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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 9". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/matthew-9.html.
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 9". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-38
Guérison dâun paralytique
(v. 1-9). â Le Seigneur passe à lâautre rive et revient dans sa propre ville, qui était Capernaüm. Là on lui apporta un paralytique couché sur son lit. «Et Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Aie bon courage, mon enfant, tes péchés sont pardonnés». Ici encore, nous voyons que Jésus répond à la foi. Dans ce cas, câest à celle de ceux qui apportent le paralytique. En Marc 2, on voit lâénergie de cette foi qui surmonte toutes les difficultés pour placer le pauvre malade en présence du Seigneur. Ce récit contient, entre autres, une leçon dont nous avons tous besoin de profiter, petits et grands. Nous avons dit que la paralysie est une figure de lâincapacité où se trouve placé lâhomme, par le péché, de faire quoi que ce soit pour avoir la vie. Il faut donc que ceux qui ont la vie nouvelle aident ceux qui en sont encore privés, comme le firent les personnes qui, en amenant au Seigneur le paralytique, avaient la foi pour sa guérison. Chacun peut faire quelque chose pour mettre un pécheur en contact avec la puissance qui guérit, soit en parlant du Seigneur à lâoccasion, soit, surtout, en le lui présentant par la prière, soit encore en lâengageant à venir entendre la prédication de lâÃvangile, en distribuant des traités, en profitant de toutes les occasions qui sâoffrent pour attirer les âmes au Sauveur. On connaît beaucoup de conversions produites par le moyen de jeunes enfants qui ont été ainsi des porteurs de paralytiques. Nous ne pouvons pas convertir; mais nous pouvons indiquer le chemin du salut, contraindre dâentrer dans la salle des noces ceux qui se tiennent dehors (Luc 14:23). Nâoubliez pas, mes chers lecteurs, lâenseignement que nous donne la foi des personnes qui amenèrent le paralytique à Jésus!
Des scribes, entendant le Seigneur dire à cet homme: «Tes péchés sont pardonnés», lâaccusent de blasphème; mais le Seigneur connaissait leurs pensées et leur dit: «Pourquoi pensez-vous du mal dans vos cÅurs? Car lequel est le plus facile, de dire: Tes péchés sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi et marche? Or, afin que vous sachiez que le Fils de lâhomme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés...; alors il dit au paralytique: Lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison» (v. 1-8). Ces scribes ne reconnaissaient pas en Jésus lâÃternel qui visitait son peuple, accomplissant ce qui est dit au Psaumes 103:3: «Câest Lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infirmités». Celui qui possède ce pouvoir était, sur la terre, le Fils de lâhomme, titre que prend toujours le Seigneur rejeté. Il lui était aussi facile de dire: «Tes péchés sont pardonnés», que de dire: «Lève-toi et marche». Sous le gouvernement de Dieu au milieu de son peuple, celui qui était affligé dâune infirmité, lâétait à cause de certains péchés quâil avait commis, de sorte que guérir un tel homme, câétait lui pardonner ses péchés, les péchés qui avaient causé son infirmité. Or ce nâétait que Dieu seul qui pouvait faire cela. Dans la personne de Jésus, Dieu était là pour guérir Israël tout entier, sâil eût voulu le recevoir. En voyant cela, les foules furent saisies de crainte et glorifièrent Dieu qui avait donné un tel pouvoir aux hommes. Elles le constataient, mais cela ne veut pas dire quâelles croyaient que ce Fils de lâhomme était lâÃternel, Emmanuel, Dieu avec nous. Les hommes sont plus vite frappés par la puissance de Dieu quâattirés par son amour. Mais les sentiments produits par la vue des miracles ne sauvent pas; il faut la foi en la personne du Seigneur et en sa Parole.
Appel de Matthieu
(v. 9-13). â «Et Jésus, passant de là plus avant, vit un homme nommé Matthieu, assis au bureau de recette; et il lui dit: Suis-moi. Et se levant, il le suivit. Et il arriva, comme il était à table dans la maison, que voici, beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent et se mirent à table avec Jésus et ses disciples» (v. 9, 10).
