Lectionary Calendar
Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
For 10¢ a day you can enjoy StudyLight.org ads
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
free while helping to build churches and support pastors in Uganda.
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 24". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-24.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 24". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-67
Genèse 24:1
Les précautions d’Abraham, au sujet du Mariage d’Isaac. (1-9)
Le voyage du serviteur d’Abraham, en Mésopotamie. Sa rencontre avec Rébecca. (10-28)
Les parents de Rébecca consentent à son mariage. (29-53)
L’heureuse rencontre et le mariage D’Isaac et de Rébecca. (54-67)
(1-9)
Dans une famille, un bon exemple, un bon enseignement, et un culte à Dieu se manifestent généralement par la piété, la fidélité, la prudence et l’affection des domestiques. Vivre dans de telles familles et avoir des domestiques dévoués sont sont des bénédictions de Dieu qui devraient être vraiment reconnues et appréciées, avec reconnaissance.
Rien dans la vie n’a de plus grande importance que le mariage, que ce soit pour nous-mêmes ou pour d’autres, dans l’église de Dieu. Le mariage doit donc toujours être engagé avec beaucoup de soin et de prudence, particulièrement en ce qui concerne la recherche de la volonté divine et par-là Sa bénédiction.
Dans le cas où l’avis de parents bienveillants n’est pas pris en compte, ni considéré, la bénédiction divine ne peut même pas être envisagée. Les parents, en se débarrassant trop rapidement de leurs enfants, devraient soigneusement remettre en question la paix de leurs âmes, et leur assurance d’aller au ciel.
Observez la mission qu’Abraham a donné à son serviteur, un serviteur dont la conduite, la fidélité, et l’affection envers la famille de son maître, étaient connues depuis longtemps. Remarquez également, qu’Abraham s’est rappelé que Dieu lui avait merveilleusement fait quitter la terre de sa naissance, par l’appel de Sa grâce ; ayant ce sentiment dans le cœur, il n’a donc pas douté et de plus, il prodigua tout le soin requis pour ne pas faire errer son fils ça et là, en vue de son mariage.
Dieu veillera à ce que tout concoure à notre bien, si nous nous attendons sincèrement à l’avènement de Sa gloire !
Genèse 24:10
(10-28)
Le serviteur d’Abraham remercie Dieu avec une fervente piété. Nous avons un intérêt certain à recommander nos affaires à la providence divine. Le serviteur a suggéré à l’Éternel de recevoir un signe de Sa part, de façon à ne pas continuer sa mission plus loin, en cas de non réponse ; il s’agit en fait d’une prière pour que Dieu fournisse une bonne épouse pour son jeune maître ; c’était une bonne prière. Cette future épouse devait être simple, travailleuse, humble, gaie, utile, et hospitalière. Quels que soient les critères exigés par la mode, les habitudes, aussi bien que la piété, cela nous indique que ce sont les qualifications appropriées pour une épouse et une mère ; elle se doit d’être une compagne pour son mari, de gérer les soins domestiques, et d’être apte à former le caractère de ses enfants.
Quand le serviteur est venu chercher une épouse pour son maître, il ne s’est pas rendu dans les endroits d’amusement et de plaisir du monde, il a prié pour qu’il puisse rencontrer une jeune fille sérieuse, près du puits. Il a prié pour que Dieu soit satisfait de sa façon de procéder et qu’Il aplanisse son chemin.
Notre temps est dans la main de Dieu, non seulement en ce qui concerne les événements eux-mêmes, mais également leur accomplissement, au temps convenable. Nous devons être zélés dans la recherche de la volonté divine, de peur que le déroulement des événements ébranle notre foi, au lieu de l’affermir.
Mais Dieu a clairement répondu au serviteur, en facilitant sa mission. Rébecca a répondu en tous points aux attributs qu’il a recherchés pour la femme qui devait être l’épouse de son maître. Quand elle est venue au puits, elle est descendue et a rempli sa cruche, puis elle est remontée pour rentrer chez elle. Elle ne s’est pas arrêtée pour regarder l’homme étrange entouré de ses chameaux, mais elle s’est occupée de ses affaires sans s’en détourner, sauf dans le but de faire une bonne action. Elle n’a pas entamé de discussion avec cet homme, par curiosité, mais elle lui a répondu avec modestie. Le serviteur étant satisfait de ce que le Seigneur ait entendu sa prière, a donné à cette jeune fille quelques ornements qu’on avait coutume de porter dans les pays de l’Est ; il a demandé en même temps à quelle famille elle appartenait. En constatant qu’elle était de la même parenté que son maître, il a incliné sa tête et adoré l’Éternel. Ces mots ont été adressés au Seigneur, mais il les a fait entendre à Rébecca, pour qu’elle puisse percevoir qui il était, et d’où il était venu.
