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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 21". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/revelation-21.html.
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 21". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-27
Dans les huit premiers versets du chapitre 21, nous voyons le nouveau ciel et la nouvelle terre; mais, en outre, chose terrible à dire, lâétang de feu. Il doit en être ainsi, puisque, ainsi que nous lâavons lu à la fin du chapitre précédent, câest là que sont jetés tous ceux qui ne sont pas écrits dans le livre de vie. Fait solennel, et que nous sommes tenus dâannoncer, que, même dans cet état parfait et éternel, illuminé de la clarté du ciel et de la terre, où nul mal ne pourra entrer, on trouve tout le mal qui a jamais existé, tous les méchants de toute nation et de tout siècle, jetés dans lâétang de feu, condition immuable qui résulte dâun jugement éternel.
Remarquez un autre fait important. Tous les noms dispensationnels1 de Dieu disparaissent. Câest maintenant Dieu et lâhomme. Il nâest plus question de nations, de contrées séparées, ni de familles, de peuples et de langues. Câest lâétat éternel; en fait, câest aussi la plus complète description que nous en donne la Bible.
1 Le Dieu Tout-puissant des patriarches; Jéhovah pour Israël; le Père pour nous; le Dieu souverain, possesseur des cieux et de la terre dans le millénium (Gen. 17:1; Ex. 6:3; 3:15; Jean 20:17; Gen. 14:18; comp. Héb. 7; Ps. 110 et Zach. 6:13).
Mais il y a encore un point intéressant à relever. Quoique toute distinction entre les hommes ait complètement disparu, et quâils aient directement à faire avec Dieu, â je parle des hommes ressuscités dâentre les morts ou transmués, â nous voyons cependant «la sainte cité, nouvelle Jérusalem», séparée du reste de ceux qui remplissent le nouveau ciel et la nouvelle terre. Câest un fait dâune grande importance, parce que, si la nouvelle Jérusalem est, comme il me le semble avec évidence, lâépouse, la femme de lâAgneau, alors cette condition à part existe pour lâéternité. «Et jâouïs une grande voix venant du ciel, disant: Voici, lâhabitation de Dieu (en parlant de la cité même) est avec les hommes». Câest-à -dire que lâhabitation ou le tabernacle de Dieu est regardé comme un objet à part, en relation, sans doute, avec les hommes, mais non pas confondu avec eux. Les hommes ne sont pas considérés comme faisant partie de ce tabernacle, ils coexistent avec lui. «Lâhabitation de Dieu est avec les hommes, et il habitera avec eux; et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux; et la mort ne sera plus; et il nây aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées».
Toutes choses sont donc faites nouvelles, et «celui qui était assis sur le trône» le certifie lui-même et dit à Jean: «Ãcris, car ces paroles sont certaines et véritables». Plus rien ne reste à faire. «Et il me dit: Câest fait. Moi, je suis lâalpha et lâoméga, le commencement et la fin. à celui qui a soif, je donnerai, moi, gratuitement, de la fontaine de lâeau de la vie. Celui qui vaincra héritera de ces choses, et je lui serai Dieu, et lui me sera fils. Mais quant aux timides, et aux incrédules, et à ceux qui se sont souillés avec des abominations, et aux meurtriers, et aux fornicateurs, et aux magiciens, et aux idolâtres, et à tous les menteurs, leur part sera dans lâétang brûlant de feu et de soufre, qui est la seconde mort».
Ici sâopère, dans la suite des visions, un changement remarquable, mais facile à comprendre; car il est évident que, dans lâordre chronologique, rien ne peut suivre ce que nous venons de voir, câest-à -dire lâétat éternel. Nous devons donc nécessairement retourner en arrière pour contempler un objet important dans la prophétie, et qui ne pouvait être décrit auparavant, sans en interrompre le cours. Il en est ici comme de ce que nous avons vu au chap. 17. Dans le cours de la prophétie, Babylone est mentionnée deux fois; premièrement dans la série des avertissements et des jugements de Dieu (Chap. 14), puis, comme lâobjet du jugement de Dieu, lors de la septième coupe (Chap. 16:19). Câest seulement alors que vient la description de Babylone, qui nâaurait pu être introduite convenablement autre part, sans rompre le courant du flot prophétique.