Si lâÃternel était au milieu de son peuple, câétait sur le pied de la grâce, et il agissait selon cette grâce qui ne tient pas compte de ce quâest lâhomme pour opérer envers lui. Le Seigneur veut sâassocier des hommes, les apôtres, pour accomplir son Åuvre dâamour et de puissance au milieu de son pauvre peuple, comme nous le voyons au chapitre suivant. Il ne prend pas pour cela un pharisien ou un docteur de la loi, car rien de ce qui caractérisait ces hommes religieux ne les qualifiait pour cet appel, pas plus que chez les autres hommes. Il appelle un péager, un homme méprisé par les Juifs à cause de sa vocation. Câest la grâce qui le formera pour son service (voir Marc 1:17). Les péagers, qui prélevaient les droits de péage pour le compte des Romains, le faisaient souvent sans conscience, très arbitrairement, ainsi que Jean le Baptiseur le dit à ceux qui venaient à lui (Luc 3:13). Aussi, les Juifs qui supportaient difficilement le joug des Romains, méprisaient-ils profondément ceux des leurs qui acceptaient ces fonctions. Ils les mettaient au rang des pécheurs, des gens de mauvaise vie, les excluaient de leurs synagogues et leur témoignage en public nâavait aucune valeur. Mais Dieu ne regarde pas plus aux défauts quâaux qualités de lâhomme pour sâoccuper de lui. Il est venu apporter la grâce à tous, parce que tous, sans distinction, étaient perdus. Les pharisiens, qui sâestimaient supérieurs aux autres, voyant Jésus à table avec les publicains et les pécheurs, disent à ses disciples: «Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs? Et Jésus, lâayant entendu, leur dit: Ceux qui sont en bonne santé nâont pas besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Mais allez et apprenez ce que câest que: «Je veux miséricorde et non pas sacrifice» (Osée 6:6); car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs» (v. 11-13). Quelle belle définition de la grâce venue au milieu dâeux dans la personne de Jésus, et qui veut faire miséricorde à tous, parce que Dieu ne peut accepter aucun sacrifice offert par lâhomme souillé par le péché. Dès quâun homme reconnaît quâil est pécheur, perdu, il peut aller au Sauveur et il reçoit le pardon de ses péchés. Mais tant quâil se croit juste et quâil demeure dans son état de perdition, il ne peut apprécier la grâce; ainsi il se trouve en opposition avec la parole de Dieu qui dit: «Il nây a point de juste, non pas même un seul» (Romains 3:10).
Le vin nouveau et les vieilles outres
(v. 14-17). â Viennent ensuite les disciples de Jean le Baptiseur, qui demandent à Jésus pourquoi eux-mêmes et les pharisiens, jeûnaient souvent et non ses disciples. Jésus leur dit: «Les fils de la chambre nuptiale peuvent-ils mener deuil tant que lâépoux est avec eux? Mais des jours viendront, lorsque lâépoux leur aura été ôté; et alors ils jeûneront» (v. 14, 15). Le Seigneur compare la position de ses disciples à celle des amis dâun époux dans le jour des noces: remplis de joie par sa présence, le jeûne ne leur conviendrait pas. En effet, pouvait-on jeûner si lâon comprenait qui était ce divin Maître, si lâon jouissait des effets de sa présence et de son activité? Les disciples étaient les objets de son amour, car ils avaient trouvé, comme le dit Philippe à Nathanaël, «celui... duquel les prophètes ont écrit» (Jean 1:46). On voit combien même les disciples de Jean avaient peu compris qui était celui dont leur maître avait dit: «Lâami de lâépoux, qui assiste et lâentend, est tout réjoui à cause de la voix de lâépoux; cette joie donc, qui est la mienne, est accomplie» (Jean 3:29). Dans sa réponse aux disciples de Jean, le Seigneur a aussi devant lui son rejet, qui amènera pour eux les temps de tristesse et de jeûne dont il les entretient en Jean 16:16-20.
Dans les figures dont le Seigneur se sert (v. 16 et 17), il montre que la grâce apportée par lui est une chose entièrement nouvelle qui ne peut être contenue dans les formes légales du judaïsme, ni convenir à la propre justice des pharisiens. «Personne ne met un morceau de drap neuf à un vieil habit... On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement les outres se rompent, et le vin se répand, et les outres sont perdues; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et tous les deux se conservent». En effet, les outres, dans lesquelles, en Orient, on conserve les liquides, ne supportent pas lorsquâelles sont vieilles la force de la fermentation du vin nouveau. De là vient lâexemple que le Seigneur prend pour montrer que tout doit être nouveau sous le régime de la grâce quâil introduisait dans ce monde. Le système légal, qui sâadressait à lâhomme dans la chair afin de lâéprouver, ne pouvait convenir à la grâce qui ne tenait aucun compte de lui, quâil fût Juif ou Gentil, religieux ou grand pécheur, et qui agissait librement envers tous ceux qui en avaient besoin.
