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Sunday, November 24th, 2024
the Week of Christ the King / Proper 29 / Ordinary 34
the Week of Christ the King / Proper 29 / Ordinary 34
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur John 6". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/john-6.html.
"Commentaire sur John 6". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-71
Jean 6:1-21
Jésus en Galilée – Première multiplication des pains
6 Après ces choses, Jésus s'en alla de l'autre côté de la mer de Galilée, [qui est la mer] de Tibériade.
2 Et une grande foule le suivait parce qu'ils voyaient les miracles qu'il faisait sur ceux qui étaient malades.
3 Alors Jésus monta sur la montagne1 et s'assit là avec ses disciples.
1 la montagne en contraste avec la plaine; comme ailleurs souvent.
4 Or la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
5 Jésus donc, ayant levé les yeux et voyant qu'une grande foule venait à lui, dit à Philippe : « Où1 pourrons-nous acheter des pains afin que ceux-ci mangent ? »
1 littéralement : D'où.
6 Mais il disait cela pour le mettre à l'épreuve, car lui savait ce qu'il allait faire.
7 Philippe lui répondit : « Des pains pour 200 deniers1 ne leur suffiraient pas, pour que chacun en reçoive un peu. »
1 le denier était le salaire journalier d'un ouvrier.
8 L'un de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit :
9 « Il y a ici un petit garçon qui a 5 pains d'orge et 2 poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde ? »
10 Mais Jésus dit : « Faites asseoir les gens ! » Or il y avait beaucoup d'herbe à cet endroit. Les hommes donc s'assirent, au nombre d'environ 5 000.
11 Alors Jésus prit les pains et, ayant rendu grâces, il les distribua à ceux qui étaient là. [Il fit] de même aussi avec les poissons, autant qu'ils en voulaient.
12 Et lorsqu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne soit perdu. »
13 Alors ils les ramassèrent et remplirent 12 paniers avec les morceaux qui restaient des 5 pains d'orge, après qu'ils eurent mangé.
14 Les hommes donc, ayant vu le miracle que Jésus1 avait fait, disaient : « Celui-ci est vraiment le Prophète2, celui qui vient dans le monde. »
1 littéralement : qu'il. 2 voir Deut. 18.15.
15 Alors Jésus, sachant qu'ils allaient venir et l'enlever pour le faire roi, se retira encore sur la montagne, lui [tout] seul.
Les disciples dans la tempête et Jésus sur la mer
16 Et quand le soir fut venu, ses disciples descendirent jusqu'à la mer.
17 Et étant montés dans un bateau, ils allèrent de l'autre côté de la mer, à Capernaüm. Or il faisait déjà nuit et Jésus n'était pas encore venu à eux.
18 Et la mer se soulevait en raison d'un grand vent qui soufflait.
19 Alors, après avoir ramé environ 25 ou 30 stades1, ils voient Jésus marcher sur la mer et s'approcher du bateau; et ils eurent peur.
1 1 stade = 185 m environ.
20 Mais il leur dit : « C'est moi1, n'ayez pas peur ! »
1 littéralement : Moi, je suis.
21 Ils étaient donc tout disposés à le prendre dans le bateau. Et aussitôt le bateau toucha terre au lieu où ils allaient.
Les foules ont suivi le Seigneur Jésus. Mais elles sont attirées davantage par sa puissance que par sa grâce et toutes ses perfections morales. Or, l'une ne va pas sans les autres; une fois de plus Jésus va les manifester ensemble dans cette scène de la multiplication des pains. Le petit garçon mentionné au v. 9 nous rappelle qu'à tout âge nous pouvons faire quelque chose pour le Seigneur et pour le bien des autres. Il paraît être le seul à avoir pensé à sa propre nourriture. En acceptant de mettre ce peu qu'il a à la disposition du Seigneur, il devient le moyen de pourvoir aux besoins de 5 000 hommes. Lorsque le Seigneur veut se servir de nous, ne prétextons jamais notre jeunesse ni l'insuffisance de nos ressources; Il saura, Lui, comment les utiliser (Jér. 1:6, 7 jr 1.4-10).
