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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/matthew-10.html.
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 10". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-42
Mission des douze disciples
à la fin du chapitre précédent, Jésus avait dit aux disciples de supplier le Seigneur de la moisson afin quâil pousse des ouvriers dans sa moisson. Ici, il les envoie lui-même; car malgré son abaissement, il est néanmoins le Seigneur de la moisson, comme aussi Seigneur de tout; et il se révèle comme tel en faisant annoncer à son peuple que le royaume des cieux sâétait approché. Aujourdâhui, il se sert de son autorité pour donner la vie éternelle, comme nous le lisons en Jean 17:1, 2: «Père, lâheure est venue; glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, comme tu lui as donné autorité sur toute chair, afin que, quant à tout ce que tu lui as donné, il leur donne la vie éternelle». Plus tard, le Seigneur usera de cette même autorité, pour exercer le jugement sur ceux qui nâauront rien voulu de lui durant le temps de sa longue patience.
Jésus appelle ses douze disciples, nommés «apôtres» ou envoyés, et les envoie deux à deux, afin quâils annoncent aux Juifs que le royaume des cieux sâest approché. Nous avons déjà dit que ce qui caractérise lâévangile selon Matthieu, câest que Jésus se présente comme Messie à Israël. Ce fait ressort bien nettement des instructions quâil donne à ses disciples: «Ne vous en allez pas sur le chemin des nations, et nâentrez dans aucune ville de Samaritains; mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison dâIsraël» (v. 5, 6). Câest à Israël déjà que Jean le Baptiseur sâétait adressé, et maintenant câest le Messie lui-même qui fait proclamer, au même peuple, lâapproche du royaume des cieux. En revanche, la prédication de lâÃvangile de la grâce à tous les hommes nâa eu lieu quâaprès le rejet de Christ. Nous avons déjà parlé de la différence quâil y a entre lâÃvangile du royaume et lâÃvangile de la grâce prêché actuellement.
Jésus confère aux douze le pouvoir dâaccomplir des miracles; ils présentent ainsi au peuple la puissance par laquelle le royaume serait établi, nécessaire pour délivrer lâhomme des conséquences du péché et du pouvoir de Satan. En prêchant le royaume des cieux, ils devaient guérir les infirmes, ressusciter les morts, rendre nets les lépreux, chasser les démons. Toute cette puissance sera de nouveau en activité lors de lâétablissement futur du règne de Christ; câest pourquoi ces miracles que les disciples accomplissaient en prêchant lâÃvangile sont appelés, en Hébreux 6:5, «les miracles du siècle à venir».
Les disciples avaient reçu gratuitement et devaient donner gratuitement sans faire aucune provision pour le chemin. Le roi lui-même les envoyait en Israël, où son autorité devait être reconnue. Plus tard, lorsque le rejet du roi est accompli, quand le Seigneur va à la croix, il parle tout autrement aux disciples, alors les envoyés dâun Christ rejeté (Luc 22:35, 36). Mais maintenant, les messagers dâune nouvelle aussi réjouissante que celle de lâapproche du royaume des cieux allaient mettre le peuple à lâépreuve: ceux qui les recevaient, jouiraient de la paix quâon leur apportait, tandis que, si la maison dans laquelle les disciples entraient était indigne, et quâils nây soient pas reçus, en en sortant, ils devaient secouer la poussière de leurs pieds en témoignage contre elle. Le Seigneur ajoute: «En vérité, je vous dis: le sort du pays de Sodome et de Gomorrhe sera plus supportable au jour du jugement que celui de cette ville-là ». Tout grossiers pécheurs quâils étaient, les habitants de ces villes ne seront pas responsables dâavoir méprisé un privilège tel que celui de ces villes dâIsraël, qui, au lieu de recevoir le Messie annoncé depuis longtemps par les prophètes, le mirent à mort. Aussi, après ce rejet, le temps de la longue patience de Dieu envers son peuple arriva à son terme, Israël fut rejeté et dispersé parmi les nations jusquâau moment où il sera ramené et béni, selon les promesses immuables de Dieu, en vertu du sang de la nouvelle alliance, répandu sur la croix.
Jusquâau v. 15, le Seigneur donne aux disciples les instructions concernant leur service exclusivement pendant le temps qui sâest écoulé avant sa mort, et ensuite celles qui ont une portée plus générale et embrassent toute la période qui sâécoule entre sa première venue et sa venue glorieuse comme Fils de lâhomme (v. 23); mais toujours en rapport avec Israël. Car après la mort du Seigneur, les disciples ont encore exercé leur ministère au milieu du peuple premièrement, avant dâaller annoncer lâÃvangile aux nations. Câest alors quâils devaient être prudents comme les serpents, simples comme les colombes, car ils étaient comme des brebis au milieu des loups. «Prudents comme les serpents», cela veut dire quâil faut tenir compte de lâopposition qui existe dans un milieu ennemi, en ne faisant rien qui ne soit nécessaire au bien de la cause que lâon sert. Dâun autre côté, il faut être simple comme les colombes, agir sans calcul, dès que lâon a discerné quâil faut agir. «Jâai cru, câest pourquoi jâai parlé», sans sâinquiéter des conséquences, lorsquâil faut parler.
