Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/matthew-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 6". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-34
Manière de pratiquer la piété
(v. 1-18). â Dans les v. 1 à 18, le Seigneur enseigne quels mobiles doivent nous diriger dans la pratique de la piété envers Dieu et envers les hommes. Envers les hommes, elle sâexprime par lâaumône et le pardon; et envers Dieu, par la prière et le jeûne. Câest Dieu quâil faut avoir en vue dans la réalisation de ces choses, et non les hommes, car câest avec lui que nous aurons à faire pour tous nos actes. Contentons-nous dâavoir lâapprobation de Dieu qui, au temps voulu, nous récompensera pour tout ce que nous ferons pour lui. Il importe tellement de ne pas faire lâaumône pour être vu des hommes, que le Seigneur dit: «Que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite». Pourtant il est assez difficile de faire agir une main sans que lâautre le sache. Mettons donc assez de délicatesse dans notre manière de donner et de faire le bien à dâautres, pour que cela passe inaperçu ici-bas. Lorsque arrivera le jour où chacun recevra sa louange, «ton Père qui voit dans le secret, te récompensera»; tandis que, dans ce jour-là , si nous avons déjà reçu les louanges des hommes, nous perdrons celles de notre Père. Et quelle perte! car ce que nous recevons des hommes passe, mais ce que nous recevons de Dieu dure éternellement.
Dans la prière, comme dans tout exercice de piété envers Dieu, nâagissons jamais afin dâobtenir les louanges dâautrui. La prière chez les nations païennes, comme, hélas! en général dans la chrétienté aujourdâhui, est considérée plutôt comme lâaccomplissement dâun acte méritoire que comme la présentation à Dieu de véritables besoins. On sâimagine quâen offrant de nombreuses prières, on gagnera mieux la faveur de Dieu. De là lâinvention des chapelets, dans lâéglise romaine, pour compter le nombre des prières que lâon sâimpose. Dieu connaît nos besoins avant même que nous ne les lui présentions; câest à lui que nous parlons; câest de lui que nous attendons la réponse; câest pourquoi, il nâest nul besoin de le prier de manière à être vu des hommes.
Dans les v. 8-14, le Seigneur enseigne aux disciples une prière en rapport avec lâétat dans lequel ils se trouvaient, alors quâils attendaient lâétablissement du royaume; ils avaient à demander que tout ici-bas soit en harmonie avec le caractère du Père et de son royaume. Les prières des croyants, quoiquâelles puissent contenir les mêmes pensées, sont en rapport avec la révélation que Dieu nous a faite de ses pensées à lâégard de lâÃglise et de nos relations avec lui. Câest pourquoi nous ne pouvons pas user de cette formule de prière, telle que le Seigneur lâa enseignée aux disciples, tout en désirant lâaccomplissement de tout ce quâelle contient. Le chrétien a la liberté de demander à Dieu tout ce quâil veut, si câest la connaissance de la pensée de Dieu qui forme ses désirs. Le Seigneur dit à ses disciples, en Jean 15:7: «Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez, et il vous sera fait». En Luc 11:5, il enseigne aussi quâil faut placer ses besoins devant Dieu simplement, tels quâils existent. Comme lâami qui avait besoin de trois pains, il dit: «Ami, prête-moi trois pains». Il nây a pas un besoin, pas une difficulté quâun jeune enfant éprouve et quâil ne puisse présenter à Dieu en pleine confiance. Il est bon que, dès le jeune âge, les enfants sâexercent à exposer à Dieu toutes leurs peines et leurs difficultés. Dieu sâoccupe de tout ce qui concerne chacun; pour lui rien nâest trop petit, comme rien nâest trop grand.
Le but de la vie
(v. 19-34). â Comme câest en vue dâun avenir céleste que nous avons à agir, il ne faut pas non plus rechercher les trésors de la terre, où tout est vanité, où tout est exposé à être gâté, détruit, et où tout prendra fin par les jugements. Il faut donc sâamasser des trésors dans le ciel: ceux-là sont en sûreté et incorruptibles. Là nous trouverons les résultats de notre fidélité à Christ, lui-même notre grand trésor. Le cÅur sâattache à ce quâil aime; si lâobjet de notre cÅur est dans le ciel, nous nous conduirons dâune manière céleste. Sâil est sur la terre, nous agirons dâune manière terrestre et matérielle. Ayons 1âÅil simple (v. 22 et 23), câest-à -dire nâayons dâautre objet devant nous que Christ et ce qui lui convient. LâÅil méchant est celui qui considère plusieurs choses à la fois; alors le cÅur sâattache à ce qui est de ce monde, et il nâa pas la lumière nécessaire pour se conduire selon la pensée de Dieu, tandis que, avec lâÅil qui ne voit que Christ, le corps tout entier est plein de lumière. Puis vient une parole bien solennelle pour chacun de ceux qui ont le privilège dâêtre en contact avec la lumière de lâÃvangile. Si cette lumière, donnée à chacun par la révélation de Dieu le Père, ne produit pas dâeffet, et quâelle laisse le cÅur dans les ténèbres de lâincrédulité, combien seront grandes les ténèbres! Elles seront difficiles ou plutôt impossibles à dissiper. La lumière ne se fera quâau jour du jugement, mais ce sera trop tard.
(v. 24-34). â Si lâon a lâÅil simple, on ne servira quâun maître, le Seigneur. Si lâon veut en servir deux, on en négligera un: on le haïra même; on le méprisera. Avec un cÅur aussi mauvais que le nôtre, nous savons bien lequel des deux sera le plus vite méprisé, Dieu ou le monde, Mammon. Si le cÅur sâattache au monde, il délaissera Dieu. Quel mépris de Dieu que de se détourner de lui! Les soucis de la vie présente nous exposent à nous attacher aux choses de la terre et au monde. Câest pourquoi le Seigneur nous exhorte à ne pas être en souci de ce que nous mangerons ou boirons, ni de nos vêtements. Les oiseaux ne font pas de provisions; ils nâamassent pas de fortune; câest Dieu qui les nourrit. Les lis des champs ne peuvent se préoccuper de leur parure; cependant Salomon, dans toute sa gloire, nâétait pas vêtu comme lâun dâeux. Les oiseaux ont peu de valeur; les lis peuvent tomber sous la faux dâun jour à lâautre et se dessécher, et pourtant Dieu sâoccupe de ce qui les concerne. Combien plus Dieu sâoccupera-t-il des siens qui ont à ses yeux un si grand prix? «Celui même qui nâa pas épargné son propre Fils, mais qui lâa livré pour nous tous, ... ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui?» (Romains 8:32). Nous pouvons donc rejeter sur lui tous nos soucis, tandis que le monde ne connaît pas Dieu comme Père et ne dépend pas de lui; il nâa pour sa part que les choses dâici-bas et ne travaille que pour la matière. Nous avons à rechercher premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste nous sera donné par-dessus, afin que nous nâayons pas à nous préoccuper des choses de la vie, de manière à être détournés vers le monde. «Votre Père céleste sait que vous avez besoin de... ces choses». «à chaque jour suffit sa peine». Il ne faut pas ajouter à la peine dâaujourdâhui celle de demain, car nous ne verrons peut-être pas un autre jour et, si nous y arrivons, nous y trouverons ce que Dieu aura préparé. Lui qui prépare la nourriture aux petits du corbeau (Job 39:3), il donne à tous la nourriture en son temps (Psaumes 104:27).