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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-27
Plan
3>B. Description de la nouvelle Jérusalem
La cité sainte
Un ange offre à Jean de lui montrer l’épouse de l’Agneau. Il le transporte en esprit sur une montagne. Jean voit Jérusalem descendre d’auprès de Dieu, rayonnante de sa lumière (9-11).
Sa muraille
Le voyant la décrit avec ses douze portes et ses douze fondements (12-14).
Mesurage de la ville
L’ange qui parle à Jean mesure la ville avec un roseau d’or. Jean en indique les dimensions et celles de la muraille (15-17).
Matériaux dont elle est construite
Jean énumère les pierres précieuses avec lesquelles sont bâtis la muraille, ses fondements, ses portes (18-21).
Ni temple, ni luminaire
Dieu et l’Agneau sont le temple de la cité. Elle n’a besoin ni de soleil, ni de lune (22, 23).
Hommages des nations
Elles marchent à la lumière de Jérusalem. Elles lui apportent leur gloire et affluent dans ses portes toujours ouvertes. Par ces portes n’entrera aucun être souillé, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau (24-27).
Plénitude de vie
Un fleuve d’eau de la vie sort du trône de Dieu et de l’Agneau ; au bord du fleuve est planté l’arbre de vie. Le trône de Dieu et de l’Agneau est au milieu de la ville. Ses serviteurs le servent face à face. Plus de nuit pour eux : Dieu les éclaire. Ils régnent éternellement (1-5).
Confirmation de la prophétie par l’ange, qui défend à Jean de l’adorer
L’ange proclame la certitude des promesses qu’il vient de faire. Le Seigneur va venir. Heureux qui garde cette prophétie ! Jean témoigne qu’il a entendu et vu ces choses. Après quoi, il voulut adorer l’ange, mais celui-ci le lui défendit (6-9).
21.9 à 22.9 description de la nouvelle Jérusalem
Après la vision et les déclarations des versets 1-8 qui formaient une sorte de prologue, suit la description de la nouvelle Jérusalem. Elle est introduite par les mêmes termes que la description de la chute de Babylone : (Apocalypse 17:1-3) l’un des sept anges qui avaient les sept coupes vint et me parla, disant : Viens, je te montrerai…Et il me transporta en esprit…
Dans la pensée de l’auteur, les deux tableaux font pendant. Le premier avait pour sujet « le jugement de la grande prostituée »; le second nous montre l’Epouse, expression déjà appliquée à la nouvelle Jérusalem au verset 2; ici elle est désignée plus explicitement comme la femme de l’Agneau, d’après Apocalypse 19:7; Apocalypse 19:8, note.
Il me transporta en esprit : ces mots montrent que la vision proprement dite commence ici seulement.
La grande et haute montagne (comparez Ézéchiel 40:2), n’existe que dans la vision.
Pour les termes qui caractérisent Jérusalem, voir verset 2, note.
Le texte reçu (minuscules) porte : la grande cité, la sainte Jérusalem.
C’est le trait capital, mentionné en premier.
La gloire de Dieu, qui ne se montrait sous l’ancienne Alliance que couverte d’une nuée, qui était apparue à Jean dans la Parole faite chair (Jean 1:14), resplendit maintenant aux regards de tous les fidèles, sans que plus rien ne voile son éclat, apportant à la création entière cette révélation qu’elle attendait avec ardeur et anxiété (Romains 8:18).
Cette gloire de Dieu, ce sont ses perfections contemplées « à visage découvert » (2 Corinthiens 3:18) par ceux qui ont l’ineffable bonheur de voir Dieu face à face (Apocalypse 22:4; 1 Corinthiens 13:12).
La gloire de Dieu est son luminaire (Ézéchiel 43:2) et a remplacé pour elle les luminaires naturels (Genèse 1:14).
Ce luminaire brille comme une pierre de jaspe, image qui servait déjà dans Apocalypse 4:3 à caractériser l’aspect de celui qui était assis sur le trône.
Comparer Ézéchiel 48:31.
La nouvelle cité est construite selon le modèle qu’offrait l’organisation d’Israël. L’Église des rachetés apparaît comme le vrai peuple de Dieu, en faveur duquel se sont accomplies les promesses faites aux douze tribus des fis d’Israël (comparer Apocalypse 7:5-8).
Il s’agit des douze fondements des douze sections de la muraille, comprises entre les douze portes.
Ces fondements sont visibles dans leur partie supérieure, et sur celle-ci sont inscrits les noms des douze apôtres.
Ce trait figure le fait que l’Église a été fondée par les apôtres et repose sur le témoignage qu’ils ont rendu à Christ (Éphésiens 2:20). C’est donc sans raison que certains critiques y ont vu tantôt une preuve que l’Apocalypse était un livre judéo-chrétien, où les douze étaient exaltés à l’exclusion de Paul, tantôt une indication qu’elle n’était pas de l’apôtre Jean, qui n’aurait pu, sans manquer de modestie, se mettre à cette place d’honneur.
