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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 47". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-47.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 47". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-31
Genèse 47:1
Joseph présente ses frères à Pharaon. (1-6)
Jacob bénit Pharaon. (7-12)
Les rapports entre Joseph et les Égyptiens, pendant la famine. (13-26)
La vieillesse de Jacob. Son désir d’être enterré en Canaan. (27-31)
(1-6)
Bien que Joseph ait été un homme particulièrement puissant en Égypte, il n’a pas pour autant, oublié ses frères.
Que les riches et les grands de ce monde ne dédaignent pas leur origine éventuellement modeste ! Notre seigneur Jésus n’a pas honte de nous appeler Ses frères. Quelle fut la réponse des frères de Joseph quand Pharaon leur demanda quel était leur métier ? Ils lui ont dit qu’ils étaient bergers, ajoutant qu’ils venaient séjourner en Égypte pour un certain temps, alors que la famine régnait en Canaan. Pharaon a offert de les employer comme bergers, pour qu’ils soient des hommes actifs. Quels que soient nos affaires ou notre emploi, nous devrions viser à y exceller, et à prouver que nous sommes brillants et surtout travailleurs.
Genèse 47:7
(7-12)
Jacob, avec la solennité que confère son âge, la piété d’un vrai croyant, et l’autorité d’un patriarche en même temps que prophète, a sollicité le Seigneur de bien vouloir accorder Sa bénédiction sur Pharaon. Il a agi sans avoir honte de sa religion ; de plus, il voulait exprimer sa gratitude au bienfaiteur de sa famille. Nous sommes ici en présence d’une réponse très particulière donnée à une question tout à fait commune. Jacob estime que sa vie a été un véritable pèlerinage ; il a séjourné, en tant qu’étranger, dans de nombreux endroits, même dans son pays d’origine. Sa véritable maison n’était pas ici-bas ; sa demeure, son héritage, ses trésors se trouvaient en réalité dans les cieux ! Il comptait avec attention tous les jours de sa vie ; tous les jours de notre vie sont comptés, et nous ne sommes pas sûrs du lendemain... Sachons donc bien en saisir toute la valeur.
Les jours du patriarche furent peu nombreux. Bien qu’il ait vécu cent trente an, ils ne représentèrent que peu de temps, en comparaison avec l’éternité. Ces années furent mauvaises ; il en est de même pour tout homme. Il n’est que peu de jours sur terre et de plus il est souvent soumis à l’épreuve ; la vie de Jacob n’a pas été facile. La vieillesse l’a surpris plus tôt que la majorité de ses pères. De même que le jeune homme ne devrait pas être fier de sa force ou de sa beauté, le vieillard ne devrait pas l’être davantage, de son âge et de ses cheveux blancs, malgré le respect qu’il est en droit de demander ; de nos jours, les vieillards n’atteignent pas forcément l’âge des patriarches des temps bibliques. Les cheveux blancs ne sont qu’une couronne de gloire, lorsqu’ils sont toutefois portés par une personne cheminant dans la droiture.
Dans notre texte, le propos de Jacob ne pouvait que faire réfléchir Pharaon, en lui rappelant que la prospérité et le bonheur dans ce monde ne peuvent durer bien longtemps ni satisfaire le cœur des hommes indéfiniment.
Après une vie de vanité et de vexations, l’homme finit dans la tombe, qu’il descende d’un trône ou d’une modeste maison. Rien ne peut nous rendre plus heureux que de discerner la perspective d’une maison éternelle dans le ciel, après notre court et souvent pénible pèlerinage sur terre.
Genèse 47:13
(13-26)
Jacob et sa famille ont été pris en charge, ils ont été particulièrement bénis par la Providence et grâce aux dispositions prises par Joseph ; ce dernier gérait l’économie de l’Égypte, pour sauver le pays de la ruine. Il n’y avait pas de pain, et les habitants étaient prêts à mourir.