Après ce miracle, on veut enlever Jésus «afin de le faire roi». Mais Il ne peut recevoir le royaume de la main des hommes (ch. 5 v. 41 j 5.39-44), pas plus que de celle de Satan (Matt. 4:8-10 mt 4.8-11). C'est Dieu qui le fait roi (Ps. 2:6 Psaumes 2:1-9).
Enfin, dans une autre scène toute illuminée elle aussi de sa puissance et de sa grâce, nous le voyons venir à la rencontre de ses disciples sur la mer agitée et dissiper leur inquiétude.
Jean 6:22-36
Comment faire l'œuvre de Dieu
22 Le lendemain, la foule qui se tenait de l'autre côté de la mer vit qu'il n'y avait pas là d'autre petit bateau que celui-là1, et que Jésus n'était pas monté avec ses disciples dans le bateau, mais que ses disciples étaient partis seuls.
1 plusieurs manuscrits ajoutent : dans lequel ses disciples étaient montés.
23 D'autres [petits] bateaux étaient venus de Tibériade près de l'endroit où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâces.
24 Quand donc la foule vit que Jésus n'était pas là ni ses disciples, ils montèrent eux-mêmes dans les petits bateaux et vinrent à Capernaüm à la recherche de Jésus.
25 Et l'ayant trouvé de l'autre côté de la mer, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu venu ici ? »
26 Jésus leur répondit et dit : « En vérité, en vérité, je vous [le] dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés.
27 Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour la nourriture qui subsiste jusque dans la vie éternelle, laquelle le Fils de l'homme vous donnera. Car c'est lui que le Père, Dieu, a marqué de son sceau1. »
1 littéralement : c'est lui que le Père, Dieu, a scellé.
28 Ils lui dirent alors : « Que ferons-nous pour accomplir les1 œuvres de Dieu ? »
1 littéralement : travailler aux.
29 Jésus répondit et leur dit : « L'œuvre de Dieu est celle-ci, que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. »
Jésus est le véritable pain de Dieu
30 Alors ils lui dirent : « Quel miracle fais-tu donc, toi, afin que nous voyions et que nous te croyions ? Quelle œuvre fais-tu ?
31 Nos pères ont mangé la manne dans le désert, comme il est écrit : "Il leur a donné à manger du pain venu du ciel."1 »
1 Psaumes 78:24.
32 Jésus donc leur dit : « En vérité, en vérité, je vous [le] dis, Moïse ne vous a pas donné le pain qui vient du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain qui vient du ciel.
33 Car le pain de Dieu est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
34 Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là. »
35 Jésus leur dit : « Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim et celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif.
36 Mais je vous ai dit que vous [m']avez vu et pourtant vous ne croyez pas.
Le Seigneur ne s'y trompe pas. Ces foules le poursuivent pour un motif très terre à terre; elles espèrent qu'Il va continuer à leur donner du pain. Aussi les engage-t-Il à travailler pour le ciel (v. 27). Demandons-nous si notre travail a d'abord en vue les choses d'en haut qui nourrissent notre âme et qui demeurent, ou celles d'ici-bas, destinées à périr.