Comme dans Ézéchiel 40:5 et suivants, la ville est mesurée par l’ange qui parlait avec le voyant et qui se sert pour cela d’un roseau d’or, indice de la gloire de la cité.
Il mesura…et trouva, grec mesura sur douze mille stades.
La cité était donc disposée en carré, et comme sa hauteur était égale à sa longueur et à sa largeur, elle formait un cube de trois mille stades (environ 555 kilomètres) de côté, puisque son pourtour était de douze mille stades.
La forme cubique était celle du lieu très saint.
Douze mille stades équivalent à 2200 kilomètres environ. Ces chiffres sont symboliques : le nombre douze, qui représente le peuple de Dieu (verset 13, note), est multiplié par mille, le nombre de la plénitude.
Cent quarante-quatre coudées, douze fois douze, chiffre symbolique aussi, qui donne à la muraille une hauteur d’environ 66 mètres bien moindre que celle de la ville (verset 16).
Jean remarque que l’ange s’est servi, ici comme ailleurs, de la coudée ordinaire, dont les hommes se servent, d’une mesure d’homme.
Pour l’énumération des pierres précieuses (versets 19 et 20, comparez Exode 28:17 suivants; Exode 39:10 suivants; Ézéchiel 28:13)
Le jaspe (comparez Apocalypse 4:3) n’était probablement pas la pierre qui porte aujourd’hui ce nom, mais une pierre brillante, peut-être le diamant.
Le saphir, que les anciens tiraient de l’Inde et de l’Égypte, est bleu.
La calcédoine est une sorte d’agate, couleur d’azur.
L’émeraude est verte.
Les interprètes ne sont pas d’accord sur la pierre que désigne le mot sardonyx.
La sardoine (comparez Apocalypse 4:3, note) est de couleur brun rouge.
La chrysolithe était suivant les uns une pierre jaune qui avait l’éclat de l’or, suivant d’autres une pierre verdâtre transparente.
Le béryl est une variété d’émeraude; d’autres l’identifient avec l’onyx.
La topaze est une pierre transparente, aux reflets jaunes d’or, ou verdâtres.
Le chrysoprase, qui n’est mentionné qu’ici dans la Bible, était jaune pale suivant les uns, vert suivant d’autres.
L’hyacinthe est une pierre brillante qui a les reflets du feu, d’un jaune tirant sur le rouge.
L’améthyste est violette.
Dans les cités terrestres, les temples étaient les symboles de la présence de Dieu; ils rappelaient Dieu au souvenir des hommes et les invitaient à l’adoration.
Dans la cité céleste, Dieu est toujours et parfaitement présent au milieu des hommes (verset 3); il n’est donc plus besoin de temple. Alors sera pleinement accomplie la prophétie de Jésus (Jean 4:21). Ces temps avaient été entrevus déjà par Jérémie 3:16 et suivants.
L’Agneau aussi bien que le Dieu tout-puissant, est son temple, parce que la médiation du Sauveur demeure nécessaire aux hommes pour entrer dans la communion de Dieu.
Voir verset 11, seconde note; Apocalypse 22:5; Ésaïe 60:19-20.
L’Agneau est son flambeau, car il est le médiateur qui transmet à la cité sainte la lumière de Dieu.
Le voyant ne saurait vouloir dire qu’à ce moment il y aura encore des païens à convertir. Il célèbre l’accomplissement des prophéties relatives aux nations, en répétant les termes mêmes dans lesquels elles avaient été formulées (Ésaïe 60:3; Ésaïe 60:5; Psaumes 72:10).
Suivant d’autres, ces nations en marche vers Jérusalem représentent des rachetés en voie de perfectionnement; idée qui serait exprimée dans la leçon, d’ailleurs peu autorisée, du texte reçu : les nations de ceux qui sont sauvés.
Allusion à Ésaïe 60:11, où il est dit : « tes portes seront toujours ouvertes. Elles ne seront fermées ni jour ni nuit ». L’auteur explique (car), dans une parenthèse, pourquoi il ne mentionne pas la nuit : c’est qu’il n’y aura plus de nuit.
Toujours ouvertes, les portes de Jérusalem donneront accès aux nations qui ne cesseront d’affluer vers elle.
Le verbe ils apporteront reprend les mots du verset 24 : les rois de la terre apportent…
Tout ce qu’il y avait de vrai, de grand, de bon, de beau dans les nations, tout ce qui constituait leur gloire et leur honneur se retrouvera dans la cité de Dieu, sanctifié et élevé à sa plus haute puissance. Rien ne se perd dans le règne de Dieu.
Bien que les portes de la cité sainte soient toujours ouvertes, rien de souillé, c’est-à-dire aucun homme impur, n’entrera en elle. Elle sera préservée par sa sainteté même, selon les déclarations prophétiques de Ésaïe 35:8; Ésaïe 52:1; Ézéchiel 44:9.
Sur le livre de vie de l’Agneau, comparez Apocalypse 3:5; Apocalypse 13:8; Apocalypse 20:12.