Il faut remarquer à quel point nous dépendons de la Providence divine. Toutes nos richesses ne nous empêcheraient pas de mourir de faim, si la pluie était retenue pendant deux ou trois années. À quel point dépendons-nous de la miséricorde de Dieu ! Sachons rester toujours au bénéfice de Son amour ! Remarquez également combien nous cherchons par nos propres moyens à sortir de nos difficultés.
Si tous les Égyptiens avaient stocké du blé pour eux-mêmes pendant les sept années d’abondance, ils n’auraient pas connu cette situation désespérée ; ils n’ont pas considéré l’avertissement de Dieu. L’argent et l’or ne pouvaient les nourrir : ils se devaient d’avoir du blé. Toute sa vie durant, l’homme se consacre à pourvoir à sa subsistance. Nous ne pouvons pas juger cette histoire avec nos règles et nos principes modernes. Il est clair que les Égyptiens ont considéré Joseph comme un bienfaiteur public. Toute cette affaire a été traitée grâce aux qualités de Joseph, agissant dans la crainte de Dieu, envers Pharaon et ses sujets. Les Égyptiens ont avoué à Joseph : « tu as sauvé nos vies » ! Que de multitudes pourront dire avec reconnaissance à Jésus, au dernier jour : « Tu as sauvé nos âmes de la plus terrible des destructions, au temps de la détresse complète » !
Les Égyptiens se sont séparés de tout ce qu’ils possédaient même de leur liberté, pour sauver leur vie : est-ce trop nous demander que de tout perdre, lorsque le Seigneur nous appelle, laisser tout ce que nous possédons pour Lui, pour le bénéfice à la fois de nos âmes, et des centaines de merveilles qu’Il nous a promises, même en ce monde actuel ? Si nous sommes vraiment sauvés en Christ, nous serons alors disposés à devenir ses serviteurs.
Genèse 47:27
(27-31)
Nous voici, dans ce texte, au temps prescrit où Israël devait bientôt mourir. Israël, « un prince avec Dieu », qui a combattu contre l’Ange et qui a prévalu, doit pourtant, maintenant, mourir. Joseph lui a donné du pain, afin qu’il ne meure pas, lors de la famine, mais cela ne l’a finalement pas empêché de mourir, de vieillesse ou de la maladie. Il est mort progressivement ; sa vigueur a baissé graduellement de sorte, qu’il a pu voir l’établissement de sa descendance.
C’est un avantage de voir approcher doucement la mort, avant de la sentir véritablement surgir, car nous pouvons alors accomplir avec tout ce qui nous reste d’énergie, ce que nos mains peuvent encore faire. La mort n’est d’ailleurs pas très loin de chacun de nous.
Alors qu’il voyait le jour final s’approcher, Jacob se souciait de sa sépulture ; il ne désirait pas de funérailles avec de grands honneurs, il voulait être enterré en Canaan, car c’était la terre « de la promesse ». C’était pour lui une image du ciel, le meilleur pays ; il a témoigné simplement son espérance personnelle, Hébreux 11:14.
Rien ne pourra mieux faciliter les derniers moments d’un homme sur son lit de mort, que la perspective certaine du repos dans le merveilleux pays céleste « de Canaan ». Une fois cet ordre donné, Israël s’est incliné au chevet de son lit, pour adorer Dieu, comme mentionné en, Heb 11.21, Le remerciant pour toutes Ses grâces ; le patriarche reconnaît que le Créateur l’a soutenu dans sa faiblesse et il exprime maintenant son désir de quitter le monde. Cet homme, qui a vécu sous la protection de Joseph, le fils qui lui était si cher, doit maintenant mourir.
Jésus-Christ nous donne le vrai pain, du pain que nous pouvons manger pour vivre à jamais. Venons à Lui, en toute soumission, et quand nous nous approcherons de la mort, Celui qui nous a soutenus pendant notre vie, nous rencontrera et nous assurera le salut éternel.