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Bible Commentaries
Jean 4

Commentaire biblique simpleCommentaire biblique simple

versets 1-54

Jean 4:1-18

Jésus rencontre une femme samaritaine

4 Quand donc Jésus1 apprit que les Pharisiens avaient entendu dire : « Jésus fait et baptise plus de disciples que Jean »
1 plusieurs manuscrits portent : le Seigneur.

2 — toutefois Jésus lui-même ne baptisait pas, mais ses disciples —

3 il quitta la Judée et s'en alla encore en Galilée.

4 Or il lui fallait traverser la Samarie.

5 Il arrive donc dans une ville de la Samarie, appelée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph.

6 Et il y avait là une source1 de Jacob. Jésus donc, fatigué du voyage, se tenait là assis2 au bord de la source. C'était environ la sixième heure.
1 source jaillissante au fond d'un puits (voir le verset 11). 2 littéralement : s'assit ainsi.

7 Une femme de la Samarie vient pour puiser de l'eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire ! »

8 (Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de la nourriture.)

9 Alors la femme samaritaine lui dit : « Comment, toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? » (Car les Juifs n'ont pas de relations avec les Samaritains.)

La source d'eau vive

10 Jésus répondit et lui dit : « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : "Donne-moi à boire", toi, tu lui aurais demandé et il t'aurait donné de l'eau vive. »

11 [La femme] lui dit : « Seigneur1, tu n'as pas même un sceau pour puiser et le puits est profond; d'où as-tu donc [cette] eau vive ?
1 plutôt : Monsieur.

12 Es-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné le puits et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et son bétail ? »

13 Jésus répondit et lui dit : « Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif.

14 Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, moi, n'aura plus jamais soif. Mais l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau jaillissant en vie éternelle. »

15 La femme lui dit : « Seigneur1, donne-moi cette eau afin que je n'aie pas soif et que je ne vienne pas ici pour puiser. »
1 plutôt : Monsieur.

16 Il1 lui dit : « Va, appelle ton mari et viens ici ! »
1 plusieurs manuscrits portent : Jésus.

17 La femme répondit et lui dit : « Je n'ai pas de mari. » Jésus lui dit : « Tu as bien dit : "Je n'ai pas de mari",

18 car tu as eu cinq maris et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. »

Ce n'est pas seulement pour des gens estimés, comme Nicodème, que Dieu a donné son Fils unique. Ce merveilleux «don de Dieu» (v. 10) a été fait gratuitement aux pécheurs les plus misérables. Quel tableau nous avons ici! Dans son abaissement inconcevable, le Fils de Dieu est assis sur le bord de ce puits, vraiment homme, éprouvant la fatigue et la soif. Et pourtant Il ne pense qu'au salut de sa créature. Une femme s'approche, et voyez comment Jésus s'y prend pour gagner sa confiance. Il lui demande un service, et se met à sa portée en lui parlant de ce qu'elle connaît. Avide de trouver le bonheur, cette femme a bu à bien des eaux décevantes dans ce monde. Elle a cherché ce bonheur auprès de cinq maris. Toujours elle a eu «de nouveau soif». Mais le Sauveur connaît pour elle une «eau vive» dont Il est Lui-même la source (v. 10, 13, 14; comp. Jér. 2:13, 18 jr 2.12-19 et 17:13 jr 17.12-13). Sans en comprendre la nature, la Samaritaine s'attend à Lui pour recevoir ce don extraordinaire. Toutefois il est nécessaire que le Seigneur mette d'abord le doigt sur ce qui n'est pas en règle dans la vie de cette femme (v. 16 à 18). Car on ne peut être heureux tant que la lumière de Dieu n'a pas pénétré dans la conscience. La grâce en Jésus est inséparable de la vérité (ch. 1 v. 17 j 1.15-18).

Jean 4:19-38

Le lieu où il faut adorer

19 La femme lui dit : « Seigneur1, je vois que toi, tu es un prophète.
1 plutôt : Monsieur.

20 Nos pères ont adoré sur cette montagne et vous, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »

21 Jésus lui dit : « Femme, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.

22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas1; nous, nous adorons ce que nous connaissons2, car le salut vient des Juifs.
1 littéralement : vous adorez vous ne savez pas quoi. 2 littéralement : nous adorons nous savons quoi.

23 Mais l'heure vient, et c'est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. Et en effet le Père en cherche de tels qui l'adorent.

24 Dieu est esprit et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. »

25 La femme lui dit : « Je sais qu'un Messie doit venir, celui qui est appelé Christ. Quand celui-là viendra, il nous annoncera toutes choses. »

26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »

27 Et là-dessus ses disciples arrivèrent et s'étonnaient de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun [d'eux] ne dit : « Que cherches-tu ? » ou : « De quoi1 parles-tu avec elle ? »
1 ou : pourquoi.

28 Alors la femme laissa sa cruche et s'en alla dans la ville et dit aux hommes :

29 « Venez, voyez un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Celui-ci serait-il le Christ ? »

30 Ils sortirent de la ville pour venir à lui.

Le temps de la moisson

31 Pendant ce temps, les disciples le priaient, en disant : « Rabbi, mange ! »

32 Mais il leur dit : « Moi, j'ai une nourriture1 à manger que vous, vous ne connaissez pas. »
1 littéralement : nourriture solide.

33 Les disciples se dirent donc les uns aux autres : « Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? »

34 Jésus leur dit : « Ma nourriture1 est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre.
1 littéralement : nourriture solide.

35 Ne dites-vous pas, vous : "Il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson1" ? Voici, je vous [le] dis : Levez les yeux et regardez les campagnes, car elles sont déjà blanches pour la moisson.
1 littéralement : et la moisson vient.

