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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur John 18". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/john-18.html.
"Commentaire sur John 18". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-40
Jean 18:1-11
Arrestation de Jésus
18 Ayant dit ces choses, Jésus s'en alla avec ses disciples de l'autre côté du torrent du Cédron, là où se trouvait un jardin dans lequel il entra, lui et ses disciples.
2 Or Judas qui le livrait connaissait aussi l'endroit, car Jésus s'y était souvent réuni avec ses disciples.
3 Judas donc, ayant pris la troupe de soldats ainsi que des gardes fournis par les principaux sacrificateurs et les Pharisiens, vient là avec des lanternes et des flambeaux et des armes.
4 Alors Jésus, sachant toutes les choses qui devaient lui arriver, s'avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? »
5 Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » Jésus1 leur dit : « C'est moi2. » Et Judas qui le livrait se tenait aussi là avec eux.
1 littéralement : il. 2 littéralement : Moi, je suis.
6 Quand donc il leur eut dit : « C'est moi1 », ils reculèrent et tombèrent par terre.
1 littéralement : Moi, je suis.
7 Alors il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Et ils dirent : « Jésus le Nazaréen. »
8 Jésus répondit : « Je vous ai dit que c'est moi1. Si donc vous me cherchez, laissez aller ceux-ci ! »
1 littéralement : moi, je suis.
9 [C'était] afin que soit accomplie la parole qu'il avait dite : « De ceux que tu m'as donnés, je n'en ai perdu aucun. »1
1 voir 17:12.
10 Alors Simon Pierre, qui avait une épée, la tira et frappa l'esclave du souverain sacrificateur et lui coupa l'oreille droite. Et le nom de l'esclave était Malchus.
11 Mais Jésus dit à Pierre : « Remets l'épée dans le fourreau ! La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je vraiment pas ? »
Après «la gloire que tu m'as donnée» (ch. 17 v. 22 j 17.22-23), vient «la coupe que le Père m'a donnée» (v. 11). Dans une entière dépendance, Jésus reçoit l'une et l'autre de la main de son Père. Mais en accord avec le caractère de cet évangile, nous n'avons pas ici «l'angoisse du combat» (Luc 22:44 lc 22.39-46). Dans la pensée du Fils obéissant, l'œuvre est déjà achevée (ch. 17 v. 4 j 17.4-5).
Le misérable Judas sait où conduire la bande armée qui doit se saisir du Seigneur. Car c'est le lieu de bien des rencontres intimes et précieuses auxquelles lui-même avait participé.
Celui qu'on appelle avec mépris «Jésus le Nazaréen» n'est autre que le Fils de Dieu. Dans la pleine connaissance de ce qui allait arriver, Il s'avance au devant de cette troupe menaçante. Et Il donne de sa puissance souveraine une preuve qui aurait permis de le reconnaître d'après les Écritures (Ps. 27:2 Psaumes 27:1-4): d'une seule parole, Il jette à terre ses ennemis. Mais quelle est la pensée de son cœur dans ce moment si terrible pour Lui? Encore et toujours ses chers disciples. «Laissez aller ceux-ci», commande-t-Il à ceux qui sont venus le prendre. Jusqu'au dernier instant, le bon Berger aura veillé sur ses brebis. Maintenant l'heure est arrivée où Il va mettre sa vie pour elles (ch. 10 v. 11 j 10.11-15).
Jean 18:12-27
Jésus devant Anne et Caïphe – Pierre le renie une première fois
12 Alors la troupe de soldats et le chiliarque1 et les gardes des Juifs se saisirent de Jésus et le lièrent
1 chiliarque : commandant d'une cohorte romaine; voir Actes 21:31.
13 et l'amenèrent d'abord à Anne. Car il était [le] beau-père de Caïphe, lequel était souverain sacrificateur cette année-là1.
1 ou : de cette année-là.
14 Et Caïphe était celui qui avait conseillé aux Juifs qu'il était avantageux qu'un seul homme meure pour le peuple.
15 Or Simon Pierre suivait Jésus, ainsi qu'un autre disciple. Et ce disciple était connu du souverain sacrificateur et entra avec Jésus dans la cour [du palais] du souverain sacrificateur.
16 Mais Pierre se tenait dehors à la porte. Alors l'autre disciple qui était connu du souverain sacrificateur sortit et parla à celle qui gardait la porte et fit entrer Pierre.
17 La servante qui gardait la porte dit alors à Pierre : « N'es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme ? » Il dit : « Je n'en suis pas. »
18 Or les esclaves et les gardes, qui avaient allumé un feu de charbon parce qu'il faisait froid, se tenaient là et se chauffaient. Et Pierre aussi se tenait là avec eux et se chauffait.
Jésus est interrogé par le souverain sacrificateur – Pierre le renie une deuxième et une troisième fois
19 Alors le souverain sacrificateur interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
20 Jésus lui répondit : « Moi, j'ai parlé ouvertement au monde; moi, j'ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se rassemblent, et je n'ai rien dit en secret.