Comme envoyés du roi rejeté, les disciples seraient livrés aux sanhédrins, fouettés dans les synagogues, menés devant les gouverneurs et les rois, à cause du Seigneur et en témoignage aux Juifs et aux nations. Aucune de ces tribulations ne leur arriva pendant que le Seigneur était encore avec eux, tandis que, immédiatement après sa mort, nous lisons dans le livre des Actes des apôtres quâils les rencontrèrent toutes. Tout cela aura lieu de nouveau après lâenlèvement de lâÃglise et avant lâarrivée du Fils de lâhomme, pour ceux qui annonceront lâétablissement du royaume par Christ; mais ce temps sera court; câest pourquoi le Seigneur, quand il en parle, dit: «Vous nâaurez point achevé de parcourir les villes dâIsraël, que le Fils de lâhomme ne soit venu» (v. 23), lors de cette apparition qui sera aussi soudaine que celle de lâéclair (chap. 24:27).
Jésus donne à ses disciples toutes les instructions et les encouragements nécessaires durant la période de leur ministère au milieu des Juifs, qui sâécoule donc dès le moment de leur mission, jusquâau temps où le Seigneur reviendra pour établir son royaume en gloire.
Ces encouragements et ces instructions sâappliquent aussi aux serviteurs et aux témoins du Seigneur actuellement, car lâopposition avec laquelle les croyants de tous temps ont affaire, porte toujours le même caractère; étant opposé à Dieu, le cÅur naturel hait la lumière et la vérité, sous quelque forme quâon les présente, et surtout si lâon se déclare pour Christ dans le monde qui lâa rejeté.
Les disciples ne devaient pas être en souci lorsquâils auraient à répondre à ceux auxquels ils seraient livrés. Si le Seigneur les laissait ici-bas, il leur enverrait le Saint Esprit qui est un esprit «de puissance, et dâamour, et de conseil» (2 Tim. 1:7), et leur fournirait les paroles quâils auraient à dire. Il dit, en Luc 21:15: «Car moi je vous donnerai une bouche et une sagesse, à laquelle tous vos adversaires ne pourront répondre ou résister» (voir aussi Marc 13:11).
La haine pour le Seigneur est capable dâétouffer tous les sentiments naturels; un frère peut livrer son frère à la mort, un père son enfant, des enfants leurs parents (v. 21). Lâhistoire de lâÃglise nâa fourni que de trop nombreux exemples de cette triste vérité, et, chose humiliante à constater, de tels faits ne se présentent guère que lorsquâil sâagit des intérêts de Christ. Il y a bien eu des sujets de divisions et de guerre en dehors de la cause de la vérité, mais aucun de ces motifs nâa poussé lâhomme dans un état de haine tel quâil ne tienne pas compte des affections les plus intimes, ainsi quâon lâa vu dans toutes les persécutions endurées par les fidèles, tant de la part des Juifs, que de la part de Rome, païenne ou chrétienne. Quelle triste preuve le cÅur humain a su donner de son inimitié contre Dieu, surtout lorsquâil a eu affaire à la grâce! Combien cela fait ressortir la grandeur infinie de lâamour de Dieu qui a donné son Fils unique, afin de pouvoir pardonner de tels péchés et amener par la foi de tels pécheurs en relation avec lui comme de bien-aimés enfants!
Les disciples devaient se souvenir que tout ce qui leur serait fait avait été fait à leur Maître. «Le disciple nâest pas au-dessus du maître, ni lâesclave au-dessus de son seigneur» (v. 24, 25). Câest encourageant de penser que le Seigneur a passé le premier par les épreuves et les souffrances, lui quâon a même osé appeler Béelzébul. Rien dâétonnant alors à ce que lâon traite les serviteurs comme lâon a traité le Maître. Mais ils ne doivent pas craindre les hommes, tout méchants quâils soient, car Dieu amènera un jour tout à la lumière. Quâils parlent hardiment! Leur témoignage peut les conduire à la mort, mais quâils ne craignent pas ceux qui tuent le corps et ne peuvent tuer lââme! Câest Dieu quâil faut craindre, lui qui peut détruire lââme et le corps (v. 26-28).
Le Seigneur montre dâune manière touchante que Dieu sâoccupe de tous les plus petits détails relatifs aux siens, et que rien nâarrive sans sa volonté. Les passereaux ont peu de valeur pour les hommes, puisquâon en vend deux pour un sou; cependant pas un ne tombe en terre sans la permission de notre Père. Pour montrer la grandeur de lâintérêt que Dieu porte aux siens et combien il entre dans tout ce qui nous concerne, le Seigneur dit: «Pour vous, les cheveux même de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc pas: vous valez mieux que beaucoup de passereaux» (v. 29-31). Ces paroles, qui ont encouragé les disciples de tous les temps, sont aussi pour nous maintenant une source de paix et de repos. Quoique nous ne passions pas par les persécutions violentes des temps écoulés, nous avons constamment besoin de nous souvenir que notre Dieu et Père prend soin de tous nos intérêts avec un amour plus grand que celui dâune mère, afin que, rejetant sur lui tous nos sujets dâinquiétude, nous puissions le servir sans distraction. Quelle mère compterait les cheveux de ses enfants? David avait déjà connu les tendres soins et la bonté infinie de Dieu lorsquâil disait: «Quand mon père et ma mère mâauraient abandonné, lâÃternel me recueillera» (Psaumes 27:10).
