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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-38
1 à 8 Guérison dâun paralytique
Comparer Marc 2:1-12, Luc 5:17-26.
Sa ville, Capernaüm, où il sâétait établi (Matthieu 4:13; Marc 2:1).
Marc et Luc assignent une autre place au trait qui va suivre, et le rapportent avec plus de détails (voir les notes).
Avant tout, la foi du paralytique, mais aussi la foi de ceux qui le lui apportaient et qui montraient ainsi que déjà cette foi était «â¯opérante par la charitéâ¯Â». Câétait là la préparation nécessaire à la guérison et au pardon.
Dâabord des paroles pleines de compassion et dâencouragement : Prends courage, mon enfant (comparer Matthieu 9:22, Marc 10:49). Puis, un bienfait infiniment plus grand pour le malade que la guérison quâil venait demander : Tes péchés sont pardonnés (grec remis). Le texte reçu porte : «â¯te sont pardonnésâ¯Â», ce qui sâentend de soi-même.
Mais ce quâil faut remarquer câest le verbe au présent, selon le vrai texte, qui montre le pardon accordé actuellement par Jésus-Christ et sans condition aucune. Pour que ce pardon absolu fut moralement possible et vrai, il fallait que Jésus vit dans cet homme la repentance aussi bien que la foi. Cependant celte parole de Grâce, adressée à un malade qui venait chercher la guérison, surprend au premier abord. On a conclu de là que le malade avait lui-même causé son mal par ses péchés, ou que Jésus sâaccommodait à lâidée juive de son temps que toute souffrance est le châtiment de péchés personnels (voir le contraire dans Jean 9:2-3).
Il est possible que ce paralytique se fût attiré sa maladie par ses égarements, mais rien dans le récit ne lâindique. Seulement il est certain, selon lâÃcriture, que tout mal dans le monde émane du péché (Romains 5:12), et Jésus, en accordant dâabord le pardon, guérit la cause, le péché, avant dâôter lâeffet, la maladie.
Dâaprès les autres synoptiques, il nây avait pas là uniquement, comme adversaires, les scribes, mais aussi des pharisiens (voir sur les premiers Matthieu 23:2, note, et sur les derniers Matthieu 3:7, note), venus ensemble de divers lieux pour épier Jésus (Luc 5:17),
Câest donc ici proprement que commence dans le récit de Matthieu cette opposition hostile qui ira toujours croissant jusquâau dénouement.
Comment ces adversaires pouvaient-ils voir, dans le pardon prononcé par Jésus, un blasphème ? Il leur paraissait que Jésus usurpait un attribut divin.
Dans Marc et Luc les contradicteurs complètent ainsi leur pensée : «â¯Qui peut pardonner les péchés, sinon Dieu seulâ¯Â» ? Et dans lâignorance où ils étaient de la personne de Jésus, ils avaient raison. Quand plus tard le Maître autorise ses disciples à pardonner les péchés, il leur délègue un pouvoir quâil exerce, lui, directement, et ils ne pourront, eux, quâannoncer le pardon au nom de Dieu et du Sauveur (Matthieu 16:19; Matthieu 18:18; Jean 20:23; notes).
B et quelques versions ont : «â¯connaissant leurs penséesâ¯Â». Lâidée est la même. Jésus est le seul homme qui ait jamais eu le pouvoir de connaître ou de voir les pensées des autres. Ce nâétait pas seulement lâeffet dâune pénétration naturelle de son esprit, mais un pouvoir divin semblable à celui par lequel il faisait des miracles (Jean 2:24-25).
Grec : Pourquoi vous, pensez-vousâ¦Vous, tandis que ce pauvre paralytique et ses amis viennent à moi pleins de confiance.
Câétaient là précisément les mauvaises choses que les adversaires avaient dans leurs cÅurs, des pensées dâincrédulité et dâinimitié qui leur faisaient voir un blasphème dans la plus émouvante manifestation de la miséricorde de Dieu. Câétaient donc eux-mêmes qui blasphémaient.
