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Bible Commentaries
Jean 18

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-40

Jean 18:1

Christ, arrêté dans le jardin de Gethsémané. (1-12)
Christ, devant Anne et Caïphe. (13-27)
Christ, devant Pilate. (28-40)

(1-12)

Le premier péché eut lieu dans le jardin d’Éden ; la malédiction divine fut alors prononcée, avec néanmoins la promesse de l’arrivée du Rédempteur ; c’est également dans un jardin que la Postérité promise (Christ) est entrée en conflit avec le serpent ancien (Satan). Christ a été aussi enseveli dans un jardin.

Lorsque nous nous promenons dans nos jardins, il serait bon de nous remémorer les souffrances que Christ subit en ces divers endroits. Notre Seigneur Jésus, connaissant tout ce qui devait Lui arriver, s’est avancé et a demandé : « Qui cherchez-vous » ?

Quand le peuple cherchait par tous les moyens à Le couronner, Jésus se retira, Jean6.15, par contre, quand tous sont venus pour le forcer à porter une croix, Il s’est présenté de Lui-même, étant venu en ce monde pour souffrir, et aller ensuite dans les cieux pour régner. Jésus montra très clairement ce qu’il aurait pu faire : quand ses opposants furent projetés à terre, Il aurait pu en effet les frapper de mort, mais telle n’était pas Sa volonté. Par la Puissance divine, les officiers et les soldats permirent aux disciples de partir calmement, malgré l’opposition qu’ils ont manifestée.

Dans ce texte, Christ nous a donné un exemple de douceur de caractère dans la souffrance et un modèle de soumission à la Volont édivine, deux qualités que nous devrions appliquer au quotidien. La « coupe » que Jésus devait prendre, (18-11*) pouvait paraître banale à première vue. Cette coupe nous est donnée : les souffrances sont en fait des « dons ». Elles nous sont données par un Dieu, qui a l’autorité d’un père ; elles ne sont pas destinées à nous nuire ; nous avons un Père affectueux, qui ne veut pas nous blesser.

À partir de l’exemple de notre Sauveur, nous devons apprendre comment supporter nos afflictions, bien légères, comparées à celles qu’Il a subies ; demandons-nous si nous ne nous opposons pas à la Volonté de notre Père, en doutant de Son amour...

Nous avons été liés par nos iniquités, soumis au joug de nos transgressions. Christ, ayant été sacrifié pour notre expiation, nous libère de ces liens, ayant Lui-même été lié pour nous. C’est à ces liens que nous devons notre liberté : le Fils de Dieu nous rend libres  !

* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

Jean 18:13

(13-27)

Simon Pierre a renié son Maître. Des détails divers ont été notés dans les Évangiles.

La naissance du péché est semblable à de l’eau qui commence à s’infiltrer partout. Le mensonge est un péché très grave ; celui qui commence à mentir a besoin d’un autre mensonge pour étayer le premier, suivi d’encore un autre...

Si nous sommes confrontés à ce danger, nous avons l’espérance que Dieu nous aidera, ce qui nous incitera à L’honorer ; si nous cédons à la tentation du mensonge, nous pouvons craindre que Dieu nous laisse dans notre honte.

Pendant l’interrogatoire de Jésus, rien n’est mentionné à propos des miracles qu’Il accomplit précédemment, miracles qui prouvèrent qu’Il avait fait tant de bien, et qui démontrent la véracité de Sa doctrine. Quand les ennemis de Christ s’opposent à Sa vérité, ils s’aveuglent obstinément contre cette dernière.

Jésus appelle ceux qui veulent L’entendre. La doctrine de Christ convient parfaitement à tous ceux qui la connaissent ; ceux qui saisissent la Vérité du Seigneur témoignent de Sa véracité.

Les différentes blessures qu’on peut nous infliger ne doivent jamais nous faire réagir outre mesure. Christ a répondu calmement à l’homme qui L’a frappé : c’est ainsi que nous devons agir !

Jean 18:28

(28-32)

Il était injuste de mettre à mort Celui qui avait fait tant de bien ; en conséquence, les Juifs désiraient se mettre à l’abri de tout reproche.

Beaucoup craignent davantage le scandale qui peut suivre une mauvaise action, que cette dernière. Christ avait annoncé qu’Il serait livré aux Païens, et que ceux-ci Le mettraient à mort ; Ses paroles se sont accomplies. Il avait dit qu’Il devait être crucifié, pour ressusciter ensuite. Si les Juifs l’avaient jugé selon leur loi, Il aurait été lapidé ; la crucifixion n’a jamais été utilisée auparavant parmi les Juifs.

Il est déterminé pour chacun de nous, de quel type de mort nous allons finir, bien que cela ne nous soit pas dévoilé ; ceci ne doit pas nous inquiéter. Seigneur, que notre « heure » arrive quand et comment Tu l’as déterminée.

Jean 18:33

(33-40)

« Es-tu le roi des Juifs ? Ce roi des Juifs qui a été depuis si longtemps attendu ? Es-tu le Messie, le Prince ? Ou est-ce que tu te donnes toi-même ce nom » ? Christ répondit à cette question par une autre ; non pour se dérober, mais pour que Pilate puisse pleinement considérer Son ministère ici-bas.

Jésus ne s’est jamais réclamé d’une puissance terrestre ; jamais la moindre traîtrise ni pratique frauduleuse n’ont été trouvées en Lui. Il donna un aperçu de Son Royaume. Sa nature est différente de celle du monde ; il s’agit d’un Royaume qui se trouve au sein des hommes, « placé » dans leur cœur et leur conscience ; la richesse spirituelle du Seigneur, Son pouvoir et Sa Gloire y sont contenus. Les soutiens dont Il dispose ne sont pas de ce monde ; Ses armes sont spirituelles ; Il n’éprouve aucun besoin, Il n’utilise pas la force pour Se maintenir et avancer, et Il n’est opposé à aucun royaume si ce n’est celui du péché et de Satan. Sa nature et Sa conception ne sont pas de ce monde.

Quand Christ annonce : « Je suis la Vérité », cela signifie : « Je suis Roi ». Il convainc par les évidences de la Vérité ; Il gouverne par le pouvoir dirigeant de cette dernière. Les sujets de ce Royaume appartiennent à cette Vérité.

Pilate posa une question intéressante : « Qu’est-ce que la vérité » ? Quand nous sondons l’Écriture, et que nous sommes attentifs au ministère de la Parole, nous devons nous poser cette même question : « Qu’est-ce que la vérité » ? Accompagnée de cette prière : « conduis-moi dans Ta Vérité, toute Ta Vérité ». Hélas, parmi ceux qui se posent cette question, beaucoup n’ont pas la patience de persévérer dans cette recherche de la Vérité, ou n’ont pas assez d’humilité pour recevoir la réponse.

Par cette déclaration solennelle de ce texte, relative à l’innocence de Christ, il apparaît que bien que le Seigneur Jésus ait été traité comme le pire des malfaiteurs : jamais Il n’a mérité le traitement infâme qu’Il a subi. Cela révèle également le cheminement vers Sa mort : Il est mort en Sacrifice pour nos péchés.

Pilate était désireux de plaire à tous ; il était davantage gouverné par la « sagesse » du monde que par les règles de la justice. Le péché est une sorte de voleur, cependant il est choisi sottement par de nombreuses personnes qui le préfèrent à Christ, qui Lui, désire vraiment nous sauver spirituellement.

Efforçons-nous de confondre nos accusateurs comme Christ le faisait ; méfions-nous de ne pas « crucifier » Christ à nouveau.

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur John 18". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/john-18.html. 1706.
 
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