Nous confiant ainsi en lâamour de Dieu, ne craignons pas les conséquences de la fidélité quand nous confessons le nom du Seigneur, quoiquâil puisse nous en coûter, car un jour vient où cette fidélité trouvera sa récompense dans le ciel. Là , dans la présence de son Père, le Seigneur mentionnera, par leurs noms, ceux qui auront été fidèles, tandis quâil reniera ceux qui auront eu honte de lui sur cette terre (v. 32, 33), ces «timides» dont il est parlé en Apocalypse 21:8, qui auront leur part avec tous les grossiers pécheurs dans lâétang brûlant de feu et de soufre.
Quoique les disciples aient annoncé le royaume des cieux et que le roi ait été présent dans la personne de Jésus, ils ne devaient pas croire que le Seigneur soit venu mettre la paix sur la terre. Il le fera un jour; pour cela il ôtera tous les méchants par les jugements. Mais il était là en grâce et nâexécutait point de jugement. Câest pourquoi, à cause de la méchanceté des hommes, lâeffet de sa venue nâétait pas la paix, au contraire, comme on lâa déjà vu au v. 21. Aujourdâhui, Dieu supporte le méchant qui sâélève contre celui qui a reçu le Seigneur, et le croyant doit le supporter, mais sans redouter les souffrances qui découlent de sa fidélité. Le Seigneur montre (v. 36 à 39) quâil ne faut pas renier la vérité pour éviter la guerre qui peut avoir lieu dans la famille même. Si, pour ne pas avoir à souffrir lâopprobre, quelquâun aime mieux plaire aux siens quâau Seigneur, il nâest pas digne de lui. Il faut prendre sa croix et le suivre, câest-à -dire appliquer la mort à tout ce que la chair peut aimer, si ce quâelle aime tient une place qui appartient à Christ et empêche par conséquent de lui obéir. Non seulement il faut renoncer à tout ce quâil y a de plus intime dans sa propre famille, mais à sa propre vie; car si lâon aime son existence ici-bas plus que le Seigneur, on la perdra; et si, pour lâamour de Jésus on la perd, câest-à -dire en ne cherchant pas sa propre satisfaction, on la trouvera, et cela pour lâéternité (v. 40 à 42).
Le salut de tout homme dépend de la réception de la parole de Dieu annoncée par ses serviteurs. Celui qui reçoit lâun dâeux comme lui apportant cette Parole, reçoit le Seigneur lui-même, et celui qui le reçoit, reçoit Dieu qui lâa envoyé. Il en est de même pour celui qui reçoit un prophète; parce quâil est un prophète envoyé de Dieu, il a, aux yeux de Dieu, la valeur dâun prophète. De même pour un juste. Celui qui aura donné à un petit, à un croyant, un verre dâeau froide, parce quâil est un disciple de Christ, ne perdra pas sa récompense. La valeur de nos actes dépend des motifs qui les font accomplir. La personne de Jésus a un tel prix pour Dieu que tout ce qui est fait pour lui, dans ce monde qui lâa rejeté, a un prix inestimable, qui sera manifesté par la récompense que Dieu accordera à ceux qui auront fait quelque chose pour son Fils bien-aimé.
Le salut dépend absolument de lâaccueil fait à Christ et à sa Parole, puisque, par des Åuvres, personne ne peut lâobtenir. Quand le Fils de lâhomme viendra et sâassiéra sur le trône de sa gloire, avec les nations rassemblées autour de lui, ce qui permettra à ceux qui sont à sa droite dâentrer dans le royaume, ce sera le fait dâavoir reçu les envoyés du Seigneur, ceux quâil appelle «ces petits», et de leur avoir fait du bien; car en les recevant, ils lâauront reçu lui-même (Matthieu 25:31-46). Câest de ces envoyés quâil est question dans ce chapitre 10. Lâopposition du monde à Christ est telle que le Seigneur dit, en Marc 9:40: «Celui qui nâest pas contre nous est pour nous».
Nâoublions pas, chers lecteurs, que si le salut dépend simplement de lâacceptation de Christ par la foi, il a fallu que ce précieux Sauveur souffre sur la croix tout ce que nous avions mérité. Pour ceux qui lâont reçu, combien cette seule pensée doit les engager à le suivre et à être ses fidèles témoins; et pour ceux qui ne lâont pas encore reçu, peut-il y avoir quelque chose de plus grand que cet amour pour attirer leurs cÅurs, afin quâils ne négligent pas plus longtemps un si grand salut? Car comment échapper au jugement, si lâon ne croit pas en celui qui a porté ce jugement à la place du coupable?