36 Celui qui moissonne reçoit un salaire et rassemble du fruit pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.

37 Car en cela [cette] parole1 est vraie : "L'un sème et un autre moissonne."
1 ou : [ce] dicton.

38 Moi, je vous ai envoyés moissonner ce à quoi vous n'avez pas travaillé1. D'autres ont travaillé1 et vous, vous êtes entrés dans leur travail1. »
1 le mot grec suggère un travail pénible.

Le tout premier enseignement du Seigneur à cette pauvre Samaritaine concerne non pas sa conduite, mais l'adoration, excellente fonction qui est celle de tous les croyants. , quand et comment la louange doit-elle être présentée? La religion de formes et de cérémonies étant mise de côté, l'heure était venue — et elle est maintenant — d'un culte en esprit et en vérité. À qui et par qui doit-il être rendu? Non plus à l'Éternel, le Dieu d'Israël, mais au Père, selon la relation toute nouvelle qui est celle des enfants de Dieu. C'est à eux qu'il appartient dorénavant de présenter la louange. Ils sont appelés de vrais adorateurs. Vous qui avez été cherchés dans ce but, allez-vous priver le Seigneur du fruit de son travail?

Toute à ce qu'elle vient d'entendre, la femme abandonne sa cruche et se hâte d'aller faire connaître dans la ville Celui qu'elle a rencontré. Quant aux disciples, ils montrent leur incapacité d'entrer dans les pensées de leur Maître. Ses forces et ses joies, Jésus les puisait dans la communion de son Père (v. 34), et dans les perspectives qui étaient devant Lui. Déjà Il discernait la moisson future: la multitude de ceux qu'Il allait racheter (v. 35; comp. Ps. 126:6 Psaumes 126:4-6).

Jean 4:39-54

De nombreux Samaritains croient en Jésus

39 Or de nombreux Samaritains de cette ville crurent en lui à cause de la parole de la femme qui avait rendu témoignage, [en disant] : « Il m'a dit tout ce que j'ai fait. »

40 Quand donc les Samaritains vinrent à lui, ils lui demandèrent de rester avec eux. Et il resta là deux jours.

41 Alors un plus grand nombre [de gens] crurent à cause de sa parole.

42 Et ils disaient à la femme : « Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons. Car nous avons entendu nous-mêmes [ces choses] et nous savons que celui-ci est vraiment le Sauveur du monde. »

Retour de Jésus en Galilée

43 Et après les deux jours, il partit de là pour la Galilée.

44 Car Jésus lui-même rendait témoignage qu'un prophète n'est pas honoré dans son propre pays.

45 Quand donc il fut arrivé en Galilée, les Galiléens le reçurent, ayant vu toutes les choses qu'il avait faites à Jérusalem pendant la fête. Car eux aussi étaient allés à la fête.

Guérison du fils d'un seigneur de la cour

46 Alors il vint encore à Cana de Galilée, là où il avait changé l'eau en vin. Et il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour du roi dont le fils était malade.

47 Celui-ci, ayant entendu dire que Jésus était venu de la Judée en Galilée, s'en alla vers lui et lui demanda de descendre et de guérir son fils, car il allait mourir.

48 Alors Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas des signes et des prodiges, vous ne croirez pas du tout. »

49 Le seigneur de la cour lui dit : « Seigneur, descends avant que mon enfant ne meure. »

50 Jésus lui dit : « Va, ton fils est vivant. » L'homme crut la parole que Jésus lui avait dite et s'en alla.

51 Et comme déjà il descendait, ses esclaves vinrent à sa rencontre et lui dirent que son fils était vivant.

52 Alors il s'informa auprès d'eux à quelle heure il s'était trouvé mieux. Et ils lui dirent : « Hier, à la septième heure, la fièvre l'a quitté. »

53 Le père reconnut donc que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Et il crut, lui et toute sa maison1.
1 c.-à-d. : sa famille.

54 [Et] Jésus fit encore ce deuxième miracle quand il fut venu de Judée en Galilée.

Jésus passe deux jours au milieu de ces Samaritains méprisés comme Il l'était Lui-même (comp. ch. 8 v. 48 j 8.46-50). Et ces gens croient en Lui, non plus seulement sur le témoignage de la femme, mais par suite du contact personnel qu'ils ont eu avec «le Sauveur du monde» (v. 42; 1 Jean 4:14 1j 4.11-16). Ne nous contentons jamais de l'expérience des autres pour connaître le Seigneur Jésus. Il faut l’avoir rencontré personnellement, et que le Sauveur du monde soit aussi notre Sauveur.

Jésus se rend ensuite en Galilée. Il y rencontre un seigneur de la cour, inquiet pour son fils gravement malade, et insistant pour que le Maître vienne et le guérisse. Cet homme est loin d'avoir la grande foi du centurion romain de la même ville de Capernaüm, lequel ne s'estimait pas digne de la visite du Seigneur et se contentait d'une seule parole pour la guérison de son serviteur (Luc 7:7 lc 7.1-10). Jésus commence par répondre à ce père angoissé que la foi consiste à croire sur Sa simple parole et sans avoir besoin de voir quoi que ce soit (v. 48; comp. ch. 2 v. 23 j 2.23-25). C'est donc pour mettre cet homme à l'épreuve que le Seigneur ne descend pas avec lui. Et la puissance de la mort est arrêtée par la puissance de la vie venue d'en haut (1 Jean 5:12 1j 5.10-13).

Informations bibliographiques
"Commentaire sur John 4". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/john-4.html.
 
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