Lévitique 5:5 doit motiver (car) le verset 4, et cette dernière question, Jésus la tire des pensées mêmes des adversaires.
Au fond, pardonner ou guérir sont également impossibles à lâhomme et aisés pour le Seigneur car lâun et lâautre exigent la puissance divine. Mais les scribes pensaient : Voilà un paralytique qui vient chercher la guérison, et on lui dit : Tes péchés te sont pardonnés; cela est bien facile, en même temps que blasphématoire; mais le guérir ! Or, afin que vous sachiez, est donc la solennelle réponse à cette pensée, et la guérison du paralytique par la parole de Jésus devient ainsi une démonstration sans réplique de lâautorité quâil a pour pardonner les péchés.
Sur lâexpression le fils de lâhomme, voir Matthieu 8:20, note.
Les mots : sur la terre sont là par opposition à dans le ciel. Même sur la terre, avant le jugement éternel, même sous sa forme de serviteur, le fils de lâhomme a le pouvoir de pardonner; car «â¯toute puissance lui est donnée au ciel et sur la terreâ¯Â» (Matthieu 28:18).
La profonde impression que la foule reçoit de ce miracle est rendue, dans le texte reçu, par ce mot fut dans lâadmiration ou lâétonnement. La variante admise donne à peu prés le même sens mais avec plus dâénergie encore.
Aux hommes nâest pas une expression générique pour à un homme (Jésus); mais la foule regarde avec raison tous les pouvoirs de Jésus comme conférés, en lui à lâhumanité entière.
Plan
3>Guérison de deux aveugles
Comme Jésus sâen retournait, deux aveugles le suivent dans la maison en implorant son secours. Après leur avoir demandé sâils croient à sa puissance, il les guérit en touchant leurs yeux. Il leur défend sévèrement de divulguer ce miracle, mais eux en répandent le bruit dans toute cette contrée (27-31).
3>Guérison dâun démoniaque muet
Comme les aveugles guéris sortaient, on présente à Jésus un démoniaque muet. Le démon chassé, le muet parle. Et tandis que le peuple est dans lâadmiration, les pharisiens attribuent ce miracle à la puissance de Satan (32-34).
3>Résumé du tableau précédent
Jésus, parcourant les villes et les bourgades, enseignant et guérissant. En voyant les foules, il est ému de compassion, parce quâelles étaient semblables à des brebis qui nâont point de berger. Il y avait là une grande moisson à recueillir, mais peu dâouvriers. Jésus exhorte ses disciples à prier pour que Dieu envoie des ouvriers dans sa moisson (38-38).
27 à 38 Guérison de deux aveugles et dâun muet démoniaque. Activité compatissante de Jésus.
Ce nom de fils de David désignait le Messie dans le langage du peuple, qui croyait aux prophéties de lâAncien Testament annonçant là naissance de ce libérateur dans la famille du grand roi dâIsraël (Matthieu 15:22 et ailleurs). Ces aveugles, ayant sans doute eu connaissance de Jésus et de ses Åuvres, lâinvoquent comme le Sauveur promis à leur peuple. Jésus ne se donne jamais ce nom, mais il lâapprouve (Matthieu 22:42).
Dans la maison où demeurait Jésus. Il veut leur parler et les guérir en particulier afin de ne pas attirer lâattention (verset 30).
Câest pourquoi il ne répond pas à leurs cris de détresse tant quâil est en chemin, mais quand, malgré cet accueil peu encourageant, ils lâont suivi jusque dans la maison alors il leur accorde la guérison.
Partout et toujours câest la foi qui ouvre le cÅur de lâhomme à lâaction divine (Matthieu 8:13).
Câest-à -dire quâils recouvrèrent la vue par la puissance créatrice de cette parole (verset 29).