Genèse 24:29
(29-53)
L’histoire du mariage entre Isaac et Rébecca est très particulière.
Nous devons bien observer l’action de la providence divine dans les événements communs de la vie ici-bas ; à la vue de ces derniers, conduisons-nous avec prudence, et gratitude pour toutes Ses grâces.
Laban était sur le point de demander d’entrer au serviteur d’Abraham, mais pas avant avoir vu l’anneau et le bracelet sur les mains de sa sœur. Nous connaissons le caractère de Laban de par sa conduite passée, et nous pouvons penser qu’il n’aurait pas été aussi bienveillant pour accueillir le serviteur, s’il n’avait pas espéré, en retour, recevoir une récompense.
Effectuer notre travail et accomplir nos responsabilités, pour Dieu ou pour les hommes, devraient passer avant notre nourriture : c’était la viande et la boisson de notre sauveur, Jean 4:34.
Le serviteur d’Abraham leur conta la mission que son maître lui avait confiée, et le but réel de sa visite. Il raconta ce qui était arrivé près du puits, la proposition faite à Rébecca, montrant simplement en cela, le doigt de Dieu dans cette histoire. Ces événements qui peuvent nous sembler être l’effet du hasard, d’une machination, ou de la chance, « sont conduits » par Dieu. Ces évènements ne doivent pas entraver notre foi, mais plutôt la fortifier. L’histoire se termine dans la joie, avec la proposition du serviteur, d’emmener Rébecca.
Toute situation peut se révéler positive quand elle est placée devant le Seigneur. Le domestique d’Abraham est reconnaissant pour le franc succès de cette opération. C’était un homme humble, il n’avait pas honte des situations auxquelles il était confronté dans la vie, quelles qu’elles fussent. Tous nos soucis ici-bas seront apaisés s’ils sont placés entre les mains de Dieu.
Genèse 24:54
(54-67)
Le serviteur d’Abraham, ayant mis une priorité sur son travail par rapport à son plaisir, avait hâte de rentrer à la maison...
Ne pas s’attarder ni flâner permettent à un homme de parvenir à la sagesse, à la bonté et à la fidélité, dans son devoir. De même que les enfants ne doivent pas se marier sans le consentement de leurs parents, les parents, de leur côté, ne doivent plus les pousser vers le mariage sans leur agrément.
Rébecca a consenti, non seulement de partir, mais de partir immédiatement. La douceur de caractère de Rébecca montre qu’il n’y avait rien de mauvais dans sa réponse, bien que celle-ci ne soit pas tout à fait conforme aux coutumes modernes d’aujourd’hui. Nous pouvons supposer qu’elle avait une opinion favorable quant à la religion et à la piété de la famille qui allait l’accueillir, ce qui a disposé son cœur à laisser les siens et la maison son père. Ses amis l’ont congédiée, elle et ses servantes, par des bons vœux chaleureux. Ils bénirent Rébecca. Quand les nôtres changent de contexte familial, nous devons les recommander, par la prière, à la bénédiction et à la grâce de Dieu. Isaac était occupé quand il vit Rébecca. Il était dehors pour goûter la paix et le calme d’une soirée silencieuse, pour méditer et prier ; ce genre d’exercices par lesquels une conversation est établie entre Dieu et nos cœurs, est excellent. Les âmes pieuses aiment à se recueillir ainsi ; il est bon d’être souvent seul, si toutefois ce moment est bien utilisé ; en fait, nous ne sommes jamais seuls, sauf si nous sommes loin de Dieu. Observez à quel point Isaac était un fils affectueux : il y avait environ trois ans que sa mère était décédée, mais il n’était pas encore consolé, jusqu’à présent. De même, Abraham était un mari qui aimait son épouse.
Les fils dévoués ont tout pour être des maris affectueux ; celui qui commence sa vie honorablement a toutes les chances de continuer dans l’avenir.