Est-ce à dire qu'il faut accomplir des œuvres pour être sauvé? Nombreux sont ceux qui le pensent aujourd'hui encore dans la chrétienté (comp. v. 28). Mais la Parole nous affirme: «vous êtes sauvés par la grâce, par la foi… non pas sur le principe des œuvres…» (Éph. 2:8, 9 ep 2.4-10). Dieu ne reconnaît qu'une œuvre qui permette à l’homme de s’approcher de Lui: elle consiste à croire au Sauveur qu'Il nous a donné (v. 29). Tout vient de Lui: l'Eau vive (le Saint Esprit; ch. 4 v. 10 j 4.4-16) et «le Pain de vie» (Christ Lui-même; v. 35). Comment se fait-il alors que nos âmes ne soient pas continuellement satisfaites? Le Seigneur manque-t-Il à ses promesses (v. 35; ch. 4 v. 14 j 4.4-16)? Certes non! Mais de notre côté nous ne remplissons pas toujours la condition: «celui qui croit en moi — dit Jésus — n'aura jamais soif». Nous avons besoin de foi pour être sauvés, mais aussi chaque jour pour pouvoir nous abreuver de toute Sa plénitude.
Jean 6:37-51
37 Tout ce que1 le Père me donne viendra à moi, et celui qui vient à moi, je ne le mettrai absolument pas dehors.
1 ici, dans le sens de : tous ceux que; comme aussi ailleurs dans cet évangile.
38 Car je suis descendu du ciel pour faire non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.
39 Or la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.
40 Car la volonté de mon Père, c'est que quiconque voit1 le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
1 littéralement : regarder de près, discerner; comparer avec 4:19.
41 Dès lors, les Juifs se mirent à murmurer à son sujet parce qu'il avait dit : « Moi, je suis le pain descendu du ciel. »
42 Et ils disaient : « Celui-ci n'est-il pas Jésus, le fils de Joseph, dont nous, nous connaissons le père et la mère ? Comment dit-il maintenant : "Je suis descendu du ciel" ? »
43 Jésus répondit et leur dit : « Ne murmurez pas entre vous.
44 Personne ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m'a envoyé ne l'attire; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
45 Il est écrit dans les Prophètes : "Et ils seront tous enseignés de Dieu."1 Quiconque a entendu ce qui vient du Père2 et a appris [de lui] vient à moi.
1 Ésaïe 54:13. 2 littéralement : de la part du Père.
46 Non que quelqu'un ait vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu1; celui-là a vu le Père.
1 littéralement : qui est de la part de Dieu.
47 En vérité, en vérité, je vous [le] dis, celui qui croit [en moi] a la vie éternelle.
48 Moi, je suis le pain de vie.
49 Vos pères ont mangé la manne dans le désert et sont morts.
50 C'est là le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure pas.
51 Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Or le pain que moi, je donnerai, c'est ma chair1 qui est pour la vie du monde. »
1 c.-à-d. : son corps.
«Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi» promet le tendre Sauveur (v. 37). Allons à Lui, si nous ne l'avons pas déjà fait; Il ne repousse personne. Mais pour venir à Jésus, il est nécessaire qu'une œuvre de l'Esprit s'accomplisse dans le cœur. L'homme ne peut faire un pas vers Dieu à moins que Lui ne le tire (v. 44). «Ce n'est donc pas ma faute si je ne suis pas converti», répondra peut-être quelqu'un. Au contraire, vous êtes pleinement responsable de laisser ce travail divin se faire en vous. En ce moment même, Dieu vous attire à Lui. Ne Lui résistez pas plus longtemps.
La grâce dont Jésus use envers le pécheur est l'expression de son propre amour. Mais elle fait partie de la volonté de Dieu, qui est de donner la vie à sa créature (v. 40). Or Jésus était venu pour accomplir cette volonté et pour ne rien faire d'autre (v. 38; comp. Héb. 10:9 hb 10.1-10: «Voici, je viens pour faire ta volonté»).
L'homme a un corps et une âme. C'est pourquoi il ne peut pas vivre de pain seulement, nourriture de son corps. Son âme a besoin elle aussi d'un aliment et le seul qui lui convienne est la Parole divine, le Pain du ciel, Christ Lui-même (Luc 4:4 lc 4.1-13).
