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Sunday, November 24th, 2024
the Week of Christ the King / Proper 29 / Ordinary 34
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur Genesis 48". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/genesis-48.html.
"Commentaire sur Genesis 48". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
Genèse 48:8-22
8 Puis Israël vit les fils de Joseph et dit : « Qui sont ceux-ci ? »
9 Et Joseph dit à son père : « Ce sont mes fils, que Dieu m'a donnés ici. » Et il dit : « Amène-les-moi, je te prie, et je les bénirai. »
10 Or les yeux d'Israël étaient appesantis par la vieillesse, il ne pouvait pas voir. Et Joseph1 les fit approcher de lui, et il les embrassa et les étreignit.
1 littéralement : il.
11 Et Israël dit à Joseph : « Je ne pensais pas revoir ton visage et voici, Dieu m'a fait voir aussi ta descendance. »
12 Alors Joseph les retira de dessus ses genoux et se prosterna, le visage contre terre.
13 Puis Joseph les prit tous les deux, Éphraïm par la [main] droite, à la gauche d'Israël, et Manassé par la [main] gauche, à la droite d'Israël, et il les fit approcher de lui.
14 Mais Israël étendit sa [main] droite et la posa sur la tête d'Éphraïm — or il était le plus jeune — et [il posa] sa [main] gauche sur la tête de Manassé, croisant ainsi ses mains, car Manassé était le premier-né.
15 Puis il bénit Joseph et dit : « Que le Dieu devant la face duquel ont marché mes pères, Abraham et Isaac, le Dieu qui a été mon berger depuis que je suis jusqu'à ce jour,
16 l'Ange qui m'a délivré1 de tout mal, bénisse ces jeunes hommes. Et qu'ils soient appelés de mon nom et du nom de mes pères, Abraham et Isaac, et qu'ils se multiplient abondamment2 au milieu du pays3. »
1 littéralement : racheté. 2 littéralement : qu'ils foisonnent en multitude. 3 ou : de la terre.
17 Or Joseph vit que son père posait sa main droite sur la tête d'Éphraïm et cela fut mauvais à ses yeux. Alors il saisit la main de son père pour la détourner de dessus la tête d'Éphraïm [et la poser] sur la tête de Manassé.
18 Et Joseph dit à son père : « Pas ainsi, mon père ! Car celui-ci est le premier-né. Mets ta [main] droite sur sa tête. »
19 Mais son père refusa et dit : « Je le sais, mon fils, je le sais. Lui aussi deviendra un peuple et lui aussi sera grand. Et cependant, son frère, qui est le plus jeune, sera plus grand que lui et sa descendance sera une plénitude de nations. »
20 Et il les bénit ce jour-là, en disant : « Par toi Israël bénira, en disant : "[Que] Dieu te rende comme Éphraïm et comme Manassé !" » Et il plaça Éphraïm avant Manassé.
21 Puis Israël dit à Joseph : « Voici, je vais mourir, et Dieu sera avec vous et vous fera retourner dans le pays de vos pères.
22 Et moi, je te donne une part1 de plus qu'à tes frères, ce que j'ai pris de la main des Amoréens, avec mon épée et avec mon arc. »
1 hébreu : Sichem.
«Par la foi Jacob, sur le point de mourir, bénit chacun des fils de Joseph...» (Héb. 11:21 hb 11.21). En attribuant au plus jeune la bénédiction de l'aîné et inversement, sa pensée doit se reporter à la triste scène du ch. 27 gn 27.18-29. Il est aveugle maintenant, comme l'était alors Isaac. Mais il sait discerner la pensée de Dieu. On a remarqué que Jacob n'a jamais si bien marché que quand il est devenu boiteux et n'a jamais «vu» si clair que quand il a été aveugle. Il invoque «le Dieu qui a été son berger... jusqu'à ce jour». Il connaissait par expérience les activités et les peines d'un berger (ch. 31 v. 38 à 40 gn 31.36-42). À présent, il prend la place de la brebis et mesure les soins patients dont il a été l'objet de la part de son Berger. Comme Jacob, David a fait son apprentissage «auprès du petit bétail» (1 Sam. 17:34 1s 17.32-37). Plus tard il a été appelé à faire paître Israël (2 Sam. 7:7, 8 2s 7.4-9). Et pourtant c'est lui qui a composé le Ps. 23 Psaumes 23:1-6: «L'Éternel est mon berger». Chacun de nous connaît le doux nom par lequel le Seigneur Jésus se désigne: «moi, je suis le bon Berger» (Jean 10:11, 14 j 10.11-15). Nom qu'il a justifié en donnant sa vie pour ses chères brebis, puis en prenant soin d'elles et en les conduisant comme Dieu a pris soin de Jacob, même à son insu, pendant toute sa vie. Mais chacun de nous peut-il dire comme Jacob et comme David: il est mon Berger?