Résurrection dâune jeune fille
(v. 18-26). â Comme le Seigneur parlait ainsi, un chef de synagogue, appelé Jaïrus, en Marc et Luc, sâapprocha de lui et lui dit: «Ma fille vient de mourir, mais viens et pose ta main sur elle, et elle vivra». Jésus le suivit aussitôt, accompagné de ses disciples. Sur le chemin, une femme souffrant depuis douze ans dâune perte de sang â image de la vie qui sâen va â sâapprocha par derrière et toucha le bord de son vêtement, disant en elle-même: «Si seulement je touche son vêtement, je serai guérie. Et Jésus, sâétant retourné et la voyant, dit: Aie bon courage, ma fille; ta foi tâa guérie. Et la femme fut guérie dès cette heure». Arrivé à la maison de Jaïrus, Jésus trouve les joueurs de flûte qui faisaient entendre le son des complaintes, en usage en Orient lors dâun décès, et la foule qui menait grand bruit. Il les fit tous retirer disant: «La jeune fille nâest pas morte, mais elle dort. Et ils se riaient de lui. Et lorsque la foule eut été mise dehors, il entra et prit sa main, et la jeune fille se leva. Et le bruit sâen répandit par tout ce pays-là » (v. 18 à 26). En contraste avec ceux qui méconnaissaient la personne de Jésus, on aime à voir la foi du père qui sait que, si Jésus touche sa fille morte, elle vivra, et la foi de cette femme, assurée de sa guérison si elle touche son vêtement. Puis au-dessus de tout, lâamour infatigable du Seigneur Jésus, toujours prêt à répondre aux besoins quâil rencontre. Câétait là sa nourriture, la satisfaction de son propre cÅur.
Outre cela, il y a, dans ces faits, un enseignement figuré qui nous fait voir le but du ministère de Jésus en rapport avec Israël. La jeune fille morte représente lâétat de mort morale de la nation. Le Seigneur est venu pour réveiller Israël, lâappeler à la vie, ce qui nâaura lieu quâaux temps de la fin, puisquâil a été rejeté. Mais en attendant, tous ceux qui, individuellement, sentent la gravité de leur état comme cette femme et qui ont la foi, peuvent profiter de la puissance et de lâamour du Seigneur pour être guéris. Câest ce qui eut lieu pour tous ceux des Juifs qui reçurent le Seigneur, et cela sâétend à tous ceux qui croient en tout lieu, en attendant la résurrection morale dâIsraël.
Guérison de deux aveugles et dâun muet
(v. 27-34). â «Et comme Jésus passait de là plus avant, deux aveugles le suivirent, criant et disant: Aie pitié de nous, Fils de David! Et quand il fut arrivé dans la maison, les aveugles vinrent à lui. Et Jésus leur dit: Croyez-vous que je puisse faire ceci? Ils lui disent: Oui, Seigneur. Alors il toucha leurs yeux, disant: Quâil vous soit fait selon votre foi. Et leurs yeux furent ouverts» (v. 27-30).
Ces aveugles présentent un autre côté de lâétat moral dâIsraël â comme de tout homme â aveugle, incapable de profiter de la lumière venue dans la personne de Jésus, sans lâintervention de sa puissance qui ne répond quâà la foi; car, au milieu de ce triste état dâIsraël, ceux qui faisaient appel au Fils de David trouvaient en lui la réponse à leur foi et profitaient de ce quâil était venu offrir à tout le peuple: la lumière qui manque à tout homme inconverti.
