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Friday, July 18th, 2025
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 47". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-47.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 47". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/
Whole Bible (6)
versets 1-31
Genèse 47:1
Joseph présente ses frères à Pharaon. (1-6)
Jacob bénit Pharaon. (7-12)
Les rapports entre Joseph et les Ãgyptiens, pendant la famine. (13-26)
La vieillesse de Jacob. Son désir dâêtre enterré en Canaan. (27-31)
(1-6)
Bien que Joseph ait été un homme particulièrement puissant en Ãgypte, il nâa pas pour autant, oublié ses frères.
Que les riches et les grands de ce monde ne dédaignent pas leur origine éventuellement modeste ! Notre seigneur Jésus nâa pas honte de nous appeler Ses frères. Quelle fut la réponse des frères de Joseph quand Pharaon leur demanda quel était leur métier ? Ils lui ont dit quâils étaient bergers, ajoutant quâils venaient séjourner en Ãgypte pour un certain temps, alors que la famine régnait en Canaan. Pharaon a offert de les employer comme bergers, pour quâils soient des hommes actifs. Quels que soient nos affaires ou notre emploi, nous devrions viser à y exceller, et à prouver que nous sommes brillants et surtout travailleurs.
Genèse 47:7
(7-12)
Jacob, avec la solennité que confère son âge, la piété dâun vrai croyant, et lâautorité dâun patriarche en même temps que prophète, a sollicité le Seigneur de bien vouloir accorder Sa bénédiction sur Pharaon. Il a agi sans avoir honte de sa religion ; de plus, il voulait exprimer sa gratitude au bienfaiteur de sa famille. Nous sommes ici en présence dâune réponse très particulière donnée à une question tout à fait commune. Jacob estime que sa vie a été un véritable pèlerinage ; il a séjourné, en tant quâétranger, dans de nombreux endroits, même dans son pays dâorigine. Sa véritable maison nâétait pas ici-bas ; sa demeure, son héritage, ses trésors se trouvaient en réalité dans les cieux ! Il comptait avec attention tous les jours de sa vie ; tous les jours de notre vie sont comptés, et nous ne sommes pas sûrs du lendemain... Sachons donc bien en saisir toute la valeur.
Les jours du patriarche furent peu nombreux. Bien quâil ait vécu cent trente an, ils ne représentèrent que peu de temps, en comparaison avec lâéternité. Ces années furent mauvaises ; il en est de même pour tout homme. Il nâest que peu de jours sur terre et de plus il est souvent soumis à lâépreuve ; la vie de Jacob nâa pas été facile. La vieillesse lâa surpris plus tôt que la majorité de ses pères. De même que le jeune homme ne devrait pas être fier de sa force ou de sa beauté, le vieillard ne devrait pas lâêtre davantage, de son âge et de ses cheveux blancs, malgré le respect quâil est en droit de demander ; de nos jours, les vieillards nâatteignent pas forcément lââge des patriarches des temps bibliques. Les cheveux blancs ne sont quâune couronne de gloire, lorsquâils sont toutefois portés par une personne cheminant dans la droiture.
Dans notre texte, le propos de Jacob ne pouvait que faire réfléchir Pharaon, en lui rappelant que la prospérité et le bonheur dans ce monde ne peuvent durer bien longtemps ni satisfaire le cÅur des hommes indéfiniment.
Après une vie de vanité et de vexations, lâhomme finit dans la tombe, quâil descende dâun trône ou dâune modeste maison. Rien ne peut nous rendre plus heureux que de discerner la perspective dâune maison éternelle dans le ciel, après notre court et souvent pénible pèlerinage sur terre.
Genèse 47:13
(13-26)
Jacob et sa famille ont été pris en charge, ils ont été particulièrement bénis par la Providence et grâce aux dispositions prises par Joseph ; ce dernier gérait lâéconomie de lâÃgypte, pour sauver le pays de la ruine. Il nây avait pas de pain, et les habitants étaient prêts à mourir.