21 Pourquoi m'interroges-tu ? Demande, à ceux qui ont entendu, ce que je leur ai dit ! Voilà, ils savent, eux, ce que moi, j'ai dit. »
22 Or, comme il disait ces choses, un des gardes qui se tenait là donna une gifle à Jésus, en disant : « Est-ce ainsi que tu réponds au souverain sacrificateur ? »
23 Jésus lui répondit : « Si j'ai mal parlé, rends témoignage de ce qui est mal; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
24 Alors Anne l'envoya lié à Caïphe, le souverain sacrificateur.
25 Or Simon Pierre se tenait là et se chauffait. Ils lui dirent donc : « N'es-tu pas, toi aussi, l'un de ses disciples ? » Il le nia et dit : « Je n'en suis pas. »
26 Un des esclaves du souverain sacrificateur, parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, dit : « Ne t'ai-je pas vu, moi, dans le jardin avec lui ? »
27 Alors Pierre nia encore. Et aussitôt un coq chanta.
En «se tenant là» et en «se chauffant» avec ceux qui avaient saisi et lié son Maître, Pierre l'avait déjà pratiquement renié. Choisir volontairement nos compagnies dans un monde qui a crucifié Jésus, et partager ses délassements, nous expose d'une manière ou d'une autre à déshonorer le Seigneur. Car nous ne pouvons pas compter que nous serons gardés (en réponse à Sa prière du ch. 17 v. 15 à 17 j 17.14-17) si nous ne réalisons pas la séparation dont Il parle dans les mêmes versets (ch. 17 v. 16 j 17.14-17). Par son infidélité Pierre échappe sur le moment à l'opprobre et à la persécution. Comme s'il était «plus grand que son Maître» qui, Lui, rencontre sans réserve la haine et le mépris des hommes (ch. 15 v. 20 j 15.18-21)! À l’interrogatoire hypocrite du souverain sacrificateur, Jésus n'a rien à répondre. Il avait publiquement rendu son témoignage. C'est donc à ses juges qu'il appartient à présent de faire la preuve du mal… s'ils en sont capables!
Cet évangile souligne plus que les trois autres la dignité et l'autorité du Fils de Dieu. Malgré les humiliations qu'Il doit connaître et la manière dont on dispose de Lui, Il domine absolument ces scènes, comme celui qui «s'est livré Lui-même à Dieu» en parfait holocauste (Éph. 5:2 ep 5.1-2).
Jean 18:28-40
Jésus est interrogé par Pilate
28 Puis, de chez Caïphe, ils amènent Jésus au prétoire1; or c'était le matin. Mais eux-mêmes n'entrèrent pas au prétoire, afin de ne pas être souillés et de pouvoir manger la Pâque.
1 prétoire : quartier général d'un gouverneur militaire romain; à Rome, celui de la garde impériale; et aussi la salle où siégeait le préteur.
29 Pilate sortit donc vers eux et dit : « Quelle accusation portez-vous [contre] cet homme ? »
30 Ils répondirent et lui dirent : « Si celui-ci n'avait pas fait le mal, nous ne te l'aurions pas livré. »
31 Alors Pilate leur dit : « Prenez-le, vous, et jugez-le selon votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Il ne nous est pas permis de mettre quelqu'un à mort. »
32 [C'était] afin que soit accomplie la parole que Jésus avait dite, indiquant de quelle mort il devait mourir.
33 Alors Pilate entra encore dans le prétoire et appela Jésus et lui dit : « Toi, es-tu le roi des Juifs ? »
34 Jésus répondit : « Dis-tu cela de toi-même ou d'autres te l'ont-ils dit de moi ? »
35 Pilate répondit : « Suis-je Juif, moi ? Ta nation et les principaux sacrificateurs t'ont livré à moi. Qu'as-tu fait ? »
36 Jésus répondit : « Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu afin que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais maintenant, mon royaume n'est pas d'ici. »
37 Alors Pilate lui dit : « Toi, tu es donc roi ? » Jésus répondit : « Tu le dis, toi, que je suis roi. Moi, je suis né pour cela et c'est pour cela que je suis venu dans le monde, pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. »
38 Pilate lui dit : « Qu'est-ce que la vérité ? » Et ayant dit cela, il sortit encore vers les Juifs et leur dit : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif [de condamnation]1.
1 littéralement : aucun crime en lui.
39 Mais c'est une coutume parmi vous que je vous relâche quelqu'un lors de la Pâque. Voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
40 Et ils s'écrièrent1 encore, en disant : « Pas celui-ci mais Barabbas. » Or Barabbas était un bandit.
1 plusieurs manuscrits ajoutent : tous.
En conduisant Jésus au gouverneur romain, les Juifs veillent à ne pas être souillés… tout en chargeant leur conscience du plus affreux crime jamais commis!
L'apôtre Paul donne en exemple à Timothée «la belle déclaration» du Christ Jésus devant Ponce Pilate (1 Tim. 6:13 1tm 6.13-16). Quoiqu'il puisse Lui en coûter, le Seigneur affirme sa royauté, tout en précisant que son royaume n'est pas de ce monde. Ce v. 36 devrait éclairer tous ceux qui aujourd'hui déploient beaucoup d'efforts, pour établir le royaume de Dieu sur la terre. L'amélioration progressive du monde pour permettre au Seigneur de venir y régner n'est qu'une illusion. Si Lui n'a pas produit cette amélioration, n’est-ce pas de l’incrédulité que de prétendre renouveler cette expérience et y parvenir mieux que Lui?
«Qu'est-ce que la vérité?» demande Pilate. Mais il n'attend pas la réponse. Il ressemble à tant de personnes que cette question n'intéresse pas… parce qu'elles redoutent au fond d'avoir à mettre leur vie en accord avec ce qui leur sera répondu. La Vérité était devant Pilate dans la personne de Jésus (ch. 14 v. 6 j 14.1-7). En vain cherche-t-il à échapper à sa responsabilité en proposant de relâcher le prisonnier pour la Pâque! D'une seule voix, les Juifs réclament à sa place la libération du brigand Barabbas.