Lectionary Calendar
Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 48". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-48.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 48". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-22
Genèse 48:1
Joseph visite son père, mourant. (1-7)
Jacob bénit les fils de Joseph. (8-22)
(1-7)
Il est très impressionnant pour des jeunes, en pleine force de l’âge, de voir les croyants sur leur lit de mort, et d’écouter leurs prières et leurs conseils : nous ferions bien de faire assister les enfants en de telles occasions, quand cela peut être fait en toute décence. Si le Seigneur est magnifié, il est très souhaitable d’apporter le dernier témoignage de notre vie, en toute vérité et fidélité, en soulignant les diverses joies qu’Il nous a accordées. Et celui qui a ainsi vécu, devrait garder ses dernières forces pour ces exhortations finales.
Tous les véritables croyants sont bénis à leur mort, mais tous ne quittent pas cette terre avec le même lot de consolations spirituelles. Jacob a adopté les deux fils de Joseph. Ces derniers n’ont pas réussi à atteindre la puissance et la grandeur de leur père, en Égypte ; par contre, ils ont hérité de la promesse faite à Abraham. Ainsi le patriarche mourant conseille à ces jeunes de côtoyer les personnes qui marchent avec Dieu. Il désigne chacun de ses enfants pour être le père d’une tribu distincte. Ces derniers reçoivent un double honneur : par la grâce de Dieu, ils sont préservés de la tentation des richesses de ce monde et ils peuvent ainsi pratiquer la religion dans l’humilité et la pauvreté. Jacob aura pu aussi connaître Éphraïm et Manassé ; il vaut mieux être dans une situation modeste au sein de l’église, que haut placé, hors d’elle.
Genèse 48:8
(8-22)
Les deux patriarches, Joseph et Jacob, placent leur confiance en Dieu. Joseph a annoncé : « voici les fils que Dieu m’a donnés ». Jacob a alors répondu : « Dieu m’a même montré ta descendance » ! Les réconforts sont deux fois plus agréables quand nous les voyons venir de la main de Dieu. Ils nous délivrent non seulement de nos craintes, mais ils nous apportent également de nombreux espoirs. Jacob mentionne la protection que la Providence divine lui a assurée tous les jours de sa vie. Il a rencontré beaucoup de difficultés, mais Dieu l’a gardé de tout mal pendant les épreuves. Maintenant, au jour de sa mort, il considère qu’il est gracié de tous ses péchés, pour toujours. Christ, l’Ange de l’Alliance, rachète tous les péchés. Les délivrances de la misère et des dangers, par la Puissance divine, se réalisant par la rançon du sang de Christ, s’appellent souvent dans les Écritures, « la Rédemption ». Dans la bénédiction des fils de Joseph, Jacob a inversé ses mains. Joseph avait une préférence pour son fils premier-né, et voulait l’enlever des mains de son père. Mais Jacob n’a agi ni par erreur, ni par affection particulière pour un de ses petits enfants ; mais il l’a fait avec un esprit de prophétie, et selon la Volonté divine.
Dieu, dans les bénédictions qu’Il accorde à Son peuple, donne plus à certains, qu’à d’autres : plus de faveurs, de grâces, de réconforts et de bonnes choses en cette vie. Il donne souvent davantage à ceux à qui nous aurions donné en dernier. Il choisit les choses faibles du monde ; il tire les pauvres de l’oubli. La grâce ne respecte pas l’ordre de la nature et Dieu ne préfère pas forcément ceux que nous pensons être les plus méritants ; Il fait tout selon Son bon plaisir.
Qu’ils sont pauvres ceux qui n’ont d’autres richesses que celles de ce monde ! Quelle tristesse de voir un homme sur son lit de mort sans aucun espoir fondé, rempli de redoutables et viles appréhensions, entouré par le mal, à jamais !