Nous retrouvons ici le même ordre, et, ce qui rend la chose plus frappante, câest la similarité de lâintroduction dans les deux cas. «Et lâun des sept anges qui avaient eu les sept coupes pleines des sept dernières plaies, vint et me parla, disant: Viens ici, et je te montrerai lâépouse, la femme de lâAgneau». On voit que ce sont presque les mêmes termes que ceux qui commencent le chap. 17; je pense que ce nâest pas sans raison, et que Dieu a voulu établir cette analogie, pour faire ressortir à nos yeux le contraste entre les deux objets qui nous sont présentés. Ici, dans le chap. 21, depuis le v. 9, nous nâavons pas la continuation de la prophétie, mais la description de la sainte cité, nommée précédemment dans lâétat éternel; tout comme le chap. 17 renfermait la description de la ville corrompue, dont le jugement avait été annoncé. Babylone, avec ses fausses prétentions à un caractère dâéglise, mais en réalité meurtrière, était en même temps coupable dâavoir corrompu les rois de la terre. Ici nous voyons la sainte cité, descendant du ciel dâauprès de Dieu, lâépouse, la femme de lâAgneau, contrastant de la manière la plus complète avec la grande prostituée. Câest à cette cité céleste quâaprès la venue de Christ, les rois de la terre apporteront leurs offrandes et leurs hommages, mais il nây aura alors aucun enivrement des nations, point de souillure de fornication, point dâabominations, ni de sang versé. Babylone, cette affreuse contre-partie de la sainte cité, recherche, dans son ambition terrestre, la faveur des rois de la terre et des masses populaires; lâautre, lâépouse, souffre maintenant et régnera alors. La considération de lâune jette donc beaucoup de lumière sur lâautre.
Mais jâinsiste encore sur lâimportance extrême quâil y a de faire attention que nous avons ici une vue rétrospective sur lâépouse, la nouvelle Jérusalem. Ainsi disparaît la difficulté que lâon rencontre en prenant la dernière vision de ce livre comme faisant partie de la série prophétique, qui commence au chap. 19 et se termine au v. 9 du chap. 21. Câest une digression ajoutée dans le but de décrire un objet nommé en passant dans cette série, de même que le chap. 17, qui ne suit pas chronologiquement les chap. 14 ou 16, est aussi une digression, destinée, en nous ramenant en arrière, à nous faire connaître le caractère de Babylone, et à montrer comment ce caractère a moralement forcé le jugement de Dieu à sâexercer sur elle. Dans ce chap. 21 nous est donnée la description de lâépouse, la femme de lâAgneau, et nous y apprenons comment Dieu se servira dâelle pour répandre des biens illimités, la bénédiction et la gloire durant le millénium; tout comme le diable, pendant la période actuelle, a employé et emploiera Babylone pour accomplir ses desseins de méchanceté. De même que la ville de la confusion humaine a été montrée dans ses viles et honteuses relations avec la bête, de même la sainte cité est vue dans ses pures et glorieuses relations avec lâAgneau.
«Et lâun des sept anges qui avait eu les sept coupes pleines des sept dernières plaies, vint et me parla, disant: Viens ici, je te montrerai lâépouse, la femme de lâAgneau. Et il mâemporta en esprit sur un grande et haute montagne, et il me montra la sainte cité, Jérusalem, descendant du ciel dâauprès Dieu». Le prophète nâest pas emmené dans un désert: il est placé sur «une grande et haute montagne», pour voir, non la grande, mais la sainte cité, Jérusalem. La grande cité est, ou bien Jérusalem coupable, ou bien Babylone (Chap. 11:8; 17:18). La sainte cité est vue maintenant comme le saint vase du pouvoir divin pour gouverner la terre durant le millénium, «ayant la gloire de Dieu. Son luminaire était semblable à une pierre très précieuse, comme à une pierre de jaspe cristallin».
Ensuite vient une description de ses murailles, de ses portes, de ses fondations et de sa disposition générale. «Elle avait une grande et haute muraille; elle avait douze portes, et aux portes douze anges, et des noms écrits sur elles, qui sont ceux des douze tribus des fils dâIsraël». Il était important, précisément parce que câest lâépouse, la femme de lâAgneau, de montrer que les anges sont là , et quâIsraël nâest pas oublié. Le nom même quâelle porte, Jérusalem, montre quelque chose de semblable. Quoique lâÃglise ne puisse jamais rien avoir de terrestre, nous voyons cependant que Dieu nâoublie point ses voies envers son peuple. Quant aux anges, ils ne sont là quâen qualité de portiers, si lâon peut dire ainsi; et, pour ce qui est des douze tribus dâIsraël, leurs noms seuls sont écrits sur les portes, mais rien nâindique quâils fassent partie de la cité: leurs noms sont inscrits en dehors. Cette cité rappellera constamment ceux qui vinrent avant quâIsraël fut restauré ici-bas, de même que, sans nul doute, elle servira pour la bénédiction de ce peuple durant le millénium. Mais ce ne sera point pour lui seul, quoiquâil ait sa place spéciale, comme cela est juste; nous voyons en outre que la cité regarde vers les quatre parties de lâunivers. «à lâorient, trois portes; et au nord, trois portes; et au midi, trois portes; et à lâoccident, trois portes».