Jean 6:52-71
52 Alors les Juifs se mirent à discuter vivement entre eux, en disant : « Comment celui-ci peut-il nous donner [sa] chair à manger ? »
53 Jésus donc leur dit : « En vérité, en vérité, je vous [le] dis, si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme et ne buvez pas son sang, vous n'avez pas la vie en vous-mêmes.
54 Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
55 Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson.
56 Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui.
57 Comme le Père [qui est] vivant m'a envoyé et que moi, je vis à cause1 du Père, de même celui qui se nourrit de moi, celui-là aussi vivra à cause1 de moi.
1 non pas simplement : par, moyennant, mais : je vis en raison de, et parce qu'il est et vit.
58 Voilà le pain qui est descendu du ciel. Il n'est pas comme celui que les pères ont mangé, et ils sont morts. Celui qui se nourrit de ce pain vivra éternellement. ».
59 Il dit ces choses dans une synagogue, enseignant à Capernaüm.
Beaucoup de disciples se retirent d'auprès de Jésus
60 Alors beaucoup de ses disciples, ayant entendu [cela], dirent : « Cette parole est dure. Qui peut l'entendre ? »
61 Mais Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : « Cela est-il pour vous une cause de chute ?
62 [Que diriez-vous] donc si vous voyiez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant ?
63 C'est l'Esprit qui donne la vie, la chair n'est d'aucun profit. Les paroles que moi, je vous ai dites, sont esprit et sont vie.
64 Mais il y en a quelques-uns parmi vous qui ne croient pas. » Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas et qui était celui qui le livrerait.
65 Et il disait : « C'est pour cela que je vous ai dit que personne ne peut venir à moi à moins que cela ne lui soit donné du Père. »
66 Dès lors beaucoup de ses disciples se retirèrent1 et ils ne marchaient plus avec lui.
1 littéralement : s'en allèrent en arrière.
Déclaration de Pierre
67 Alors Jésus dit aux Douze : « Et vous, voulez-vous aussi vous en aller ? »
68 Simon Pierre lui répondit : « Seigneur, vers qui nous en irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
69 Et nous, nous croyons et nous savons que toi, tu es le Saint de Dieu. »
70 Jésus leur répondit : « N'est-ce pas moi qui [vous] ai choisis, vous, les Douze ? Mais l'un de vous est un diable. »
71 Or il parlait de Judas l'Iscariote1, [fils] de Simon, car c'était lui qui allait le livrer — l'un des Douze.
1 Judas était originaire de Karioth, ville de Juda; appelée Kerijoth en Jos. 15:25.
Malgré la promesse que Dieu leur avait faite, les fils d'Israël en découvrant la manne au désert s'étaient demandé l'un à l'autre: «Qu'est-ce que cela?» (Ex. 16:15 ex 16.13-21). La même incrédulité se montre chez leurs descendants. Ils discutent entre eux au sujet de l'étrange nourriture dont Jésus leur a parlé: sa chair et son sang, c'est-à-dire sa mort. Un Christ vivant ici-bas ne suffit pas à faire vivre notre âme. Il faut nous approprier sa mort (en figure manger sa chair et boire son sang) pour avoir la vie éternelle. Ensuite nous avons chaque jour à nous identifier avec Lui dans sa mort. Nous sommes morts avec Lui quant au monde et au péché. L'homme naturel ne peut comprendre cela. Il veut bien d'un modèle, mais il lui est trop dur de reconnaître son propre état de condamnation dont lui parle la mort de Christ.
Au lieu d'interroger le Seigneur, plusieurs qui avaient professé être de ses disciples s'en vont choqués par ses paroles. Il ne cherche pas à les retenir en «adoucissant» la vérité. Mais Il sonde le cœur de ceux qui restent: «Et vous, voulez-vous aussi vous en aller?». — «Seigneur, auprès de qui nous en irions-nous?» est la belle réponse de Pierre. Puisse-t-elle être aussi la nôtre (v. 68, 69; lire Héb. 10:38, 39 hb 10.32-39)!