Il faut remarquer à quel point nous dépendons de la Providence divine. Toutes nos richesses ne nous empêcheraient pas de mourir de faim, si la pluie était retenue pendant deux ou trois années. à quel point dépendons-nous de la miséricorde de Dieu ! Sachons rester toujours au bénéfice de Son amour ! Remarquez également combien nous cherchons par nos propres moyens à sortir de nos difficultés.
Si tous les Ãgyptiens avaient stocké du blé pour eux-mêmes pendant les sept années dâabondance, ils nâauraient pas connu cette situation désespérée ; ils nâont pas considéré lâavertissement de Dieu. Lâargent et lâor ne pouvaient les nourrir : ils se devaient dâavoir du blé. Toute sa vie durant, lâhomme se consacre à pourvoir à sa subsistance. Nous ne pouvons pas juger cette histoire avec nos règles et nos principes modernes. Il est clair que les Ãgyptiens ont considéré Joseph comme un bienfaiteur public. Toute cette affaire a été traitée grâce aux qualités de Joseph, agissant dans la crainte de Dieu, envers Pharaon et ses sujets. Les Ãgyptiens ont avoué à Joseph : « tu as sauvé nos vies » ! Que de multitudes pourront dire avec reconnaissance à Jésus, au dernier jour : « Tu as sauvé nos âmes de la plus terrible des destructions, au temps de la détresse complète » !
Les Ãgyptiens se sont séparés de tout ce quâils possédaient même de leur liberté, pour sauver leur vie : est-ce trop nous demander que de tout perdre, lorsque le Seigneur nous appelle, laisser tout ce que nous possédons pour Lui, pour le bénéfice à la fois de nos âmes, et des centaines de merveilles quâIl nous a promises, même en ce monde actuel ? Si nous sommes vraiment sauvés en Christ, nous serons alors disposés à devenir ses serviteurs.
Genèse 47:27
(27-31)
Nous voici, dans ce texte, au temps prescrit où Israël devait bientôt mourir. Israël, « un prince avec Dieu », qui a combattu contre lâAnge et qui a prévalu, doit pourtant, maintenant, mourir. Joseph lui a donné du pain, afin quâil ne meure pas, lors de la famine, mais cela ne lâa finalement pas empêché de mourir, de vieillesse ou de la maladie. Il est mort progressivement ; sa vigueur a baissé graduellement de sorte, quâil a pu voir lâétablissement de sa descendance.
Câest un avantage de voir approcher doucement la mort, avant de la sentir véritablement surgir, car nous pouvons alors accomplir avec tout ce qui nous reste dâénergie, ce que nos mains peuvent encore faire. La mort nâest dâailleurs pas très loin de chacun de nous.
Alors quâil voyait le jour final sâapprocher, Jacob se souciait de sa sépulture ; il ne désirait pas de funérailles avec de grands honneurs, il voulait être enterré en Canaan, car câétait la terre « de la promesse ». Câétait pour lui une image du ciel, le meilleur pays ; il a témoigné simplement son espérance personnelle, Hébreux 11:14.
Rien ne pourra mieux faciliter les derniers moments dâun homme sur son lit de mort, que la perspective certaine du repos dans le merveilleux pays céleste « de Canaan ». Une fois cet ordre donné, Israël sâest incliné au chevet de son lit, pour adorer Dieu, comme mentionné en, Heb 11.21, Le remerciant pour toutes Ses grâces ; le patriarche reconnaît que le Créateur lâa soutenu dans sa faiblesse et il exprime maintenant son désir de quitter le monde. Cet homme, qui a vécu sous la protection de Joseph, le fils qui lui était si cher, doit maintenant mourir.
Jésus-Christ nous donne le vrai pain, du pain que nous pouvons manger pour vivre à jamais. Venons à Lui, en toute soumission, et quand nous nous approcherons de la mort, Celui qui nous a soutenus pendant notre vie, nous rencontrera et nous assurera le salut éternel.