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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 5". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-5.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 5". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-48
Matthieu 5:1
Le sermon de Christ sur la montagne. (1, 2)
Ceux qui sont bénis. (3-12)
Exhortations et avertissements. (13-16)
Christ est venu pour confirmer la loi. (17-20)
Le sixième commandement. (21-26)
Le septième commandement. (27-32)
Le troisième commandement. (33-37)
La loi relative à la vengeance. (38-42)
Explications sur la loi de lâamour. (43-48)
(1, 2)
Personne ne trouvera le bonheur dans ce monde ni dans le Royaume des cieux, sâil ne le cherche pas en Christ, par Sa Parole.
Christ allait enseigner à la foule, le mal quâelle devait fuir, et le bien quâelle devait rechercher.
Matthieu 5:3
(3-12)
Notre Sauveur donne ici huit catégories de personnes, à même de recevoir des bénédictions ; ces dernières nous sont directement applicables, en tant que chrétiens.
1. Heureux les « pauvres en esprit ». Ils adaptent leur mentalité à leur modeste condition. Ils sont humbles et vivent dans la simplicité. Ils connaissent leurs différents besoins, ils pleurent sur leur culpabilité, et ont « soif » dâun Rédempteur. Le Royaume de la Grâce est pour de telles personnes ; le Royaume de Gloire est pour eux !
2. Heureux ceux qui pleurent. Il semble quâil sâagisse ici dâun chagrin issu de la piété, celui qui produit la véritable repentance, la vigilance vis-à -vis du mal, un esprit contrit, une dépendance continuelle à la miséricorde de Dieu, en Jésus-Christ, avec une recherche constante du Saint-Esprit, et de la sanctification. Le ciel est la joie de notre Seigneur ; une montagne de joie, vers laquelle nous conduit notre chemin à travers une vallée de larmes. Ceux qui sont ainsi affligés seront consolés par « leur » Dieu !
3. Heureux ceux qui sont pleins de douceur. Les doux, les débonnaires, sont ceux qui se soumettent en toute quiétude à Dieu ; ils peuvent supporter lâinsulte : ils restent silencieux, ou répliquent par une réponse pleine de douceur ; ils savent, dans leur patience, garder leur âme, alors quâils ne savent garder dâautres choses quâavec peine. Ces débonnaires sont heureux, même ici-bas. La douceur de caractère amène la richesse, le réconfort, et la sécurité, même en ce monde !
4. Heureux ceux qui ont faim et soif de justice. Le terme « justice » concerne ici toutes les bénédictions spirituelles. Celles-ci sont acquises pour nous, par la Justice de Christ, confirmées par la fidélité de Dieu. Nos désirs de bénédictions spirituelles doivent être fervents. Bien que tous les désirs dâobtention de la Grâce ne soient pas perçu en tant que tels par le « monde », ils permettent de voir la Gloire de Dieu, car Il ne nous abandonnera pas, nous qui sommes lâÅuvre de Ses propres mains !
5. Heureux les miséricordieux. Nous devons non seulement supporter patiemment nos propres afflictions, mais nous devons aussi faire tout notre possible pour aider ceux qui sont dans la misère. Nous devons avoir compassion pour les âmes de ceux qui nous entourent, nous devons les aider ; nous devons éprouver de la pitié envers ceux qui pratiquent le péché, et chercher à les extirper de ce « feu dévorant ».
6. Heureux ceux qui ont le cÅur pur, car ils verront Dieu. La sainteté et le bonheur sont ici mentionnés : ils forment un tout. Le cÅur doit être purifié par la foi, et consacré à Dieu : « crée en moi un tel cÅur pur, ô Dieu ». Nul, sâil nâest pas pur, nâest capable de discerner Dieu, et le ciel ne peut être le lieu de félicité des impurs. Dieu ne pouvant pas supporter lâiniquité des hommes, ces derniers sont incapables de voir Sa pureté.
7. Heureux ceux qui procurent la paix. Ils lâaiment, ils la désirent, et se plaisent en elle ; ils recherchent la tranquillité. Ils gardent la paix lorsquâelle nâest pas brisée, et travaillent à son rétablissement lorsquâelle est rompue. Si ces « pacificateurs » sont bénis, malheur à ceux qui la rompent !
8. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice. Cette parole est propre au Christianisme : elle est particulièrement soulignée, plus que le reste du texte. Malgré tout, rien dans nos souffrances ne nous permet de mériter quoi que ce soit, de la part de Dieu ; mais ce Dernier pourvoira de Sa Grâce, ceux qui perdent tout pour Lui, même leur vie ; en fin de compte, Il ne les délaissera jamais !
Béni soit Jésus ! Combien ces enseignements sont différents de ceux des hommes, qui profèrent que lâorgueilleux est heureux et qui admirent celui qui est gai, riche, puissant, et victorieux. Puissions-nous trouver la Miséricorde auprès du Seigneur ; puissions-nous être considérés comme Ses enfants, héritiers de Son Royaume. Armés de ces joies et de cette espérance, nous pouvons affronter en toute sérénité les circonstances les plus douloureuses de lâexistence !
Matthieu 5:13
(13-16)
« Vous êtes le sel de la terre ». Lâhumanité, par son ignorance et sa méchanceté, nâétait quâun vaste « rassemblement », courant à sa ruine ; mais Christ envoya Ses disciples, qui par leurs vies exemplaires et la doctrine de lâévangile, amenèrent les âmes à connaître la Grâce. Si la conduite de ces hommes, au service du Seigneur, nâavait pas été telle quâelle aurait dû être, ils nâauraient été, de manière imagée, que « du sel ayant perdu sa saveur ».
Si un homme confesse son appartenance à Christ, sans être au bénéfice de la Grâce, aucune doctrine, ni autre précepte ne peuvent lui être alors profitables.
Notre « lumière spirituelle » doit briller, par la pratique des bonnes Åuvres, afin que les hommes puissent voir lâétat de notre âme. Nous devons garder notre « intimité » avec Dieu ; mais nous devons nous efforcer de rendre notre témoignage envers les hommes, conforme à notre profession de foi : il doit être digne dâéloges !
Nous devons tout faire pour la Gloire de Dieu !
Matthieu 5:17
(17-20)
Que nul ne puisse supposer que Christ autorise Son peuple à ne pas respecter le moindre commandement de la sainte loi divine. Aucun pécheur ne peut bénéficier de la Justification offerte par Christ, tant quâil ne se repent pas de ses mauvaises actions.
La Miséricorde révélée dans lâévangile, amène le croyant à avoir la plus profonde aversion de lui-même. La loi est la « règle » que le chrétien doit suivre, dans lâexercice de son devoir : il prend plaisir à ce respect de la Parole.
Si un homme, prétendant « suivre » Jésus-Christ, commence à désobéir à la sainte loi de Dieu, ou enseigne aux autres à le faire, quelle que puisse être sa situation ou sa réputation ici-bas, il ne peut pas être en fait Son véritable disciple. La droiture de Christ, ne pouvant nous être octroyée que par la foi, est nécessaire à tous ceux qui entrent dans le Royaume de la Grâce ou de la Gloire divine ; la régénération du cÅur, vers le « chemin » de la sainteté, produit un changement total dans le tempérament et la conduite dâun homme.
Matthieu 5:21
(21-26)
Les docteurs juifs enseignaient que rien nâétait interdit dans le sixième commandement, à lâexception du meurtre. En fait, ils étaient loin de la signification spirituelle de ce commandement. Christ en a montré la pleine signification : le fait de savoir que nous devrons être jugés plus tard, doit influencer notre conduite actuelle.
Toute colère irréfléchie est en réalité un « meurtre » du cÅur. Par le terme « frère », mentionné au verset 22 *, nous devons comprendre toute personne, même si elle nâest pas de notre parenté, car nous sommes tous faits de la même manière.
« Raca », est une parole pleine de mépris, elle est proférée par lâorgueil ; le mot « insensé », quant à lui, exprime la rancune, la haine en est lâorigine. Les calomnies et les accusations malveillantes sont des poisons lents et sournois. Christ dit à ces Juifs, que le peu dâimportance quâils attachaient à ces péchés, les amènerait certainement en jugement, afin que justice soit faite.
Nous devons veiller à être en paix avec tous nos frères et leur manifester un amour qui soit digne de Christ ; si parfois il y a querelle, suite à une mauvaise parole ou conduite, nous devons alors confesser rapidement notre manquement, en nous humiliant devant notre frère ; si nous persistons à rester sur nos positions, nous sommes « indignes » dâune sainte communion avec Dieu, conformément à Ses saintes Ordonnances.
