contenu de leur prière.
Bien sûr, nous ne devons pas nous astreindre à utiliser exclusivement la prière mentionnée dans ce texte, mais il n’y a aucun doute qu’elle n’en reste pas moins est un très bon exemple. On y trouve beaucoup de richesse, en peu de mots ; c’est une prière tout à fait acceptable par Dieu, si nous « mesurons » vraiment ces propos et si elle n’est pas inlassablement répétée machinalement.
Dans cette prière, nous trouvons six requêtes : les trois premières sont expressément relatives à Dieu et à Sa grandeur, alors que les trois dernières concernent nos inquiétudes, qu’elles soient temporelles ou spirituelles. Cette prière nous apprend à chercher d’abord le Royaume de Dieu et Sa Justice, toutes choses nous seront ensuite octroyées. Après avoir abordé les sujets de la Gloire, du Royaume et de la Volonté de Dieu, le contenu de cette prière concerne le nécessaire et le réconfort relatifs à notre vie ici-bas.
Chaque parole comporte un enseignement spécifique :- Nous demandons du pain : cela nous apprend à exercer la sobriété et la modération ; il nous faut ne demander que le pain qu’il nous faut, pas celui qui pourrait nous être superflu.
- Cette demande de nourriture nous enseigne à respecter l’honnêteté dans le travail : nous n’avons pas à demander le pain des autres, ni celui du mensonge, Proverbes 20:17, ni celui de la paresse, Proverbes 31:27, mais celui qui est obtenu honnêtement.
- Nous demandons notre pain quotidien : ceci nous enseigne à dépendre constamment de la Providence divine.- Nous demandons à Dieu qu’Il nous donne cette nourriture ; pas qu’Il nous la vende, ni qu’Il nous la prête, mais vraiment qu’Il nous la donne. Les plus grands hommes sont redevables de la Miséricorde divine, pour leur pain quotidien !
- Nous prions en ces termes : « donne-nous ». Le « nous » signifie qu’il nous faut avoir compassion pour le pauvre, mais aussi, que nous devons prier en famille.- Nous prions que Dieu nous donne cela « aujourd’hui » ; cette formule nous apprend à renouveler journellement les désirs de notre âme envers Dieu, comme nous satisfaisons les besoins quotidiens de notre corps.
Tandis que la journée s’écoule, nous devons prier notre Père céleste, en songeant que s’il serait bien difficile d’avoir une journée sans nourriture, il en serait de même sans la prière.
Ce texte nous enseigne à détester et à fuir le péché ; alors que nous espérons en la Miséricorde divine, « méfions-nous » de nous-mêmes, comptons sur la Providence et la Grâce de Dieu pour nous protéger du péché, pour être prêts à résister au tentateur, et ne pas devenir une occasion de chute pour les autres.
Ce texte comporte aussi une promesse : « car si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi à vous ». Nous devons pardonner, comme nous espérons être pardonnés. Ceux qui désirent bénéficier de la Grâce divine, doivent témoigner de la miséricorde envers leurs frères. Christ est venu dans le monde en tant que grand Pacificateur, pour nous réconcilier, non seulement avec Dieu, mais les uns avec les autres !
Matthieu 6:16
(16-18)
Le jeûne religieux est un devoir exigé, des disciples de Christ, mais en tant que tel, c’est aussi un moyen de disposer notre cœur en vue d’accomplir d’autres obligations spirituelles.
Le jeûne est l’humiliation de l’âme, Psaumes 35:13, cette dernière étant l’origine du désir d’accomplir notre devoir ; que cet accomplissement puisse être, en conséquence, notre principal souci ; faisons en sorte que la manifestation extérieure de nos « obligations spirituelles » envers le Seigneur se fassent dans la plus grande discrétion.
Dieu, Celui qui voit dans le secret, accordera alors pleinement Sa récompense !
Matthieu 6:19
(19-24)
L’esprit « du monde » est la manifestation classique, mais hélas fatale, de l’hypocrisie ; par nul autre péché, Satan ne peut avoir un contrôle plus déterminé et plus négatif sur l’âme, sous une apparente piété de cette dernière. Cette âme, quant à elle, considérera que toutes choses vont pour le mieux, éprouvant par ce fait, du plaisir et une certaine paix, surpassant tout.
Les instructions formulées par Christ sont à l’origine de nombreuses joies, surtout quand il s’agit des perspectives concernant l’au-delà, perspectives aujourd’hui encore invisibles, mais néanmoins éternelles, en lesquelles nous devons placer notre espérance.