Voir sur le but de ces défenses, Matthieu 8:4. Cette fois, Jésus accentue sa défense, par des raisons qui nous sont inconnues. Le verbe que nous traduisons par parler avec menace exprime un violent mouvement de lââme; le même terme désigne ailleurs une émotion produite par des causes différentes. Marc 1:43; Jean 11:33
Désobéissance répréhensible, mais excusable par son motif :
Comparer à Marc 1:45
Le récit de ce miracle et du suivant ne se trouve que dans Matthieu
Voir sur les démoniaques, Matthieu 8:28, note.
Il nâest pas dit, dans le cas présent, si le mutisme de cet homme venait de lâinfluence dâun démon ou sâil avait cette infirmité dès sa naissance; mais il est sûr que sa guérison coïncida avec lâexpulsion du démon.
Ces pharisiens ne nient point les miracles de Jésus; mais, dans leur incrédulité haineuse, ils préfèrent les attribuer au diable plutôt quâà Dieu. Voir la même accusation à lâoccasion dâune guérison semblable et la réponse de Jésus dans Luc 11:14-23.
Matthieu rapporte ce discours à propos de la guérison dâun démoniaque aveugle et muet, qui fut pour les pharisiens lâoccasion de répéter leur propos (Matthieu 12:22-37).
Jésus parcourt en vrai missionnaire les divers lieux du pays; il nâattend pas que les hommes viennent à lui, il va à eux.
Enseigner, prêcher la bonne nouvelle du royaume et guérir le corps et lââme, telle est son Åuvre de Sauveur (voir sur le royaume quâil fondait, Matthieu 3:2, note).
Le texte reçu avec les majuscules plus récents ajoute à ces mots : toute maladie et toute langueur, ceux-ci : «â¯parmi le peupleâ¯Â».
Par ce résumé de lâactivité du Sauveur, répétition textuelle de Matthieu 4:23, lâévangéliste termine le tableau général du ministère de Jésus.
Ce mot que nous traduisons par être ému de compassion, et qui se retrouve souvent dans les évangiles appliqué à Jésus, signifie proprement être ému dans ses entrailles, et exprime cette douloureuse sympathie avec laquelle il partageait les maux et les souffrances de notre pauvre humanité.
Ici, ce sentiment de tendre charité est excité par la vue de ces foules semblables à des brebis sans berger, lesquelles sont, non pas seulement «â¯dispersées et errantesâ¯Â», selon nos anciennes versions, mais, dâaprès le vrai texte, fatiguées et gisantes (grec jetées).
Cet état dâépuisement et de souffrance est nécessairement celui de brebis privées de direction, de protection et de nourriture parce quâelles nâont point de berger. Image juste et frappante de lâétat dââmes sans lumière, sans paix, sans Dieu. Quel motif pour lâexhortation qui suit (verset 38) !
Câest précisément dans le lamentable état moral des hommes de son temps que Jésus voit les indices dâune grande moisson dââmes, prête à être recueillie dans le royaume de Dieu (comparer Luc 10:2; Jean 4:35).
Plus lâhomme sent sa misère et en souffre, plus ses besoins profonds le jettent dans les bras du Sauveur. Mais, pour la moisson, il faut des ouvriers pour conduire les âmes à la source de là vie, il faut des serviteurs de Dieu qui la leur montrent avec amour; et alors il y en avait si peu, que le Sauveur demande à ses disciples de prier pour que le nombre en soit accru (verset 38).
Grec : afin quâil lance des ouvriers. Expression énergique dictée par un besoin impérieux. Câest Dieu qui seul suscite forme, envoie de bons ouvriers dans son règne, mais il faut que lâÃglise en prière les lui demande.
Câest par cette mention de la profonde misère du peuple et de lâardent désir de Jésus quâun prompt secours lui soit envoyé, que Matthieu prépare le récit qui va suivre de la première mission des apôtres (chapitre 10).