Jésus défendit aux aveugles de dire ce qui leur était arrivé, ainsi quâil lâavait enjoint au lépreux (chap. 8:4). Mais eux répandirent sa renommée dans tout le pays. Le Seigneur ne voulait pas exciter la curiosité des foules. Venu pour répondre aux besoins des pécheurs, il ne cherchait pas non plus la gloire qui vient des hommes. Câest pourquoi, au chap. 8:18, quand il voit venir après lui les foules, il passe à lâautre rive. «Et comme ils sortaient, voici, on lui amena un homme muet, démoniaque. Et le démon ayant été chassé, le muet parla» (v. 32-34). Le mutisme représente aussi un des caractères de lâétat moral de lâhomme déchu: il ne peut pas mieux parler que voir. Il ne peut rien dire de lâamour de Dieu, ni des perfections de Jésus, ni des choses célestes quâil ne connaît pas! Mais le Seigneur est là pour le délivrer de la puissance de Satan et le rendre capable de parler de lui, de voir ses beautés, de le suivre, et, comme dans le cas de la belle-mère de Pierre, de le servir. Heureux changement, dû à la grâce parfaite comme à la puissance de Dieu! Câest bien passer de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière, du pouvoir de Satan à Dieu. Quelle gloire lui revient dès maintenant et dans toute la bienheureuse éternité!
Les foules étonnées dirent: «Il ne sâest jamais rien vu de pareil en Israël; mais les pharisiens disaient: Il chasse les démons par le chef des démons» (v. 33, 34). Si la présence de Jésus est plus insupportable au monde que celle de Satan, son activité en grâce et en amour remplit de haine et de jalousie les orgueilleux pharisiens, les gens religieux du peuple juif. Ils sentent leur petitesse en présence de la grandeur du Seigneur Jésus; ils craignent de voir diminuer leur prestige devant les hommes; aussi pour sauvegarder le caractère de leur prétendue mission divine aux yeux du peuple, ils ne craignent pas dâattribuer au diable la puissance du Fils de Dieu, le rejetant ainsi formellement, commettant ce qui est appelé: «le blasphème contre lâEsprit» (chap. 12:31), pour lequel il nây a pas de pardon.
Les brebis sans berger
(v. 35-38). â Malgré la haine dont Jésus était lâobjet, haine manifestant ouvertement que son peuple ne voulait rien de lui, il poursuit son Åuvre, prêchant lâévangile du royaume dans les villes et les villages, mettant sa puissance et son amour à la disposition de qui en sentait le besoin. Il guérissait toute maladie et toute langueur (v. 35).
Malgré lâopposition des chefs du peuple, il y avait des besoins dans les foules. «Et voyant les foules, il fut ému de compassion pour elles, parce quâils étaient las et dispersés, comme des brebis qui nâont pas de berger» (v. 36). Ceux qui avaient pris la place de bergers au milieu du peuple, les sacrificateurs, les scribes et les pharisiens, ne se souciaient pas du troupeau; ils en tiraient tous les avantages possibles à leur propre profit. LâÃternel le leur reproche par Ãzéchiel, en annonçant lâarrivée du bon berger qui prendrait soin des brebis (Ãzéchiel 34). La méchanceté des conducteurs dâIsraël, leur infidélité à lâégard du troupeau, leur haine vis-à -vis de Jésus nâétaient quâune raison de plus pour lui dâaccomplir son Åuvre dâamour envers les misérables. Aussi il dit à ses disciples: «La moisson est grande, mais il y a peu dâouvriers; suppliez donc le Seigneur de la moisson, en sorte quâil pousse des ouvriers dans sa moisson» (v. 36-38).
Combien cet amour infatigable du Seigneur est merveilleux! Il est comme cette source rafraîchissante et pure qui suit paisiblement son cours; lorsquâelle se heurte à un dur rocher, elle ne fait que sâen détourner pour porter ailleurs son action bienfaisante. Cette source de grâce et de vie rencontre-t-elle un cÅur dur chez un de nos lecteurs? Quâil se laisse fléchir par la bonté de Dieu qui le pousse à la repentance, afin que la source du salut ne se détourne pas de lui à jamais, mais quâau contraire, il puisse chanter en toute sincérité:
Heureux celui qui, près du fleuve,
Arbre vivant par Toi planté,
Prend racine et croît, et sâabreuve
De ses eaux, pour lâéternité!
Source dâamour, toujours nouvelle,
Qui jaillis pour nous du Saint Lieu,
De ta plénitude éternelle,
Tu nous remplis, Source de Dieu!