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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 22". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/revelation-22.html.
bibliography-text="Commentaire sur Revelation 22". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-21
Une autre description glorieuse suit celle-ci, au commencement du chap. 22. «Et il me montra un fleuve dâeau vive, éclatant comme du cristal, sortant du trône de Dieu et de lâAgneau».
Ce ne sont plus les éclairs et les tonnerres et les voix, caractères de la période transitoire de jugement qui remplit lâintervalle entre lâenlèvement de lâÃglise et le règne avec Christ, mais la figure employée ici convient à ce temps où Christ et lâÃglise règnent paisiblement: «Un fleuve dâeau vive, éclatant comme du cristal, sortant du trône de Dieu et de lâAgneau. Au milieu de sa rue, et du fleuve, de çà et de là , était lâarbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois; et les feuilles de lâarbre sont pour la guérison des nations». Lâarbre de vie ne porte pas seulement ce que produisait le premier, mais maintenant, selon la plénitude de la provision de la grâce de Dieu envers lâhomme, il rend dâabord, pour lâhomme dans la gloire, ses douze fruits, puis ce qui convient aussi à lâhomme sur la terre, une portion que donne la bonté dâun Dieu qui manifeste son royaume. «Et il nây aura plus de malédiction; et le trône de Dieu et de lâAgneau sera en elle; et ses esclaves le serviront». La description de cette scène se termine avec le v. 5; après quoi viennent des avertissements jusquâà la fin du livre.
Le v. 6 confirme encore une fois toutes ces paroles, et, en relation avec elles, la venue du Seigneur est présentée pour en renforcer lâimportance. «Et voici, je viens bientôt. Bienheureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre». Alors est affirmé de nouveau le caractère de cette prophétie, caractère qui dérive du fait que le christianisme a déjà pris sa place: «Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre». Au temps de Daniel, et pour Daniel lui-même, le livre était scellé (Daniel 12:4, 9); câétait alors le caractère des anciens oracles, mais non du livre de Jean. «Et il me dit: Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre; le temps est proche». Il ne lâétait pas à lâépoque de Daniel. Pour lâÃglise, le temps est toujours proche. Dans son caractère propre, comme dans les choses qui sont sa portion, elle ne connaît point de temps du tout. Tout ce qui appartient au corps de Christ est en dehors de la terre et du monde. LâÃglise est au ciel; et, dans le ciel, il nây a ni temps, ni rien qui le mesure. Il y a dans le ciel des luminaires qui marquent les temps et les saisons pour la terre, et sur la terre. Mais lâÃglise se compose de personnes appelées en dehors de la terre, et elle nâest pas du monde; en conséquence, pour elle, le temps est toujours proche. Dès que Christ fut annoncé comme assis à la droite de Dieu, et, par conséquent, dès le début du christianisme, il fut aussi présenté comme prêt à juger les vivants et les morts (1 Pierre 4:5), et il demeure ainsi jusquâau temps présent. LâÃglise continue donc selon la volonté du Seigneur. Il peut, suivant les desseins quâil a formés, allonger ou abréger cet intervalle de temps qui est entièrement entre ses mains, mais lâÃglise nâa rien à faire avec les temps et les événements. Pour le Juif, au contraire, il y a nécessairement des dates; pour lui, de grands changements doivent aussi avoir lieu, et câest pourquoi, comme Daniel représente les Juifs, la différence reste marquée. Pour le chrétien, ce livre nâest pas scellé. Tout est ouvert, parce que le Saint Esprit habite en nous, «car lâEsprit sonde toutes choses, même les plus profondes de Dieu». Nous trouvons donc, en relation avec le livre, lâavertissement le plus solennel. «Que celui qui est injuste commette encore lâinjustice; et que celui qui est souillé se souille encore; et que celui qui est juste pratique encore la justice; et que celui qui est saint soit sanctifié encore». Le temps dont il est parlé ici ne nous concerne point, mais bien ceux qui seront sur la terre après que nous serons loin. Tout est fixé alors. Ce ne sera plus le temps de chercher la miséricorde: quel que soit lâétat dans lequel le Seigneur nous trouvera à sa venue, tout est terminé et fixé; il nây a pas lieu à changement. En conséquence, nous lisons: «Voici, je viens bientôt, et ma récompense est avec moi». Nous voyons que cela se rapporte à ce qui précède, â non seulement à sa venue pour nous qui gardons les paroles de la prophétie de ce livre, mais pour ceux quâil trouvera ici-bas, «pour rendre à chacun selon que sera son Åuvre».