Il y a des trésors dans le ciel. Il n’y a pas de plus grande sagesse que d’accorder toute notre attention à notre assurance pour la vie éternelle, au travers de Jésus-Christ, n’étant que des « spectateurs » en ce qui concerne toutes choses ici-bas, les considérant comme n’étant pas dignes d’être comparées à notre Sauveur, et rejetant tout ce qui nous éloigne de ce Dernier. Malgré les aléas de ce monde, nous avons l’espérance de disposer d’un héritage incorruptible dans les cieux !
L’homme du monde a des raisonnements basiques qui sont vains ; en conséquence, tout ce qui en découle ne peut être qu’erroné. Ceci s’applique également à la fausse piété : ce qui n’est pas la lumière spirituelle authentique n’est que ténèbres épaisses. C’est un constat terrible, mais néanmoins fréquent ; nous devons donc nous examiner nous-mêmes, selon la Parole de Dieu, en priant avec ferveur qu’Elle nous enseigne, par l’Esprit.
Un homme peut être d’une certaine utilité envers plusieurs maîtres, mais il ne peut pas se consacrer au service de plus d’un maître à la fois.
Dieu exige un cœur entier, qui ne doit pas être partagé avec le monde. Quand deux maîtres s’opposent l’un à l’autre, nul homme ne peut servir les deux. Celui qui est au service du monde et qui l’aime, ne peut que mépriser Dieu ; celui qui aime Dieu, doit abandonner l’amitié du monde.
Matthieu 6:25
(25-34)
Il n’y a pratiquement aucun autre péché contre lequel notre Seigneur Jésus mette autant en garde Ses disciples : l’inquiétude, les soucis et la méfiance envers les aléas de cette vie.
Ces pensées sont souvent un piège pour le pauvre, comme d’ailleurs l’amour des richesses pour l’homme aisé. Même si notre devoir nous incite à observer une certaine défiance vis-à-vis des biens temporels, nous ne devrions pas accorder trop d’importance à ces soucis bien légitimes. Ne soyez pas en tracas pour votre vie, en particulier sur sa durée ; laissez plutôt le soin à Dieu de l’allonger ou de la raccourcir comme Il Le désire ; notre temps est dans Sa main, en une bonne main !
Ne vous souciez pas non plus de votre devenir ici-bas ; mais permettez à Dieu de le rendre amer ou doux, selon Sa Volonté. La nourriture et le vêtement : Dieu nous les a promis, nous pouvons dons les attendre paisiblement. Ne vous souciez pas du lendemain, ni du temps à venir. Ne soyez pas inquiet pour le futur, quelle sera votre vie l’an prochain, ou quand vous serez âgé, ce que vous laisserez derrière vous. De même que nous ne devons pas nous « vanter » du lendemain, nous ne devons pas non plus nous en occuper outre mesure, quant aux aléas qu’il peut comporter.
Dieu nous a donné la vie, ainsi qu’un corps : que ne pourrait Il faire encore pour nous, qui Lui soit impossible ? Si nous prenons soin de notre âme et de notre éternité, ce qui représente plus que le corps et la vie, nous pouvons laisser à Dieu le soin de pourvoir à notre nourriture et à notre vêtement, éléments mineurs, en comparaison.
Que tout ce qui précède, puisse nous encourager à placer notre confiance en Dieu ! Nous devons nous adapter à notre état de personnes qui « vivent dans le monde », nous ne pouvons pas changer les dispositions de la Providence : nous ne pouvons que nous y soumettre et nous y résigner si elles ne nous conviennent pas !
La prévenance pour notre âme est la meilleure « cure » ici-bas. Cherchez premièrement le royaume de Dieu, et faites de la piété votre priorité : ne considérez pas que c’est de la résignation ; cette ligne de conduite vous assurera bon nombre de bénédictions en ce monde.
La conclusion de tout ce texte indique que cet enseignement représente la Volonté et le commandement du Seigneur Jésus ; que par des prières quotidiennes, nous puissions obtenir la force de supporter nos différents problèmes, et être armés contre les tentations qui peuvent en découler, afin qu’aucune de ces épreuves ne nous ébranle spirituellement !
Heureux sont ceux qui considèrent le Seigneur comme leur Dieu, en manifestant pleinement la confiance qu’ils éprouvent en Ses sages ordonnances !
Par l’Esprit, soyons convaincu de la présence du péché en nous, si nous n’avons pas cette disposition de cœur, et débarrassons-nous de toute les mauvaises pensées de ce monde !