Quand nous nous préparons à rencontrer spirituellement le Seigneur, il est bon de nous examiner nous-mêmes au préalable. Les paroles de ce texte peuvent parfaitement sâappliquer à notre propre existence, en ce qui concerne notre réconciliation avec Dieu, par le biais de Christ â¯!
Tant que nous sommes en vie, ici-bas, nous sommes sur le « chemin du Trône du Jugement » ; après notre mort tout sera consommé...
Quand nous considérons toute lâimportance de cet enseignement, conjugué à lâincertitude de la vie, nous devons mesurer combien il est nécessaire de rechercher sans tarder, la Paix avec Dieu â¯!
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Matthieu 5:27
(27-32)
Toute victoire sur les désirs du cÅur, est souvent synonyme dâefforts douloureux : on doit tendre cependant à « courir vers ce but ».
Toute directive céleste nous est donnée en vue de nous sauver DE nos péchés, mais pas DANS nos péchés. Tous nos sens et notre énergie doivent être préservés de ce qui conduit à la transgression.
Ceux qui mènent les autres vers la tentation et le péché, que ce soit par leur conduite ou divers moyens, ou qui les laissent sâexposer à lâiniquité, se rendent eux-mêmes coupables de leur péché, et seront indirectement tenus pour responsables.
Si nous devons parfois passer par des épreuves douloureuses, dans le but de sauver notre vie, combien notre esprit ne devrait-il pas être attentif au salut de notre âme ? Dans tout plan divin conçu notre égard, lâEsprit, le Consolateur, nous rendra capable de discerner la Miséricorde et la Grâce du Seigneur.
Matthieu 5:33
(33-37)
Il nây a aucune raison de douter de la valeur des serments solennels prononcés dans une cour de justice, ou en dâautres occasions importantes, sâils sont faits toutefois avec tout le sérieux qui sâimpose en de telles circonstances. Mais tous les serments lancés « à la légère », dans une conversation banale, sont des paroles coupables, ainsi que toutes les vaines expressions communes qui en appellent à Dieu ; bien des personnes essayent de ne pas commettre de faute, en cherchant à ne sâengager sous aucun serment.
Plus les hommes sont assujettis au péché, moins ils respectent leurs engagements ; au contraire, plus ils sont sérieux, moins ils éprouvent le besoin de sâengager. Notre Seigneur nâenjoint pas les termes précis par lesquels nous devons affirmer ou nier ; nous devons par contre « cheminer » constamment dans la vérité, afin de rendre nos éventuels serments inutiles !
Matthieu 5:38
(38-42)
Lâinstruction de ce texte est très claire : souffrir de la blessure qui peut nous être infligée, par égard pour la paix, en remettant nos inquiétudes au Seigneur. En résumé, les chrétiens doivent éviter les querelles et les luttes.
Si quelquâun annonce que la chair et le sang ne peuvent pas supporter un affront, quâil se souvienne que ces derniers nâhériteront pas du royaume de Dieu ; les personnes qui agissent selon les bons principes, enseignés dans la Parole, bénéficieront dâune paix et dâune consolation parfaites !
Matthieu 5:43
(43-48)
Les enseignants juifs nâentendaient par « prochain », que ceux qui étaient de leur propre pays, de leur nation, et de leur religion ; ils aimaient les compter parmi leurs amis.
Le Seigneur Jésus nous enseigne que nous devons manifester une véritable prévenance envers tous ceux qui nous entourent, en particulier pour leur âme : nous devons prier pour eux.
Alors que beaucoup rendent le bien pour le bien, nous devons aussi rendre le bien pour le mal ; ce principe est bien plus noble que celui par lequel la plupart des hommes agissent.
Dâautres ne saluent que leurs frères, et embrassent ceux qui sont de leur parti, qui suivent leurs voies et leurs opinions ; nous ne devons pas limiter ainsi notre marque dâaffection. Il est du devoir des chrétiens de désirer, de viser, et de tendre à la perfection, dans la Grâce et la sainteté. Nous devons en cela, essayer de nous conformer nous-mêmes à lâexemple de notre Père céleste, 1 Pierre 1:15-16.
Il est certainement demandé davantage aux disciples de Christ, quâaux autres ; mais en finale, ces enfants de Dieu seront comblés !
Prions Dieu afin quâIl nous permettre de prouver que nous sommes véritablement Ses enfants !