Après cela Jésus se présente lui-même, en même temps quâil annonce avoir envoyé son ange. «Moi, Jésus, jâai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les assemblées. Moi, je suis la racine et la postérité de David, lâétoile brillante du matin. Et lâEsprit et lâÃpouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut prenne gratuitement de lâeau de la vie». Ainsi Christ présenté non seulement comme la racine et la postérité de David, mais comme lâétoile brillante du matin, fait jaillir, sous lâaction du Saint Esprit, lâeffusion du cÅur de lâÃglise. Elle ne peut entendre parler de lui sous ce point de vue, sans désirer aussitôt quâil vienne. Elle ne dit pas, il est vrai: «Viens bientôt»; cela ne conviendrait ni à elle, ni au chrétien. Ce qui nous convient, câest la patience dâespérance. Au contraire, quâil est précieux pour le cÅur que ce soit Lui qui dise: «Je viens bientôt». Et câest Christ seul qui, dans lâÃcriture, parle toujours ainsi. Quant à nous, nous pouvons dire simplement: «Viens». Nous désirons sans doute quâil vienne bientôt, mais nous lui abandonnons le moment, parce que nous connaissons son amour et que nous pouvons nous confier en Lui. Nous savons que, sâil tarde, ce nâest pas «pour ce qui concerne la promesse» (2 Pierre 3:9), mais sa patience «est salut» (v. 15) à plusieurs. Or qui voudrait priver lââme du salut, ou empêcher le Seigneur de le manifester?
«Et lâEsprit et lâÃpouse disent: Viens». Câest à Jésus que ce soupir sâadresse. Vers quel autre pourrait-il être poussé? Lâépouse fait monter ce désir vers lâépoux, et le Saint Esprit donne la puissance à cette effusion de son cÅur. Mais, outre cela, il y a aussi un message pour dâautres; un mot adressé à ceux qui entendent. «Que celui qui entend dise: Viens». Ils sont invités à proférer le même appel. Si vous croyez, ne craignez point, alors même que vous nâauriez que peu de connaissance: Le Seigneur nâoublie ni ne méprise ceux qui comparativement manqueraient encore dâintelligence. Câest précisément cette classe de personnes quâil a en vue, dans lâinvitation, faite à ceux qui entendent, de dire: «Viens». Lâépouse représente ceux qui sont dans la possession normale et la jouissance de leurs privilèges. Plusieurs ne sont pas encore arrivés à ce point, mais le Seigneur ne les oublie pas. «Que celui qui entend, dise: Viens». Avoir seulement entendu sa voix, câest, après tout, le don et la faveur inestimables, câest le point de départ de toute bénédiction. Ce nâest pas la pleine jouissance, mais de là dépend tout. Câest le chemin qui conduit à tout, si ce nâest pas la prise de possession et la jouissance actuelle de tout. «Que celui qui entend» soit donc encouragé à dire: «Viens». Il nây a rien en Jésus qui puisse ou doive vous arrêter, ni vous causer aucune crainte. En lui il y a toute bénédiction; câest de lui-même que vous jouirez, quand même vous nâauriez pas eu ici-bas la pleine connaissance de tout ce quâil est.
Mais en même temps que lâÃglise dit à Christ: «Viens», et quâelle invite ceux qui croient à se joindre sans crainte à elle dans cet appel, elle nâoublie pas ceux qui sont de pauvres pécheurs, soit quâils en aient la profonde conviction, ou quâils éprouvent seulement un désir produit par la grâce de Dieu, ce qui est la plus faible expression du besoin dâun pécheur; de même que nous avons vu aussi la plus faible expression de ce quâest un saint dans celui qui entend. Ainsi le Seigneur trouve place pour tout ce qui est le fruit de sa propre grâce, â pour lâappel de grâce aussi, même sâil nây est pas répondu. Toutefois le mépris de la grâce conduit nécessairement au jugement.
Le livre se termine après un avertissement solennel à ceux qui ajouteraient ou retrancheraient quoi que ce soit à son contenu. «Celui qui rend témoignage de ces choses dit: Oui, je viens bientôt. â Amen; viens, Seigneur Jésus!»
«Oui, je viens bientôt»; que cela est précieux après une si longue attente. Après tant de douleurs, dâépreuves, de difficultés, de dangers, quâil est doux dâavoir une telle parole, prononcée par Celui qui est le saint et le véritable, et qui certainement va venir dans la fidélité de son amour. Il ne manquera pas dâaccomplir ce dont il a donné le gage à nos cÅurs. Il vient, et câest bientôt pour nous.
Puissent nos cÅurs, dégagés dâentraves, répondre librement «Amen», à sa parole dâamour et de vérité! Que sa grâce soit avec tous!