«Et la muraille de la cité avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de lâAgneau». Ceux-ci semblent être (sauf Judas Iscariote, comme on le comprend) les douze apôtres qui furent plus particulièrement associés à Christ, lorsquâil poursuivait son sentier de douleur sur la terre. Cela ne veut pas dire que celui qui fut, dans son service, plus honoré quâaucun des douze, celui que le Seigneur employa pour montrer la position de lâÃglise dans les lieux célestes, nâaura pas sa place toute spéciale dans cette scène glorieuse. Mais Dieu est souverain; de plus, il agit avec une sagesse toujours infiniment au-dessus de celle de lâhomme, et maintient partout ses principes. Les douze apôtres de lâAgneau ont donc ici la place qui leur convient, et, bien que nous puissions être assurés que celle que Dieu assignera à Paul ne sera pas inférieure, il me semble que celle-là ne pourrait pas être la sienne.
«Et celui qui me parlait avait pour mesure un roseau dâor, pour mesurer la cité et ses portes et sa muraille. Et la cité est bâtie en carré, et sa longueur est aussi grande que sa largeur». Elle est complète et parfaite, comme cela convient à son caractère dâalors.
Nous avons ensuite la description de la cité elle-même, sa muraille, les matériaux dont elle est construite, ses fondements et ses portes, choses sur lesquelles je ne mâétendrai point.
Mais plus loin nous est présenté par le voyant un point de la plus haute importance: «Et je ne vis pas de temple en elle; car le Seigneur, Dieu, le Tout-puissant, et lâAgneau, en sont le temple». Ce nâest pas une lacune; au contraire, câest la preuve de la communion la plus immédiate avec Dieu. Un temple supposerait un intermédiaire; lâabsence de temple est donc un gain et non une perte pour la cité. Câest ce qui établit une grande différence entre la Jérusalem terrestre et la cité céleste; en effet, sâil y a, dans la description dâÃzéchiel, une chose plus remarquable quâune autre, câest le temple. On le comprend: un temple convient à la terre; mais ici il nây en a point. La cité céleste, qui est lâexpression complète de la bénédiction en haut, nâa pas de temple, parce que tout entière elle est un temple. Pour autant quâil en est question, le Seigneur Dieu en est le temple, et lâAgneau.
«Et la cité nâa pas besoin du soleil ni de la lune, pour lâéclairer». Il ne faut pas non plus regarder cela comme une perte. Pour la ville et le pays sur la terre, la lumière de la lune sera comme celle du soleil, et la lumière du soleil sera sept fois aussi grande (Ãsaïe 30:26), mais ici il nây a aucun de ces luminaires; les lumières créées ne sont plus pour la cité dâen haut, «car la gloire de Dieu lâa illuminée, et lâAgneau est sa lampe». Quel gain immense!
«Et les nations marcheront par sa lumière».1 Il est clair par là quâelles ne sont pas dans la cité. «Et les rois de la terre lui apporteront leur gloire», non en elle, mais à elle, câest-à -dire que câest simplement lâexpression de lâhommage quâils lui rendent. «Et ses portes ne seront point fermées de jour: car il nây a pas de nuit là . Et on lui apportera la gloire et lâhonneur des nations. Et il nây entrera aucune chose souillée, ni ce qui fait une abomination ou un mensonge; mais seulement ceux qui sont écrits dans le livre de vie de lâAgneau». Tout ce qui, moralement, est impropre à la sainte cité, trouve ici sa juste condamnation; mais, en même temps, la grâce souveraine doit aussi être affirmée.
1 Les versions ordinaires portent «les nations qui auront été sauvées» ou «les nations de ceux qui sont sauvés». Câest une interpolation évidente, repoussée par les meilleures autorités. De plus, on ne rencontre jamais semblable expression dans lâÃcriture; quand le mot «sauvé» est employé comme terme technique, bien loin de sâappliquer aux nations, câest toujours du résidu juif quâil sâagit.